Ebola 2014
  1. 105 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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Table des matières
Citations

À propos de ce livre

L'épidémie d'Ebola qui a débuté en décembre 2013 a suscité l'inquiétude de la communauté mondiale. De nombreuses questions ont été soulevées au sujet de cette maladie alors que le nombre de cas et le nombre de décès continuent d'augmenter. De nombreuses rumeurs ont fait surface et certains profitent de la vente d'équipements de protection en amplifiant ces aspects de la maladie et de ses séquences d'événements qui font peur. Il y a longtemps eu besoin d'une référence brève mais approfondie pour Ebola et c'était le motif de cette publication. Les informations contenues dans cette référence sont citées à des ressources supplémentaires qui fournissent des connaissances plus approfondies aux personnes intéressées. Les sujets abordés sont actuels, complets, fondés sur des faits et ne tentent pas de blâmer ou de vendre des produits. La connaissance de ce virus, de la maladie qu'il provoque et de l'improvisation utilisée en Afrique devrait fournir une base solide pour gérer et contenir l'épidémie en Afrique ainsi que dans d'autres pays où les voyages introduisent la maladie. La connaissance est le pouvoir et cette courte ressource fournit à ses lecteurs une liste complète de toutes les références et de leurs liens, le cas échéant.

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Informations

Année
2021
ISBN
9781071590782
Sous-sujet
General Health
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INTRODUCTION

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Le virus Ebola a récemment attiré l'attention de la communauté mondiale en raison de l'ampleur et de la propagation de la maladie dans des pays d'Afrique de l'Ouest où elle n'avait jamais été observée. Alors que l'épidémie continuait à se propager, des médecins et des travailleurs de la santé bénévoles d'autres pays ont été infectés et ont été renvoyés par avion dans leur pays d'origine, en grande partie à cause des protestations des citoyens de leur pays. En raison du manque de connaissances disponibles et réputées pour les gens ordinaires en dehors de la médecine, beaucoup de peur, de méfiance et de rumeurs qui alimentent la peur ont circulé. Ce résultat n'est pas différent de celui observé en Afrique lorsque la maladie est apparue en Guinée puis au Libéria, suivie par plusieurs autres pays d'Afrique de l'Ouest au cours d'une année. Cette référence devrait fournir au personnel médical qui a besoin d'une mise à jour sur Ebola, et à tous ceux qui souhaitent en connaître les réalités, une ressource fiable et exempte de matériel superflu.
Le virus Ebola appartient à la famille des filoviridés, ou filovirus. Sous cette rubrique, on compte 5 virus Ebola, un seul virus Marbourg et un autre, découvert plus récemment, le virus Lloviu. De nombreuses ressources décrivent en détail tous les autres filovirus, aussi ne seront-ils pas abordés ici pour éviter les répétitions (Kuhn & Calisher, 2008 ; Olival & Hayman, 2014 ; OMS, 2014 ; CDC, 2014).
L'importance de l'Ebola par rapport à d'autres maladies est centrée sur sa gravité, le degré de profonde souffrance humaine liée à son, sa transmissibilité et le manque de traitements ou de prévention éprouvés disponibles et les taux de mortalité élevés chez les victimes. Au moment où nous écrivons ces lignes, aucun médicament ni vaccin approuvé n'est disponible à grande échelle. Cette épidémie qui a débuté en Guinée en fin décembre 2013 a attiré l'attention de la communauté internationale. La couverture médiatique a fait naître la peur dans tous les pays de la planète par le biais de la télévision, des journaux, et, bien sûr, d’internet. De nombreux pays et même voire certains États individuels ont commencé à élaborer un protocole pour faire face à la maladie d’Ebola dans l'éventualité où cette maladie atteindrait leurs frontières par l'intermédiaire de voyageurs infectés. Avec des frontières ouvertes et une surveillance souvent insuffisante, il est facile d’envisager comment Ebola pourrait pénétrer dans un pays par le biais d'immigrants illégaux et par des transports aériens. Il n'y a pas beaucoup d'endroits sur Terre qui ne soient pas accessibles par avion en une fraction de la période d'incubation. Les implications d'une pandémie mondiale de ce virus font que de nombreuses personnes qui n’en ont jamais été préoccupées s'imprègnent des connaissances y relatives au fur et à mesure que les statistiques continuent d'augmenter (Atherstone, Roesel & Grace, 2014 ; Kuhn & Calisher, 2008).
Le Dr Michael Katz de l'université de Washington a étudié l'Ebola et les marqueurs génétiques du virus pendant plus de dix ans et il affirme qu'aucun des "faits connus" concernant le virus Ebola ne peut être certain car la plupart des études citées sont basées sur l'étude du virus dans des cultures cellulaires et chez des animaux (souvent des virus adaptés à l'animal utilisé pour la recherche, comme les cochons d'Inde). Il a été démontré que certaines espèces animales donnent des résultats précis par rapport aux cas observés chez l'homme, mais comme nous constatons également des différences dans les divers aspects chez l'homme, tels que l'apparition de la maladie, la gravité et les types de symptômes, ainsi que des différences dans les marqueurs génétiques entre autres, il subsiste une incertitude, même sur nos convictions les plus solides concernant ce virus (Graf, 2014). La meilleure défense consiste pour chacun à s'informer en permanence sur la maladie et à prendre des décisions éclairées en fonction des connaissances acquises et, lorsque des aspects opposés se présentent, à réajuster les protocoles en cas de besoin.
Les souches d’Ebola
Au moment où nous écrivons ces lignes, il existe cinq espèces connues de virus Ebola, dont quatre sont connues pour provoquer des maladies chez l'homme. Il s'agit du virus du Zaïre (ZEBOV), du Soudan (SEBOV, SUDV), de Reston (REBOV), de Bundibugyo (BEBOV, BDBV) et de la forêt de Tai (TAEBOV). Le virus de la forêt de Tai a d'abord été appelé Côte d'Ivoire (CIEBOV, ICEBOV). Il semblerait que la variante circulant en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone, au Nigéria et au Sénégal, et peut-être dans d'autres pays, soit une nouvelle variante liée au ZEBOV, mais au moment où nous écrivons ces lignes, elle est appelée ZEBOV (Science Daily, 2014). Les virus Ebola sont des virus à ARN enveloppé à sens négatif. Ces caractéristiques sont importantes pour un certain nombre de raisons scientifiques, mais aussi pour les méthodes de désactivation du virus et de désinfection ou de décontamination. On découvre actuellement des centaines de lignées de souches qui révèlent la capacité du virus à muter et même à se recombiner, bien que l'on ne comprenne pas totalement ce que les différences entre les diverses lignées signifient pour la virulence, l'infectiosité et d'autres aspects importants pour la survie et la capacité à évoluer sous forme de cycles (Kuhn & Calisher, 2008 ; l’Agence de Santé Publique du Canada, 2014 ; Gire et al., 2014).
Stabilité du virus
Les virus Ebola peuvent survivre plusieurs jours sous forme liquide ou sèche, en particulier dans des substances organiques telles que : le sang, les vomissures ou les excréments (Leroy et al., 2004). Ils sont stables à température ambiante et peuvent être conservés à 4° C pendant plusieurs jours voire indéfiniment, à -70° C. Les virus peuvent tolérer de nombreuses répétitions de gel-dégel et être encore cultivés avec succès dans des cellules Vero (Kuhn & Calisher, 2008).
Ils sont inactivés par chauffage à 60 °C pendant 30 à 60 minutes (en faisant attention à la durée la plus longue par prudence), par ébullition rapide pendant 5 minutes, par irradiation gamma (1,2 x 106 rads à 1,27 x 106 rads) ou par rayonnement ultraviolet-C (Agence de la Santé Publique du Canada, 2014). Les directives relatives à la cuisson et à l'ébullition sont sujettes à interprétation et pourraient être mal interprétées ; en imaginant que cela se réfère au virus seul subissant ces traitements, éventuellement sur des ustensiles, des équipements ou d'autres produits non comestibles, et pas nécessairement au virus protégé dans le tissu musculaire (viande) préparé pour la consommation. Le chauffage est abordé à nouveau dans la section sur la désinfection et la décontamination. La cuisson sous pression avec des autocuiseurs domestiques a été utilisée avec succès dans les premières épidémies pour stériliser les instruments (AABB, 2009 ; Federation of American Scientists, 1998 ; Pattyn, 1978).
En outre, les virus Ebola peuvent être intentionnellement rendus plus stables en utilisant la solution de stachyose, de saccharose et de polyéthylène imine (PEI) dans des quantités prescrites. L'ajout des virus à cette solution peut permettre la congélation et la lyophilisation qui préservent leur infectivité et d'autres caractéristiques. En solution, la combinaison des substances agit comme un Cryo protecteur qui empêche les dommages causés par la congélation, un lycoprotecteur qui empêche la dessiccation et un thermo protecteur qui protège le virus des plages thermiques de +/- 40°C. En fin de compte, cette activité permettrait de maintenir la virulence grâce à la lyophilisation, ce qui pourrait être important pour la recherche de l'industrie des vaccins, mais constitue également un double usage en termes de création d'une version du virus qui a plus de chances de rester en suspension dans l'air en tant qu'arme biologique, ce qui sera examiné dans une section ultérieure sur les préoccupations liées aux armes biologiques (Drew, 2012).
Transmission
La transmission initiale à l'homme est historiquement de nature environnementale, soit par l'alimentation, la boucherie soit par tout autre contact avec des animaux infectés permettant au virus de toucher les muqueuses, de pénétrer dans le système sanguin, soit par ingestion. La transmission des virus Ebola se fait traditionnellement par contact étroit avec le sang et les fluides corporels. La plupart des références qui ont publié des données sur la transmission ont repris les mêmes normes qui ont récemment été modifiées sur des sites web comme celui du CDC pour le virus Ebola. Des modifications ont été apportées à la hâte sur les pages web des agences de santé publique de nombreux comtés après l'importation du virus aux États-Unis par un Libérien, ce qui a permis de tirer quelques leçons malheureuses sur la maladie et sur la manière dont les patients devraient être dépistés et dont les soins sont gérés, entre autres aspects. La transmission de personne à personne du virus EBOV implique un contact avec du sang ou des fluides corporels infectés. Contrairement à la transmission du VIH, tous les fluides corporels (sang, tout composant du sang, sueur, larmes, sécrétions des muqueuses, salive, humeur aqueuse, lait maternel, urine, excréments, vomissements, liquide amniotique et sperme) sont infectieux avec l'EBOV. Il existe des rumeurs selon lesquelles le virus pénètrerait la peau intacte, mais au moment où nous écrivons ces lignes, aucune donnée publiée ne vient étayer la théorie selon laquelle le virus Ebola infecterait la peau intacte. On peut penser que, comme le virus peut se répliquer dans les follicules pileux et qu'il peut être périodiquement testé positif à l'antigène, il existe un potentiel de transmission. Une étude en particulier, suite à l'épidémie de Kikwit en RDC, a noté l'observation d'un nombre important de particules du virus Ebola trouvées dans la peau humaine et dans la lumière des glandes sudoripares. Cette étude a tenté sans succès de reproduire ce phénomène sur des modèles animaux mais a constaté que les pratiques d'enterrement amplifient ce phénomène par l'exposition et l'infection des personnes naïves par contact des lésions cutanées avec autrui a été observée. La propagation de ce volume de virus par les mains qui toucheraient alors les muqueuses, les micro-abrasions, les plaies ou la nourriture est facile à reconnaître et la numération virale des personnes décédées de la maladie serait extrêmement élevé. Les recherches disponibles suggèrent que le potentiel de transmission de la peau infectée intacte à la peau naïve intacte est rare, voire inexistant (Kuhn & Calisher, 2008).
En Afrique, les foyers ont commencé après une exposition à de la viande de brousse, le dépeçage de celle-ci, sa consommation ou une exposition impliquant un certain contact avec des articles ou des aliments contaminés par des chauves-souris, comme indiqué ci-dessus (UC Berkeley Events, 2014). Après cette exposition en rapport avec l'indice, les expositions ultérieures se produisent par des soins et un nettoyage des personnes malades et présentant des symptômes, en particulier de la fièvre, et par des cérémonies d'enterrement rituelles. Les patients se retrouvent dans des centres médicaux où le personnel soignant ne s'attend pas toujours à voir des fièvres hémorragiques virales et, à première vue, on pense que ces patients index sont atteints de paludisme, de choléra, de typhoïde, de fièvre jaune et même de fièvre de Lassa, car ils sont habitués à ces cas, qui commencent par des symptômes similaires à ceux du virus Ebola, à l'exception de la fièvre. Les précautions universelles en matière de soins sont importantes avant même un diagnostic, car, même si le patient n'est pas atteint d'Ebola, ils peuvent potentiellement transmettre un certain nombre d'autres maladies souvent tout aussi dangereuses au personnel soignant. Dans les centres de santé, la transmission a été amplifiée par la réutilisation des seringues, des aiguilles et d’autres fournitures médicales, l'absence de gants, de masques et d’autres protections, et le contact avec la peau, les excréments et le sang des patients, surtout avant que le virus ne soit suspecté. Des observations plus récentes suggèrent que soit une formation insuffisante, soit une connaissance incomplète du contrôle des infections, soit une utilisation incorrecte des équipements de protection individuelle (EPI) et le retrait des EPI ont précipité les expositions du personnel de santé en Afrique et en dehors de l'Afrique (King, et al, 2014 ; Lagow, 2002 ; Howard, 2005 ; Stern, 2014).
La transmission de l'Ebola par voie sexuelle a été documentée et c'est un élément important à prendre en compte pour la transmission. Plus loin dans la section sur les convalescents, il est davantage question de la persistance du virus dans le sperme et les sécrétions vaginales pendant la convalescence, mais il convient de souligner que les personnes contractent la maladie lors des rapports sexuels. Si le virus est présent dans les fluides corporels, il peut être transmis à un partenaire prédisposé. De nombreux rapports ont été publiés sur des hommes et des femmes transmettant le virus à leurs partenaires pendant la convalescence, mais il est possible qu'ils transmettent la maladie avant que leurs symptômes ne soient si extrêmes qu'ils ne soient plus intéressés par des rapports sexuels. Afin de déterminer le moment exact où la transmission sexuelle peut se produire, il serait important d'étudier le temps nécessaire au virus pour apparaître dans le sperme et les sécrétions vaginales des modèles des animaux qui ressemblent le plus aux modèles des humains. Sans ce type d'informations, il sera difficile de prouver exactement quand un contact sexuel est infectieux, mais il est sage de conseiller la prudence lors de rapports sexuels avec toute personne présentant des symptômes précoces (Johnson, 2014 ; Rodriguez et al., 1999 ; Kuhn et Calisher, 2008 ; Howard, 2005).
Des études ont montré que les rapports sur les traitements faits par des guérisseurs naturels ont facilité la propagation du virus à d'autres personnes et, en fin de compte, à eux-mêmes. Une telle situation a été à l'origine de la propagation du virus en 2014 en Sierra Leone au cours des funérailles d'un guérisseur traditionnel, où au moins 12 personnes ayant assisté à ses funérailles sont tombées malades. Un cas antérieur remonte à 1995, lorsqu'un homme est tombé malade à la suite de la chasse aux chimpanzés, où cette espèce de PNH a été retrouvée morte dans des sentiers et emmenée pour consommation, et dépecé malgré tout. Beaucoup ont été infectés par le dépeçage des chimpanzés trouvés morts, mais un homme en particulier était un chasseur qui, selon les rapports de ses frères du village avait demandé à être soigné par un Nganga, un "guérisseur naturel" en RDC. Ce guérisseur traitait par scarification, aux moyens d’instruments utilisés pour faire des entailles dans la peau qui se cicatrise et la croyance veut que dans ce processus, la maladie est libérée. Après cela, le Nganga, son assistant et les patients qu'il a traités par la suite ont été infectés et 11 des 15 cas de la région sont décédés, bien qu'il ne soit pas mentionné quels patients ou s'il s'agissait de ceux décrits comme ayant été pris en charge par le Nganga (Pourrut et al., 2005). De nombreux témoignages de guérisseurs traditionnels tombant malades ont également été rapportés lors de cette épidémie de 2014.
Des observations cliniques indiquent un taux élevé de décès chez les enfants de mères infectées, que ce soit à cause de l'allaitement, dont on sait qu'il contient le virus, ou d'autres méthodes de soins, d'un contact étroit, ou d'incidences secondaires dues au fait d'être orphelin à la suite du décès des parents. De nombreuses références mentionnent que le fait de partager un lit ou une chambre avec un patient infecté par le virus Ebola a été la source d'infection d'un contact, ce qui suggère une transmission aérogène, bien qu'aucun contact spécifique ne soit mentionné dans ces références ou dans la littérature actuelle au moment de la rédaction présent article. Il convient également de rappeler que de nombreux personnels de santé qui ont traité des patients en Afrique de l'Ouest au cours de cette épidémie et sont tombés malades eux-mêmes ne se souvenaient pas quand et comment ils avaient pu être exposés (Lupi & Tyring, 2003 ; Reuters, 2014 ; Stern, 2014).
La capacité du virus Ebola et d'autres filovirus à être transmis par voie aérienne dans des environnements naturels et sans adultération est encore très débattue. Un chercheur canadien, le Dr Gary Kobinger, du Programme des agents pathogènes spéciaux, et ses collègues ont étudié l'infection par le ZEBOV chez les porcs en 2011 en s'inspirant des rapports de transmission des porcs aux primates non humains (PNH) dans le cadre d’un laboratoire. Des rapports antérieurs datant de 2008 et de 2012 ont indiqué que les porcs étaient prédisposés à l'infection par l’EBOV. Dans leur étude, Kobinger et les chercheurs ont exposé les porcs au ZEBOV par leur muqueuse, ce qui a entraîné des titres de virus élevés dans les voies respiratoires des porcs et également une excrétion du virus dans la muqueuse nasale des porcs jusqu'à 14 jours après l'infection. Cela montre que les aérosols créés par les porcs à travers leur museau contiendraient le virus et constitueraient un risque d'infection en raison de leur capacité à contaminer les surfaces et, à court terme, l'air qui les entoure (Science Daily, 2011 ; Kobinger et al., 2011).
Les symptômes de l'EBOV chez les porcs peuvent être confondus avec ceux d'autres maladies respiratoi...

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  1. Page de Titre
  2. Droits d'Auteur
  3. Ebola 2014
  4. INTRODUCTION