Maçonnitudes
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Précédées de Lettre à un ami de Guy Arcizet ancien grand-maître du Grand Orient de France

  1. 274 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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Précédées de Lettre à un ami de Guy Arcizet ancien grand-maître du Grand Orient de France

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À propos de ce livre

Un ancien n°2 du Grand Orient de France parle! C'est le témoignage sans complaisance d'un homme qui nous fait voyager au coeur de la Franc-maçonnerie en France et en Belgique de 1962 à nos jours. Le livre s'adresse aussi bien aux profanes qu'aux francs-maçons. Il raconte la naissance d'un citoyen, son entrée puis sa progression au Grand Orient de France jusqu'aux plus hautes responsabilités. Les doutes et les attentes de l'auteur ponctuent les sujets qu'il traite sur l'avenir de l'institution.

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Informations

Éditeur
EME Editions
Année
2019
ISBN
9782806661869

CHAPITRE 1
LES TEMPS PROFANES


La neige, les flocons de neige, car ils sont tous différents, égaux et dissemblables, étrangement singuliers4
J’ai découvert Spinoza à onze ans, à l’âge où ranger sa chambre relève du devoir d’obéissance aux parents. La lettre de convocation d’entrée en Sixième précisait que je devais me présenter lundi 14 septembre à dix heures au 1 rue Spinoza, le nom de la rue et le numéro de la porte d’entrée du lycée Voltaire, réservée aux Sixième et Cinquième, à droite du porche principal situé au 101 avenue de la République à Paris dans le onzième arrondissement. Si les noms de Voltaire ou de République m’évoquaient quelque chose, celui de Spinoza m’obligea à ouvrir le Larousse : philosophe hollandais du XVIIe siècle. « Un homme précurseur des Lumières et de nos démocraties modernes » écrit sur lui Frédéric Lenoir dans Le miracle Spinoza5, un demi-siècle après ma « rencontre » avec le philosophe. Voltaire-République-Spinoza, belle entrée en matière pour un gamin plus attiré par le carré blanc du film du dimanche soir que par le devenir de l’humanité.

Paris

La chambre d’un adolescent est la représentation physique du foisonnement des idées qui animent son occupant et le miroir des rêves qui le bercent. C’est un bastion imprenable pour qui souhaiterait s’y introduire même avec un cheval de Troie. Allongé sur le ventre, les jambes repliées perpendiculairement à la moquette, je parcourais le Monde avec les deux Verne(s), Jules Verne et les romans d’espionnage d’Henri Vernes, m’identifiant tantôt aux héros des Voyages extraordinaires, tantôt à Bob Morane, mais jamais à l’Ombre jaune ni à Ivan Ogareff. L’atlas géographique plein de promesses de voyages, l’encyclopédie des civilisations disparues ou le dictionnaire où s’alignent comme à la parade les drapeaux des pays du monde6, laissaient croire que rien ne pouvait m’arriver sur Terre et dans ma chambre a fortiori. Je pensais que tous les gars du monde se donnaient sincèrement la main en dépit du Mur de Berlin érigé en une nuit en pleine Guerre froide. Punaisés aux murs, les posters psychédéliques de John, Paul, George, Ringo ou celui du Che photographié par Alberto Korda, attestaient de mes préférences artistiques et politiques.
L’actualité m’importait peu comme je me jetais chaque semaine sur le Journal de Mickey et le Journal de Tintin ou quand je dévorais un Club des Cinq de la Bibliothèque Rose, plats principaux au menu de mes premières années de lecture après avoir joué, en amuse-bouches, au château fort et aux petits soldats. À neuf ans, on est loin de se soucier des affaires des grands, encore moins de les comprendre. J’avais bien senti mes parents préoccupés auparavant par ce qu’on nommait alors hypocritement les « Évènements d’Algérie » et leurs répercussions en métropole. Je revois mon père un dimanche soir, le transistor collé à l’oreille, capter la moindre information sur le putsch fomenté par « un quarteron de généraux en retraite » et craindre l’opération aéroportée annoncée dans la nuit contre la République. Les mois suivants, je savais distinguer parmi les bruits de la ville l’explosion d’une grenade dans une poubelle de cours d’immeuble déposée par l’Organisation de l’armée secrète. Quand vint le jour de la manifestation contre l’OAS, le 8 février 1962, organisée par les partis politiques et les syndicats de gauche, dont un des cinq cortèges partait de Filles du Calvaire pour converger vers Bastille avec les autres défilés. C’était un jeudi comme les autres pour l’élève de CE2 à l’école communale Bretonneau du vingtième arrondissement ; un jour de repos où, ma mère Évelyne, mon frère Jean-Christian et moi, nous allions déjeuner comme d’habitude chez les grands-parents, Simon et Renée, écouter pendant la digestion de la musique classique (Simon était un mélomane averti) et suivre, après le goûter, Les Aventures de Rin Tin Tin et de Rusty sur la télé en noir et blanc.
Ce jour fut différent des autres malheureusement. Mes grands-parents occupaient l’appartement d’un immeuble haussmannien plus proche de la place de la Bastille que du Cirque d’Hiver. Parfois, mon frère et moi, nous nous placions au balcon pour jouer aux « Citroën » et aux « Renault », chacun tirant au sort sa marque, les comptabilisant une à une à leur passage en profitant des feux rouges ou des embouteillages. En milieu d’après-midi, le brouhaha de la rue changea brusquement car un défilé progressait jusqu’à nous. L’enfilade à perte de vue des façades amplifiait les vociférations, les sifflets, les claquements de mains des manifestants. Les conducteurs des voitures bloquées sur le boulevard klaxonnaient leurs soutiens au rythme de O-A-S AS-SA-SSINS, O-A-S AS-SA-SSINS, O-A-S AS-SA-SSINS… Le nez collé à la fenêtre je ne bougeais plus, impressionné par les martèlements ternaires de la foule en mouvement qui prenait toute la largeur de la voie. Comme chaque semaine, le jour des enfants permettait à de nombreux badauds de faire du lèche-vitrine, les mamans poussaient les landaus ou veillaient sur leurs gamins à qui elles venaient d’acheter un petit pain au lait et une barre de chocolat ; un silence tout relatif mais bien réel contrastant avec les cris des milliers de manifestants qui progressaient. Des gardiens de la paix en pèlerine évoluaient à pied ou à vélo sur les trottoirs dans un esprit plutôt bon enfant. Des cars de la gendarmerie mobile et de la police d’intervention s’étaient positionnés au milieu de la chaussée avant l’arrivée du défilé, les CRS complétaient le tableau. Jeune témoin candide submergé par des sentiments mêlés de curiosité et de crainte en regardant des adultes en colère, je sentais que la situation se tendait peu à peu. Soudain, des centaines de militaires et de policiers jaillirent des véhicules avec leurs fusils et se mirent en formation au garde-à-vous. Puis une avalanche de matraques et de coups de crosse tomba sans sommation sur tout ce qui bougeait avec l’intention de faire le plus de dégâts humains possible. Certains chutaient à terre, assommés ou blessés. Les lacrymogènes rendaient l’atmosphère irrespirable. Les forces de l’ordre écartaient brutalement les poussettes qui entravaient leurs progressions. La débandade était générale. Toutes et tous, mamans et enfants compris, tentaient de s’abriter derrière les portes-cochères. Un groupe d’hommes et de femmes en grande difficulté, certains ensanglantés, montèrent au premier étage pour se réfugier chez nous et échapper ainsi à la frénésie des militaires qui les pourchassaient. Des gendarmes sans vergogne franchirent le seuil de l’appartement pour appréhender leurs cibles par le col tout en continuant de les taper malgré les premiers soins donnés par les secours. Il fallut toute la force de caractère de Simon et des services de santé présents pour leur faire lâcher prise et les obliger à redescendre bredouille. J’étais passé de la fenêtre donnant sur le boulevard à l’entrée du séjour pour assister aux altercations, tout en me tenant à l’écart sur ordre de mon grand-père.
Évelyne et ses deux fils partirent bien tard de chez Renée et Simon. Curieusement, je ne me souviens pas si la nuit suivante fut agitée ou bien calme en dépit des émotions de l’après-midi. Par contre, je sais que ma prise de conscience politique ne me quitte plus depuis ce moment précis. C’est également vrai pour mes sautes d’humeur contre l’injustice, pas l’injustice que peut ressentir un petit garçon à qui la maman refuse un achat compulsif, mais l’injustice qui bouscule l’évidence lorsque le coupable prévaut sur l’innocent quels que soient les faits7. Ces évènements m’avaient ouvert définitivement les yeux sur la société et son histoire chaotique, loin d’être un long fleuve tranquille. Ce fut une révélation. Mais rien à voir avec celle que j’eus l’occasion d’entendre en « confession » bien plus tard et dans un contexte différent. J’écoutais alors un homme de science expliquer comment il ressentit intensément sa foi en Dieu à l’instant précis où, sortant des w.c. au fond du jardin, il discerna Sa présence. Le Renouveau charismatique, auquel il légua la totalité de ses biens, l’accueillit à bras ouverts. En comparaison, le pari de Pascal où il suffit de « se mettre à genoux et de prier pour croire » me semblait plus raisonnable !
Les radios du lendemain commentèrent les incidents parisiens de la veille. Si nous allumions Radio Luxembourg pour écouter « La Famille Duraton » et nous divertir, Europe n° 1 était notre principale source d’informations. Mes parents faisaient davantage confiance aux radios périphériques qu’à la radio d’État France I, courroie du pouvoir politique. J’apprenais que la manifestation avait rassemblé des dizaines de milliers de manifestants malgré l’interdiction. Le cortège du boulevard Voltaire avait subi une répression policière identique à celle du boulevard Beaumarchais, provoquant des bousculades, des chutes et le décès de neuf personnes venues manifester pacifiquement contre l’extrême droite, mortes écrasées dans une bouche de la station de métro Charonne. « Victimes d’un massacre d’État », écrira en 2006 l’historien Alain Dewerpe8. Un nom ressortait des commentaires : Maurice Papon, préfet de police de Paris, à l’origine de cette répression ; le même homme qui fut condamné trente-six ans plus tard pour complicité de crimes contre l’humanité de 1942 à 19449. Ma perception de cette journée funeste aurait pu faire vaciller mes rêves de gosses. Il n’en fut rien bien qu’il y eût un avant et un après Charonne. À vrai dire jusque-là, je n’avais pas la moindre opinion sur les uns ou sur les autres. S’entrechoquèrent désormais des sentiments d’enfant et d’adulte ; s’entremêlèrent aussi des pensées ou des expressions de préadolescent précoce, conscient du monde dans lequel il est appelé à vivre. Ce moment charnière (il y en eut d’autres !) où l’on sent que la mue a commencé. J’étais devenu hostile au général de Gaulle et à son gouvernement, je me sentais proche des mouvements internationalistes. Toutes les formes d’injustice m’indisposaient. J’écoutais les émissions politiques à la radio ou je regardais les débats télévisés quand j’avais la chance de me trouver près d’un poste de télévision. Sans doute désirais-je ressembler à mon père en me comportant ainsi, mais cet attrait pour la chose publique était sincère depuis les faits graves qui m’avaient marqué à jamais ; leurs prolongements appartenaient dorénavant à l’histoire contemporaine du Pays. Claude raffolait de ce genre d’émissions radio ou télé. Ancien résistant dans le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD) dont le chef était François Mitterrand10, il le suivra dans les années 1950 à l’Union démocratique et socialiste de la résistance (UDSR) puis abandonnera le mouvement pour des raisons fort louables : faire vivre sa famille qui s’agrandissait.
– Pour faire de la politique il faut beaucoup d’argent ou une fortune personnelle disait-il, présageant les dérives du XXIe siècle et l’indécence de certains élus.
La surprise du premier tour des élections présidentielles de 1965 où Mitterrand mit en ballottage de Gaulle fut accueillie, me concernant, comme une victoire contre les responsables des répressions des années 1961 et 1962. Voter n’était encore qu’une chimère mais l’intérêt que j’attachais à l’organisation de la cité et aux droits de l’homme se précisait avec l’âge. Chaque semaine, j’empruntais L’Express à mes parents, le news magazine français qui s’était opposé à la guerre d’Algérie puis à la guerre américaine au Vietnam. Je fus tétanisé devant la photo d’un soldat vietnamien du Sud, sourire triomphant, brandissant dans chaque main comme deux trophées la tête tranchée encore sanguinolente de deux Viêtcong, la bouche entrouverte, les yeux fermés11. Puis, refermant l’hebdomadaire, l’adolescent candide prit sa plus belle plume (la machine à écrire du paternel) pour écrire une lettre au Général sur le ton de « ça suffit ! » le priant d’intervenir auprès de qui de droit afin que cesse le conflit. La réponse du Chef de cabinet de la Présidence de la République fut polie… et les peuples ajoutèrent de nouvelles photos horribles dans l’album de la honte.
Des années plus tard, malgré les accords de Paris, l’image de la guerre du Vietnam me poursuivait. À vingt ans, un job d’été au laboratoire d’anatomie du CHRU de Tours m’amena à découper pour les besoins de la recherche médicale des têtes de cadavres humains que je manipulais une fois décapités. Comparaison n’est pas raison fort heureusement ! J’appris bien plus tard que la photo qui m’avait tant choquée fut sérigraphiée par l’artiste Robert Heinecken sur une cinquantaine de pages d’un numéro du magazine Vogue, remis ensuite en vente dans les kiosques de Los Angeles. L’œuvre s’intitulait « Periodical #5 » et fut exposée au MoMA de New York.
Dans ma chambre-caverne tapissée d’affiches politiques je grandissais en m’ouvrant sur le monde. Je faisais mes devoirs au dernier moment, je jouais avec mes copains (plus rarement avec Jean-Christian, mon frère aîné de cinq ans), j’écrivais des poèmes bien sentis selon moi12, j’écoutais de la musique en singeant avec gravité le chef imaginaire d’un orchestre symphonique, je lisais des romans de mon âge et, tendant l’oreille derrière la porte, j’écoutais fréquemment mon père converser au téléphone avec des gens qu’il paraissait bien connaître pour les tutoyer sans gêne. Et je ne parle pas des invités dînant chez nous ! Que Claude soit franc-maçon n’était un mystère pour personne, à commencer pour sa famille nullement désorientée par son appartenance. Un entassement de bleu et de blanc (une paire de gants, une peau rectangulaire et une écharpe façon Miss France), était parfois posé négligemment sur le bureau au vu et au su de tous. De nombreux livres sur la Franc-maçonnerie bien alignés dans la bibliothèque ne trompaient personne.
À douze ans, je pénétrais pour la première fois avec la famille dans l’hôtel Cadet, le siège du Grand Orient de France en pleine reconstruction. Mon père nous raconta que l’extension contemporaine de la demeure du prince Murat qui donnait sur la rue Cadet était en partie financée par l’Allemagne en contrepartie des crimes commis par le Troisième Reich. Sa façade aluminium s’élançait vers le ciel comme suspendue au-dessus des passants apostrophés par les marchandes de quatre saisons qui vantaient la qualité des produits, bruyantes animatrices d’un quartier contribuant au folklore parisien. Endimanchés pour la circonstance, nous nous rendions à une cérémonie un peu spéciale : la reconnaissance conjugale d’un couple marié qui souhaitait confirmer son union devant les membres et amis proches de la loge. Sur le chemin, mon père nous fit visiter le temple Arthur Groussier, l’ancienne salle de réception de l’hôtel particulier de la princesse et du prince Lucien Murat, neveu de Napoléon 1er, nous précisa-t-il, architecture du XVIIIe siècle et décors Napoléon III, au fond de laquelle trônait le bronze imposant de la Marianne de Jacques France. Arrivés dans le temple Joannis Corneloup dans lequel allait être célébrée la cérémonie, Claude nous abandonna pour s’assurer des derniers préparatifs car il lui incombait de la diriger. Je pris le temps de détailler les lieux. L’éclairage tamisé créait une ambiance chaleureuse et paisible où les boiseries, les dorures et le bleu dominaient. Les invités se posèrent sur des banquettes en bois sombre situées sur les deux longueurs de la pièce, se faisant face comme à la Chambre des communes du Royaume-Uni. Sur une largeur, trois marches permettaient d’accéder au bureau et au fauteuil présidentiels où prit place mon père13. Devant lui, le couple vedette vers lequel nos regards se tournaient. La mariée comme le marié se tenaient droits comme un « i », presque au garde-à-vous, laissant paraître leur émotion. Mais ce qui frappait davantage vus de dos, c’était leur ressemblance avec le « couple à la Dubout », la grosse bonne femme et son petit bonhomme. J’eus toutes les peines du monde à étouffer un fou rire libérateur que la solennité du cérémonial m’interdisait. Debout, face aux amoureux collés l’un à l’autre par une seule et grande écharpe qui les ceignait, mon père brisa une baguette de verre dont le geste symbolique rappelait combien l’amour est fragile. Un funest...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Collection
  4. Copyright
  5. Titre
  6. Dédicace
  7. Lettre à un ami
  8. Prologue
  9. CHAPITRE 1 – Les Temps profanes
  10. CHAPITRE 2 – Les découvertes
  11. CHAPITRE 3 – Les Démophiles
  12. CHAPITRE 4 – L’association 5997
  13. CHAPITRE 5 – Le Conseil de l’Ordre
  14. CHAPITRE 6 – Numéro deux
  15. CHAPITRE 7 – Surfaces réfléchissantes
  16. Remerciements
  17. Table des matières
  18. Dans la collection « Explorations maçonniques »