Le Code Bushido
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Le Code Bushido

La Voie du Guerrier des Temps Modernes

Adidas Wilson, Livio Nanters

  1. 71 Seiten
  2. French
  3. ePUB (handyfreundlich)
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Le Code Bushido

La Voie du Guerrier des Temps Modernes

Adidas Wilson, Livio Nanters

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Über dieses Buch

Le code Bushido est un code d'honneur qui Ă  grandement influencĂ© la culture japonaise dans les annĂ©es 700. Le Bushido Ă©tait d'abord un code de guerre et Ă  ensuite Ă©voluĂ© en mode de vie et en forme d'art. Il rĂ©glementait chaque aspect de la vie, de l'honneur Ă  la guerre en passant par la littĂ©rature et la poĂ©sie. De plus, il a influencĂ© l'histoire de maniĂšre de significative du moyen-Ăąge Ă  la seconde guerre mondiale. On pense que le Bushido Ă  Ă©tĂ© mis en place au VIIIe siĂšcle. Il a Ă©tĂ© influencĂ© par le ShintoĂŻsme, le Confucianisme, et le Bouddhisme Zen. Certains des membres de la noblesse qui ont adhĂ©rĂ© au Bushido sont plus tard devenus samouraĂŻs et ont Ă©tĂ© engagĂ©s comme gardes par des daimyos et des shoguns. Les samouraĂŻs sont connus pour leur loyautĂ© envers leurs maitres; d'ailleurs, le terme samouraĂŻ se traduit par «celui qui sers.» Pendant la pĂ©riode Edo les samouraĂŻs portaient des Ă©pĂ©es ce qui Ă©tait perçu comme un signe de problĂšmes. Pendant la pĂ©riode Tokugawa—c'est-Ă -dire quand la paix a Ă©tĂ© rĂ©tabli au Japon, il Ă©tait interdit aux samouraĂŻs de porter l'Ă©pĂ©e. Ils se tournĂšrent alors vers la littĂ©rature et les arts. Un nombre infini de livres traitant des enseignements et des vertus du Bushido ont ainsi Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s. Un samouraĂŻ n'avait que deux options: la vie et la mort. Pendant sa vie, l'accent Ă©tait mis sur les aptitudes au combat, la force, et les prouesses militaire. Le guerrier samouraĂŻ Ă©tait toujours prĂȘt Ă  la bataille.

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Information

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Chapitre 1

Les quatre classes sociales du systÚme féodal Japonais

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Entre le XIIe et le XIXe siĂšcle, la sociĂ©tĂ© fĂ©odale japonaise Ă©tait divisĂ©e en quatre classes sociales bien dĂ©finies. Contrairement au systĂšme fĂ©odal europĂ©en, ou les serfs et les paysans Ă©taient au bas de l’échelle, au Japon, c’était les marchands qui occupaient cette place. Le confucianisme mettait beaucoup en valeur la productivitĂ© dans la sociĂ©tĂ©. Par consĂ©quent, les pĂȘcheurs et les fermiers Ă©taient beaucoup plus estimĂ©s que les commerçants. La classe des guerriers que formaient les samouraĂŻs dominait la sociĂ©tĂ© fĂ©odale japonaise. Ils n’étaient pas nombreux : ils ne formaient Ă  peu prĂšs que 10% de la population, et pourtant, ils possĂ©daient, au mĂȘme titre que leurs seigneurs daimyos ; un grand pouvoir. Les gens des classes infĂ©rieures devaient se prosterner en signe de respect quand un samouraĂŻ mourrait, ne pas le faire rĂ©sulterait Ă  se faire dĂ©capiter. Les samouraĂŻs devaient rĂ©pondre du daimyo, qui lui, rĂ©pondait du shogun. A la fin de l’ùre fĂ©odale, il y avait 260 daimyos. Chacun possĂ©dait une armĂ©e de samouraĂŻs et Ă©tait en charge d’une grande portion de terre. Les paysans et les fermiers Ă©taient juste en dessous des samouraĂŻs sur l’échelle sociale. Ils Ă©taient supĂ©rieurs aux marchands et artisans parce qu’ils produisaient la nourriture—quelque chose dont toutes les classes Ă©taient dĂ©pendantes. Aussi considĂ©rĂ©s qu’ils l’étaient, leurs conditions de vie Ă©taient difficiles : Ils Ă©taient pauvres et payait de lourds impĂŽts.
Pendant le rĂšgne d’Iemitsu, le troisiĂšme shogun Tokugawa, les fermiers ne pouvaient mĂȘme pas consommer le riz qu’ils produisaient. Ils en donnaient l’intĂ©gralitĂ© au daimyo qui leur en versait une partie en retour en guise de charitĂ©. Les artisans fabriquaient de objets Ă  la fois magnifiques et utiles comme des ustensiles de cuisine, des gravures sur bois, et des vĂȘtements, mais les fermiers Ă©taient quand mĂȘme mieux considĂ©rĂ©s. MĂȘme ceux qui produisait les sabres des samouraĂŻs ainsi que les constructeurs de bateaux se retrouvaient au troisiĂšme rang de l’échelle sociale. Dans les grandes villes, les artisans vivaient dans des quartiers dĂ©diĂ©s, sĂ©parĂ©s des samouraĂŻs et des marchands. La classe des marchands comprenait Ă  la fois ceux qui tenaient les magasins et les commerçants itinĂ©rants. Ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des parasites qui se nourrissaient du dur labeur des artisans et des paysans. En plus de vivre dans des quartiers sĂ©parĂ©s, ils n’avaient pas le droit de frĂ©quenter les classes plus Ă©levĂ©es. Cependant, beaucoup de familles marchandes Ă©taient trĂšs riches, ce qui leur permettait d’avoir une plus grande influence sur la politique. Certains japonais Ă©taient au-dessus de ce systĂšme Ă  quatre classes tandis que d’autres se trouvaient en dessous. Le shogun, qui Ă©tait un chef militaire, se plaçais tout au-dessus. Il Ă©tait le daimyo le plus puissant. Le shogunat est devenu hĂ©rĂ©ditaire quand la famille Tokugawa est arrivĂ©e au pouvoir en 1603. L’empereur Ă©tait au-dessus du shogun mais ce dernier avait quand mĂȘme le contrĂŽle. Pour les japonais, l’empereur Ă©tait aussi un leader religieux. La population qui se situait en dessous de la plus basse des classes Ă©tait composĂ©e de ceux qui travaillaient dans les industries taboues, des descendants d’esclaves, et de la minoritĂ© ethnique AĂŻnou. Les activitĂ©s de tanneur, boucher, et bourreau Ă©taient condamnĂ©es par les traditions Shinto et Bouddhiste. Les hinins Ă©taient aussi considĂ©rĂ©s comme paria (Les criminels et les acteurs Ă©taient de ceux-lĂ ). Aujourd’hui, le nom pour dĂ©signer toutes ses personnes est « burakumin ». La classe des samouraĂŻs a perdu son pouvoir durant le rĂšgne des Tokugawa. C’était une pĂ©riode de paix et leurs compĂ©tences n’étaient pas requises. Les marchands en revanche, gagnĂšrent en pouvoir et en richesse. Petit Ă  petit, les classes commencĂšrent Ă  se mĂ©langer plus librement. L’empereur repris le pouvoir en1868 pendant la restauration Meiji et abolis le shogunat. Une force armĂ©e moderne fut formĂ© et les samouraĂŻs furent dissous.
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Chapitre 2

Aux origines des samouraĂŻs

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Depuis l’antiquitĂ©, le Japon est dirigĂ© par un empereur. Cependant, Ă  la fin des annĂ©es 1100, des chefs militaires se mirent Ă  dĂ©fier le pouvoir de la cour impĂ©riale. A partir du XIIIe siĂšcle, le Japon mis en place une structure gouvernementale double. La souverainetĂ© religieuse et culturelle Ă©tait laissĂ©e Ă  l’empereur tandis que l’élite militaire prenait la tĂȘte du pouvoir Ă©conomique et politique. Ce systĂšme a perdurĂ© jusqu’à la fin du XVIIIe siĂšcle. Le terme samouraĂŻ fait rĂ©fĂ©rence Ă  la classe sociale des guerriers japonais. Les samouraĂŻs apparurent aux VIIIe et IXe siĂšcles. A l’époque, la famille impĂ©riale et les nobles (des membres de l’aristocratie de la famille de l’empereur) possĂ©daient de vastes terres. De 790 Ă  1184 (la pĂ©riode Heian), la cour impĂ©riale et les nobles basĂ©s Ă  Kyoto dĂ©pendaient des revenus gĂ©nĂ©rĂ©s par l’exploitation de leurs terres. Les samouraĂŻs sont nĂ©s du besoin de protĂ©ger les propriĂ©tĂ©s Ă©loignĂ©es des invasions des chefs locaux. Les nobles de la capitale qui partaient Ă  la dĂ©fense de ces terrains n’avaient ni l’autoritĂ© ni les compĂ©tences nĂ©cessaires pour faire rĂ©gner la sĂ©curitĂ© et imposer une administration efficace dans les localitĂ©s Ă©loignĂ©es. Cette situation poussa la cour Ă  nommer des dĂ©putĂ©s choisis parmi la population locale. Ces dĂ©putĂ©s mirent en place un pouvoir local et rĂ©gional en formant une milice « militaire » privĂ©e. Au dĂ©but, des bandes armĂ©es se mirent Ă  apparaĂźtre sous forme d’organisations familiales et grandirent jusqu’à devenir des groupes de combattants qui n’étaient plus tellement reliĂ©s par le sang. Ces hommes faisaient un vƓu de loyautĂ© envers leurs seigneurs.
Le premier gouvernement militaire : Le shogunat Kamakura (1185-1333)
A la fin du XIe siĂšcle, le clan Minamoto/Genji Ă©tait le plus puissant. Au milieu du XIIe siĂšcle, ils affrontĂšrent le puissant clan Taira/Heike. Les Tairas furent finalement vaincus aprĂšs une sĂ©rie de batailles. Les Minamotos formĂšrent un gouvernement militaire Ă  Kamakura. L’empereur nomma leur chef, Minamoto Yoritomo, , sei-i-tai shogun.
Le deuxiÚme gouvernement militaire : Le shogunat Ashikaga de la période Muromachi (1338-1573)
L’annĂ©e 1333 vit le shogunat Kamakura ĂȘtre renverser. Le shogunat Ashikaga pris sa place. A ce stade, les samouraĂŻs Ă©taient devenus plus organisĂ©s. Ils n’étaient loyaux qu’à un seigneur et suivaient un systĂšme prĂ©cieux qui poussait au courage, Ă  la loyautĂ©, et Ă  l’honneur. Les Ashikagas avaient le soutien des daimyos locaux indĂ©pendants et de leurs vassaux.
Le troisiÚme gouvernement militaire : Le shogunat Tokugawa de la période Edo (1615-1868)
En Septembre 1600, Tokugawa leyasu sortit vainqueur d’une guerre dĂ©cisive et pris le contrĂŽle du pays entier. Le shogunat qu’il fonda resta au pouvoir trĂšs longtemps (260 ans). Cela s’explique par le contrĂŽle inĂ©galĂ© que lui et ses descendants avait sur tout le peuple, y compris les daimyos et leurs vassaux. L’ùre Tokugawa fut pacifique parce qu’ils fermĂšrent les frontiĂšres du pays aux Ă©trangers, Ă  l’exception du port de Nagasaki qui resta ouvert aux commerçants Hollandais. Les Tokugawas exerçaient un contrĂŽle direct sur une vaste portion de terre aux abords de la capitale, Edo, ce qui renforça leur autoritĂ©.
La restauration de l’autoritĂ© impĂ©riale et la fin de l’ùre militaire : La pĂ©riode Meiji (1868-1912)
La cour impĂ©riale Ă©tait toujours en charge de la nomination du shogun mais entre 1185 et 1853, elle n’avait quasiment pas d’autoritĂ© sur le plan militaire. L’autoritĂ© des Tokugawas fut dĂ©fiĂ©e en 1853 quand une flottille de “Vaisseaux noirs” menaça d’attaquer si le Japon ne mettait pas fin Ă  sa politique d’isolement. En consĂ©quence, des samouraĂŻs influents renversĂšrent le shogunat et le pouvoir impĂ©rial direct fut restaurĂ©. Dans la premiĂšre dĂ©cennie de l’ùre Meiji, les samouraĂŻs furent privĂ©s de tout pouvoirs.
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Chapitre 3

Onna-Bugeisha – Les Femmes samouraïs

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Les samouraĂŻs sont gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©s comme faisant partie d’un milieu typiquement masculin, mais les femmes samouraĂŻs appelĂ©es Onna-bugeisha ont existĂ© et Ă©taient tout aussi dangereuses. MĂȘme avant que le monde se mette Ă  imaginer que tous les samouraĂŻs Ă©taient des hommes, il existait un groupe de femmes samouraĂŻ...

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