Devenir qui je suis
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Devenir qui je suis

UN VOYAGE AU CŒUR DE L'ÊTRE

  1. 176 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Devenir qui je suis

UN VOYAGE AU CŒUR DE L'ÊTRE

Détails du livre
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Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Devenir qui je suis, c'est devenir le soi qui nous habite et agir en conséquence. C'est un projet qui dépasse largement notre capacité de vivre en société, capacité qui trop souvent mobilise toutes nos ressources. Comme l'a écrit Simone de Beauvoir, «on ne naît pas femme, on le devient». Cette affirmation met en évidence qu'à la naissance, tout est possible, car c'est l'environnement qui bâtit un être humain. Or, sans la connaissance de soi, nous sommes plus ou moins condamnés à réagir aux événements de la vie. C'est pourquoi il est impératif de sortir de nos habitudes, d'oser faire les choses autrement, afin d'élargir notre façon d'appréhender le monde et ainsi de percevoir, avec encore plus d'acuité, la beauté du monde.Devenir qui je suis réfère au travail d'introspection de la personne qui va vers soi et qui agit en résonnance avec son for intérieur. Ce parcours est unique. Il ne peut être ni appris, ni transmis. La rencontre avec le qui je suis nous amène à réaliser notre mission individuelle, celle de répondre à ce qui nous «met en joie», et à réaliser notre mission commune, celle de faire fondre les barrières qui nous séparent les uns des autres. De plus, sans la connaissance de soi, aucun « amour accompli» entre deux personnes n'est possible. C'est le seul amour capable de dépasser l'attraction et le sentiment et le seul qui permet d'atteindre la plénitude.Devenir qui je suis, c'est trouver la sagesse de vivre ici et maintenant. C'est l'art d'habiter l'éternité.

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Informations

Année
2021
ISBN
9782925117322
L’EXPÉRIMENTATION
Ce qui importe, c’est votre choix d’apprendre,
votre choix de faire des expériences.
– Osho, Le Courage
Pour naviguer avec aisance dans un monde qui va plus loin que celui de nos quatre murs, il faut savoir se placer en situation de déséquilibre. En cela, il n’est pas nécessaire de réaliser de grandes choses : ouvrir la porte de la main gauche quand on est droitier en est un exemple, changer de restaurant ou d’itinéraire en est un autre. On peut aussi choisir de changer sa façon d’appréhender les choses. Par exemple, au lieu de dire « Je choisis de me procurer tel ou tel livre », on inverse la proposition en se disant : « Quel livre veut venir avec moi ? »
Cet exercice peut être déroutant, mais très enrichissant. Surtout pour une personne qui, comme moi, a été élevée à mettre « sa tête en avant », en faisant confiance d’abord et avant tout, pour ne pas dire exclusivement, à son jugement. Au fil des années, j’ai pu me rendre compte que le raisonnement est porteur de rigidité, à savoir de la tendance à reproduire les mêmes recettes face aux événements répétitifs de la vie. Car la raison, aussi merveilleuse soit-elle pour choisir le chemin le plus court d’un endroit à un autre, est complètement dénuée de créativité. C’est pourquoi les grandes avancées scientifiques sont souvent induites d’abord par une révélation, ou tout simplement par ce qu’on appelle le hasard.
Pour stimuler l’imagination, on peut introduire dans sa vie des expériences qui diffèrent sensiblement, pour ne pas dire radicalement, de ce qu’une personne a l’habitude de faire. C’est ce genre d’expériences que je choisis de mettre en évidence, parce qu’elles sont très efficaces pour bousculer les idées reçues et pour voir le monde autrement. Faire l’expérience de champs complètement en dehors du quotidien a été pour moi une façon d’agrandir ma « patinoire », en éloignant le mur de mes certitudes. Je sais que pour les personnes qui ont l’art de ne faire appel qu’à leur raison, ce type d’expériences peut sembler futile et même nuisible. Pourquoi faudrait-il voir le monde autrement que la plupart de nos contemporains ? Pourtant, certaines expériences peuvent être salutaires pour voir le monde avec les yeux du cœur, ce qui n’a rien à voir avec le regard de celui qui analyse et avec le jugement, lequel procède par déduction et comparaison.
Changer de perspective
Quand le nouveau frappe à votre porte, ouvrez-la.
– Osho, Le Courage
Chacune des expériences décrites dans ce chapitre a été vécue grâce à mon courage de suivre mon intuition. Cette petite voix intérieure qui invite à suivre tel ou tel chemin, en faisant parfois fi de la raison, ou du moins, en lui donnant la seconde place. Chacune de ces expériences correspond à ma vérité du moment, celle que j’ai ressentie à l’intérieur de moi, à un moment précis de ma vie. J’ai choisi de suivre cette voix, même si parfois j’ai dû attendre qu’elle se fasse de plus en plus insistante avant de l’écouter. Puisque ma raison considérait certaines de ces avenues comme inappropriées, pour ne pas dire carrément loufoques. Or, j’ai préféré m’en remettre à mon senti plutôt que de suivre les conseils et les mises en garde de mon entourage. En sachant qu’il n’y a pas, à proprement parler, de bonnes ou de mauvaises expériences. Car toutes, elles donnent l’occasion d’aller vers soi. Comme le dit Pierre Morency dans son ouvrage Les masques tombent : « Pour savoir quoi faire à chaque instant, pour trouver comment exprimer votre vérité, vous devez ressentir cette vérité. Ne l’analysez pas, ne la jugez pas — ressentez-la. »
Sentir les choses donne accès à leur essence. Appréhender les choses ou les événements avec sa raison, c’est référer à ce que l’on sait ou à ce que l’on a déjà vécu. C’est appliquer une recette qu’on connaît déjà. C’est pourquoi seul le regard « neuf », celui propre à l’enfance, permet de toucher le cœur des choses. De plus, cela mène à porter son attention et ses efforts sur l’essentiel. À l’instar de Sanaya Roman, j’estime qu’il n’est jamais trop tard pour sortir de la routine : « En choisissant la nouveauté, vous amenez à votre conscience tout ce qui aurait pu devenir routinier. Vous vivez avec la conscience au présent, vous vivez le moment présent. »
C’est ainsi que j’ai déplacé mon « curseur » sur la nécessité d’ouvrir ma porte au signifiant en choisissant de vivre des expériences « inhabituelles ». Et grâce à cet exercice, j’ai pu percevoir l’« habituel » avec des yeux neufs, en donnant une nouvelle signification à ce qui paraît insignifiant.
L’anti-gymnastique et le rebirth
J’ai eu la chance, grâce au conseil de l’une de mes collaboratrices au travail, de me laisser guider vers la pratique de l’anti-gymnastique. Pratique bénéfique puisqu’elle m’a donné le grand bonheur d’entrer en étroit contact avec mon corps, de le sentir et de le choyer pendant deux heures, une fois par semaine. J’ai appris les bons gestes à poser, en utilisant une ou deux balles de tennis, pour masser chaque partie de mon corps. Ce faisant, j’ai pu constater jusqu’à quel point il était crispé, et apprécier ce qui se passe quand il se détendait. Ainsi, j’ai pu me rendre compte qu’après avoir massé ma jambe droite, elle avait au moins un pouce de plus que ma jambe gauche. Ces deux petites heures d’exercice étaient suivies d’une séance de visualisation. En effet, après chaque séance d’anti-gymnastique, notre guide Gisèle nous amenait, à l’aide de la « lumière blanche », à voyager soit dans notre corps, soit dans l’une ou l’autre partie de l’Univers. L’un des moments les plus touchants qu’il m’ait été donné de vivre grâce à Gisèle est celui où j’ai visionné un utérus de lumière à la place du vide qu’avait laissé son ablation.
J’ai donc expérimenté pendant trois ans ce curieux mélange de vivre dans la matière, grâce à la pratique de l’anti-gymnastique, et de planer hors du corps grâce aux séances de visualisation. Cette capacité à quitter mon corps me permettait de couper d’un seul coup la réalité de ma vie de tous les jours, en me faisant oublier tout ce qui me semblait puéril ou non essentiel. J’étais au travail le jour, sur le « plancher des comédies humaines », et tôt dans la soirée, après le coucher des enfants, je me réfugiais dans cet ailleurs ouaté, baigné de lumière blanche.
Pendant cette période, je me suis mise à lire tout ce que je pouvais trouver dans le domaine de la spiritualité. Que ce soit les écrits de Carlos Castaneda, les enseignements de Frédéric Lenoir, d’Eckhart Tolle ou de Osho. Tous ces écrits me donnaient une vision du monde différente de celle des actualités et du train-train quotidien. Ils m’ont permis de formuler des hypothèses quant à la façon de considérer l’existence, en donnant une plus grande place à ce que je ressentais. Ces écrits m’ont donné le goût d’expérimenter, en cessant de laisser toute la place à ma raison, qui procède à partir des connaissances acquises, quant aux prises de décisions.
C’est dans l’un de ces ouvrages que j’ai pris connaissance de la technique du rebirth. Une technique d’accélération de la respiration qui, semble-t-il, permet de contacter certaines expériences vécues, soit dans l’enfance, soit dans certaines vies antérieures. Sachant que Gisèle, mon coach en matière d’anti-gymnastique, était également une guide dans l’art du rebirth, j’ai pris rendez-vous avec elle afin de vivre, en direct, ce genre d’expérience. J’ai volontairement fait fi de ma raison, qui pourtant me conseillait la plus grande prudence quant aux techniques qui prétendent mettre un individu en contact avec ses vies antérieures. Ma curiosité était plus grande que toutes mes appréhensions sur le sujet, en particulier celle bien connue concernant la technique de respiration propre à cet art, à savoir une paralysie temporaire, un possible effet secondaire de l’hyperventilation.
Ainsi, étendue sur une table de massage, en toute confiance, je me suis mise à respirer en accéléré jusqu’à ce que toutes les cellules de mon corps soient traversées d’une lumière dorée. Celle-ci gorgée de tout l’amour inconditionnel dont on m’avait tellement parlé. D’un seul coup, ma perception du « qui je suis » s’est modifiée de façon radicale puisque mon véhicule de chair et d’os vibrait d’une puissance de « vie infinie ». Cet état de grâce a, d’un coup de baguette magique, tout éclairé. En effet, en retournant chez moi, chemin faisant, j’ai vu la beauté indescriptible de tout ce qui m’entourait, les arbres, les personnes et les objets. Tout. J’irradiais une telle joie de vivre que toute ma vie en a été transformée… pendant 48 heures.
Selon Gisèle, j’étais entrée en contact avec mon « moi supérieur », de même nature, paraît-il, que celle de l’essence du monde. Quoiqu’il en soit, j’ai vécu une expérience qui dépasse tout ce que je peux en penser, car sans en connaître l’origine ou le sens, ce moment a été l’un des plus intenses de ma vie. Il m’a donné l’occasion de sentir, hors du temps, que j’étais autre chose qu’un amas de cellules organiques doté d’intelligence. Cependant, après 48 heures, cette impression s’est dissipée, laissant place à une profonde tristesse. Même la lumière blanche, dans laquelle je plongeais chaque soir avant de dormir, n’avait plus le même attrait. Pourquoi ? Quelque chose m’échappait. Ce que j’ignorais alors et que je sais maintenant est que lorsque j’utilisais la « lumière blanche », je m’enfuyais. Alors que l’expérience de ce rebirth m’a mise en contact avec moi et avec tout ce qui m’entoure. Il y a une nuance de taille entre sortir de soi et entrer en contact avec soi.
La pratique du reiki
Enrichie d’une expérience qui m’a fait toucher une partie de moi que je ne connaissais pas, et avide d’élargir ma façon d’appréhender le monde, j’ai répondu à une petite annonce offrant « l’initiation au reiki ». Un art destiné à développer sa capacité d’être un intermédiaire ou un canal pour guérir, soi et les autres. Ainsi, la personne qui pratique le reiki se connecte consciemment à cette source d’énergie et la transmet à elle-même ou à une autre personne qui accepte de la recevoir. De nombreux livres ont été écrits sur le sujet ; je n’ai donc pas l’intention de parler de toutes les facettes de cet art, mais plutôt de mettre en évidence les expériences que j’ai vécues grâce au reiki. La seule précision que je tiens à apporter au sujet du reiki est celle-ci : ce qui guérit ou qui éclaire une situation n’est pas la personne qui transmet l’énergie, mais celle qui l’appelle. Cette nuance est importante, car elle permet d’éviter, si on a été soi-même initié, de se prendre pour la source de cette guérison en s’imaginant être le détenteur d’un « faux pouvoir ».
Cet art m’a été transmis par une femme maître reiki du nom de Amlas-Marie. Elle m’a transmis l’art d’utiliser l’énergie reiki sur moi et sur les autres : humains, animaux, végétaux ou situations. Ainsi, j’ai su comment placer les mains sur une partie de mon corps et à expérimenter combien ce seul geste avait le don de m’apaiser. Au cours des trois années suivantes, j’ai reçu les diverses informations et rituels associés à chacune des étapes du cheminement reiki. J’ai également appris à travailler à distance, ce qui fut pour moi une véritable révélation. Ainsi, grâce aux clés et aux symboles spécifiques au reiki, j’ai pu entrer directement en contact avec des situations, des personnes ou des événements, quelle qu’en soit la nature ou la localisation. Ces expériences m’ont permis de constater la force du reiki en tant qu’outil de conscientisation, de protection ou de guérison. Quoiqu’elles soient difficiles à comprendre et encore plus à expliquer, faut-il pour autant nier la réalité de ces expériences ? Sans en multiplier les exemples, en voici quelques-uns :
Un beau soir d’été, lors d’une promenade avec mon conjoint Pierre dans un sentier boisé infesté de maringouins fins prêts à nous dévorer, j’ai eu l’intuition d’utiliser l’énergie reiki comme barrière entre ma peau et les maringouins. Comme s’il s’agissait d’un chasse-moustiques. J’ai alors constaté que ceux qui se posaient sur mes bras ne me piquaient plus. Plutôt sceptique face à ce phénomène, Pierre a accepté que je l’entoure, lui aussi, d’une aura de protection. Ainsi, comme pour moi, les maringouins ont tout simplement cessé de le piquer. À partir de ce jour, lors de nos nombreux voyages en forêt, je nous enveloppais nous et notre fils de l’énergie du reiki. Eh bien ! Ces expériences ont été à ce point concluantes pour Pierre qu’il a pris la décision de se faire initier. Évidemment, ce n’est pas le récit de mes expériences qui l’ont convaincu, mais bien l’expérience personnelle et très concrète qu’il a vécue grâce au reiki. Ce qui montre bien que de vivre des expériences peut finir par convaincre les plus sceptiques que la raison ne peut pas tout expliquer. Ce geste de Pierre n’était-il pas une façon de saluer le mystère qu’est la vie en appréciant tous les cadeaux qu’elle nous offre ?
Et là ne se limite pas l’expérience du reiki. Elle dépasse largement l’aspect physique des choses. Pour illustrer jusqu’à quel point cet art peut avoir une incidence sur toutes les sphères de la vie, je partage avec vous une expérience tout aussi étrange. Celle qui a amené l’un de mes collègues de travail à modifier son prénom. En effet, Jacques, qui souffrait momentanément d’un manque d’énergie, m’a demandé de lui « faire du reiki » à distance. Ainsi, après avoir scrupuleusement respecté le protocole associé à cet art, j’ai placé mentalement le corps de Jacq...

Table des matières

  1. Remerciements
  2. Préambule
  3. Se connaître soi-même
  4. LA PROGRAMMATION
  5. LA CONSCIENTISATION
  6. L’EXPÉRIMENTATION
  7. LA DÉPROGRAMMATION
  8. LA REPROGRAMMATION : MA THÉRAPIE
  9. Réaliser sa mission
  10. SUR LES PLANS INDIVIDUEL ET COLLECTIF
  11. SUR LE PLAN EXISTENTIEL
  12. Habiter l’éternité
  13. FAIRE L’UNITÉ EN SOI
  14. FAIRE UN AVEC L’UNIVERS
  15. Bibliographie