Le bien et le mal
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Le bien et le mal

Geneviève Médevielle

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Le bien et le mal

Geneviève Médevielle

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Faire le bien, éviter le mal, tel est l'énoncé classique de la vie morale. Mais dans nos sociétés où les moeurs ne sont plus gouvernées par des règles strictes et où les modes de vie sont multiples, comment discerner le bien du mal? La distinction n'était-elle pas plus évidente quand la morale se confondait avec les règles de vie sociale? N'a-t-elle pas laissé place aujourd'hui à un relativisme où tout s'égale? Euthanasie, médecine et génétique, licenciements économiques, travail et déontologie, ingérence humanitaire, armement... A-t-on le droit de juger et, si oui, comment le faire? En quoi la foi chrétienne peut-elle éclairer de façon originale le choix d'un individu?Cet ouvrage interroge la façon bien particulière dont la question du bien et du mal traverse notre existence, afin de permettre au lecteur d'exercer son discernement en liberté, selon la foi chrétienne, et en prenant en compte la complexité de notre époque et les dilemmes qui lui sont propres.Car la conscience morale n'est pas près de disparaître. Au contraire, ce sont sans doute les formes prises par le questionnement moral qui ont changé.Geneviève Médevielle est théologienne moraliste. Elle est notamment l'auteure de L'absolu au coeur de l'histoire (Le Cerf, 1998) et de Immigration, co-écrit avec François Soulage (Editions de l'Atelier, coll. « Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire », 2012).

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Información

Año
2017
ISBN
9782708250994

Chapitre 1
Un diagnostic s'impose

Commençons par constater que, dans notre contexte occidental, deux discours apparemment contradictoires n'en finissent pas de se croiser au sujet de la morale.
D'une part, nous entendons un discours de déploration évoquant la montée de la violence dans les banlieues, le racket à l'école, les graffitis dans les villes, les familles déstructurées et recomposées, les implosions du mal-être, c'est à qui évoquera la perte ou l'oubli de la morale... Sur ce mode négatif, les témoignages abondent. Qu'il soit formulé de manière savante ou naïve, ce discours revient à dire : « Il n'y a plus de morale » ; « Tout peut se faire » ; « Il n'y a plus de règles fermes admises par tous » ; « Nous n'avons plus la possibilité de désigner le bien ou le mal »...
De l'autre, nous assisterions au contraire « au grand retour de l'éthique ». En effet, un retour au questionnement éthique est indiscutable à partir d'une double pression. D'une part, celle des nouvelles responsabilités engendrées par le progrès scientifique et technologique. Les domaines des sciences biomédicales, de l'écologie, de l'entreprise et des affaires sont les lieux privilégiés de la nouvelle demande d'éthique. D'autre part, ce retour au débat éthique et à l'intérêt pour tout ce qui touche la moralité se fait sous l'effet de l'échec des grandes idéologies à résoudre les problèmes collectifs et sociaux. La ruine de l'idéologie du progrès, encore si tenace dans les années soixante, et les démentis politiques apportés aux espérances révolutionnaires ont entraîné de leur côté une vague de désenchantement et une quête de nouveaux points de repères pour notre vivre-ensemble. Droit d'ingérence humanitaire, défense des droits de l'Homme et souci de l'avenir de la planète sont autant d'initiatives qui soulignent les mérites de ce retour de l'éthique.

« Oubli de la morale » et « retour de l'éthique »

Ces expressions ont fait florès ces dernières années. Elles traduisent non seulement la difficulté de poser un diagnostic sur la situation contemporaine, mais aussi la profonde transformation qui s'est opérée en Occident avec l'apparition du pluralisme éthique. Il est alors urgent de vérifier si ces notions de perte et d'oubli correspondent au réel. Pour au moins deux raisons.
La première, c'est que les discours réactionnaires se plaisent depuis toujours à déplorer la décadence et le relâchement des mœurs. Or, la question du bien et du mal n'a jamais cessé d'exister, même si aujourd'hui elle se pose sur fond de pluralisme. Nous n'assistons ni au laxisme le plus total, ni à l'effondrement de la volonté, mais à la troublante redistribution du permis et du défendu.
La seconde, c'est qu'au niveau social, comme le fait remarquer la sociologue Irène Théry, « parler de perte, c'est simplement être aveugle à la force émergente de ce qui est en train de naître, et de s'imposer, et qui va dévaluer ou disqualifier l'ancien pour prendre sa place{7} ». Il nous faut donc examiner si l'oubli de la morale est compensé par le retour de l'éthique et s'il s'agit bien de la même chose.

La thèse du déguisement

Notons qu'au premier discours déploratoire correspondrait le terme de « morale » alors qu'au second discours correspondrait le terme « d'éthique », moins connoté péjorativement par les impératifs du devoir et le travail de censure. On pourrait, pour concilier ces deux discours, se borner à penser qu'un phénomène compense l'autre. Si un regain d'intérêt pour l'éthique se fait jour, c'est que nous en manquions.
Dans ce cas, morale et éthique seraient synonymes, à cette nuance près que le premier terme vient du latin (mores) et le deuxième du grec (ethos). Notons que bien des ouvrages de moralistes, qu'ils soient philosophes ou théologiens, ne font pas la différence de sens entre les deux mots. On utilise l'un pour l'autre. Jusqu'à une date récente, il ne semble être venu à l'idée de personne de se servir de ces mots dans des sens opposés. Et si l'on privilégie aujourd'hui le terme d'éthique, c'est tout simplement par effet de mode. L'un ou l'autre terme sert à désigner un agir humain qualifié de bon ou de mauvais à partir de règles, de critères, de valeurs et de fins. Car éthique ou morale n'ont de raison d'être que parce que l'homme est amené à opérer des choix entre plusieurs manières d'agir qui ne lui paraissent pas, la plupart du temps, être indifférentes ni équivalentes pour le sens même de sa vie et de celle des autres.
Mais, à partir de ce double discours contemporain sur l'oubli de la morale et le retour de l'éthique, on peut se poser aussi la question suivante : est-ce bien, dans les deux cas, de la même « morale » dont on parle ? L'« éthique » serait-elle vraiment le nouveau déguisement de la morale ? Car il se peut que derrière un problème de terminologie, nous ayons des attitudes et des questions différentes.
En faveur de la thèse du déguisement, constatons que sous le masque de l'éthique, on peut assister sans conteste à un retour de la morale comprise comme système de normes, de principes et de devoirs pour aider l'homme à bien agir. On peut citer en exemple les travaux des comités d'éthique qui ont pour vocation de trouver des règles de conduite consensuelles et de donner des avis afin de résoudre les problèmes posés par le développement des sciences et des techniques. De même, la multiplication des codes et des chartes d'éthique dans les grandes entreprises américaines est un signe des plus tangibles de cette recherche de prescriptions particulières de la nouvelle mode éthique.

Quand le retour cache le moralisme

Mais cette symétrie entre retour de l'éthique et morale se fait bien souvent au profit du « moralisme* », c'est-à-dire au profit d'un discours qui, au lieu de poser la véritable question de l'humanisation de notre agir pour nous et pour les autres, privilégie la seule respectabilité conventionnelle. C'est la morale qui tourne à vide ! Dans ce cas, on prétend incarner le « bien en soi » en se faisant le défenseur d'une valeur sans dire pour autant pourquoi il convient de la défendre. Car, ne l'oublions pas, l'affirmation d'une valeur, même si elle est capable de dynamiser des volontés, ne crée pas pour autant une attitude éthique. Par exemple, la valeur « charité », lorsqu'elle devient la norme privilégiée de l'action sociale, peut aboutir dans certains cas au paternalisme peu soucieux de justice. On peut alors interroger l'action dans la mesure où elle n'aide pas à la véritable humanisation des différents acteurs sociaux. Le moralisme n'est donc pas la morale puisqu'il consiste à traiter une valeur morale particulière comme si elle était la seule en cause.

L'éthique n'est pas la morale

Contre la thèse du déguisement : le retour de l'éthique ne serait pas le retour de la morale. Pour preuve, constatons que le discours éthique fait retour et n'est admis généralement que pour autant qu'il a, de fait, une portée impersonnelle. Par exemple : face à la montée du chômage et des exclusions, nous voulons tous un monde plus juste, mais à condition que personne n'ait à y contribuer personnellement par quelques sacrifices des avantages acquis. Le fait est que le désir de moralisation de la sphère sociale et politique, dont témoigne toute une presse contre les scandales, apparaît inversement proportionnel à la capacité individuelle de se soumettre à des exigences morales.
Un moralisme ?
Les années 1998-1999 ont vu la création de groupes d'action et de pression catholiques pour défendre la moralité de certaines publicités, d'émissions de télévision, ou pour interdire certains films jugés blasphématoires par rapport à certaines valeurs. On peut se souvenir de deux combats, celui mené contre la société Volkswagen et celui concernant le film de Milos Forman, Larry Flynt.
Certains d'entre nous peuvent avoir été choqués dans leur sensibilité et leur croyance devant l'affiche française du film de Forman représentant un homme crucifié sur fond de sexe féminin. D'autres n'y ont vu qu'une référence à la crucifixion du mauvais larron... On le sait, après un procès mené par des groupes d'action et de pression catholiques, l'affiche fut retirée.
Face à ce type de campagnes publicitaires, comment fallait-il se situer ? Devait-on signer une pétition pour faire interdire l'affichage scandaleux, intenter un procès à la société de publicité ? Devait-on au contraire respecter la liberté d'expression ? Mais que signifie ce droit à la liberté d'expression lorsque celui-ci ne respecte pas les sensibilités, croyances et symboles d'une partie de la population ?
Avouons que répondre à ces questions n'est pas simple. Certains ont pu se sentir dans l'embarras face à l'offensive de certains groupes d'action contre telle presse, tel film jugé « blasphématoire », ou telle émission de télévision. Recourir au langage moral dans ces cas-là fait rétrograde. S'en abstenir, c'est pour d'autres manquer de courage. Dans tous les cas, on n'est pas sûr qu'en se battant pour la moralité, on soit vraiment éthique.
Un critère de discernement peut être de repérer le « moralisme » qui se cache derrière de telles actions, c'est-à-dire de vérifier si la valeur prônée dans le combat éthique est suffisamment fondamentale pour dire le sens de l'homme et de sa vie.
Que désirons-nous ?
« Nous sommes désireux de règles justes et équilibrées, non de renoncements à nous-mêmes ; nous voulons des régulations, non des sermons, des “sagesᾹ, non des pères-la-pudeur ; nous appelons à la responsabilité, non à l'obligation de consacrer intégralement sa vie au prochain, à la famille, à la nation. »
Gilles Lipovetsky, Le crépuscule du devoir, Paris, Gallimard, 1992, p. 49.
En d'autres termes, on admet que l'éthique soit partout, à condition qu'elle ne contrecarre jamais la permissivité individuelle. Si le discours éthique omniprésent dans les médias n'entraîne nullement une moralisation réelle, c'est qu'il est frappé d'interdit dans son aspect prescriptif. On refuse que l'éthique nous inflige personnellement un devoir ou une obligation, alors que la morale traditionnelle privilégiait sans aucun doute cet aspect normatif par tout un ensemble de prescriptions concrètes adoptées par les individus et les sociétés. C'est ce qui fait dire à l'un de nos philosophes que :
« la rhétorique sentencieuse du devoir n'est plus au cœur de notre culture, nous lui avons substitué les sollicitations du désir, les conseils psy, les promesses du bonheur et de la liberté ici et maintenant... La culture sacrificielle du devoir est morte, nous sommes entrés dans la période postmoraliste des démocraties{8} ».
Ainsi, le retour de l'éthique pourrait bien signifier une différenciation d'avec la morale. L'éthique serait du côté du sujet qui vise pour lui et pour les autres une vie bonne. La morale serait du côté de ce qui s'impose comme obligatoire pour le vivre-ensemble d'une société.
Dans le cas précis du « retour de l'éthique » dans notre société, on désignerait alors par « éthique » la visée subjective par chacun de valeurs à partir de l'expérience. Et on réserverait le terme de « morale » comme système de normes et de devoirs à des représentations dotées d'une objectivité, voire d'une universalité. On n'hésitera pas, par exemple, à parler de « la morale des droits de l'Homme » dans la mesure où ces droits sont reçus comme l'expression de normes qui s'imposent à tout le genre humain pour respecter la dignité de tout homme. Le choix d'une telle différenciation entre éthique et morale prend acte de la contradiction existant entre le discours éthique omniprésent dans notre société et le fait qu'il se révèle d'une faible utilité pratique !
Morale et éthique
« “Tu ne tueras pointᾹ : la norme s'impose à tous, elle appartient donc à une morale universelle.
“Tu peux être (par exemple un artiste), donc tu te dois de l'êtreᾹ : l'exigence découle des valeurs adoptées par le sujet, de l'idéal auquel il entend être fidèle, de sorte que la réponse qu'il donnera pourra fort bien être pleine de sens pour lui sans qu'il ait l'idée d'exiger que les autres fassent le même choix que lui. »
Vincent Descombes, « Il y a plusieurs morales et plusieurs éthiques », in Le magazine littéraire, no 361, janvier 1998, p. 41.

La déstabilisation des évidences

Mais le « retour » de la question éthique peut aussi signifier que la question de la moralité surgit le plus souvent à l'occasion d'une déstabilisation des évidences apportées jusqu'alors par les normes et les valeurs de la culture ambiante.
Traditionnellement, pour savoir si une conduite était bonne, il suffisait de puiser dans le stock de la sagesse. Celle-ci révélait l'expérience passée des hommes et des femmes d'une culture donnée, expérience répertoriée, analysée, interprétée et codée en chemins de réussites et en chemins d'échecs pour l'homme et le groupe dans lequel il vivait. Or, nous n'avons plus aujourd'hui une sagesse quand la nouveauté des problèmes ou l'indétermination éthique de certaines situations nous privent d'un recours au passé. Parler d'indétermination, c'est dire qu'il n'y a pas de catégorisation habituelle pour juger de la situation tellement celle-ci est neuve et inédite. Par exemple, dans le cas des « comas dépassés », le médecin qui doit agir se sent dans l'incapacité de dire le sens de la situation tant celle-ci est sans repères antérieurs. Et pourtant, dans ces cas où aucune norme éprouvée par la tradition n'est connue, il faut pouvoir agir, et agir éthiquement, c'est-à-dire donner un sens au geste que l'on va décider en fonction du sens de l'existence.
Traditionnellement, pour juger de la moralité d'une pratique, il suffisait de se référer aux normes éthiques en vigueur dans la société. Ces normes traçaient les chemins habituels d'humanisation pour le concret de l'action. Or, aujourd'hui, dans toutes les situations de décision ordinaire, la conscience morale de l'individu se trouve placée devant des requêtes paradoxales relevant tantôt de relativisme et tantôt d'universalisme. Dans la patrie des droits de l'Homme, on ne sait plus articuler respect des particularités et souci de l'universel humain. Ainsi, dans le réel de la vie sociale, le flottement du sens du devoir, tel que l'école républicaine avait pu l'enseigner au début du XXe siècle, cède le pas à l'idéal du respect des différences. C'est ce que voudrait suggérer le témoignage suivant :
« Alors que, à la queue devant un guichet, je faisais observer à un resquilleur qu'il devait prendre son tour, avec quelle assurance un adolescent m'a gratifiée d'une leçon d'antiracisme – car l'incriminé était noir ! Oui, des cœurs tendres, qui, avant l'homme, voient le Noir et le Blanc, le chrétien et le musulman, le mâle et la femelle, et qui, invités à confondre l'humanité avec leurs “potesᾹ, sont bientôt sourds au prin...

Índice

  1. Page de titre
  2. Sommaire
  3. Préface
  4. « Évite le mal, fais ce qui est bien »
  5. Chapitre 1 Un diagnostic s'impose
  6. Chapitre 2 L'idée du bien et du mal
  7. Chapitre 3 La conscience et l'amour du bien
  8. Chapitre 4 L'objectivité du bien et du mal
  9. Chapitre 5 Par-delà le bien et le mal
  10. Chapitre 6 Le bien et le mal que nous faisons
  11. En route...
  12. Glossaire
Estilos de citas para Le bien et le mal

APA 6 Citation

Médevielle, G. (2017). Le bien et le mal ([edition unavailable]). Éditions de l’Atelier. Retrieved from https://www.perlego.com/book/3508558/le-bien-et-le-mal-pdf (Original work published 2017)

Chicago Citation

Médevielle, Geneviève. (2017) 2017. Le Bien et Le Mal. [Edition unavailable]. Éditions de l’Atelier. https://www.perlego.com/book/3508558/le-bien-et-le-mal-pdf.

Harvard Citation

Médevielle, G. (2017) Le bien et le mal. [edition unavailable]. Éditions de l’Atelier. Available at: https://www.perlego.com/book/3508558/le-bien-et-le-mal-pdf (Accessed: 15 October 2022).

MLA 7 Citation

Médevielle, Geneviève. Le Bien et Le Mal. [edition unavailable]. Éditions de l’Atelier, 2017. Web. 15 Oct. 2022.