Ainsi parlait Zarathoustra
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Ainsi parlait Zarathoustra

Un livre pour tous et pour personne

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Ainsi parlait Zarathoustra

Un livre pour tous et pour personne

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À propos de ce livre

Ainsi parlait Zarathoustra ou Ainsi parla Zarathoustra, sous-titré « Un livre pour tous et pour personne » (en allemand: Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen) est un poème philosophique de Friedrich Nietzsche, publié entre 1883 et 1885.
Le livre comporte quatre parties, et commence par un prologue. Selon le traducteurHenri Albert, chaque partie fut composée en une dizaine de jours.
Friedrich Wilhelm Nietzsche est un philologue, philosophe, poète, pianiste et compositeur allemand, né le 15 octobre 1844 à Röcken, en Prusse, et mort le 25 août 1900 à Weimar, en Allemagne. L'œuvre de Nietzsche est essentiellement une généalogie critique de la culture occidentale moderne et de l'ensemble de ses valeurs morales, politiques, philosophiques et religieuses. Cette critique procède par le projet de renverser notamment les valeurs issues de l'interprétation chrétienne du monde, de l'égalitarisme, du platonisme, du socratisme et de toutes les formes de dualisme métaphysique, et d'en instituer de nouvelles dépassant le ressentiment et la volonté de néant qui ont dominé l'histoire de l'Europe sous l'influence du christianisme; ceci notamment par l'affirmation du concept de l'Éternel retour et par le dépassement de l'humanité et l'avènement du Surhomme. L'exposé de ses idées prend dans l'ensemble une forme aphoristique ou poétique. Traduction par Henri Albert.

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Informations

Éditeur
Passerino
Année
2019
ISBN
9788835322603

DES VIEILLES ET DES NOUVELLES TABLES

1.

Je suis assis là et j’attends, entouré de vieilles tables brisées et aussi de nouvelles tables à demi écrites. Quand viendra mon heure ?
— l’heure de ma descente, de mon déclin : car je veux retourner encore une fois auprès des hommes.
C’est ce que j’attends maintenant : car il faut d’abord que me viennent les signes annonçant que mon heure est venue, — le lion rieur avec l’essaim de colombes.
En attendant je parle comme quelqu’un qui a le temps, je me parle à moi-même. Personne ne me raconte de choses nouvelles : je me raconte donc à moi-même. —

2.

Lorsque je suis venu auprès des hommes, je les ai trouvés assis sur une vieille présomption. Ils croyaient tous savoir, depuis longtemps, ce qui est bien et mal pour l’homme.
Toute discussion sur la vertu leur semblait une chose vieille et fatiguée, et celui qui voulait bien dormir parlait encore du « bien » et du « mal » avant d’aller se coucher.
J’ai secoué la torpeur de ce sommeil lorsque j’ai enseigné : Personne ne sait encore ce qui est bien et mal : — si ce n’est le créateur !
Mais c’est le créateur qui crée le but des hommes et qui donne son sens et son avenir à la terre : c’est lui seulement qui crée le bien et le mal de toutes choses.
Et je leur ai ordonné de renverser leurs vieilles chaires, et, partout où se trouvait cette vieille présomption, je leur ai ordonné de rire de leurs grands maîtres de la vertu, de leurs saints, de leurs poètes et de leurs sauveurs du monde.
Je leur ai ordonné de rire de leurs sages austères et je les mettais en garde contre les noirs épouvantails plantés sur l’arbre de la vie.
Je me suis assis au bord de leur grande allée de cercueils, avec les charognes et même avec les vautours — et j’ai ri de tout leur passé et de la splendeur effritée de ce passé qui tombe en ruines.
En vérité, pareil aux pénitenciers et aux fous, j’ai anathématisé ce qu’ils ont de grand et de petit, — la petitesse de ce qu’ils ont de meilleur, la petitesse de ce qu’ils ont de pire, voilà ce dont je riais.
Mon sage désir jaillissait de moi avec des cris et des rires ; comme une sagesse sauvage vraiment il est né sur les montagnes ! — mon grand désir aux ailes bruissantes.
Et souvent il m’a emporté bien loin, au delà des monts, vers les hauteurs, au milieu du rire : alors il m’arrivait de voler en frémissant comme une flèche, à travers des extases ivres de soleil :
— au delà, dans les lointains avenirs que nul rêve n’a vus, dans les midis plus chauds que jamais imagier n’en rêva : là-bas où les dieux dansants ont honte de tous les vêtements : —
— afin que je parle en paraboles, que je balbutie et que je boite comme les poètes ; et, en vérité, j’ai honte d’être obligé d’être encore poète ! —
Où tout devenir me semblait danses et malices divines, où le monde déchaîné et effréné se réfugiait vers lui-même : —
— comme une éternelle fuite de soi et une éternelle recherche de soi chez des dieux nombreux, comme un bienheureuse contradiction de soi, une répétition et un retour vers soi-même des dieux nombreux : —
Où tout temps me semblait une bienheureuse moquerie des instants, où la nécessité était la liberté même qui se jouait avec bonheur de l’aiguillon de la liberté : —
Où j’ai retrouvé aussi mon vieux démon et mon ennemi né, l’esprit de lourdeur et tout ce qu’il a créé : la contrainte, la loi, la nécessité, la conséquence, le but, la volonté, le bien et le mal : —
Car ne faut-il pas qu’il y ait des choses sur lesquelles on puisse danser et passer ? Ne faut-il pas qu’il y ait — à cause de ceux qui sont légers et les plus légers — des taupes et de lourds nains ?

3.

C’est là aussi que j’ai ramassé sur ma route le mot de « Surhumain » et cette doctrine : l’homme est quelque chose qui doit être surmonté,
— l’homme est un pont et non un but : se disant bienheureux de son midi et de son soir, une voie vers de nouvelles aurores :
— la parole de Zarathoustra sur le grand Midi et tout ce que j’ai suspendu au-dessus des hommes, semblable à un second couchant de pourpre.
En vérité, je leur fis voir aussi de nouvelles étoiles et de nouvelles nuits ; et sur les nuages, le jour et la nuit, j’ai étendu le rire, comme une tente multicolore.
Je leur ai enseigné toutes mes pensées et toutes mes aspirations : à réunir et à joindre tout ce qui chez l’homme n’est que fragment et énigme et lugubre hasard, —
— en poète, en devineur d’énigmes, en rédempteur du hasard, je leur ai appris à être créateurs de l’avenir et à sauver, en créant, tout ce qui fut.
Sauver le passé dans l’homme et transformer tout « ce qui était » jusqu’à ce que la volonté dise : « Mais c’est ainsi que je voulais que ce fût ! C’est ainsi que je le voudrai — »
— C’est ceci que j’ai appelé salut pour eux, c’est ceci seul que je leur ai enseigné à appeler salut. —
Maintenant j’attends mon salut, — afin de retourner une dernière fois auprès d’eux.
Car encore une fois je veux retourner auprès des hommes : c’est parmi eux que je veux disparaître et, en mourant, je veux leur offrir le plus riche de mes dons !
C’est du soleil que j’ai appris cela, quand il se couche, du soleil trop riche : il répand alors dans la mer l’or de sa richesse inépuisable, —
— en sorte que même les plus pauvres pêcheurs rament alors avec des rames dorées ! Car c’est cela que j’ai vu jadis et, tandis que je regardais, mes larmes coulaient sans cesse. —
Pareil au soleil, Zarathoustra, lui aussi, veut disparaître : maintenant il est assis là à attendre, entouré de vieilles tables brisées et de nouvelles tables, — à demi-écrites.

4.

Regardez, voici une nouvelle table : mais où sont mes frères qui la porteront avec moi dans la vallée et dans les cœurs de chair ? —
Ainsi l’exige mon grand amour pour les plus éloignés : ne ménage point ton prochain ! L’homme est quelque chose qui doit être surmonté.
On peut arriver à se surmonter par des chemins et des moyens nombreux : c’est à toi à y parvenir ! Mais le bouffon seul pense : « On peut aussi sauter par-dessus l’homme. »
Surmonte-toi toi-même, même dans ton prochain : il ne faut pas te laisser donner un droit que tu es capable de conquérir !
Ce que tu fais, personne ne peut te le faire à son tour. Voici, il n’y a pas de récompense.
Celui qui ne peut pas se commander à soi-même doit obéir. Et il y en a qui savent se commander, mais il s’en faut encore de beaucoup qu’ils sachent aussi s’obéir !

5.

Telle est la manière des âmes nobles : elles ne veulent rien avoir pour rien, et moins que toute autre chose, la vie.
Celui qui fait partie de la populace veut vivre pour rien ; mais nous autres, à qui la vie s’est donnée, — nous réfléchissons toujours à ce que nous pourrions donner de mieux en échange !
Et en vérité, c’est une noble parole, celle qui dit : « Ce que la vie nous a promis nous voulons le tenir — à la vie ! »
On ne doit pas vouloir jouir, lorsque l’on ne donne pas à jouir. Et l’on ne doit pas vouloir jouir !
Car la jouissance et l’innocence sont les deux choses les plus pudiques : aucune des deux ne veut être cherchée. Il faut les posséder — mais il vaut mieux encore chercher la faute et la douleur ! —

6.

Ô mes frères, le précurseur est toujours sacrifié. Or nous sommes des précurseurs.
Nous saignons tous au secret autel des sacrifices, nous brûlons et nous rôtissons tous en l’honneur des vieilles idoles.
Ce qu’il y a de mieux en nous est encore jeune : c’est ce qui irrite les vieux gosiers. Notre chair est tendre, notre peau n’est qu’une peau d’agneau : — comment ne tenterions-nous pas de vieux prêtres idolâtres !
Il habite encore en nous-mêmes, le vieux prêtre idolâtre qui se prépare à faire un festin de ce qu’il y a de mieux en nous. Hélas ! mes frères, comment des précurseurs ne seraient-ils pas sacrifiés !
Mais ainsi le veut notre qualité ; et j’aime ceux qui ne veulent point se conserver. Ceux qui sombrent, je les aime de tout mon cœur : car ils vont de l’autre côté.

7.

Être véridique : peu de gens le savent ! Et celui qui le sait ne veut pas l’être ! Moins que tous les autres, les bons.
Ô ces bons ! — Les hommes bons ne disent jamais la vérité ; être bon d’une telle façon est une maladie pour l’esprit.
Ils cèdent, ces bons, ils se rendent, leur cœur répète et leur raison obéit : mais celui qui obéit ne s’entend pas lui-même !
Tout ce qui pour les bons est mal doit se réunir pour faire naître une vérité : ô mes frères, êtes-vous assez méchants pour cette vérité ?
L’audace téméraire, la longue méfiance, le cruel non, le dégoût, l’incision dans la vie, — comme il est rare que tout cela soit réuni ! C’est de telles semences cependant que — naît la vérité.
À côté de la mauvaise conscience, naquit jusqu’à présent toute science ! Brisez, brisez-moi les vieilles tables, vous qui cherchez la connaissance !

8.

Quand il y a des planches jetées sur l’eau, quand des passerelles et des balustrades passent sur le fleuve : en vérité, alors on n’ajoutera foi à personne lorsqu’il dira que « tout coule ».
Au contraire, les imbéciles eux-mêmes le contredisent. « Comment ! s’écrient-ils, tout coule ? Les planches et les balustrades sont pourtant au-dessus du fleuve ! »
« Au-dessus du fleuve tout est solide, toutes les valeurs des choses, les ponts, les notions, tout ce qui est « bien » et « mal » : tout cela est solide ! » —
Et quand vient l’hiver, qui est le dompteur des fleuves, les plus malicieux apprennent à se méfier ; et, en vérité, ce ne sont pas seulement les imbéciles qui disent alors : « Tout ne serait-il pas — immobile ? »
« Au fond tout est immobile », — c’est là un véritable enseignement d’hiver, une bonne chose pour les temps stériles, une bonne consolation pour le sommeil hivernal et les sédentaires.
« Au fond tout est immobile » — : mais le vent du dégel élève sa protestation contre cette parole !
Le vent du dégel, un taureau qui ne laboure point, — un taureau furieux et destructeur qui brise la glace avec des cornes en colère ! La glace cependant — brise les passerelles !
Ô mes frères ! tout ne coule-t-il pas maintenant ? Toutes les balustrades et toutes les passerelles ne sont-elles pas tombées à l’eau ? Qui se tiendrait encore au « bien » et au « mal » ?
« Malheur à nous ! gloire à nous ! le vent du dégel souffle ! » — Prêchez ainsi, mes frères, à travers toutes les rues.

9.

Il y a une vieille folie qui s’appelle bien et mal. La roue de cette folie a tourné jusqu’à présent autour des devins et des astrologues.
Jadis on croyait aux devins et aux astrologues ; et c’est pourquoi l’on croyait que tout était fatalité : « Tu dois, car il le faut ! »
Puis on se méfia de tous les devins et de tous les astrologues et c’est pourquoi l’on crut que tout était liberté : « Tu peux, car tu veux ! »
Ô mes frères ! sur les étoiles et sur l’avenir on n’a fait jusqu’à présent que des suppositions sans jamais savoir : et c’est pourquoi sur le bien et le mal on n’a fait que des suppositions sans jamais savoir !

10.

« Tu ne déroberas point ! Tu ne tueras point ! » Ces paroles étaient appelées saintes jadis : devant elles on courbait les genoux et l’on baissait la tête, et l’on ôtait ses souliers.
Mais je vous demande : où y eut-il jamais de meilleurs brigands et meilleurs assassins dans le monde, que les brigands et les assassins provoqués par ces saintes paroles ?
N’y a-t-il pas dans la vie elle-même — le vol et l’assassinat ? Et, en sanctifiant ces paroles, n’a-t-on pas assassiné la vérité elle-même ?
Ou bien était-ce prêcher la mort que de sanctifier tout ce qui contredisait et déconseillait la vie ? — Ô mes frères, brisez, brisez-moi les vieilles tables.

11.

Ceci est ma pitié à l’égard de tout le passé que je le vois abandonné, — abandonné à la grâce, à l’esprit et à la folie de toutes les générations de l’avenir, qui transformeront tout ce qui fut en un pont pour elles-mêmes !
Un grand despote pourrait venir, un démon malin qui forcerait tout le passé par sa grâce et par sa disgrâce : jusqu’à ce que le passé devienne pour lui un pont, un signal, un héros et un cri de coq.
Mais ceci est l’autre danger et mon autre pitié : — les pensées de celui qui fait partie de la populace ne remontent que jusqu’à son grand-père, — mais avec le grand-père finit le temps.
Ainsi tout le passé est abandonné : car il pourrait arriver un jour que la populace devînt maître et qu’elle noyât dans des eaux basses l’époque tout entière.
C’est pourquoi, mes frères, il faut une nouvelle noblesse, adversaire de tout ce qui est populace et despote, une noblesse qui écrirait de nouveau le mot « noble » sur des tables nouvelles.
Car il faut beaucoup de nobles pour qu’il y ait de la noblesse ! Ou bien, comme j’ai dit jadis en parabole : « Ceci précisément est de la divinité, qu’il y ait beaucoup de dieux, mais pas de Dieu ! »

12.

Ô mes frères ! je vous investis d’une nouvelle noblesse que je vous révèle : vous devez être pour moi des créateurs et des éducateurs, — des semeurs de l’avenir, —
— en vérité, non d’une noblesse que vous puissiez acheter comme des épiciers avec de l’or d’épicier : car ce qui a son prix a peu de valeur.
Ce n’est pas votre origine qui sera dorénavant votre honneur, mais c’est votre but qui vous fera honneur ! Votre volonté et votre pas en avant qui veut vous dépasser vous-mêmes, — que ceci soit votre nouvel honneur !
En vérité, votre honneur n’est pas d’avoir servi un prince — qu’importent encore les princes ! — ou bien d’être devenu le rempart de ce qui est, afin que ce qui est soit plus solide !
Non que votre race soit devenue courtisane à la cour et que vous ayez appris à être multicolores comme le flamant, debout pendant de longues heures sur les bords plats de l’étang.
Car savoir se tenir debout est un mérite chez les courtisans ; et tous les courtisans croient que la permission d’être assis sera une des félicités dont ils jouiront après la mort ! —
Ce n’est pas non plus qu’un esprit qu’ils appellent saint ait conduit vos ancêtres en des terres promises, que je ne loue pas ; car dans le pays où a poussé le pire de tous les arbres, la croix, — il n’y a rien à louer !
— Et, en vérité, quel que soit le pays où ce « Saint-Esprit » ait conduit ses chevaliers, le cortège de ses chevaliers était toujours — précédé de chèvres, d’oies, de fous et de toqués ! —
Ô mes frères ! ce n’est pas en arrière que votre noblesse doit regarder, mais au dehors ! Vous devez être des expulsés de toutes les patries et de tous les pays de vos ancêtres !
Vous devez aimer le pays de vos enfants : que cet amour soit v...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Ainsi Parlait Zarathoustra
  3. Table des matières
  4. PREMIÈRE PARTIE
  5. LE PROLOGUE DE ZARATHOUSTRA
  6. LES TROIS METAMORPHOSES
  7. DES CHAIRES DE LA VERTU
  8. DES HALLUCINÉS DE L’ARRIÈRE-MONDE
  9. DES CONTEMPTEURS DU CORPS
  10. DES JOIES ET DES PASSIONS
  11. DU PÂLE CRIMINEL
  12. LIRE ET ÉCRIRE
  13. DE L’ARBRE SUR LA MONTAGNE
  14. DES PRÉDICATEURS DE LA MORT
  15. DE LA GUERRE ET DES GUERRIERS
  16. DE LA NOUVELLE IDOLE
  17. DES MOUCHES DE LA PLACE PUBLIQUE
  18. DE LA CHASTETÉ
  19. DE L’AMI
  20. MILLE ET UN BUTS
  21. DE L’AMOUR DU PROCHAIN
  22. DES VOIES DU CRÉATEUR
  23. LA VIEILLE ET LA JEUNE FEMME
  24. LA MORSURE DE LA VIPÈRE
  25. DE L’ENFANT ET DU MARIAGE
  26. DE LA MORT VOLONTAIRE
  27. DE LA VERTU QUI DONNE
  28. DEUXIÈME PARTIE
  29. L’ENFANT AU MIROIR
  30. SUR LES ILES BIENHEUREUSES
  31. DES MISÉRICORDIEUX
  32. DES PRÊTRES
  33. DES VERTUEUX
  34. DE LA CANAILLE
  35. DES TARENTULES
  36. DES SAGES ILLUSTRES
  37. LE CHANT DE LA NUIT
  38. LE CHANT DE LA DANSE
  39. LE CHANT DU TOMBEAU
  40. DE LA VICTOIRE SUR SOI-MÊME
  41. DES HOMMES SUBLIMES
  42. DU PAYS DE LA CIVILISATION
  43. DE L’IMMACULÉE CONNAISSANCE
  44. DES SAVANTS
  45. DES POÈTES
  46. DES GRANDS ÉVÉNEMENTS
  47. LE DEVIN
  48. DE LA RÉDEMPTION
  49. DE LA SAGESSE DES HOMMES
  50. L’HEURE LA PLUS SILENCIEUSE
  51. TROISIÈME PARTIE
  52. LE VOYAGEUR
  53. DE LA VISION ET DE L’ÉNIGME
  54. DE LA BÉATITUDE INVOLONTAIRE
  55. AVANT LE LEVER DU SOLEIL
  56. DE LA VERTU QUI RAPETISSE
  57. SUR LE MONT DES OLIVIERS
  58. EN PASSANT
  59. DES TRANSFUGES
  60. LE RETOUR
  61. DES TROIS MAUX
  62. DE L’ESPRIT DE LOURDEUR
  63. DES VIEILLES ET DES NOUVELLES TABLES
  64. LE CONVALESCENT
  65. DU GRAND DÉSIR
  66. L’AUTRE CHANT DE LA DANSE
  67. LES SEPT SCEAUX (OU : LE CHANT DE L’ALPHA ET DE L’OMÉGA)
  68. QUATRIÈME ET DERNIÈRE PARTIE
  69. L’OFFRANDE DU MIEL
  70. LE CRI DE DÉTRESSE
  71. ENTRETIEN AVEC LES ROIS
  72. LA SANGSUE
  73. L’ENCHANTEUR
  74. HORS DE SERVICE
  75. LE PLUS LAID DES HOMMES
  76. LE MENDIANT VOLONTAIRE
  77. L’OMBRE
  78. EN PLEIN MIDI
  79. LA SALUTATION
  80. LA CÈNE
  81. DE L’HOMME SUPÉRIEUR
  82. LE CHANT DE LA MÉLANCOLIE
  83. DE LA SCIENCE
  84. PARMI LES FILLES DU DÉSERT
  85. LE RÉVEIL
  86. LA FÊTE DE L’ANE
  87. LE CHANT D’IVRESSE
  88. LE SIGNE