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Barlaam und Josaphat
Neue Perspektiven auf ein europÀisches PhÀnomen
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Barlaam und Josaphat
Neue Perspektiven auf ein europÀisches PhÀnomen
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Information
Pedro Bådenas de la Peña
La rĂ©daction byzantine de âč Barlaam et Josaphat âș, considĂ©rations sur la paternitĂ© et la composition
RĂ©sumĂ©: La version byzantine de lââč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș, douteusement attribuĂ©e Ă Jean DamascĂšne, est le point de dĂ©part pour la diffusion de cette Vita dans presque toutes les autres littĂ©ratures. Dâabord, la version en grec se rĂ©pand sur tout le monde orthodoxe, voilĂ les diffĂ©rentes versions en langues slaves, premiĂšrement en ancien bulgare, aprĂšs en russe, en biĂ©lorusse, en serbe, etc. Dâautre cĂŽtĂ© la version byzantine, en grec, a fourni la premiĂšre version en latin (XIe siĂšcle) rĂ©alisĂ©e en territoire byzantin, commence ainsi le long chemin de lââč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș en langues vernaculaires dans le space roman, germanique et scandinave. En ce qui concerne la structure littĂ©raire, nous proposons de nouveaux approches pour envisager le caractĂšres et contenu de la disputatio (ou agĂŽn logĂŽn) ainsi que la distribution des personnages et leurs rĂŽles.
Avec lââč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș, nous sommes face Ă lâun des livres qui eut le plus de diffusion et de popularitĂ© pendant tout le Moyen Ăge dans lâOrient et lâOccident chrĂ©tiens, de sorte que sa traduction dans une multiplicitĂ© de langues en unifia des siĂšcles durant la lecture sur notre continent, dĂ©passant les diffĂ©rences dogmatiques entre les milieux culturels orthodoxe et latin.1 UltĂ©rieurement, aux temps modernes, la familiaritĂ© avec son contenu et ses intentions Ă©difiantes lui firent retrouver une nouvelle validitĂ© dans la voie ouverte par la Contre-RĂ©forme. Non seulement la âč Vie de Barlaam et de Josaphat âș est un phĂ©nomĂšne littĂ©raire de longue durĂ©e en Europe, mais elle est Ă©galement prĂ©sente dans de nombreuses littĂ©ratures orientales. Le fond de la lĂ©gende de Bouddha, vĂ©ritable noyau originaire de cette Ćuvre, se trouve dans lâOrient le plus exotique et le plus lointain du point de vue de la mentalitĂ© chrĂ©tienne occidentale, lâInde. Son expansion multisĂ©culaire a commencĂ© Ă partir des faits de la vie de Bouddha, puis avec son adaptation en pahlavi en Perse, pour se christianiser, certainement dans le milieu palestinien, avec les recensions en gĂ©orgien, en grec, en Ă©thiopien, en latin, en slave, etc. Sans oublier les versions prĂ©coces (tant musulmanes que chrĂ©tiennes) en arabe et, dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique, Ă©galement en hĂ©breu.2 La version byzantine constitue le point dâorigine de sa diffusion vers les autres littĂ©ratures ; dâun cĂŽtĂ©, vers le reste du monde orthodoxe, dâoĂč les diffĂ©rentes versions en langues slaves, tout dâabord en ancien bulgare et ensuite en russe, en biĂ©lorusse et en serbe ; son adaptation en armĂ©nien et en Ă©thiopien (dans ce cas Ă partir de la version arabo-chrĂ©tienne, dĂ©pendant de la recension grecque) ; de lâautre, de la version grecque dĂ©pend directement la premiĂšre version latine (du XIe siĂšcle et rĂ©alisĂ©e en territoire byzantin), dâoĂč commencera le long chemin vers le monde germano-scandinave et les langues romanes.
La vitalitĂ© dâune Ćuvre semblable obĂ©it Ă de nombreux facteurs, mais je vais me centrer ici sur un facteur fondamental, Ă savoir la structure littĂ©raire de la rĂ©daction byzantine de laquelle dĂ©pend, comme je viens de lâindiquer, lâimmense majoritĂ© de ses versions dans tant de langues.
1. Lââč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș, document hagiographique et monument littĂ©raire
Comme lâa signalĂ© le PĂšre Hippolyte DELEHAYE,3 tout rĂ©cit sur la vie dâun saint ne constitue pas nĂ©cessairement un document hagiographique. La description des supplices des premiers martyrs chrĂ©tiens faite par Tacite, le long dĂ©filĂ© de victimes des grandes persĂ©cutions dans lâĆuvre dâEusĂšbe de CĂ©sarĂ©e, la âč Vie de Constantin âș, etc. sont, avant tout, des documents historiques, mais qui ne sauraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des Ćuvres hagiographiques. Le caractĂšre hagiographique, y compris dans une narration fondamentalement historique, est dĂ©fini par lâintentionnalitĂ© strictement religieuse et par le but Ă©difiant (psychopheles) du rĂ©cit. Partant de cette prĂ©misse, une Ćuvre hagiographique peut adopter nâimporte quelle forme littĂ©raire, depuis les âč Actes des Martyrs âș jusquâĂ la composition poĂ©tique la plus Ă©laborĂ©e ; depuis les rĂ©cits dâune longueur et dâune complexitĂ© variables jusquâaux narrations les plus populaires et les plus fictives. Il apparaĂźt donc que, du point de vue littĂ©raire, lâhagiographie rĂ©pond davantage Ă une catĂ©gorie thĂ©matique quâĂ un genre littĂ©raire proprement dit. La conceptualisation littĂ©raire de lâhagiographie est par consĂ©quent assez complexe. Il semble plus correct, du point de vue mĂ©thodologique, de parler de divers genres littĂ©raires â nâimporte quel genre en principe â, mais imprĂ©gnĂ©s dâun caractĂšre ou dâun but doctrinal, appliquĂ© Ă la valeur paradigmatique de la « vie et miracles du saint » (ÎČÎŻÎżÏ Ï°Î±áœ¶ ÏολÎčÏΔία) exposĂ©s comme miroir moral. Autrement dit, il nây a pas lieu de considĂ©rer lâhagiographie comme un genre littĂ©raire en soi, mais comme un contenu spĂ©cifique exprimĂ© Ă travers un genre dĂ©terminĂ© choisi par lâauteur.
2. Nécessité de nouvelles interprétations
La question Ă©tant ainsi envisagĂ©e, il se trouve que des catĂ©gories traditionnellement utilisĂ©es pour le classement dâĆuvres littĂ©raires majeures ou mineures, telles que fable, mythe, conte, lĂ©gende, roman, histoire, etc., peuvent fonctionner avec un but hagiographique ou profane. Ce qui est significatif rĂ©side dans la combinaison de ces diverses formes dâexpression textuelle avec les Ă©lĂ©ments argumentatifs dans un cadre dâidĂ©es trĂšs prĂ©cises, comme lâest la moralisation conformĂ©ment Ă une doctrine dĂ©terminĂ©e.
Le thĂšme inspirateur de la narration sur la conversion du prince Siddharta (Bouddha)-Josaphat est, comme on le sait, lâun des plus rĂ©pandus dans la littĂ©rature universelle. La version chrĂ©tienne byzantine, âč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș (HBJ),4 avec des problĂšmes trĂšs complexes de paternitĂ© et de transmission, a en outre une importance fondamentale dans la rĂ©ception et lâadaptation de ce thĂšme, raison pour laquelle cela vaut la peine dâexplorer les possibilitĂ©s dâapplication de nouveaux critĂšres dans lâanalyse et lâĂ©tude de sa structure littĂ©raire. En premier lieu, lâHBJ peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une Ćuvre hagiographique. Câest, comme le proclame dĂ©jĂ le proĂšme, une « histoire Ă©difiante », oĂč câest le caractĂšre « Ă©difiant » qui est significatif et non celui dâ« histoire », un terme qui est ici synonyme de « narration dâun processus », mais un processus dans le sens dramatique, voilĂ lâimportant. Ce qui est « racontĂ© », narrativement et dialogiquement, câest comment sâest christianisĂ© un royaume dans une contrĂ©e lointaine et imprĂ©cise, comme lâInde. En second lieu, et câest ce que je me propose de dĂ©velopper ici, lâHBJ est une piĂšce littĂ©raire qui prĂ©sente un haut degrĂ© dâĂ©laboration et dâoriginalitĂ©. Ă la lumiĂšre de lâanalyse de sa structure et de sa technique de composition, lââč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș pourrait par consĂ©quent ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un dialogue dramatique.
Pour cette affirmation je pars de critĂšres que jâai appliquĂ©s dans dâautres de mes travaux sur les types et les thĂšmes de la comĂ©die grecque (dâAristophane et de MĂ©nandre), et de la mĂ©thodologie suivie dans mon essai sur la structure littĂ©raire du dialogue platonicien.5 Dans lâHBJ on observe trois niveaux trĂšs clairs de technique littĂ©raire et de finalitĂ© :
I.) le noyau primitif de la lĂ©gende, câest-Ă -dire le fond oriental â indien â relatif Ă la vie et Ă la conversion de Bouddha constituĂ© par lâensemble dâapologues et de fables,
II.) lâorganisation dramatique-narrative de lâargument, qui est purement grecque, bien que non strictement chrĂ©tienne sur le plan formel,
III.) le caractĂšre authentiquement byzantin de lâĂ©laboration finale qui rĂ©pond Ă deux aspects complĂ©mentaires entre eux :
1) le concept essentiel dâexaltation de lâĂ©coumĂšne orthodoxe comme unique modĂšle universel valide de societas christiana rĂ©gie par lâempereur (basileus) comme incarnation mĂȘme de lâordre thĂ©ocratique du pouvoir sur ledit Ă©coumĂšne, un ordre temporel lĂ©gitimĂ© au moyen dâune Ăglise monastique mais non hiĂ©rarchique, et
2) la moralisation de ce qui prĂ©cĂšde argumentĂ©e grĂące Ă lâexemple de la conversion Ă la foi orthodoxe â tout dâabord du prince et ensuite du souverain â Ă travers le paradigme monastique, moteur du processus dâĂ©vangĂ©lisation. Ces deux aspects façonnent le caractĂšre hagiographique de notre Ćuvre.
3. Traits gĂ©nĂ©raux de la structure littĂ©raire de lââč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș
Je nâentrerai pas dans la longue polĂ©mique sur la prĂ©tendue attribution damas-cĂ©nienne de cette Ćuvre, ni sur la primautĂ© ou non de la version gĂ©orgienne ou grecque, des thĂšmes que jâai dĂ©jĂ eu lâoccasion dâaborder6 Je fais simplement Ă©tat de mon rejet de la thĂšse de Franz DĂLGER7 et de mon soutien, quoique nuancĂ©, Ă la position de David Marshall LANG.8 DâaprĂšs les niveaux signalĂ©s ci-dessus, nous pouvons observer ce qui suit :
I.) En ce qui concerne le fond oriental de lâHBJ, lâĂ©lĂ©ment distinctif de composition est la fable. Dans son sens le plus large, la fable peut Ă©quivaloir Ă lâapologue ou au conte, et dans un sens plus strict, en particulier si des animaux interviennent en qualitĂ© de personnages, câest une fiction moralisante. Quoi quâil en soit, la fable9 suppose un type de narration imaginaire brĂšve, fermĂ©e du point de vue argumentatif et thĂ©matique, et avec une fonction dâappui au sein dâune argumentation majeure. Les rhĂ©teurs tardo-impĂ©riaux et byzantins (Libanios, Aphthonios, ThĂ©on, ThĂ©ophilacte Simocatta, NicĂ©phore BasilakĂšs)10 se servent Ă lâoccasion de la fable comme appui ou comme prĂ©texte pour le dĂ©veloppement argumentatif de lâensemble du rĂ©cit, mais la fable en tant que telle ne constitue pas lâaxe de la fiction narrative qui informe lâĆuvre littĂ©raire en soi. Comme nous le savons, la fable (mythos) est considĂ©rĂ©e comme un type de progymnasma rhĂ©torique dĂ©jĂ depuis DĂ©mosthĂšne ou Aristote, mais jamais comme un genre, bien que Nicolas de Myra,11 le rhĂ©teur de lâĂ©cole de Gaza du Ve siĂšcle, Ă la diffĂ©rence dâHermogĂšne,12 lui ait donnĂ© plus dâimportance en la considĂ©rant comme un sousgenre narratif indĂ©pendant (mythikon diegema) et quâil ait centrĂ© sa valeur sur la morale, ou Ă©pimythie. Toutefois, la fable clairement orientale reçoit parfois un traitement avec des fonctions structurelles dans lâĂ©conomie du rĂ©cit, comme câest le cas de lâusage quâen font lâauteur anonyme de lââč Histoire de Barlaam et de Josaphat âș (vers XâXIe s.) ou SimĂ©on Seth (vers la seconde moitiĂ© du XIe s.) dans sa collection de fables traduites de lâarabe, âč Stephanites et Ichnelates âș.13 La collection dâapologues contenue dans la version byzantine de lâHBJ est un peu plus rĂ©duite que celle contenue dans la version gĂ©orgienne (respectivement 10 et 16). Le conte, en tant que modalitĂ© de lâapologue, est lâun des sous-genres que lâhagiographie dĂ©veloppe gĂ©nĂ©reusement. Dans notre cas, jâinsiste, il est dĂ©jĂ incorporĂ© au noyau oriental de lâhistoire de Bouddha. Le conte proprement dit est une histoire inventĂ©e qui nâest pas nĂ©cessairement liĂ©e Ă un personnage rĂ©el ni Ă un endroit concret parce que tout cela est accessoire. La valeur distinctive du conte, et en cela il coĂŻncide parfaitement avec la fable, est de capter lâattention de lâauditeur ou du lecteur pour mettre en relief, dâune maniĂšre calculĂ©e, une affirmation pratique comme, par exemple, une vertu dĂ©terminĂ©e. Une finalitĂ© par consĂ©quent fonctionnellement probatoire et moralisatrice des arguments qui poussent Ă lâaction. Le noyau formel et thĂ©matique du possible archĂ©type oriental de lâHBJ ne constitue quâun rĂ©pertoire qui sâadapte aux nĂ©cessitĂ©s de la construction du rĂ©cit, en fonction de la finalitĂ© de celui-ci. Les histoires ou les rĂ©cits hagiographiques des champions de la foi sont dâordinaire situĂ©s narrativement dans un temps historique dĂ©fini et dans des circonstances historiques prĂ©cises.14 Cependant, dans notre cas, bien que lâhistoire soit situĂ©e nominalement en Inde, lâespace gĂ©ographique est totalement vague et confus, plus proche de lâatmosphĂšre du dĂ©sert Ă©gyptien ou palestinien que du monde oriental et exotique de lâInde.15 Ă la diffĂ©rence du modĂšle gĂ©orgien, dans le proĂšme de la recension grecque la confusion topographique est explicite puisque lâInde y est situĂ©e entre lâĂgypte et la Perse et quâelle y est identifiĂ©e avec lâĂthiopie. En ce qui concerne le thĂšme de lâarrivĂ©e du christianisme Ă cette terre lointaine transgangĂ©tique, s...
Inhaltsverzeichnis
- Cover
- Titel
- Impressum
- Vorwort
- Inhalt
- Kapitel 1 La rĂ©daction byzantine de âč Barlaam et Josaphat âș, considĂ©rations sur la paternitĂ© et la composition
- Kapitel 2 âșBarlaam und Joasaphâč im moldawischen Kloster NeamĆŁ, NeamĆŁ, RumĂ€nien
- Kapitel 3 Unterhaltsame Lehren: Vermittlung religiöser Wahrheiten in Guis de Cambrai âșBarlaam et Josaphatâč (1. HĂ€lfte 13. Jahrhundert)
- Kapitel 4 The Hebrew Version of the Legend of Barlaam and Josaphat in Catalonia
- Kapitel 5 Barlaam and Josaphat in the âčLegenda aureaâș and the âčMiroir historialâș: A tale twice framed
- Kapitel 6 Nichts als Worte: Die Problematik sprachlicher Vermittlung von Heil in Rudolfs von Ems âșBarlaam und Josaphatâč
- Kapitel 7 Le roman de Barlaam et Josaphat et les translations romanes des âč Vitae Patrum âș
- Kapitel 8 In guter Nachbarschaft. Die Barlaam-Parabeln âșDas Einhornâč, âșDie drei Freundeâč und âșDer Jahreskönigâč
- Kapitel 9 Das »MĂ€rchen« vom Widerstreit: Weltkritik, Götterpolemik und poetische Resistenz im âșBarlaamâč Rudolfs von Ems
- Kapitel 10 Barlaam und Josaphat deutsch: Eine Projektskizze zur Pragmatik von Legenden
- Kapitel 11 Explizierung und Evidenz. Zu einigen poetologischen Aspekten in den spÀtmittelalterlichen Legendar-Fassungen des Barlaam und Josaphat-Stoffes
- Kapitel 12 Langweilige Heilige â heilige Langeweile?
- Kapitel 13 Whatâs within a Frame. Observations on Framing in the German Medieval Tradition: Rudolf von Ems and Others
- Kapitel 14 The Epic Saint Josaphaz: A Reexamination
- Kapitel 15 Exemplarisches ErzĂ€hlen in der altjiddischen Bearbeitung des Barlaam-Stoffes und im âșBarlaam und Josaphatâč Rudolfs von Ems
- Kapitel 16 Lost and found in translation. Der alttschechische Barlaam zwischen kontemplativem Traktat, Predigt und Abenteuerroman
- Kapitel 17 ErzĂ€hlstrategien und literarischer Ort des âșLaubacher Barlaamâč
- Kapitel 18 Westöstliche Askesepraxis in âșBarlaam und Josaphatâč und der Gymnosophistenepisode
- Kapitel 19 Lâillustration du âč Roman de Barlaam et Joasaph âș reconsidĂ©rĂ©e : Le cas du Hagion Oros, MonĂš IbĂšron, 463
- Kapitel 20 The Hagiographic Legend Challenged by Poetry: The French Metrical Versions of Barlaam et Josaphat
- Kapitel 21 Vita beatorum Barlaam et Iosaphat. BHL 979 epitome *f
- Verzeichnisse und Abbildungen
- FuĂnoten