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Des outils individuels aux projets collectifs

  1. 166 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Des outils individuels aux projets collectifs

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Table des matières
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À propos de ce livre

Univers en perpétuelle expansion et au foisonnement chaotique, Internet offre un nombre incalculable d'outils, dont l'exploration paraît parfois hors de portée. Dans le paysage des sciences humaines, les blogs, les logiciels bibliographiques, les bases de données, les éditions en ligne et les wikis, tous ces objets qui éveillaient notre curiosité il y a une décennie, sont devenus aussi anodins qu'omniprésents. Mais comment bien s'en servir? Les appréhensions face à ces outils – et leur simple mais robuste méconnaissance – sont encore largement répandues. Or on ne peut plus ignorer leur intérêt, voire leur nécessité, et les chercheurs qui s'y essaient ne savent souvent pas par quel bout attraper ces logiciels nouveaux.C'est à cela que cet ouvrage veut les aider, de façon simple et précise, et il entend le faire sans en cacher les difficultés, mais sans dissimuler non plus qu'elles sont désormais connues, donc surmontables, et que, dans la majorité des cas, le résultat vaut tous les efforts à consentir.Étienne Cavalié est conservateur à la Bibliothèque nationale de France.Frédéric Clavert est chercheur senior à l'Université du Luxembourg.Dana Martin est maître de conférences en allemand à l'Université Clermont-Auvergne.Olivier Legendre est conservateur à la Bibliothèque Clermont Université.

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DEUXIÈME PARTIE

L’OUTILLAGE COLLECTIF

CHAPITRE 6

Wiki, boîte à outils
ou de Pandore?

Marie Chagnoux et Pierre Humbert
La technologie wiki peut être perçue à la fois comme instrument, comme objet et comme outil de la recherche en sciences humaines et sociales (SHS), nous inspirant ainsi de la distinction opérée par Gilbert Simondon (2012 [1958]) entre deux de ces notions: instrument dans son appréhension des mécanismes de coopération et d’intelligence collective (Mabillot, 2012; Jacquemin, 2012), objet dans l’exploration des espaces de collaboration ainsi construits (Martine et al., 2013) et outil dans les fonctions d’aide au travail de recherche (Wang, Vezenov, et Simboli, 2014; Young et Perez, 2012). Si les deux premières dimensions ont déjà fait – et font toujours – l’objet de nombreuses publications, il nous semble que la dimension du wiki comme outil reste insuffisamment explorée. On doit donc dépasser la vision classique du wiki comme formidable réceptacle d’écriture collaborative et espace d’expression de nouveaux rapports au savoir pour explorer ses usages structurant la construction de l’activité de recherche. Outil de production et outil de gestion, il permet selon nous d’appréhender deux actions essentielles au travail du chercheur: apprivoiser le temps et apprivoiser la mémoire dans une même dynamique.
Ce chapitre fera donc l’économie de thématiques pourtant fécondes pour se focaliser sur cet objectif: montrer qu’au-delà des fonctions bien définies et largement popularisées, de l’édition de contenu de type encyclopédique et du travail collaboratif, utiliser les wikis permet de disposer d’un outil polyvalent qui répond parfaitement aux différentes facettes du métier de chercheur en SHS.
Nous ne convoquerons donc pas le mythe fondateur, l’informaticien américain Ward Cunningham qui en 1995 inventa la technologie «wiki» afin d’améliorer la collaboration au sein d’une communauté de développeurs informatiques. Nous ne ferons pas la narration de l’épopée Wikipédia dont le succès planétaire ancra l’utopie collaborative dans la réalité du Web 2.0. Nous ne ferons pas le panorama historique des grands wikis de la recherche en SHS, de glossaires partagés de sociétés savantes en wikis dédiés à un auteur ou une théorie. Nous n’offrirons pas un «wiki pour les nuls» qui permettrait une prise en main aussi rapide qu’efficiente. Nous ne développerons pas les théories de la collaboration pour vanter les mérites d’une intelligence collective que pourtant nous défendons.
En revanche, à partir de notre utilisation intensive et enthousiaste de l’outil et d’expérimentations dans des champs disciplinaires et des projets de différentes natures, nous essayerons, plus modestement mais non sans conviction, de montrer ce que cet outil peut apporter au chercheur pour véritablement faciliter son travail au quotidien. Enfin, pour compléter notre regard, forcément partial et subjectif, nous avons sollicité l’avis d’une dizaine de collègues qui, dans le cadre d’un projet commun utilisent un wiki, pour enrichir cette réflexion au prisme d’autres cultures – disciplinaires, générationnelles, philosophiques. Ce projet de Publictionnaire (http://publictionnaire.huma-num.fr/), qui vise la construction d’un dictionnaire critique et encyclopédique, mobilise actuellement plus d’une centaine de rédacteurs dans une perspective interdisciplinaire pleinement assumée (linguistique, sociologie, information et communication, histoire, philosophie…). La gestion et l’édition de ce dictionnaire sont assurées via un wiki, dont sont extraites certaines des illustrations que nous solliciterons au fil de la rédaction pour illustrer notre propos. Afin de limiter les préjugés, c’est un collègue extérieur au projet, Benjamin Kelm, qui a mené les entretiens. Nous tenons à le remercier d’avoir accepté de le faire.

La technologie wiki

Projets de publication «collective», appels à projet «pluridisciplinaire», incitations au développement de «transversalités» entre pôles ou équipes de recherche au sein d’un même laboratoire… Les injonctions à collaborer ne se sont jamais faites aussi fortes dans le domaine de la recherche et impliquent l’utilisation d’outils de gestion de contenu et de méthodes de rédaction à plusieurs mains présumés opérationnels, disponibles et maîtrisés. L’un des outils qui devraient être naturellement convoqués pour ces usages est le wiki dont la grande plasticité et la relative technicité ouvrent par ailleurs des perspectives qui dépassent ses prétentions originelles.
Toute technique emporte avec elle un ensemble de potentialités et de contraintes d’usage formant des scripts ou des scénarios d’usage. Ici, le wiki apparaît initialement comme un espace vierge (page blanche) et il appartient à l’usager chercheur de construire le dispositif le mieux adapté aux problématiques qu’il traite. Cette construction s’effectue par la mise à disposition d’un catalogue de fonctions, parfois appelées modules, visant à travailler la structuration de l’information (blocs, icônes, styles), le traitement de données (tableaux, fonctions arithmétiques, tris) ou encore à assurer l’interopérabilité avec d’autres systèmes (aperçus de fichiers, messagerie instantanée, messagerie, notifications). L’avantage est que la construction et la personnalisation de ces solutions liées aux différentes tâches du métier ne nécessitent que très peu de connaissances techniques.
La technologie wiki repose sur trois principes de base que nous allons présenter brièvement, le lecteur peut se reporter à l’ouvrage de Jérôme Delacroix (2005) pour en savoir plus:
  • la création et la modification de contenu grâce au balisage du texte;
  • la structuration implicite et minimale qui s’accroît dynamiquement par le jeu de liens hypertextes;
  • la gestion de contenu et le suivi de l’activité.

Le langage de balisage

Aujourd’hui, comme la plupart des logiciels d’édition de contenu, la majorité des wikis n’utilisent plus explicitement la syntaxe du langage à balises qui pouvait par ailleurs différer d’un wiki à l’autre. Les outils proposent dorénavant des interfaces WYSIWYG conviviales qui permettent des mises en forme élaborées sans connaissance préalable de la syntaxe wiki. Néanmoins, comprendre le principe de la syntaxe wiki permet de mieux appréhender son fonctionnement. Au fur et à mesure de l’édition de contenu, le rédacteur ajoute des commandes sous forme de balises qui vont influencer l’apparence du texte. Ainsi, le plus souvent, l’ajout d’un point d’exclamation indique un titre de rang 1, l’ajout de deux points d’exclamation un titre de rang 2. Il est possible de préciser la fonte d’une police d’écriture, la présence d’une liste, d’une image, d’une URL, etc.

Une structuration dynamique

À partir d’une première page – la page d’accueil – plusieurs pages peuvent ainsi être créées en ajoutant un simple lien entre crochets ou en syntaxe CamelCase, une notation qui met en majuscule l’initiale des mots associés afin d’éviter d’ajouter des espaces. Cette combinaison de signes est interprétée par l’application comme l’ajout automatique d’une page vierge portant le titre des termes placés entre crochets ou dans le mot composé. La structure d’un wiki ne préexiste donc pas forcément à l’écriture, elle émerge au fur et à mesure des besoins et des actions des usagers. La plasticité est ici pleinement exprimée puisque des nouveaux lieux de réflexion ou de dialogue s’ouvrent au fil des besoins.
Ainsi la page d’accueil du wiki d’un chercheur pourra contenir une liste de tâches, ordonnée ou non, par thématique (recherche, enseignement, vie personnelle) ou par priorité (urgent, à faire, à lire, à regarder). La possibilité d’ajouter des liens, sous forme d’URL locale ou distante ou d’ajouter des documents (images, notes…) simplifie la navigation et permet un accès facilité aux ressources. Il est par exemple possible d’avoir une liste des appels à publications classés par date, avec un lien vers l’appel proposé par le comité d’organisation.
Ces liens peuvent renvoyer vers des notes personnelles, des documents (la page de suivi d’un mémoire, un texte en rédaction pour une agence nationale de recherche) ou des pièces d’ordre logistique (un ordre de mission), ce qui permet de structurer toutes les activités hétérogènes du chercheur au sein d’un même espace.
À ce premier niveau de structuration qui s’appuie sur le caractère hypertextuel du wiki, s’ajoute un second niveau de structuration. Celui-ci repose sur le filtrage à l’aide de mots-clés (ou tags) permettant de repérer les contenus parfois transversaux qui se rapportent à une ou plusieurs thématiques, à un ou plusieurs projets. De nombreux logiciels, comme Zim, offrent une fonctionnalité de placement d’étiquettes dans les pages. Par la suite, la fonction «sélection-filtrage» permet d’accéder très rapidement aux pages contenant l’étiquette ou de les regrouper.

Une gestion de contenu et un suivi de l’activité

Enfin, fondamentalement conçu pour l’activité collaborative, le wiki offre généralement des outils avancés de gestion de contenu comme:
  • la gestion des versions via un historique;
  • la possibilité de comparer des versions deux à deux (en général, les versions sont présentées côte à côte, les différences sont colorisées);
  • la réversibilité pour permettre le retour à des versions antérieures (restauration).
Outre ces aspects se focalisant sur les contenus, d’autres fonctionnalités tournées vers l’activité sont également présentes, comme des listes de contenus récemment mis à jour par d’autres utilisateurs, les notifications d’actualisation de pages ou d’espaces que nous avons choisi de surveiller ou encore, sur certaines solutions logicielles, la possibilité d’être alerté lorsque son nom d’utilisateur est cité. Ainsi, des bandeaux de menu vont proposer des fonctions en accès rapide: la possibilité de restreindre les modifications, d’ajouter des documents ou des tags à une page, et de choisir d’envoyer ou non des notifications aux observateurs de la page, éventuellement en documentant les modifications.

Le wiki en pratique

Une fois ce cadre technique posé, nous souhaitons exposer comment le wiki peut devenir un outil de gestion de la recherche, un véritable compagnon du chercheur au quotidien. Pour cela, nous allons nous focaliser sur quelques utilisations possibles, illustrées par des éléments tirés de nos expériences et de nos pratiques.

Un système d’information documentaire

Qui n’a jamais fait face au problème de classement de documents aux statuts hétérogènes, aux multiples versions dont il est tantôt le destinataire, tantôt l’auteur? Agissant parfois dans l’urgence, le chercheur ne prend pas nécessairement le temps de contextualiser les supports avec lesquels il travaille. Le wiki constitue un outil aidant à reprendre un tant soit peu le contrôle sur le chaos dont sont en partie responsables les froides et mécaniques arborescences de fichiers. Dans un wiki, tout document est automatiquement placé dans un contexte, au sein d’un discours, même minimal, servant à comprendre les circonstances de son utilisation ou de sa création. La plate-forme permet ainsi de renouer avec une forme de documentarisation certes potentiellement non contrôlée, mais répondant à des logiques «métiers» et possédant une pertinence propre aux acteurs concernés. Ainsi, le dépôt de pièces jointes, l’ajout d’étiquettes, la constitution de collections dynamiques et le suivi des versions de documents qu’offrent certains wikis constituent, selon nous, un apport indéniable de cet outil.

Un système de gestion de projet

Le travail du chercheur s’inscrit de plus en plus dans des projets collectifs. Loin de nous l’idée de considérer les dispositifs techniques de collaboration comme déterminants dans une telle démarche (les aspects humains et sociaux sont, selon nous, bien plus prégnants), cependant, nous tendons à penser que les diverses médiations, y compris techniques, contribuent à soutenir la production du groupe, sa cohésion et son information.
La structuration dynamique des différentes pages du wiki sert généralement la structuration du projet. Le chercheur peut alors s’appuyer sur une structuration arborescente de pages afin de définir l’ensemble des éléments qui décrivent le périmètre de son projet, que ce soit en matière de phases ou de livrables. Ainsi l’arborescence du wiki du Publictionnaire articule des éléments organisationnels (comptes-rendus des réunions, listes de tâches, coordonnées des auteurs) et des contenus scientifiques (notices de dictionnaire, biographie des auteurs).
La plupart des wikis proposent également aux utilisateurs de constituer des listes de tâches avec la possibilité, pour chacune d’elles, de définir son statut (terminé, non terminé), la personne responsable de sa réalisation et la date à laquelle celle-ci doit être réalisée. Ces listes peuvent constituer des tableaux de bord pour assurer le suivi d’avancement du projet. Elles peuvent aussi rendre compte des résultats obtenus par les personnes responsables de chacune des tâches ou des étapes. De même, il est également possible de prévoir un flux de travail (workflow), impliquant par exemple des auteurs et des relecteurs interagissant dans plusieurs itérations. Le projet Publictionnaire s’articule autour d’un tableau de bord qui synthétise toutes ces possibilités. On y trouve pour chaque entrée l’auteur envisagé, le chercheur en charge de la communication avec l’auteur, l’état de la notice (en attente, reçue, validée, en discussion), ainsi que des commentaires qui permettent au comité éditorial d’échanger.

Un espace de construction et de discussion

Le wiki se fonde sur une certaine idéologie du partage et participe à construire informatiquement un lieu d’échange entre acteurs d’une même communauté, un espace collaboratif spécifiquement orienté vers la pratique de l’écriture. Le modèle cognitif de Flower et Hayes (1981, p. 370-374) aborde l’écriture comme processus en trois temps et offre un éclairage intéressant quant au rôle que peut jouer le wiki dans un processus d’écriture collaborative. Il distingue:
  • une phase de planification: les différents contributeurs peuvent émettre de nombreuses propositions soumises au jugement ou à la créativité des autres participants. Le wiki fonctionne ici comme aide à la créativité en favorisant les associations d’idées et en assurant la traçabilité des échanges entre participants;
  • une phase de mise en texte durant laquelle la mise en forme du texte rapproche l’utilisateur du wiki de l’expérience de l’écriture par l’usage de logiciels de traitement de texte. L’attention du contributeur est centrée sur la production et la structuration du contenu, au moyen d’outils de mise en forme et d’organisation hiérarchique de l’information (titres, listes et blocs). La publication progressive de versions intermédiaires permet ainsi à chaque auteur de suivre l’évolution du texte auquel il contribue;
  • une phase de révision, où le wiki permet l’ajout ou la modification du texte final, l’annotation de parties ou de l’ensemble sous forme de commentaires. Des discussions peuvent s’engager, comme sur un forum, à propos d’éléments de connaissance explicités sur le support. L’intérêt majeur du wiki, à ce stade, réside à notre sens dans le fait que ces échanges ne sont pas dissociés de leur objet (élément textuel ou paratextuel) ce qui facilite la compréhension du cheminement intellectuel de la discussion. Dans le cadre du projet Publictionnaire, de nombreuses discussions sont menées dans la partie commentaires, les échanges, moins formels, y sont conviviaux et il est possible d’exprimer son approbation (like) à propos des interventions de chacun.

Typologie de wikis

La plupart des institutions mettent à disposition des chercheurs des wikis adaptés et déjà installés, ce qui les dispense des questions techniques de l’hébergement, de l’installation, de la sécurisation et du paramétrage de l’outil. Il peut néanmoins être intéressant, selon les caractéristiques et les besoins du projet et des utilisateurs, de mettre en place un wiki dédié et indépendant. La typologie suivante synthétise les différentes options offertes pour la mise en place d’un wiki. Nous avons volontairement limité le nombre d’exemples en choisissant parmi les dizaines de solutions mises à disposition celles qui semblaient le plus en adéquation avec les besoins et les compétences d’un chercheur en SHS. Pour aller plus loin, le site wikimatrix.org offre une bonne recension en anglais et permet la comparaison entre plusieurs solutions.
Les wikis de bureausont destinés à un usager qui souhaite saisir et organiser ses notes personnelles, ils permettent d’intégrer des ressources (images, vidéos), de hiérarchiser des documents et de gérer via une interface unique tous les aspects de la vie du chercheur (planning, liste de tâches, liste d’appels à soumission ou de projets, liste de contacts, etc.). Le logiciel TiddlyWiki, compatible avec les navigateurs Firefox, Safari, Chrome ou Zim (logiciel libre), disponible sur Windows, BSD ou GNU/Linux correspond bien à ce premier type.
Les fermes de wikicomme Wikispaces ou Wikia (libre) prennent en charge l’hébergement, les mises à jour techniques et les questions de sécurité. Elles offrent des espaces dédiés qui peuvent être facilement mis en place.
Les applications hébergées(DokuWiki, PmWiki, MediaWiki, tous trois Open Source) sont destinées à être installées sur un serveur (local, sur un ordinateur, ou distant, sur Internet), l’utilisateur doit donc prendre en charge les questions techniques mais cette solution évite de confier à d’autres l’hébergement de données, parfois sensibles dans le cadre de projets de recherche, et permet de contrôler l’intégralité des fonctions.
Les logiciels institutionnels(mais non moins hébergés) comme Confluence ou le libre XWiki sont, par la qualité des interfaces et la richesse des fonctionnalités offertes, des solutions idéales pour la gestion ...

Table des matières

  1. Introduction
  2. PREMIÈRE PARTIE
  3. DEUXIÈME PARTIE
  4. TROISIÈME PARTIE