Regards sur des plurilinguismes en tension
eBook - ePub

Regards sur des plurilinguismes en tension

  1. 166 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

Regards sur des plurilinguismes en tension

DĂ©tails du livre
Aperçu du livre
Table des matiĂšres
Citations

À propos de ce livre

Contributeurs: Koffi Ganyo AGBEFLE, Rachid AGROUR, Maria PHILIPPOU-OUARAS, Ndeye Maty PAYE, Isabelle RODIN, Eguzki URTEAGA

Foire aux questions

Il vous suffit de vous rendre dans la section compte dans paramĂštres et de cliquer sur « RĂ©silier l’abonnement ». C’est aussi simple que cela ! Une fois que vous aurez rĂ©siliĂ© votre abonnement, il restera actif pour le reste de la pĂ©riode pour laquelle vous avez payĂ©. DĂ©couvrez-en plus ici.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptĂ©s aux mobiles peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s via l’application. La plupart de nos PDF sont Ă©galement disponibles en tĂ©lĂ©chargement et les autres seront tĂ©lĂ©chargeables trĂšs prochainement. DĂ©couvrez-en plus ici.
Les deux abonnements vous donnent un accĂšs complet Ă  la bibliothĂšque et Ă  toutes les fonctionnalitĂ©s de Perlego. Les seules diffĂ©rences sont les tarifs ainsi que la pĂ©riode d’abonnement : avec l’abonnement annuel, vous Ă©conomiserez environ 30 % par rapport Ă  12 mois d’abonnement mensuel.
Nous sommes un service d’abonnement Ă  des ouvrages universitaires en ligne, oĂč vous pouvez accĂ©der Ă  toute une bibliothĂšque pour un prix infĂ©rieur Ă  celui d’un seul livre par mois. Avec plus d’un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu’il vous faut ! DĂ©couvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l’écouter. L’outil Écouter lit le texte Ă  haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l’accĂ©lĂ©rer ou le ralentir. DĂ©couvrez-en plus ici.
Oui, vous pouvez accĂ©der Ă  Regards sur des plurilinguismes en tension par Philippe Blanchet en format PDF et/ou ePUB ainsi qu’à d’autres livres populaires dans Langues et linguistique et Linguistique. Nous disposons de plus d’un million d’ouvrages Ă  dĂ©couvrir dans notre catalogue.

Informations

Éditeur
EME Editions
Année
2018
ISBN
9782806661159

RĂ©flexions autour du bilinguisme
scolaire en Gambie

Ndeye Maty PAYE
Université de Gambie
1. Introduction
Les orientations linguistiques d’un État ne peuvent pas ĂȘtre le rĂ©sultat d’une volontĂ© individuelle traduite par un dĂ©cret provisoire. Nous pensons notamment aux dĂ©cisions linguistiques successives prises par l’ex-rĂ©gime dictatorial en Gambie. En effet, dans une frĂ©nĂ©sie utopiste, l’anglais jugĂ© trop « colonisateur et trop imprĂ©gnĂ© du Commonwealth », a Ă©tĂ© substituĂ©, par l’arabe dĂ©crĂ©tĂ© comme langue officielle pour accompagner une RĂ©publique islamique dont nous ne comprenons toujours pas les tenants et les aboutissants.
C’est officiel, l’arabe devient la langue officielle de la Gambie, en remplacement de l’anglais. Cette dĂ©cision du chef de l’Etat, Yahya Jammeh, intervient suite au retrait de la Gambie en octobre 2013 des Etats membres du Commonwealth. Le chef de l’Etat justifie sa dĂ©cision par le fait que, selon lui, les Anglais sont venus en Gambie pour « le commerce de l’ivoire, parce qu’il y avait beaucoup d’élĂ©phants ici ». « Ils ont tuĂ© les Ă©lĂ©phants et ont fini par vendre les Africains », avait indiquĂ© il y a quelque jours Yahya Jammeh, connu pour son excentricitĂ© et son franc-parler.
http://www.afrik.com/gambie-yahya-jammeh-dit-adieu-au-commonwealth, consulté le 05-04-2017.
Si ce choix linguistique a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© par son excellence Yahyah Jammeh, il n’a jamais Ă©tĂ© appliquĂ© sur le terrain car la mesure n’a pas fait l’objet d’une analyse approfondie par les experts. Nous posons comme postulat que les interventions linguistiques jaillissent d’un long processus, de rĂ©flexion sur sa faisabilitĂ© en considĂ©rant les rĂ©alitĂ©s. Elles exigent alors des assises nationales dans lesquelles se rĂ©unissent les experts (juristes, politiques, linguistes, sociolinguistiques, didacticiens, Ă©conomistes, historiens ; acteurs culturels, sociĂ©tĂ© civile
) pour mener le dĂ©bat. Ainsi pourront-ils Ă  l’issue de ces discussions, dĂ©gager des mesures viables, maĂźtrisĂ©es, Ă  long terme et des stratĂ©gies adaptĂ©es qui respectent les enjeux Ă©conomiques, culturels, les aspirations, les perceptions, les comportements des citoyens face Ă  leurs langues.
D’emblĂ©e, nous concevons qu’une telle introspection n’est pas une ambition politique ou identitaire latente de notre part. Notre modeste posture est celle d’une sociolinguiste intĂ©ressĂ©e par les faits linguistiques Ă  visĂ©e pragmatique bien qu’atteinte souvent par le paradoxe de l’informateur Labov William (1976). Cette situation est d’ailleurs similaire Ă  l’expĂ©rience vĂ©cue par ALIEU JOBE (1996) lors de ses enquĂȘtes sur le rĂ©pertoire de l’enfant gambien. Toute considĂ©ration tenue, ces implicites prĂ©cisĂ©es nous permettent de faire une analyse du sort rĂ©servĂ© au français et des possibilitĂ©s d’un bilinguisme anglais/français dans un pays ancrĂ© dans ses traditions britanniques du fait de l’hĂ©ritage colonial et crampĂ© Ă  son plurilinguisme affichĂ© (langues africaines endogĂšnes).
L’apparition des Ă©coles bilingues en Gambie, les foyers d’épanouissement de la langue française, le positionnement de quelques interrogĂ©s (acteurs linguistiques, Ă©lĂšves Ă©tudiants) face au bilinguisme, la lecture des documents officiels du PAFEG (pour un ancrage de la francophonie en Gambie), le ministĂšre de l’Éducation nationale, ont constituĂ© notre corpus pour Ă©tudier l’émergence et le fonctionnement de la scolarisation bilingue en Gambie (Ă©tude de cas de deux Ă©coles bilingues : Sbec International et Diana Mariama) face aux exigences de l’économie politique et des Ă©valuations linguistiques. Nous allons auparavant dĂ©gager la configuration sociolinguistique de la Gambie.
2. La situation sociolinguistique de la Gambie
La Gambie, pays anglophone, est une bande de terre qui s’étend sur 11 295 km2 pour une population estimĂ©e Ă  1,4 million en 2004. C’est une enclave dont les frontiĂšres se dĂ©coupent Ă  l’intĂ©rieur du SĂ©nĂ©gal pays francophone. La Gambie est un espace de rencontre culturelle oĂč des langues et ethnies se retrouvent. Au nombre des ethnies, nous cĂŽtoyons respectivement : les Mandingue 38,8 %, les Peul 21,2 %, les Wolof 17,9 %, les SoninkĂ© 9,9 %, les SĂ©rĂšre 2,4 % et les Aku 1,7 %. Chaque ethnie est une rĂ©serve de culture avec sa propre langue du mĂȘme nom et ses croyances. L’anglais, hĂ©ritage colonial est une langue officielle, langue de scolarisation, du secteur formel (administration, cours et tribunaux, enseignement, preste Ă©crite, journal tĂ©lĂ©visĂ©, textes officiels). Le pays multilingue, possĂšde dix-huit langues de la famille nigĂ©ro-congolaise. Cette diversitĂ© linguistique a Ă©tĂ© citĂ©e dans les travaux de Jobe A. (1991). À la suite, les travaux de Paye N.-M. (2012), analyse la distribution fonctionnelle des langues dans la sociĂ©tĂ© gambienne, inspirĂ©e par Calvet L.-J. (1999) et Boyer H. (2001) sur les reprĂ©sentations. Paye N.-M. (2012), dans ses recherches n’oublie pas la mention de la typologie de Dikki-Kidiri M. (2004 : 27-36) sur les foncions sociales des langues africaines. Si l’anglais jouit d’une reprĂ©sentation prestigieuse (ascension sociale), les langues locales subissent un sort beaucoup plus nuancĂ©. Elles assurent une fonction symbolique, identitaire, Boyer H. (2001). Elles ne sont parlĂ©es qu’en situation de confiance conversationnelle (le locuteur est Ă  l’aise, libĂ©rĂ© de toute pression sociale et/ou psychologique. La conversation est alors spontanĂ©e avec l’usage de la langue avec laquelle l’on se sent en sĂ©curitĂ©). Cette situation marque un conflit linguistique latent ente une langue Ă©trangĂšre high et des langues locales low cf. Ferguson (1959) et Fishman (1967). Chaque langue a son domaine d’usage d’oĂč une certaine rĂ©partition fonctionnelle. Du fait de sa position gĂ©ographique, nous pouvons deviner que le français reste prĂ©sent dans ce pays anglophone oĂč il est enseignĂ© Ă  partir du secondaire. Les francophones sont estimĂ©s au nombre de 45 000. Nous rappelons que la Gambie anglophone est non seulement une enclave du SĂ©nĂ©gal francophone mais elle est aussi entourĂ©e par des pays limitrophes majoritairement francophones. Les statistiques de cette partie sont tirĂ©es du site de l’universitĂ© de Laval1, consultĂ© le 12 octobre 2014. À l’école comme au lycĂ©e, le français occupe le statut de langue Ă©trangĂšre privilĂ©giĂ©e lorsqu’il est enseignĂ©.
3. Economie mondiale
et nouvelles orientations linguistiques
La mondialisation retrace les perspectives Ă©conomiques en misant sur la mallĂ©abilitĂ© des frontiĂšres et l’explosion des rĂ©seaux. Elle dessine alors les contours d’un nouvel ordre oĂč la libre circulation des biens, services, et personnes est garantie. Les gouvernements dans leurs politiques n’ignorent plus ce paramĂštre et tentent de le considĂ©rer dans leurs orientations. La mondialisation ne concerne pas uniquement l’économie, mais les langues aussi. Celles-ci favorisent le transfert des connaissances, des compĂ©tences, des services et surtout des Ă©changes avec les partenaires, les clients-consommateurs, les investisseurs dĂ©sormais non nĂ©gligeables. Le temps oĂč l’éloge de l’unilinguisme poussĂ© par un nationalisme avĂ©rĂ© dans la tradition occidentale est bel et bien rĂ©volu. Avec la modernitĂ©, l’homogĂ©nĂ©itĂ© est substituĂ©e Ă  l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© par ricochet Ă  la diversitĂ© linguistique et culturelle. Le plurilinguisme retrouve alors ses lettres de noblesses, elle n’est plus dĂ©prĂ©ciĂ©e et le sentiment de mĂ©fiance Ă  son Ă©gard tend Ă  s’estomper.
L’unilinguisme est investi dans la conception occidentale de l’État-nation, dont la forme « idĂ©ale » est regardĂ©e comme l’équation un pays/une langue
 Les avatars de cette idĂ©ologie comportent diffĂ©rentes formes de nationalisme linguistique, ne se contentant en gĂ©nĂ©ral pas de promouvoir une langue (d’ailleurs elle aussi dĂšs lors rĂ©duite Ă  l’homogĂ©nĂ©itĂ©), mais dĂ©prĂ©ciant les autres (avant tout celles des minoritĂ©s). Cette philosophie se rĂ©percute dans des croyances ordinaires sur les pratiques langagiĂšres, qui conjuguent une adhĂ©sion spontanĂ©e Ă  l’idĂ©e des bienfaits intellectuels de l’unilinguisme, et une mĂ©fiance envers le bilinguisme

Françoise Gadet et Gabrielle Varro (2006 : 19-20)
Il serait naĂŻf de croire que tous les langues ont la mĂȘme valeur dans cette mondialisation. Bien au contraire, une hiĂ©rarchisation bien prononcĂ©e marque le plurilinguisme en fonction des domaines d’usage. William F. Mackey (1987), en expert du bilinguisme affirme que seul Dieu et les linguistiques croient en l’équitĂ© des langues. Dans le marchĂ© de Pierre Bourdieu, les langues ont un prix, certaines sont plus chĂšres, plus profitables que d’autres. Comme en bourse, la valeur d’une langue peut monter comme baisser en considĂ©rant les tendances Ă©conomiques, les aspirations nationales et/ou identitaires et enfin l’évolution sociopolitique. Certaines sont prestigieuses car favorisant la reconnaissance sociale et l’insertion professionnelle tandis que d’autres sont minorĂ©es par le locuteur. Louis-Jean Calvet (1999 : 11-13) renforce l’idĂ©e de la valeur marchande des langues en ces termes :
Nous sentons bien, sans pourtant thĂ©oriser, que cette valeur en quelque sorte marchande fait que les langues sont un capital, et que la possession de certaines d’entres elles nous donnent une plus-value alors que d’autre ne jouissent d’aucun prestige sur le marché  Toutes les langues n’ont pas la mĂȘme valeur et leur inĂ©galitĂ© est au centre de leur organisation mondiale. Soutenir le contraire relĂšve soit de l’aveuglement, soit d’une sorte de dĂ©magogie qui attribuerait la mĂȘme importance au moustique et Ă  l’élĂ©phant
 Il serait donc idĂ©aliste de croire que ces 5000 langues ont le mĂȘme poids, la mĂȘme valeur marchande, les mĂȘmes usages, le mĂȘme avenir, il existe ce que nous pourrions appeler une « bourse aux langues », avec des Ă©volutions, des variations de valeurs

Louis-Jean Calvet (1999 : 11-13)
Françoise GADET (2006 : 23) renchĂ©rit avec l’idĂ©e que « toutes les langues sont potentiellement en concurrence et coexistent dans une tension idĂ©ologique ». Si dans les discours d’antan, les choix linguistiques Ă©taient opĂ©rĂ©s par Ă©lan et fiertĂ© nationaux du citoyen, ou encore par revendications identitaires, progressivement la donne change. Les locuteurs deviennent de plus en plus pragmatiques dans l’économie nĂ©olibĂ©rale. Ainsi le capitalisme a touchĂ© les langues et les attitudes sont renouvelĂ©es. L’usage des langues est justifiĂ© par leur apport Ă©conomique. Les langues sont des ressources ayant une valeur. Il en rĂ©sulte une marchandisation des langues ou commodification, faisant jaillir des rivalitĂ©s, car certaines plus profitables que d’autres).
Pour Heller et DuchĂȘne, le capitalisme tardif se caractĂ©rise (entre autres Ă©lĂ©ments) par un dĂ©placement du discours traditionnel de fiertĂ© vers un discours plus complexe dans lequel les notions de fiertĂ© et de profit sont plus intimement mĂȘlĂ©es. La commodification (marchandisation) des langues qui rĂ©sulte de ces processus peut par ailleurs faire naĂźtre des tensions autour du contrĂŽle de ces nouvelles ressources et de la dĂ©termination de leur valeur : qui en dĂ©cide ? Sur quels marchĂ©s ? Quels critĂšres permettent de dĂ©cider de la lĂ©gitimitĂ© ou non de nouvelles variĂ©tĂ©s langagiĂšres ?
Alexandre DUCHÊNE, Monica HELLER (2012)
Alexandre DuchĂȘne (2011 : 82) montre clairement que la marketisation (commodification) des langues est au cƓur des discours modernes sur la diversitĂ© linguistique. Elle va mĂȘme jusqu’à nourrir les ambitions des firmes qui misent sur le profit, la rentabilitĂ©. Cette marchandisation du plurilinguisme offre une image plus soignĂ©e, plus respectable des entreprises et des États-Nations. En effet, la dĂ©fense de la diversitĂ© linguistique et culturelle est un gage d’ouverture et de protection des minoritĂ©s. « De ce fait, on voit le discours sur la compĂ©tence communicative de plus en plus axĂ© sur les activitĂ©s Ă©conomiques, et non plus seulement sur des questions de citoyennetĂ© et d’identitĂ© », Monica Heller et Josiane Boutet (2006 : 6). Ce qui nous rapproche de notre analyse du contexte gambien oĂč l’État et l’élite misent sur la valeur du français en tant que commoditĂ© ou ressource. Le français permet la mobilitĂ© Ă©conomique. Nous retrouvons cet Ă©tat de pensĂ©e dans le discours Ă©tatique.
4. Le discours étatique en faveur du français en Gambie
Dans les politiques Ă©ducatives gambiennes (2004-2015) pour satisfaire les objectifs du millĂ©naire, l’enseignement de la langue française est un dĂ©bat auquel des solutions sont proposĂ©es, pour renforcer son intĂ©gration dans le systĂšme Ă©ducatif gambien. Cette considĂ©ration pour la langue française2, Ă©mane d’une volontĂ© politique antĂ©rieure et bien rĂ©elle, qui pense que l’ancrage du français en Gambie, est une stratĂ©gie non nĂ©gligeable, pour instaurer la connexion avec le monde francophone, encourager l’ouverture et le dialogue interculturel, compte tenu de sa situation gĂ©ographie. C’est dans ce contexte, que le PAFEG dans ses premiĂšres heures d’existence, avait l’ultime finalitĂ© de transformer la Gambie en un territoire bilingue oĂč le français serait fonctionnel dans tous les domaines de la vie Ă  cĂŽtĂ© de l’anglais. Le concept-clĂ© soutenu par le PAFEG Ă  ses dĂ©buts reposait donc sur l’instauration d’un bilinguisme progressif comme nous pouvons le souligner dans les objectifs de l’accord3 (2007 : 5-7).
Article 3.2 : The Gambia’s objective is to secure a francophone environment conducive to developing bilingualism, which is regarded as necessary to further open up the country outside world. – L’objectif de la Gambie est d’assurer un environneme...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Copyright
  4. Titre
  5. Cahiers de Linguistique
  6. Sommaire
  7. L’école africaine : lieu d’injustice et/ou d’aliĂ©nation linguistique ? Regards croisĂ©s sur les politiques linguistiques Ă©ducatives au Ghana et au Togo. Koffi Ganyo AGBEFLE
  8. Regards actuels sur la mouvance berbÚre au Maroc Doxa, confusion et pistes de réflexion. Rachid AGROUR
  9. Normes identitaires et linguistiques Ă  Chypre. À la mĂ©moire de Thierry Bulot. Maria PHILIPPOU-OUARAS
  10. RĂ©flexions autour du bilinguisme scolaire en Gambie. Ndeye Maty PAYE
  11. Daech, la genùse et les usages d’un acronyme. Chokri RHIBI
  12. Avec papa je parle le français avec maman l’espagnol : les politiques linguistiques familiales au sein des couples mixtes franco-latino-amĂ©ricains en Île-de-France. Isabelle RODIN
  13. Normes et pratiques linguistiques : débat sur la qualité de la langue basque. Eguzki URTEAGA
  14. Comptes-rendus de lecture
  15. Un bouquet de revues de linguistique française