Communication marketing des organisations
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Communication marketing des organisations

De la stratégie au déploiement digital et numérique

  1. 272 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Communication marketing des organisations

De la stratégie au déploiement digital et numérique

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À propos de ce livre

Aujourd'hui, avec l'avÚnement des modÚles économiques2.0, la communication marketing traditionnelle ne suffit plus. Petit à petit, les entreprises sont amenées à se tourner vers le digital ou le numérique pour rester compétitives et continuer de développer leur business. Si vous voulez connaßtre les tendances et utilisations actuelles de la communication marketing dans l'environnement du Web social, cet ouvrage vous aidera.

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Informations

Éditeur
Academia
Année
2021
ISBN
9782806123886

CHAPITRE IV
DE LA STRATÉGIE AU DÉPLOIEMENT DIGITAL
ET NUMÉRIQUE

A- La notion de stratégie

Lorsqu’on examine la littĂ©rature consacrĂ©e Ă  la notion de stratĂ©gie, on a beaucoup de peine Ă  Ă©chapper Ă  une impression de grande confusion, malgrĂ© la tentative des auteurs Moss, Warnaby et Newman (2000) d’en pĂ©nĂ©trer le sens. « A large part of the discussion on strategy is based on a traditional and linear view of the concept, which assumes that a certain plan of activities and actions leads to a certain desired affect. »80 Au sens de Ramanantsoa (2005), il ne saurait y avoir stratĂ©gie s’il n’y a pas « allocation de ressources » et si cette allocation n’engage pas « de façon durable, voire dĂ©finitive le devenir de l’entreprise »81. Cette dĂ©finition met en Ă©vidence deux points :
‱Il faut que l’enjeu soit significatif pour que l’on puisse parler de stratĂ©gie.
‱La stratĂ©gie est orientĂ©e vers la recherche du « fit »82.
Mais, un point est trop souvent oubliĂ© : il doit y avoir allocation de ressources, matĂ©rielles, financiĂšres et humaines pour que l’on puisse parler de stratĂ©gie. Une stratĂ©gie doit pouvoir se dĂ©cliner en chiffres. Dans le cas contraire, il s’agit au mieux d’un projet (avec l’aspect visionnaire bien connu que sous-entend la notion mĂȘme de projet dans son essence), ou plus prosaĂŻquement, d’un discours servant de support aux fantasmes du dirigeant ou Ă  l’idĂ©ologie de l’entreprise. L’allocation de ressources passe par le choix, par l’entreprise, de ses domaines d’activitĂ©, c’est-Ă -dire des demandes que l’entreprise veut satisfaire et des offres qu’elle produira Ă  cet effet. Les notions de « demande » et d’« offre » dĂ©passent l’acception premiĂšre des termes : au-delĂ  des biens marchands et consommables, on trouve d’autres types de demandes (la protection de l’emploi peut dans certains cas apparaĂźtre comme une demande). De mĂȘme, les offres dĂ©passent la production de biens physiques, pour concerner Ă©galement la production de services, marchands ou non.

1- Les logiques sous-jacentes

À ce stade de notre propos, un certain nombre de remarques s’imposent, permettant de prĂ©ciser Ă  quel paradigme nous nous rĂ©fĂ©rerons.
-Il existe toujours, par dĂ©finition, une stratĂ©gie ex post de toute entreprise. En effet, on peut toujours a posteriori parler d’une allocation de ressources et considĂ©rer que celle-ci a Ă©tĂ© cruciale, dans la mesure oĂč il est facile d’imaginer que toute entreprise aurait pu commettre une erreur irrĂ©versible. Le resserrement budgĂ©taire amĂšne les managers Ă  faire plus avec moins et diminue les ressources mises Ă  leur disposition.
-La stratĂ©gie est pour nous une rĂ©flexion qui concerne la relation entreprise-environnement. Bien sĂ»r, cette rĂ©flexion doit prendre en compte l’intĂ©rieur de l’entreprise et s’assurer que le choix des activitĂ©s est cohĂ©rent avec les structures, les systĂšmes de gestion et les modes de dĂ©cision, ainsi qu’avec la culture et l’identitĂ© de l’entreprise.
-Le but de cette allocation de ressources n’est pas nĂ©cessairement le profit ; certaines organisations peuvent avoir d’autres objectifs que la maximisation du rĂ©sultat financier. Autrement dit, le choix de l’objectif nous paraĂźt ne pas ressortir du domaine strict de la stratĂ©gie, mais de la libertĂ© de l’équipe dirigeante ; toute stratĂ©gie n’est Ă©valuable que par rapport Ă  l’objectif que s’est assignĂ©, explicitement ou non, la direction ou le groupe d’actionnaires. C’est un autre problĂšme de qualifier les objectifs et de savoir si les personnes concernĂ©es ont fait un bon usage de leur libertĂ©.
Retenons que, pour nous, toute entreprise, grande ou petite, publique ou privĂ©e, devrait avoir une stratĂ©gie. Allant plus loin, nous considĂ©rons qu’on ne peut parler d’entreprise, et plus gĂ©nĂ©ralement d’organisation, que pour autant que l’on puisse envisager de façon raisonnable et pertinente une stratĂ©gie de l’unitĂ© en question.
II est toujours difficile de cerner le cadre conceptuel dans lequel on cherche Ă  inscrire une dĂ©marche, mais cela se trouve encore accentuĂ© dĂšs que l’on parle de stratĂ©gie. Comme le soulignent fort justement Lehmann, Ortega, Leroy, Carrette, Dussauge et Durand (2016), la rigueur scientifique des diffĂ©rents auteurs est inĂ©gale et leurs points de vue sensiblement divergents, selon qu’il s’agit de dirigeants, de consultants ou de chercheurs83.
Dans un premier temps, il est clair que notre rĂ©flexion ne s’inscrit pas dans le cadre de la thĂ©orie micro-Ă©conomique : l’entreprise n’est pas nĂ©cessairement une machine Ă  maximiser le profit et surtout, nous avons vu que l’entreprise ne saurait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un systĂšme de transformation. Qu’elle l’admette ou non, l’entreprise joue un rĂŽle politique et social, au-delĂ  de sa vocation Ă©conomique84. Pour utiliser la mĂȘme terminologie, notre but est au contraire d’analyser la dĂ©marche de cet objet rĂ©el qu’est l’entreprise communicante.
Reste Ă  savoir dans quel schĂ©ma de pensĂ©e doit s’inscrire notre analyse dans l’évolution de la pensĂ©e stratĂ©gique.
Grosso modo, nous pouvons distinguer deux grands courants chez les auteurs qui ont abordé le domaine de la stratégie.
-L’école managĂ©riale privilĂ©gie les approches rationnelles : il s’agit de mettre au point des systĂšmes thĂ©oriques sophistiquĂ©s, canalisant l’action des managers vers le rĂ©sultat souhaitĂ©. Ce sont des approches normatives, qui s’appuient sur toutes les thĂ©ories disponibles pour dĂ©gager les solutions possibles85.
-L’école qui se rapproche de la pensĂ©e behavioriste cherche Ă  analyser les rapports de forces au sein de l’entreprise, afin de prendre en compte les intĂ©rĂȘts des diffĂ©rents intervenants. Il s’agit d’une dĂ©marche plus explicative. Pour les tenants de cette Ă©cole, l’enjeu en est plus complexe et aussi plus stratĂ©gique86.
La polĂ©mique entre ces deux Ă©coles n’est pas close, mais elle nous paraĂźt sous certains aspects artificiels : prendre en compte les contraintes structurelles et la dimension sociopolitiqu...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Copyright
  4. Titre
  5. PRÉSENTATION DE L’AUTEUR
  6. REMERCIEMENTS
  7. PRÉFACE
  8. INTRODUCTION
  9. CHAPITRE I - BREF APERÒȘU THÉORIQUE DE LA COMMUNICATION MARKETING
  10. CHAPITRE II - MODÈLE DE LA COMMUNICATION MARKETING DES ENTREPRISES
  11. CHAPITRE III - LA COMMUNICATION MARKETING DANS LE WEB SOCIAL : PRÉSENTATION DE L’ÉCOSYSTÈME
  12. CHAPITRE IV - DE LA STRATÉGIE AU DÉPLOIEMENT DIGITAL ET NUMÉRIQUE
  13. CHAPITRE V - KALÉIDOSCOQUE DES NOUVEAUX MÉDIAS SOCIAUX
  14. CHAPITRE VI - MÉTRIQUES ET MÉDIAS SOCIAUX
  15. CHAPITRE VII - LA GESTION DES RELATIONS AVEC LES PUBLICS À L’ÈRE DU WEB SOCIAL
  16. CHAPITRE VIII - L’EXPLOSION DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES À L’ÈRE DES RÉSEAUX SOCIAUX
  17. CHAPITRE IX - LA PROSPECTIVE EN COMMUNICATION MARKETING
  18. CHAPITRE X - L’ENJEU
  19. CONCLUSION
  20. BIBLIOGRAPHIE
  21. TABLE DES MATIÈRES