Comment l'activisme quantique peut sauver l'humanité
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Comment l'activisme quantique peut sauver l'humanité

Il ne suffit que de quelques personnes pour changer le cours de l’évolution

  1. 348 pages
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Comment l'activisme quantique peut sauver l'humanité

Il ne suffit que de quelques personnes pour changer le cours de l’évolution

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À propos de ce livre

Amorçant la réflexion avec une question telle que «Dieu existe, alors qu'allons-nous faire de cette vérité?», Goswami en appelle à un plan d'action où les principes de l'activisme quantique seraient appliqués à un ensemble d'enjeux sociaux: il plaide pour une économie spirituelle qui met l'accent sur le bien-être plutôt que sur les besoins matériels; une démocratie qui utilise le pouvoir pour servir les autres plutôt que de les exploiter; une éducation qui affranchit plutôt qu'elle n'opprime; et, pour finir, il plaide pour des pratiques de santé holistiques qui soient en mesure de rendre à l'homme toute sa plénitude.

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Informations

Année
2013
ISBN
9782896837694

Chapitre 1

Il existe une preuve scientifique pour appuyer la spiritualité, alors qu’en faites-vous ?
La science a fini par découvrir la spiritualité : une théorie scientifique rigoureuse existe désormais pour expliquer Dieu et la spiritualité. Elle est fondée sur la physique quantique et sur la primauté de la conscience (l’idée selon laquelle la conscience, et non la matière, est à la base de chaque être.) Et des recherches supplémentaires sont venues corroborer les données expérimentales obtenues, légitimant ainsi la théorie qui a été développée. Autrement dit, bien qu’elle soit largement méconnue de la part du public, nous avons désormais une science de la spiritualité qui est non seulement viable, mais qui menace même de supplanter le paradigme actuel, lequel est fondé sur la matière et promeut exclusivement la matérialité (Goswami, 2008a). Vous pouvez appeler cette nouvelle science la science de Dieu, mais il n’est pas nécessaire de le faire. Pour les tenants de cette nouvelle science, il est faux de croire qu’il existe un Dieu qui, à la manière d’un empereur tout-puissant, s’occuperait d’émettre des jugements ; en revanche, il y a une intelligence omniprésente qui agit comme l’élément créateur de la conscience, que vous pouvez appeler Dieu si vous le souhaitez. Mais il s’agit d’un Dieu objectif, d’un Dieu scientifique.
Alors, que devons-nous faire de tout ça ? Que devons-nous faire pour ramener Dieu, la source supérieure de toute causalité (absolument !), de même que la spiritualité au cœur de notre vie et de notre société ? La réponse que vous trouverez dans ce livre a pour nom l’activisme quantique.
Ce livre traite donc d’un activisme nouveau genre. J’y réfère en tant qu’activisme quantique parce que le but que poursuit cet activisme est multiple. Premièrement, nous utilisons l’activisme pour attirer l’attention des médias sur la pensée quantique et sur le nouveau paradigme auquel en appelle la primauté de la conscience ; cette attention nous permettra d’obtenir les subventions dont nous avons besoin pour pousser plus loin la recherche et trouver des applications pour le nouveau paradigme qui auront un impact et une valeur si considérables qu’elles éclipseront le vieux paradigme. Deuxièmement, nous utilisons le pouvoir transformateur de la physique quantique pour nous renouveler, individuellement, et devenir les modèles et les précurseurs d’un changement social qui va dans la bonne direction. Troisièmement, nous constatons que les structures de nos systèmes sociaux, actuellement assujetties au matérialisme, sont particulièrement biaisées, et ce négativement, à l’endroit de gens ordinaires qui sont à la poursuite d’une vie significative de créativité et de transformation. Par conséquent, nous utilisons l’activisme pour changer nos systèmes sociaux de sorte que les gens ordinaires puissent vivre une existence ayant le pouvoir de les transformer et de les aider à réaliser leur potentiel. Nous cherchons même à leur procurer un bonheur que seules les visées créatrices et spirituelles sont en mesure d’apporter.
Mais je suis en train de devancer mon propos. Commençons, si vous le voulez bien, par le début. Il y a plusieurs années, je présentais au Brésil une conférence sur le paradigme dérivé de la science quantique, lequel commençait tout juste à se développer. J’expliquais comment il remettait Dieu (nouvellement défini comme la source de notre propre efficacité causale) et la spiritualité au cœur de notre vision du monde, lorsqu’un étudiant m’a lancé un défi : « J’ai beaucoup entendu parler des nouveaux paradigmes qui allient science et spiritualité. Mais tout cela n’est-il pas que de la théorie ? Quand pouvons-nous nous attendre à ce que vous, les défenseurs de ces paradigmes, vous vous employiez à nous fournir des données vérifiables ? »
J’ai été pris de cours pendant quelques instants, mais une réponse n’a tout de même pas tardé à se faire entendre : « À vrai dire, nous avons fait notre travail. Les preuves scientifiques qui présentent une ­spiritualité intégrant des données expérimentales sont déjà là. Je vous retourne alors la question : qu’en faites-vous ? »
Notre échange a donné lieu à de vives discussions parmi l’assistance. En voici quelques exemples :
Si la science a établi le fondement de la spiritualité, alors nous devrions nous en remettre à ce que la spiritualité exige de nous. Mon éducation religieuse me donne à penser que la spiritualité consiste à être vertueux. J’aimerais donc pouvoir développer ces vertus — pouvoir aimer, apprécier la beauté, dire la vérité, faire régner la justice, être aimable envers autrui — mais j’ai déjà essayé tout cela, et ça m’a laissé plutôt perplexe. Puis-je changer suivant ma propre volonté ? J’ai besoin de guidance. La nouvelle science peut-elle me servir de guide ?
J’admets que lorsque je pense à la spiritualité, je pense d’abord à Dieu, et j’ai des doutes par rapport à Dieu : une réaction à l’égard de mon éducation religieuse simpliste, sans doute. Ces doutes ont fait en sorte que j’ai poursuivi des objectifs matériels, lesquels, je le sais, ne m’ont pas rendu plus heureux. Si la science peut me fournir des preuves convaincantes, alors j’aimerais pouvoir accéder à cette forme de spiritualité dont parlent les traditions et qui est censée apporter le bonheur. Que dit la nouvelle science à ce sujet ?
Si la spiritualité est vraie, est-ce que cela signifie que nous devrions renoncer aux richesses matérielles au profit de la spiritualité ? Et si j’avais envie d’explorer mon potentiel créatif ? Dieu et la spiritualité peuvent bien attendre un peu. Que dit la nouvelle science à ce propos ? Peut-elle seulement aider ?
J’ai cessé de croire en Dieu, car comment un Dieu bienveillant pourrait-il permettre que tant de malheur soit ? Je ne peux tout simplement pas accepter la vision chrétienne du bien et du mal. La nouvelle science peut-elle aider à dissiper la confusion que je ressens ?
J’aimerais apporter des solutions aux problèmes de notre monde. Est-ce une approche spirituelle ?
Beaucoup de gens se sentent aujourd’hui confus en ce qui a trait aux questions d’éthique, de religion et de spiritualité, de même qu’en ce qui concerne l’usage du libre arbitre et de la créativité comme moyens de poursuivre l’aventure humaine. Tout ceci en raison de prises de position souvent intransigeantes de la part de scientifiques qui militent en faveur d’un matérialisme scientifique — l’idée selon laquelle toute chose : les objets matériels, les pensées et même les notions telles que Dieu et la spiritualité — peut se réduire aux particules élémentaires et aux interactions qui surviennent entre elles. Compte tenu de ses idées simplistes, le christianisme ne peut réfuter de telles allégations. Il n’est alors guère étonnant que ceux qui présentent Dieu comme une illusion, dont il vaudrait mieux se débarrasser, gagnent du terrain. En 2009, on pouvait même lire la publicité suivante sur les bus de ­Londres : « Dieu n’existe probablement pas. Alors relaxez et appréciez la vie. » L’avis contient implicitement le message suivant : puisqu’il n’y a pas de Dieu pour vous punir, pourquoi ne pas apprécier les plaisirs d’une vie hédoniste plutôt que de supporter les privations (puisque les chances de passer à côté d’une joie spirituelle sont minimes) d’une vie éthique, ou encore spirituelle ?
Les scientifiques traditionnels n’ont pas tout à fait tort, car le Dieu qu’ils pourfendent est le Dieu simpliste qui émane de la croyance populaire : un Dieu qui siège tel un empereur sur son trône au paradis (où que cela puisse être !) et attribue des jugements aux gens quand ils meurent, envoyant les bons au paradis et les méchants en enfer ; un Dieu qui a créé le monde et toutes les espèces vivantes, tout d’un coup, il y a quelque 6 000 ans ; un Dieu qui permet que de bonnes gens subissent des injustices ; un Dieu qui est supposé être parfait, et que nous, qui avons été créés à son image, soyons si imparfaits.
Et au-dessus de tout cela se trouve une critique supplémentaire et légitime de ce qui est appelé le dualisme : comment le duo — un monde matériel vs un Dieu immatériel — peut-il interagir ? Pour qu’il y ait inter­action, des signaux porteurs d’énergie doivent servir de médiateur. Mais l’énergie du monde matériel elle-même est toujours constante ; il s’agit d’une loi sacro-sainte, celle de la conservation de l’énergie. Comment cela pourrait-il continuer d’être vrai si des signaux porteurs d’énergie modulaient l’interaction entre la matière et la non-matière ? C’est là tout le paradoxe du dualisme.
Regardons la vérité en face, disent les tenants du matérialisme scientifique, Dieu n’existe pas ; il n’y a que la matière et ses interactions, lesquelles sont la seule source de causalité. Tout comme Dieu, notre libre arbitre, ou notre liberté de choisir Dieu, est également une illusion. Les psychologues béhavioristes de nos vénérables universités nous admonestent d’être vrais, mais le comportement des individus, à petite et à grande échelle, est prévisible puisqu’il est conditionné par les gènes et l’environnement.
Au vu de tels postulats, il nous faut donc être clairs. Quelle est la nature de ce Dieu que la physique quantique et la primauté de la conscience tiennent pour vrai ? Le Dieu de la nouvelle science est-il compatible avec le Dieu des grandes religions ? J’ai traité de ces enjeux dans mon récent livre God Is Not Dead. Voici un bref résumé de la thèse principale que j’y défends. Dans la science matérialiste, il n’y a qu’une source de causalité : les interactions matérielles. Elle est appelée causalité ascendante puisque la cause s’y élève à partir du plus bas niveau, les particules élémentaires, et monte jusqu’aux atomes, puis aux molécules, et jusqu’à une matière plus dense qui inclut enfin les cellules vivantes et le cerveau (Figure 1). Tout ceci est très bien, sauf que, du point de vue de la physique quantique, les objets sont des ondes de possibilités ; et tout ce que les interactions matérielles peuvent faire, c’est de changer des possibilités en d’autres possibilités, mais jamais en une réalité qu’il est possible d’expérimenter. C’est là un autre paradoxe dont il faut tenir compte.
Pour faire d’une possibilité une réalité, une nouvelle source de causalité est nécessaire ; nous pouvons l’appeler causalité descendante. Lorsque nous comprenons que la conscience est le dénominateur commun de tout être vivant, et que les objets matériels ne sont que des possibilités qui relèvent de la conscience, alors nous devons aussi reconnaître la nature de la causalité descendante. Elle consiste à choisir entre les différentes facettes d’un objet dont les multiples visages sont le fruit d’une onde de possibilité qui se manifeste en tant que réalité. Puisque la conscience choisit ainsi à partir de ses propres possibilités, et non à partir de quelque chose de séparé, il n’y a ici aucun dualisme.
L’exemple suivant illustre parfaitement mon propos. Si nous relâchons un électron dans une pièce, l’onde électronique ne tardera pas à se répandre dans toute la pièce, en termes de possibilités. À l’état de possibilité, l’électron peut simultanément se retrouver partout dans la pièce en maints endroits différents. Mais lorsque nous en mesurons l’emplacement, nous découvrons que l’électron se trouve à un endroit précis, le temps d’une expérience particulière, et qu’il se situe, en définitive, à l’endroit même que nous lui assignons l’espace d’un instant (Figure 2). À un autre moment, pour une autre mesure, nous pourrions choisir différemment. Lorsque nous mesurons l’emplacement d’électrons identiques, lors d’expériences également identiques, la somme totale de toutes les mesures prises individuellement correspond à une courbe de probabilités en forme de cloche, tel que le prévoit la mathématique quantique (Figure 3). De la même façon, la physique quan­tique a la capacité de prévoir et de déterminer bon nombre de choses et d’évènements. Toutefois, en ce qui a trait aux évènements et aux objets individuels, la liberté de choix et la créativité peuvent encore intervenir.
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Figure 1. Le modèle de causalité ascendante conçu par les matérialistes. La cause s’élève à partir des particules élémentaires pour rejoindre les atomes, puis les molécules, et ainsi de suite jusqu’aux conglomérats les plus complexes qui incluent le cerveau. Sous cette perspective, la conscience est un phénomène cérébral dont l’efficacité causale provient uniquement des particules élémentaires — la base de la matière.
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Figure 2. Ondes de possibilité quantique et causalité descendante alors que l’élaboration du choix conscient s’amenuise.
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Figure 3. Distribution de probabilités quantique.
Vous pourriez vous demander : « Pourquoi ne pourrais-je pas utiliser ma liberté de choisir pour créer ma propre réalité et faire en sorte que de bonnes choses m’arrivent en permanence ? » Pourquoi n’êtes-vous même pas conscient de faire des choix de la façon dont je le suggère ? La réponse est cruciale. L’état de conscience à partir duquel nous choisissons en est un d’interconnexion subtile et peu ordinaire, une conscience quantique « supérieure » à l’intérieur de laquelle nous ne faisons qu’un. D’où la pertinence de nommer la causalité qui en découle une « causalité descendante » et d’en identifier la source comme étant « Dieu ».
Bien entendu, dans l’unité interconnectée de la conscience, les connexions s’établissent sans le moindre signal ; le terme technique pour ce genre de connexions sans signaux est la non-localité quantique. Peut-être le savez-vous déjà, mais dans la théorie de la relativité développée par Einstein, toutes les interactions qui s’inscrivent dans l’espace et le temps doivent survenir au moyen de sig...

Table des matières

  1. Préface
  2. Chapitre 1
  3. Première partie
  4. Deuxième partie
  5. Troisième partie
  6. Bibliographie
  7. À propos de l’auteur