Comprendre Cuba
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Comprendre Cuba

  1. 112 pages
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À propos de ce livre

Comprendre Cuba est un ouvrage pour les voyageurs curieux, sĂ©duits par l'Ăźle communiste et qui veulent en savoir plus sur la sociĂ©tĂ© cubaine, sa culture et sa vie quotidienne. Au-delĂ  des clichĂ©s, des vieilles voitures et des slogans rĂ©volutionnaires, Cuba demeure mĂ©connue des milliers de touristes et voyageurs qui s'y rendent chaque annĂ©e. Le livre Comprendre Cuba, Ă©crit par un reporter international spĂ©cialiste de Cuba, Hector Lemieux, vous aidera Ă  mieux saisir les us et coutumes d'une sociĂ©tĂ© passionnante et plus complexe qu'il n'y paraĂźt, façonnĂ©e par une histoire tumultueuse unique.Cet ouvrage est ponctuĂ© de tĂ©moignages de Cubains rencontrĂ©s par l'auteur aux quatre coins de l'Ăźle, qu'il s'agisse d'entrevues avec des compagnons de Che Guevara aux confessions des jineteras, ces escortes qui accompagnent les touristes jusqu'Ă  des Ăąges canoniques. Ce livre Ă  nul autre pareil vous en apprendra davantage sur le rĂ©gime politique, la religion, les classes socioĂ©conomiques et les systĂšmes de santĂ© et d'Ă©ducation de Cuba. Il vous rĂ©vĂ©lera tout ce que vous devez savoir sur la musique cubaine, l'histoire du rhum, l'industrie du cigare et la passion du baseball. Il vous surprendra en abordant des sujets plus dĂ©licats comme la dissidence et le rĂȘve d'exil des Cubains, le tourisme sexuel Ă  Cuba ou la libreta, ce systĂšme de ravitaillement et de rationnement de la nourriture. L'Ă©mergence du tourisme mĂ©dical Ă  Cuba est Ă©galement abordĂ©e, de mĂȘme que l'univers des mĂ©dias cubains. L'auteur s'attarde aussi Ă  dĂ©crire le systĂšme Ă©conomique bien particulier de Cuba. Il conseille les entrepreneurs Ă©trangers pour qu'ils puissent composer avec la bureaucratie, nĂ©gocier avec les Cubains et gĂ©rer les ressources humaines.Que votre voyage Ă  Cuba ait un but commercial, culturel ou touristique, Comprendre Cuba est un ouvrage essentiel pour approfondir vos connaissances et amĂ©liorer votre comprĂ©hension du pays de Fidel.

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Informations

Année
2016
ISBN
9782765817888
2
La vie au quotidien
BrĂšve histoire de la langue cubaine
« Ils ont tout emmenĂ©, mais ils nous ont laissĂ© les mots », a Ă©crit le grand poĂšte chilien Pablo Neruda Ă  propos des Espagnols. Cette belle phrase doit ĂȘtre nuancĂ©e Ă  Cuba. Si la Perle des CaraĂŻbes a Ă©tĂ© le premier pays d’AmĂ©rique colonisĂ© par la couronne d’Espagne et l’un des derniers Ă  devenir indĂ©pendant, la langue y est diffĂ©rente du castillan. À l’image de la sociĂ©tĂ© cubaine, le parler de la grande Ăźle est mĂ©tissĂ©. Les habitants ont intĂ©grĂ© des langues autochtones comme l’arawak, la premiĂšre langue parlĂ©e Ă  Cuba par les indigĂšnes. Le cubain comporte aussi d’autres spĂ©cificitĂ©s linguistiques, dues Ă  l’influence d’immigrants haĂŻtiens au XIXe siĂšcle, mais aussi au brassage avec les esclaves venus d’Afrique jusqu’au XIXe siĂšcle. Du dĂ©but de la RĂ©volution jusqu’aux annĂ©es 1990, la langue russe a influencĂ© les Cubains, principalement pour ce qui est des prĂ©noms. Les Vladimir, Yirina, Ekaterina sont lĂ©gion dans l’üle tropicale. Comme l’üle n’échappe pas Ă  l’amĂ©ricanisation des langues, le cubain a aussi ses anglicismes. Ils sont truculents (voir l’encadrĂ© Ă  la page suivante).
Quelques « cubanismes »
Acere : mon pote
CarnĂ© : la carte d’identitĂ© (que tout Cubain doit porter en permanence)
Comemierda : dire des bĂȘtises
Compay : ami
Culua : qui a de grosses fesses
Dios mio : mon Dieu
Frío : réfrigérateur
Guajiro : paysan
Måquina ou almendrone : voiture américaine des années 1950
Mango : une beauté
Mi vida : mon amour
Papi : l’homme (lorsqu’on s’adresse à un homme)
Papaya : papaye et organe sexuel féminin
Palestino : pour les Havanais, gens de l’Oriente
Pinga : organe sexuel masculin
Socio : copain
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Les différences linguistiques
La langue cubaine, comme toutes les langues, a Ă©voluĂ© au fil des siĂšcles; elle demeure toutefois plus proche de l’espagnol parlĂ© en AmĂ©rique latine que de celui d’Espagne. La plus grande Ăźle des Antilles a dĂ©veloppĂ© ses « cubanismes » dans un argot et un langage populaire trĂšs colorĂ©s. Les Cubains utilisent facilement le tutoiement, et le dĂ©bit linguistique dans l’üle est passablement plus rapide que partout ailleurs sur la planĂšte hispanique. Les Latino-AmĂ©ricains disent parfois Ă  ce propos qu’ils ont du mal Ă  comprendre les Cubains. Parmi les grandes diffĂ©rences avec le castillan, les Cubains ne prononcent pas toutes les terminaisons. Le s Ă  la fin d’un mot ne sera pas toujours prononcĂ©. Certaines consonnes sont parfois remplacĂ©es par une autre. Ainsi, un r sera parfois prononcĂ© l. Le beso (le baiser, prononcer « bĂ©so ») devient parfois « betcho ». Les Cubains prononcent moins fortement la jota (le j aspirĂ©) et font peu de cas de la zeta (z devant a, o, u et c devant e, i). Ils prennent plus de libertĂ© avec la grammaire que les Espagnols. La langue cubaine est mĂ©lodieuse, presque chantante. Elle est trĂšs imagĂ©e et elle porte beaucoup sur les caractĂ©ristiques physiques. Les Cubains s’interpellent dans la rue par des « BeautĂ© (Bonita ou Linda), mon amour (Mi Amor), grosse (Gorda) ou maigrichonne (Flaca) » sans que cela ne choque personne. Le cubain diffĂšre en cela beaucoup du castillan.
Quelques anglicismes Ă  Cuba
Boqui-Toqui : walkie-talkie
La Shoppy : Shopping. C’est une Ă©picerie d’État oĂč tout se paie en CUC.
La Yipi : Jeep
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L’argent
Parler d’argent Ă  Cuba n’est pas chose simple, parce que le systĂšme monĂ©taire cubain lui-mĂȘme n’est pas simple. Deux monnaies coexistent officiellement. L’une est faible. C’est le peso cubano (CUP). L’autre est forte. C’est le peso convertible (CUC). Selon son statut, Ă©tranger ou Cubain, une personne aura accĂšs Ă  l’une des deux monnaies, mĂȘme si officiellement tout le monde a droit aux deux. Lors du sixiĂšme congrĂšs du Parti communiste cubain, en avril 2011, le gouvernement a Ă©voquĂ© le retour Ă  une seule monnaie, sans Ă©chĂ©ancier bien prĂ©cis. Puis, en octobre 2013, RaĂșl Castro a annoncĂ© l’unification monĂ©taire d’ici 18 mois. À l’étĂ© 2016, rien n’avait changĂ©.
Le peso cubano
Le peso cubano (CUP), Ă©galement appelĂ© moneda nacional (MN), donne accĂšs Ă  des restaurants aux menus bien dĂ©garnis et Ă  des boutiques aux Ă©tals souvent vides des bodegas (magasins payables en CUP). Avec le peso cubano, rien n’est possible, mĂȘme si depuis 2015 on peut payer en CUP dans de nombreuses boutiques autrefois rĂ©servĂ©es aux CUC. « Dinero de mierda » (monnaie de merde), disent frĂ©quemment les Cubains Ă  propos du CUP. La trĂšs grande majoritĂ© des Cubains, payĂ©s en CUP, n’ont pas de CUC. Ils ne peuvent donc s’offrir ce qui n’est pourtant que des produits de base en Occident. La plupart des touristes ignorent le peso cubano, avec lequel ils ne peuvent rien acheter, ou presque (le CUP est utile pour payer les transports en commun, acheter le journal, par exemple). Dans les grandes villes, des changeurs Ă  la sauvette proposent des taux de change mirobolants aux touristes et leur donnent des CUP au lieu des CUC contre leurs devises. Les faux billets ne sont pas rares. La vigilance est donc de mise. Les billets en CUP sont toujours vieux et imprimĂ©s sur du papier trĂšs fin. Un billet d’un CUP comporte la mention « peso », alors sur celui en CUC est Ă©crit « peso convertible ».
Le peso convertible
Le taux du peso convertible est indexĂ© sur le cours du dollar amĂ©ricain. Ce peso convertible vaut 24 pesos cubanos, un taux qui varie peu. CrĂ©Ă© au dĂ©part pour les touristes, le CUC est le moyen de paiement unique dans les hĂŽtels tout-compris ou les restos touristiques et les magasins de marchandises Ă©trangĂšres. Avec le peso convertible, que les Cubains appellent d’ailleurs « dollar » ou divisa (devise), tout est possible. S’ils ont le droit de dĂ©tenir des CUC, dans les faits, les habitants de l’üle n’en voient que peu la couleur. L’immense majoritĂ© des travailleurs est payĂ©e en pesos cubanos. Pour se procurer des CUC, ils doivent passer de longues heures Ă  faire la queue devant la banque oĂč un employĂ© d’État changera leurs pesos cubanos en pesos convertibles... moyennant une commission d’un ou deux CUP par peso convertible.
Le dollar
Les Cubains n’ont, pendant longtemps, pas eu le droit de disposer de dollars. Le dollar, symbole du capitalisme dĂ©bridĂ©, n’avait pas la cote dans l’üle pendant la guerre froide. En 1993, le gouvernement a autorisĂ© la libre circulation du billet vert. Des millions de dollars que les Cubains recevaient de leurs cousins de Miami, ou qu’ils possĂ©daient depuis des annĂ©es, sont alors sortis des matelas. Cela a Ă©tĂ© pour les autoritĂ©s un moyen de s’approprier une bonne partie de cet argent, puisque l’État cubain contrĂŽlait alors encore plus qu’aujourd’hui tous les rouages du commerce. Comme les annĂ©es 1990 furent celles de la pire crise Ă©conomique qu’ait connue l’üle, la perĂ­odo especial ou pĂ©riode spĂ©ciale (voir p. 18), La Havane fit le plein de la prĂ©cieuse devise.
En 2004, prĂ©textant un diffĂ©rend avec les États-Unis, les autoritĂ©s ont de nouveau bloquĂ© la circulation du dollar. Si le billet vert n’est pas interdit, il est dĂ©sormais lourdement taxĂ© lors des opĂ©rations de change (taxe de 11,3%). Il ne peut plus ĂȘtre utilisĂ© comme monnaie d’échange directement dans les commerces comme ce fut le cas pendant 10 ans. Le peso convertible a remplacĂ© complĂštement le billet vert. Au dĂ©but de 2016, le gouvernement a annoncĂ© la suppression progressive de la taxe sur le dollar, sans donner d’échĂ©ancier. Si, aujourd’hui, les voyageurs utilisent principalement l’euro et le dollar canadien, la vitamina verde (le billet vert) est toujours trĂšs prĂ©sent dans l’esprit des Cubains pour ce qu’il reprĂ©sente : la libertĂ©, la puissance d’achat et le lien avec les cousins restĂ©s aux États-Unis.
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Le systÚme de santé
Les systĂšmes de santĂ© et d’éducation sont les deux vitrines du rĂ©gime. La renommĂ©e de la mĂ©decine cubaine s’étend bien au-delĂ  de Cuba. La qualitĂ© des soins est, en dehors de toute considĂ©ration partisane, excellente. La mĂ©decine cubaine est un modĂšle pour tous les pays sous-dĂ©veloppĂ©s et pour certains pays occidentaux dont le systĂšme de santĂ© ne fonctionne pas ou plus. Dans chaque quartier, les habitants ont accĂšs Ă  un mĂ©decin de famille. La grande force du systĂšme repose sur un nombre considĂ©rable de mĂ©decins. L’accĂšs aux soins est rapide et l’accĂšs aux mĂ©dicaments est gratuit, mĂȘme si dans les faits, les pharmacies sont souvent dĂ©garnies. Le ministĂšre de la SantĂ© (MINSAP : Ministerio de Salud PĂșblica) est garant du bon fonctionnement des institutions sanitaires Ă  l’échelle nationale. Il est dĂ©centralisĂ© Ă  l’échelle provinciale et municipale. Les rĂ©centes rĂ©formes Ă©conomiques ont toutefois affectĂ© les hĂŽpitaux qui manquent de plus en plus cruellement d’équipements.
Une sortie chez le dentiste
« Camarade, Ă  Cuba, les soins sont gratuits. Il est hors de question que tu paies », lance Myrtha, dentiste dans une clinique d’une bourgade proche de La Havane. Le centre de santĂ© est une polyclinique, avec une branche consacrĂ©e aux soins dentaires. Le rendez-vous se prend le matin pour l’aprĂšs-midi. L’attente dure ensuite moins de 20 minutes. La consultation peut ĂȘtre dĂ©routante. Tout se dĂ©roule et est fait pour un climat tropical. La clinique est une petite maison de plain-pied avec un jardin de palmiers. La salle d’attente est Ă  l’extĂ©rieur. Les malades patientent sur de petits bancs en bois Ă  l’ombre. DĂšs l’entrĂ©e, une rĂ©ceptionniste puis face, aux piles de dossiers jaunis de la secrĂ©taire, une grande salle de stĂ©rilisation accueille trois jolies filles en blouses blanches et minijupes qui dĂ©sinfectent les instruments. Sur la droite, c’est la salle des arracheurs de dents, avec huit siĂšges en parallĂšle. Il fait chaud. Les dentistes parlent de leurs enfants. Les voisins entrent de temps Ă  autre pour apporter des nouvelles sur la vie quotidienne du village. Tout le monde rit pour un oui ou pour un non. Myrtha a environ 60 ans, des petits yeux bleus perçants. Elle prend une trentaine de minutes pour faire un nettoyage des dents. Si le systĂšme est trĂšs diffĂ©rent de l’Occident, les conditions d’hygiĂšne et de pratique y sont similaires. Myrtha refuse toujours un dĂ©dommagement, puis elle finit, radieuse, par accepter un billet de 10CUC pour les bonnes Ɠuvres des dentistes

De bons résultats
DĂšs 1959, les frĂšres Castro ont fait de la santĂ© l’une de leurs prioritĂ©s. En 1986, dans un livre d’anthologie, Entretiens sur la religion avec Frei Betto, un prĂȘtre brĂ©silien, Fidel Castro revient sur le dĂ©fi de reconstituer un corps mĂ©dical aprĂšs la RĂ©volution : « Sur les 6 000 mĂ©decins que comptait le pays, 3 000 sont partis. » La mortalitĂ© infantile atteignait un taux de 35 pour 1 000 en 1965. Selon l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS), cette derniĂšre n’est plus que de 3,9 pour 1 000 (en 2015). Ce taux est Ă©quivalent Ă  celui de bien des pays occidentaux. Si la Belgique et la Suisse obtiennent aussi des taux de mortalitĂ© infantile de 3 pour 1 000, celui-ci est de 4 pour 1 000 en France et au Canada. Toujours selon l’OMS et pour l’annĂ©e 2014, l’espĂ©rance de vie cubaine a atteint 81 ans chez les femmes et 77 ans chez les hommes. DĂšs les premiĂšres annĂ©es de la RĂ©volution, des campagnes massives de vaccination ont permis d’éradiquer la poliomyĂ©lite et de nombreux flĂ©aux endĂ©miques qui sĂ©vissaient dans l’üle. Cuba est l’un des rares pays de la rĂ©gion Ă  ne plus ĂȘtre touchĂ© par le paludisme. Aujourd’hui encore, les Ă©coliers sont systĂ©matiquement vaccinĂ©s contre une douzaine de maladies....

Table des matiĂšres

  1. Retour au début
  2. Avant-propos
  3. Quelques données

  4. Civilisation cubaine
  5. La vie au quotidien
  6. La vie en société
  7. Affaires et monde du travail
  8. Épilogue
  9. Bibliographie