Un pas à la fois : Choisir l'obstacle qui nous fait grandir
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Un pas à la fois : Choisir l'obstacle qui nous fait grandir

  1. 242 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Un pas à la fois : Choisir l'obstacle qui nous fait grandir

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À propos de ce livre

Sébastien Sasseville apprenait en 2002 qu'il est atteint du diabète de type 1, la forme la plus sévère de la maladie. Cette épreuve que lui impose la vie lui fait découvrir le pouvoir de l'obstacle, qu'il décide subséquemment de choisir activement en vue de grandir. La suite est admirable.En moins d'une décennie, il atteint le sommet du mont Everest, participe à la mythique course du Sahara et traverse le Canada à la course dans un parcours spectaculaire de 7200 kilomètres en neuf mois équivalant à 170 marathons.Dans ce livre comme dans les conférences qu'il donne partout dans le monde, Sébastien partage aujourd'hui ce qu'il a appris. Fort de son parcours remarquable, il propose des leçons personnelles et professionnelles d'une grande puissance: Le succès n'est pas un objectif, c'est une conséquence.L'échec n'est pas une finalité, mais bien plutôt un ingrédient. Il ne faut pas attendre d'avoir toutes les réponses avant de commencer. Le changement n'est pas une action, mais une culture.N'observez jamais une réalité à venir avec les lunettes de la réalité actuelle.Oubliez le sommet, concentrez-vous sur l'acquisition d'habitudes de croissance.L'ambition sans travail n'est que naïveté.C'est incroyable combien on va loin quand on en fait un peu tous les jours. Un pas à la fois est une invitation au dépassement de soi.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
PERFORMANCE
Année
2016
ISBN
9782924639238
Le Sahara
J’ai trouvé l’épreuve fascinante dès le jour où j’ai appris son existence. Deux cent cinquante kilomètres en cinq jours, à la course, en autosuffisance quasi complète et dans le désert du Sahara. Deux cent cinquante kilomètres de course dans le sable à une température oscillant entre 40 et 45 degrés Celsius. Le Time a sacré la course du Sahara dans sa liste des dix épreuves d’endurance les plus difficiles au monde. J’y ai participé à l’automne 2012.
De l’Everest au Sahara. Il y avait là quelque chose de très attirant. Comme pour mes autres lignes de départ, mon instinct m’indiquait de faire confiance à la route, que les réponses allaient se présenter une fois là-bas. J’étais familier avec le froid, les crevasses et l’altitude. Cette fois, le milieu allait être tout autre : chaleur extrême, sable et course d’endurance. Les questions que je me posais sont les mêmes que celles qui se posent dans les entreprises dans les grandes périodes de changement. Comment performer et garder le rythme dans des environnements changeants? Que devais-je faire pour m’adapter et rester en tête dans ce nouvel espace? Par où commencer? Comment recycler l’expertise acquise pour l’appliquer à un contexte différent? Comment motiver l’équipe et donner le goût du changement à tous?
Le Sahara ne m’a pas déçu. Aujourd’hui, ma conférence sur l’adaptation au changement en entreprise, qui a pour titre « Inc.spiration », est celle que je donne le plus fréquemment. En voici le message essentiel : le changement n’est pas une action, c’est une culture.
À l’époque de nos grands-parents, les entreprises faisaient la même chose durant des décennies. Puis survenait un grand bouleversement et c’était la panique, car il fallait vite s’adapter au changement en adoptant une nouvelle technologie ou en changeant ses méthodes. On s’adaptait au changement. En fait, on réagissait au changement. Le changement n’était pas proactif, bien au contraire, il était réactif. On s’y pliait comme on le fait d’un sirop pour la toux, c’est à dire « seulement quand ça fait mal ». Une fois la tempête passée, et si l’entreprise avait survécu, on se rasseyait sur ses lauriers, jusqu’au bouleversement suivant.
Premier constat, lorsque l’on s’adapte au changement, c’est souvent un signe que nous avons déjà perdu la guerre. C’est signe qu’un compétiteur dicte le rythme. Par ailleurs, aujourd’hui, tout change à tous les jours : climat, habitudes des consommateurs, marché, technologie, culture, compétition, lois et ainsi de suite. L’expression « s’adapter au changement » est elle-même dépassée. En affaires, nous devons plutôt commencer à parler d’agilité.
L’agilité en affaires, c’est une culture. C’est un muscle que l’on doit entraîner tous les jours en intégrant le changement à toutes les réunions, à tous les projets et à tous les échelons de l’entreprise.
Une fois que le changement fait partie de l’identité, de la culture et de l’ADN de l’entreprise, celle-ci devient agile. Elle est capable de répondre plus rapidement et plus facilement aux changements de l’industrie et, mieux encore, de les prévoir. Elle peut changer ses processus plus rapidement quand ils ne donnent pas les résultats escomptés. Elle peut adopter plus facilement une nouvelle technologie ou changer promptement sa façon d’opérer lorsque le marché se transforme.
En devenant agile, l’entreprise ne réagit plus au changement, elle s’en sert pour gagner et se démarquer. L’entreprise agile arrive à faire du changement une arme et un avantage compétitif.
Le changement n’est pas une action.
C’est une culture.
Plus nous innovons, plus nous sommes susceptibles d’échouer. Certaines choses ne fonctionneront pas comme prévu, les projets n’iront pas tous rondement. C’est normal et souhaitable. Si nous avons pris soin au préalable d’instaurer un milieu où tous peuvent échouer avec succès, dans un climat favorable à la croissance, l’entreprise ira de l’avant.
Après plusieurs années passées en montagne dans le froid, j’avais le goût d’un changement. J’avais la conviction profonde que ce nouveau décor allait être riche en apprentissages. Les quelques années passées à faire des triathlons m’avaient permis de développer une excellente forme physique et une grande endurance. J’ai appris énormément sur la nutrition sportive, de même que sur les techniques d’entraînement et de récupération. J’ai consacré une grande partie de l’année 2012 à préparer mon dernier triathlon, pour ensuite concentrer mes efforts sur la course du Sahara.
L’entraînement pour les ultra-marathons ne demande rien d’herculéen. C’était en tout cas la perception que j’en avais. Évidemment, la tâche m’aurait semblé insurmontable quelques années auparavant. Un pas à la fois, ce que je concevais comme possible, ma tolérance envers l’effort et mon endurance physique s’étaient transformées.
L’entraînement pour un ultra-marathon est assez simple. La récupération constitue la moitié de la bataille. On ne court pas tous les jours, en fait, trois ou quatre séances par semaine suffisent à raison de quinze ou vingt kilomètres par séance. Très peu d’entraînement en vitesse est nécessaire. Il s’agit plutôt de préparer le corps à courir lentement sur de très longues distances. Une longue sortie de trente, quarante ou cinquante kilomètres est aussi nécessaire à chaque semaine. Une journée du week-end y passe, on trotte tranquillement, sans trop souffrir, en profitant du paysage.
Le reste du temps, la préparation prend d’autres formes : attention particulière à la nutrition et au sommeil, étirements et exercices de renforcement, préparation du matériel et de la nutrition pour les longues sorties, pas trop d’alcool, etc. Partie intégrante de l’entraînement, une bonne exécution de ces aspects moins visibles permet de multiplier la valeur de tous les kilomètres durement accumulés.
Après le voyage depuis Montréal, je suis arrivé au Caire, la capitale égyptienne, où cent trente-quatre participants issus d’une trentaine de nationalités s’étaient rassemblés au même hôtel. L’ambiance rappelait celle du camp de base de l’Everest, des gens de partout partageant le même objectif, anxieux, excités et tous animés de motivations différentes. Nous étions tous arrivés quelques jours avant le départ pour absorber le décalage horaire et assister aux différentes réunions de logistique et de sécurité.
À l’une de ces réunions, chaque participant devait étaler son matériel et ses réserves de nourriture devant les officiels. Une liste d’effets obligatoires nous avait été envoyée des mois à l’avance et le moindre oubli risquait de nous disqualifier. La liste incluait les quinze mille calories minimales pour l’ensemble de l’épreuve de cinq jours. Avec une dépense quotidienne moyenne de cinq, six ou sept mille calories, selon le participant, cette quantité minimum était loin d’être un luxe. La plupart des participants avaient opté pour une réserve bien au-delà du minimum prescrit. Soucieux de l’impact du poids de leur sac sur leur performance, les aspirants aux vingt premières places, dont j’étais, avaient choisi pour leur part de transporter un garde-manger beaucoup plus restreint. Chacun tentait de trouver la formule parfaite entre exécution, charge à transporter et confort. Un confort accru et une nutrition adéquate permettent une récupération plus rapide et de meilleures performances le lendemain. Par contre, un sac plus lourd ralentit même les plus aptes physiquement. Comme nous étions tous différents, il n’y avait pas de bonnes ou de mauvaises façons de faire. Il revenait à chacun de trouver sa formule optimale. Ajoutez un contexte compétitif et des individus qui trouvent leur plaisir dans l’effort et la douleur, et la course du Sahara devient un laboratoire extraordinaire sur la performance.
Le rendement maximal est un sujet que j’aborde fréquemment. Si vous demandiez à un médaillé olympique de reproduire sa performance un mois après avoir remporté sa médaille, il en serait incapable. Le corps ne peut avoir le même rendement élevé éternellement. Les athlètes poussent leur corps au sommet de ses capacités pendant un court instant, au moment des Jeux olympiques ou d’une compétition importante, et prennent ensuite du repos avant de se préparer à la compétition suivante. Le rendement maximal, c’est de synchroniser sa meilleure prestation avec le moment le plus important.
Lors d’un atelier à l’intention d’athlètes olympiques dans lequel j’étais observateur, l’instructeur a posé la question suivante aux athlètes : quelle est votre plus grande peur par rapport aux Jeux olympiques auxquels vous vous apprêtez à participer? Les réponses furent unanimes. La plus grande peur de ces athlètes était d’être soudainement incapables d’accomplir, le moment venu, ce qu’ils savaient pouvoir accomplir.
Le rendement maximal n’est pas d’être bon en permanence.
C’est d’être imbattable au moment où ça compte le plus.
Adaptez cette question à votre réalité. Si, à l’instar de l’athlète olympique, je ne pouvais rencontrer un client important qu’une seule fois tous les quatre ans, comment m’y pré-parerais-je? Voilà ce qu’est le rendement maximal. Vous n’avez pas à être au sommet de votre forme à chaque instant, jour après jour. La préparation demande minutie, souplesse et humilité. Elle demande aussi parfois de marquer une pause et de prendre du recul pour mieux comprendre comment nous pouvons progresser. Elle demande que nous nous exercions, que nous apprenions et que nous nous adaptions pour que, le grand moment venu, nous soyons imbattables.
Au travail comme à la maison, on nous en demande toujours plus. Souvent, la pression vient de nous-mêmes. Les objectifs de vente, de profitabilité et de croissance de l’entreprise se font de plus en plus exigeants. La pression pour les atteindre est on ne peut plus forte et le milieu est de plus en plus compétitif. Bref, tout est toujours de plus en plus difficile. En décortiquant le rendement maximal et en prenant conscience qu’il ne signifie pas d’être au sommet en permanence, un constat s’impose : équilibre et rendement peuvent coexister. En fait, ils doivent coexister, car chacun est un ingrédient essentiel à l’autre. Sans équilibre, sans une vie personnelle remplie, vous ne pourrez jamais vous surpasser au travail, et le contraire est tout aussi vrai. Sans succès professionnel, il est difficile d’aller dans le Sud l’hiver. Et sans vacances, Dieu sait que vous n’êtes pas agréable à côtoyer.
Trouver l’équilibre entre confort et rendement est un art, dans le désert comme au travail et dans notre vie personnelle. Jusqu’où le désir de réussir justifie-t-il le sacrifice? Comment trouver l’équilibre entre vivre le moment et planifier son avenir? Prenez ma présente réalité, par exemple. Vous lisez ces lignes des mois ou des années après qu’elles aient été écrites. Mais en ce moment même, je suis assis à mon bureau à plancher sur mon livre. Il fait beau, aujourd’hui est jour de congé. La fenêtre de mon bureau donne sur la piscine du complexe où je réside. Devrais-je écrire toute la journée dans l’espoir que mon livre remportera du succès ou devraisje plutôt courir à la piscine, cocktail à la main, pour profiter de la vie? Qui sait, je pourrais me faire frapper par un autobus demain matin…
Mon trajet m’a appris beaucoup de choses, mais je n’ai pas de réponse à la réflexion qui précède. On dit souvent que la vie est courte. Sans être en désaccord, je ne suis pas d’accord non plus avec cette affirmation. Je n’ai pas encore quarante ans. Si un autobus me renversait demain matin, si un proche me tenait dans ses bras quelques secondes avant que je ne ferme les yeux, je lui dirais que ma vie a été extraordinaire.
La vie n’est pas longue, elle est fragile, mais je ne suis pas certain qu’elle soit si courte. J’ai tendance à trouver que ceux qui la trouvent courte sont ceux qui ont l’impression d’être passés à côté. Pour ma part, ce n’est plus sa durée qui importe, c’est sa valeur.
Vivre comme si on allait mourir demain : vous n’êtes pas obligé d’être d’accord, mais quant à moi, cette expression n’a pas de sens et elle ne m’inspire pas. Je la trouve même enfantine. Si je savais que j’allais mourir demain, je ne suis pas certain que j’aurais le goût de danser et d’aller faire le tour du monde! Pas d’accord? Peut-être qu’une petite visite dans une résidence offrant des soins palliatifs pourrait être éducative. Ceux qui s’y trouvent, eux, vont mourir demain et aux dernières nouvelles, ce n’est pas tant la fête dans ces résidences.
Je ne vais pas mourir demain. J’ai le goût de vivre et de planifier l’avenir, de profiter d’aujourd’hui en faisant tout pour améliorer mon sort et celui de mes proches. Je veux créer des richesses et en dépenser beaucoup afin d’accumuler autant d’expériences. Je vis en profitant de chaque journée, peu importe le nombre de jours dont je dispose. Je ne vis pas comme si j’allais mourir demain. Je vis comme si j’allais mourir tout court.
Quand on ne changerait pas sa vie, ses actions et son travail, peu importe quand sera la fin, demain ou dans soixante ans, c’est signe qu’on vit bien.
La course dans le Sahara est réalisée en autosuffisance quasi complète. On nous fournit l’eau et les tentes, rien de plus. Nous transportons tout le reste sur nos épaules tout au long de la course, nourriture, équipement, tout. Notre sac à dos s’allège de jour en jour, au fur et à mesure que notre réserve de nourriture diminue.
Durant une semaine entière, notre vie est fonction de notre sac à dos. Outre le matériel obligatoire, chaque participant choisit la taille de son sac et ce qu’il y met. Comme les tentes étaient dressées sur le sable, j’avais décidé de ne pas emporter de matelas. Chaque gramme comptant, je croyais que le sable serait assez mou pour arriver à dormir confortablement sans matelas. Ce fut probablement ma plus grosse erreur. Chaque nuit, sous mon poids, le sable se tassait et durcissait. Le sol prenait une forme irrégulière, extrêmement inconfortable, au point où ma récupération en était sérieusement affectée.
Nos sacs à dos étaient des métaphores. Comme dans la vie professionnelle et personnelle, ce n’est pas le superflu qui nous embête. Ce que nous regrettons toujours le plus, c’est ce qui risque de faire le plus mal, c’est ce que nous choisissons de ne pas emporter. La vie ne nous permet qu’un nombre limité de choix. De quel type de relations et de valeurs choisissons-nous de la remplir?
Parfois, d’autres s’invitent dans notre sac avant même que nous puissions décider de leur faire une place ou non. Sachant que l’espace y est restreint, ce qu’on choisit d’y mettre en premier lieu est capital. Si on y met les mauvais objectifs, les mauvaises personnes ou les mauvaises valeurs, nous manquons d’espace pour ce qui compte vraiment.
La vie est-elle longue ou courte? Je ne peux répondre à cette question. Mais comme la course dans le Sahara, elle a une fin. Tout le temps passé à transporter les mauvaises choses dans son sac, c’est du temps gaspillé, perdu à jamais. Attention à ce que vous mettez dans le sac de votre vie, car personne d’autre que vous ne le transportera. Un sac trop lourd, rempli des mauvaises choses, ça donne mal aux épaules et c’est dur à transporter.
Soucieux du poids de mon sac, j’en avais choisi un très petit. Dans les semaines qui ont précédé la course, j’ai passé de nombreuses heures à tenter de tout faire entrer dans ce sac. J’ai essayé tous les agencements possibles, il n’y avait rien à faire. C’était comme un puzzle en trois dimensions que je n’arrivais pas à résoudre, jusqu’à ce que je décide de retirer quelques articles.
Pourquoi se battre avec une fermeture éclair toute sa vie
quand on peut simplement enlever
quelque chose de son sac?
Notre sac n’est jamais trop petit. C’est simplement que nous y mettons parfois les mauvaises choses.
Course du Sahara, jour 1
Dès le jour un, j’ai été frappé par l’immensité du désert. J’avais été frappé un peu de la même façon au Népal, quelques années auparavant, par l’imm...

Table des matières

  1. Cover
  2. Title
  3. Copyright
  4. Contents
  5. Préface de Pierre Lavoie
  6. Avant-propos
  7. Commencements
  8. Le pouvoir du rêve
  9. Le premier pas
  10. L’échauffement
  11. Les années 1970
  12. L’équipe d’amputés de guerre
  13. Le Sahara
  14. Jack Poisson
  15. Les dunes
  16. Monter et descendre
  17. L’harmonisation
  18. Entendre le silence
  19. Les anti-inflammatoires
  20. L’ego
  21. Patrick St-Martin
  22. Les heures supplémentaires
  23. Le mur
  24. Trouver son rythme
  25. Des papillons
  26. La joie
  27. Le doute
  28. Les Rocheuses
  29. Le dernier pas
  30. Victoria, Colombie-Britannique