Les Iraniens en France
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Les Iraniens en France

Sociohistoire d'une diaspora depuis le XIXe siĂšcle

  1. 124 pages
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Les Iraniens en France

Sociohistoire d'une diaspora depuis le XIXe siĂšcle

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Comment peut-on expliquer l'attrait pour la France de l'intelligentsia iranienne des années 1830 aprÚs deux traités humiliants imposés par la Russie? Notre hypothÚse est que la diaspora iranienne francophone, née au 19e siÚcle, se nourrirait essentiellement d'une proximité culturelle et littéraire, de recherche d'un asile politique; dans les années 1980, elle se serait étendue à un large éventail d'individus de parcours légal ou clandestin, au regroupement familial.

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Informations

Année
2019
ISBN
9782336885438

1

La dynastie des Qadjar

Quelles sont les origines historique, culturelle et sociale de la dynastie Qadjar ? Pourquoi s’intĂ©resser Ă  la dynastie Qadjar pour Ă©tudier la ? En quoi la France a-t-elle Ă©tĂ© concernĂ©e par l’histoire politique iranienne de cette pĂ©riode ? Comment s’incarne le prisme francophile en Iran Ă  cette Ă©poque ? Quelles ont Ă©tĂ© les consĂ©quences des Ă©checs militaires lors des deux guerres de 1813 et 1828 pour les relations franco-iraniennes ?

GĂ©ohistoire d’une dynastie

La tribu et les clans des Qadjar, issus de groupes turcs, se rĂ©partissaient de l’ouest et du sud de la mer Caspienne jusque dans des pays de l’Asie centrale. Ils ont vĂ©cu pendant plusieurs siĂšcles sous une organisation tribale et leur prĂ©sence politique remonte aux 14e et 15e siĂšcles dans le vaste territoire de l’Iran oĂč ils participent Ă  la « confĂ©dĂ©ration des Qizilbash ». Cependant, selon l’historien Nasser Takmil Homayoun, la connaissance historique de cette tribu dans le cadre de l’« IranitĂ© » sur le plan culturel et social n’est pas encore arrivĂ©e Ă  son terme25.
Pour l’historien Mohammad Reza Djalili, la dynastie Qadjar, issue d’une tribu dont les premiĂšres traces en Iran remontent au 10e siĂšcle, a tenu les rĂȘnes de l’empire jusqu’en 1925. C’est une tribu turcomane d’éleveurs nomades originaires d’une rĂ©gion qui s’étend du Mazandaran, au bord de la mer Caspienne, jusqu’à la grande province du Khorasan, situĂ©e au nord-est de l’Iran. Á l’époque safavide, les Qadjar appartiennent Ă  la confĂ©dĂ©ration des tribus disciples de l’ordre soufi chiite des Safavides ; tribus sur lesquelles s’appuie la dynastie safavide pour Ă©tablir son pouvoir26.
Dans ce territoire, grand comme trois fois la France, il fallait des semaines pour relier les villes Ă  la capitale. En 1800, l’Iran comptait cinq ou six millions d’habitants et la population Ă©tait clairsemĂ©e. En raison de la prĂ©sence du plateau dĂ©sertique, les villages s’étaient regroupĂ©s dans les fonds de vallĂ©es, seuls endroits (outre la plaine caspienne qui jouit de pluies abondantes) oĂč pouvait s’implanter un habitat rural. L’irrigation Ă©tait assurĂ©e soit en surface, soit par drainage des eaux de piĂ©mont. Le modĂšle par excellence de cet habitat Ă©tait le jardin irriguĂ© par des canaux savamment disposĂ©s et protĂ©gĂ© du vent sec par de hauts murs de pisĂ©27.
L’environnement gĂ©ographique et climatique avait entraĂźnĂ© une autre forme particuliĂšre d’occupation du sol, le nomadisme. Profitant en Ă©tĂ© des pĂąturages dĂ©gagĂ©s par la neige d’altitude et en hiver de la douceur des plaines, les nomades d’Iran n’effectuaient pas des dĂ©placements saisonniers trĂšs lointains : trois cents kilomĂštres en moyenne. Leur structure sociale Ă©tait trĂšs hiĂ©rarchisĂ©e, tribale, car le groupe devait pouvoir dĂ©fendre son territoire Ă  tout moment contre les empiĂštements d’un rival. Au dĂ©but du 19e siĂšcle, on estime que l’Iran comptait un demi-million de nomades, soit environ un dixiĂšme de la population, soit environ un tiers selon les sources. En proportion, le peuplement nomade va diminuer avec la croissance dĂ©mographique gĂ©nĂ©rale, mais il restera numĂ©riquement presque constant et symboliquement central, bien qu’aujourd’hui il reprĂ©sente seulement une frange nĂ©gligeable de la population28.

La prise du pouvoir par Agha Mohammad Khan

La tribu des Qadjar se divise en deux branches rivales : les Qovanlu et les Davanlu. Agha Mohammad Khan (1742-1797), le fondateur de la dynastie, est le chef du clan des Qovanlu. AprĂšs l’échec de son pĂšre dans une guerre au Khorassan29, il a Ă©tĂ© chĂątrĂ© Ă  l’ñge de six ans par Adel Shah Afshar (1719-1749) pour l’empĂȘcher de rĂ©gner un jour ; dĂšs lors, il rĂȘve de se venger et de reconstituer le royaume safavide mais il passe quinze annĂ©es Ă  Chiraz comme otage de Karim Khan Zand (1705-1779), dont la dynastie rĂšgne sur le sud du pays de 1750 Ă  1794.
AprĂšs la mort de Karim Khan en 1779, Agha Mohammad Khan s’échappe de prison et se lance dans la lutte contre ses proches pendant une dĂ©cennie, de 1779 Ă  1789, pour rĂ©unifier les factions Qadjar et imposer son autoritĂ© sur le nord de l’Iran. Par la suite, il Ă©tend son entreprise sur l’ensemble de ce qui constitue aujourd’hui le territoire iranien plus le Caucase du sud.
Le groupe turcoman et turcophone qui nomadisait au nord de l’Iran, comptait environ mille personnes lorsqu’il s’empara du pouvoir par les armes en rĂ©duisant les principautĂ©s qui s’étaient disputĂ© la domination du plateau iranien aprĂšs la mort de Nader Shah (1688-1747). Il Ă©tablit sa capitale Ă  TĂ©hĂ©ran. De lĂ , il pouvait aller facilement au nord par des cols ouverts pendant une grande partie de l’annĂ©e et oĂč passaient les caravanes reliant Tabriz Ă  Mashhad. Il fallut encore une dizaine d’annĂ©es Ă  Agha Mohammad Khan pour rĂ©unifier les terres persanes30. Mais comme Nader Shah, il devient de plus en plus obsĂ©dĂ© par le pouvoir et se livre Ă  des atrocitĂ©s. Lors du siĂšge de la ville de Bam, encore sous l’autoritĂ© du dernier rescapĂ© de la dynastie Zand, Agha Mohammad Khan ordonne le massacre gĂ©nĂ©ral des habitants de la ville et aprĂšs la chute de celle-ci, il crĂšve lui-mĂȘme les yeux de Lotf Ali Khan Zand (1769-1794)31.
Devenu cruel et narcissique, il fut assassinĂ© par trois de ses serviteurs Ă  l’ñge de 57 ans lors d’une guerre Ă  Shoush, dans la rĂ©gion de GĂ©orgie. AprĂšs des erreurs commises par ses serviteurs, Agha Mohammad Khan avait en effet dĂ©cidĂ© de les tuer mais ceux-ci en furent informĂ©s. Comme l’exĂ©cution avait Ă©tĂ© reportĂ©e en raison du vendredi soir, les trois hommes, pour sauver leur peau, entrĂšrent dans la tente d’Agha Mohammad Khan pendant la nuit et le tuĂšrent de coups de couteau pendant son sommeil32.

Fath Ali Shah

L’État qu’Agha Mohammad Khan a fondĂ© s’inspire du modĂšle safavide mais avec une administration aux dimensions trĂšs modestes. C’est de cette structure qu’hĂ©rite son neveu et successeur dĂ©signĂ©, Baba Khan, qui rĂšgne sous le nom de Fath Ali Shah (1772-1834) de 1797 Ă  1834. Il dirige un État extrĂȘmement pauvre avec une population d’environ 6 millions d’habitants dont un large tiers est nomade, difficile Ă  contrĂŽler et vivant autour d’une grosse bourgade, la capitale TĂ©hĂ©ran. Celle-ci a Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  Ispahan, la vieille capitale des Safavides, en raison de sa proximitĂ© avec le territoire traditionnel des Qadjar et avec le Caucase convoitĂ© par Agha Mohammad Khan. Sa population ne dĂ©passe pas 30 000 habitants. Sur le plan militaire, l’État dispose de forces armĂ©es peu nombreuses, composĂ©es d’environ 35 000 cavaliers et 15 000 fantassins mis Ă  la disposition du shah par les tribus33.
Tout au long de leur rĂšgne, malgrĂ© certains efforts de modernisation des forces armĂ©es sur le modĂšle des rĂ©formes entreprises dans l’empire ottoman voisin, parfois avec l’aide d’instructeurs Ă©trangers, les Qadjar demeurent faibles sur le plan militaire, ce qui pose le problĂšme gĂ©opolitique du facteur extĂ©rieur, Ă  savoir la prĂ©sence de deux États aux visĂ©es impĂ©rialistes : au nord la Russie et au sud l’Angleterre.

Les deux guerres et les deux Ă©checs fatals

La premiÚre guerre russo-iranienne (1804-1813) : le Traité de Golestan
À la mort du roi de GĂ©orgie en dĂ©cembre 1800, la Russie qui maintenait des troupes dans ce territoire depuis 1799 veut l’annexer. Mais TĂ©hĂ©ran rĂ©siste, considĂ©rant que cette rĂ©gion Ă©tait sous sa souverainetĂ©. Le prince Abbas Mirza envoie ses troupes pour faire la guerre, mais en dĂ©pit d’une victoire initiale et en raison du manque de logistique et de l’absence de soutien de la cour, son armĂ©e est complĂ©tement dĂ©faite en octobre 1812 Ă  Aslandouz, sur le fleuve Araxe. Fath Ali Shah doit signer en octobre 1813 le TraitĂ© de Golestan, un village du QarabĂągh, par lequel il abandonnait la majoritĂ© de ses provinces caucasiennes : le Karabagh, le Daghestan, le Shirvan, la GĂ©orgie, une partie du Talesh et les villes de Ganja et Bakou34.
Ce traitĂ© de Golestan mettant fin Ă  la premiĂšre guerre irano-russe de 1804 Ă  1813, est humiliant pour l’Iran qui doit non seulement cĂ©der le Caucase Ă  la Russie, mais lui garantir Ă©galement l’exclusivitĂ© de l’activitĂ© militaire sur la mer Caspienne. De plus, le tsar de Russie se voit attribuer des droits Ă  reconnaĂźtre le prince hĂ©ritier du trĂŽne, une disposition vague qui offre Ă  Saint-Petersbourg la possibilitĂ© de s’immiscer dans la succession royale de son voisin.
L’analyse de cet Ă©chec met en Ă©vidence des facteurs intĂ©rieurs mais fait Ă©galement intervenir un facteur extĂ©rieur, celui de la suspension des relations avec la France. En effet, aprĂšs l’échec de NapolĂ©on en Russie et la retraite de l’hiver 1812, la France ne s’intĂ©resse plus Ă  l’Iran et ne peut apporter aucun soutien militaire comme cela avait Ă©tĂ© prĂ©vu par le TraitĂ© d’alliance de Finckenstein de 1805 ; nous y reviendrons plus en dĂ©tail dans le prochain chapitre.
La deuxiÚme guerre : le Traité de Torkmanchay
Les termes du traitĂ© de Golestan sont difficilement admis par les Iraniens. Treize ans plus tard, en 1828, Fath Ali Shah, tente de prendre sa revanche mais le gĂ©nĂ©ral PaskĂ©vitch rĂ©siste efficacement. AprĂšs la prise d’ErĂ©van, dĂ©fendue par Abbas Mirza (1788-1833), les troupes russes entrent en AzerbaĂŻdjan et s’emparent de Tabriz. Face Ă  ce dĂ©sastre, Fath Ali Shah demande la paix qui est signĂ©e le 10 fĂ©vrier 1828 dans le village de Torkmanchay. L’Iran cĂšde ses possessions d’ErĂ©van, du Nakhitchevan, les territoires au nord du fleuve Araxe qui devient la frontiĂšre entre la Russie et l’Iran et le reste du Talesh ; cela reporte la frontiĂšre qui sĂ©pare les deux pays jusqu’à la Caspienne. La Russie obtient le droit exclusif du commerce et de la navigation en mer Caspienne et l’Iran doit payer une trĂšs forte indemnitĂ© de guerre35.
Le traitĂ© de Torkmanchay de 1828, qui met fin Ă  la deuxiĂšme guerre irano-russe dirigĂ©e par le prince Abbas Mira, accentue donc l’amertume ressentie par les Iraniens aprĂšs le TraitĂ© de Golestan, car il est encore plus sĂ©vĂšre pour l’Iran qui, aprĂšs avoir perdu tous ses territoires au nord de l’Araxe, subit dĂ©sormais un « rĂ©gime de capitulation » : l’exterritorialitĂ© juridique est en effet accordĂ©e aux commerçants Ă©trangers sur le sol iranien et provoque la fureur des commerçants persans. En rĂ©sumĂ©, l’Iran sort du conflit amputĂ© au nord et l’Angleterre a utilisĂ© ces deux pĂ©riodes de guerre pour tenter d’imposer des privilĂšges commerciaux et diplomatiques en tant que mĂ©diateur entre la Russie et la Perse.
À partir de 1828, c’est donc l’influence de deux puissances Ă©trangĂšres, en l’occurrence la Russie et l’Angleterre, qui dĂ©termine la lĂ©gitimitĂ© d’une succession.
Le prince Abbas Mirza (1789-1833) disparaĂźt en 1833, son successeur, Fath Ali Shah (1772-1834) meurt quelques mois aprĂšs son accession au trĂŽne. ObsĂ©dĂ© par le harem, il est surtout connu pour ses prouesses sexuelles, ses innombrables Ă©pouses et concubines. Selon les sources, il entretenait un millier de femmes, si l’on compte les suivantes, servantes et jeunes filles en attente d’un mariage. On dit qu’il a eu 60 garçons et 55 filles pour lesquels il fallut sans cesse agrandir le harem royal et sa descendance Ă©tait estimĂ©e Ă  10000 personnes une quinzaine d’annĂ©es aprĂšs sa mort36.
AprĂšs un tel rĂšgne succĂ©dant Ă  deux Ă©checs militaires et deux traitĂ©s humiliants, l’Iran recherche des appuis et se tourne alors vers un pays qui n’a pas d’emprise coloniale en Iran ; c’est le sujet prĂ©sentĂ© dans le chapitre suivant.

Conclusion

La dynastie Qadjar, issue de tribus turcomanes d’éleveurs nomades, a vĂ©cu depuis le 10e siĂšcle sous une organisation tribale au nord et au nord-est de la mer Caspienne. Certaines sources estiment qu’au dĂ©but du 19e siĂšcle, il y avait environ un demi-million de nomades. Leur activitĂ© politique remonte aux 14e et 15e siĂšcles, quand ils participaient Ă  la « confĂ©dĂ©ration des Qizilbash » sous la dynastie safavide. C’est en 1779 qu’Agha Mohammad Khan, aprĂšs le dĂ©cĂšs de Karim Khan Zand, s’échappe de prison et Ă©limine ses concurrents au sein de sa tribu pour ensuite, de 1779 Ă  1789, imposer son autoritĂ© sur le nord de l’Iran. Puis, Ă©tendant son pouvoir dans le territoire iranien jusqu’au Caucase du sud, il fonde en 1794 la dynastie Qadjar et dĂ©place la capitale Ă  TĂ©hĂ©ran. Devenu tyrannique, sanguinaire et assoiffĂ© de pouvoir, il est tuĂ© une nuit par trois de ses serviteurs. Son neveu, Fath Ali Shah (1772-1834), dirige ensuite un État e...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Copyright
  4. Du mĂȘme auteur
  5. Titre
  6. Dans la mĂȘme collection
  7. Remerciements
  8. Introduction
  9. 1. La dynastie des Qadjar
  10. 2. Le réchauffement des relations franco-iraniennes
  11. 3. La révolution constitutionnelle de 1906
  12. 4. L’apparition de l’exilĂ© politique
  13. 5. Le tournant migratoire de la révolution de 1979
  14. 6. Les réfugiés politiques en France métropolitaine
  15. 7. La population iranienne en France métropolitaine
  16. Conclusion générale
  17. Bibliographie
  18. Index tableaux et illustrations
  19. Résumé en français
  20. Résumé en anglais
  21. Résumé en iranien
  22. Table des matiĂšres