Les noms gravés sur l'Arc de Triomphe
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Les noms gravés sur l'Arc de Triomphe

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Les noms gravés sur l'Arc de Triomphe

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Sur les piliers de l'Arc de Triomphe de l'Étoile à Paris sont gravés 660 noms de héros de la Révolution et de l'Empire et 158 noms de bataille ou de siège mémorables de cette période. Connaissant la chronologie qui est liée à certaines logiques caractérisant l'ordre dans lequel ces noms sont gravés, cet ouvrage propose ici une courte biographie pour chacun des 660 noms de héros inscrits ainsi qu'une liste alphabétique des 158 batailles.

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Informations

Éditeur
SPM
Année
2017
ISBN
9782336780306

Répertoire des 660 noms de personnes

A

ABBATUCCI (inscrit en 1836, pilier est, colonne 17)
Jean Charles
Général de brigade, tué à la bataille de Huningue contre les Autrichiens (Zicavo (Corse-du-Sud) 15.11.1770-Huningue (Haut-Rhin) 2.12.1796)
Fils du général de division Jacques Pierre Abbatucci, et de Marie Ange, née de La Costa, Abbatucci est baptisé à Zicavo le 12 décembre 1771. Il suit les cours de l’école militaire d’artillerie en 1788. Capitaine au 2e régiment d’artillerie à cheval en novembre 1792, il est aide de camp de Pichegru en août 1793. À l’armée de Rhin-et-Moselle, il prend part à la prise de Kehl le 24 juin 1796. Adjudant général chef de brigade le 21 juillet 1794, il est général de brigade le 10 juillet 1796. Chargé de la défense de Huningue en octobre 1796, il repousse toute proposition de capitulation et est blessé mortellement durant une sortie. Ajaccio (20000) a depuis 1854, une place du général Abbatucci ainsi qu’une statue en bronze par Vital Dubray. Huningue (68330) a une place, une rue et un monument qui portent le nom du général Abbatucci.
ABBE (inscrit ABBI en 1836 et corrigé en 1841, pilier ouest, colonne 36)
Jean Nicolas Louis ABBÉ
Général de division (Trépail (Marne) 28.8.1764-Châlons-sur-Marne 9.4.1834)
Fils de Nicolas Abbé, vigneron, et de Jeanne, née Sergent, il est soldat en 1784, caporal en 1786, sergent en 1789. Abbé sert à l’armée des Alpes puis à l’armée d’Italie de 1793 à 1799. Capitaine au 8e dragons en décembre 1798 et aide de camp de Leclerc en août 1799, il suit ce dernier à l’armée du Rhin puis à Saint-Domingue en 1801-1802, où il est nommé chef de brigade provisoire en mai 1802. Confirmé en mars 1803, il sert à l’armée de Naples de 1806 à 1809 et est général de brigade le 1er mars 1807. Abbé se signale le 11 juin 1809 à la prise du pont de Karako en Hongrie. Baron de l’Empire le 30 octobre 1810, il sert en Espagne, à Tortose, à Tarragone. Le 24 juillet 1811 il attaque victorieusement la position de Montserrat tenue par les Espagnols d’Éroles et est général de division le 31 juillet 1811. Il revient en France après la bataille de Vitoria. Aux Cent-Jours, il défend Belfort et est admis à la retraite en 1816. Il est enterré au cimetière de l’Ouest de Châlons-en-Champagne (51000) où une plaque du Souvenir français rappelle sa présence. Châlons-en-Champagne a une rue du Général-Abbé, Trépail (51380) une impasse du Général-Abbé.
ALBERT (inscrit en 1841, pilier est, colonne 11)
Joseph Jean Baptiste
Général de division (Guillestre (Hautes-Alpes) 28.8.1771-Offenbach (Hesse) 7.9.1822)
Fils de Jean Baptiste Albert, notaire, et de Marie Delphine née Soller ou Sollard, Albert est volontaire au 1er bataillon des Hautes-Alpes et élu lieutenant en décembre 1791. Il est à l’armée des Alpes en 1791-1793. Aide de camp du général Guieu, il l’est ensuite du général Robert à l’armée des Pyrénées en 1794. Il est capitaine et aide de camp d’Augereau à l’armée d’Italie en 1796-1797 puis à l’armée d’Allemagne en 1797, dans le corps d’observation du Midi avant de revenir à l’armée gallo-batave en 1800-1801. Il épouse le 30 avril 1802, Marie Élisabeth Fuchs, née à Francfort-sur-le-Main, qui lui donne plusieurs enfants dont Auguste né en 1808, capitaine de cavalerie. Albert sert comme premier aide de camp d’Augereau dans la Grande Armée, de 1805 à 1807, combat à Iéna. Général de brigade le 12 janvier 1807, il est blessé à Eylau puis est au siège de Dantzig en 1807, à Essling et à Wagram en 1809. Baron de l’Empire le 14 avril 1810, il participe à la campagne de Russie. Il est nommé général de division le 21 novembre 1812, cinq jours avant d’être blessé à la Berezina. Il sert à Bautzen et à Hanau puis défend Châlons-sur-Marne et La Ferté-sous-Jouarre durant la campagne de France. Aide de camp du duc d’Orléans, il le redevient après un intermède à l’armée du Rhin durant les Cent-Jours. Albert est enterré au cimetière d’Offenbach. Guillestre (05600) a une place du Général-Albert.
ALMÉRAS (inscrit en 1841, pilier est, colonne 11)
Louis
Général de division (Vienne (Isère) 15.3.1768-Bordeaux 7.1.1828)
Fils de Jean Baptiste Alméras, procureur, et de Françoise, née Lherbet, Alméras est élève des ponts et chaussées en 1787 et entre dans l’armée en 1789. Sergent-major au 5e bataillon de volontaires de l’Isère en novembre 1791, sous-lieutenant en décembre 1791, il sert à l’armée des Alpes. Il prend part au siège Toulon, est promu adjudant général chef de brigade en juin 1795. Après l’armée d’Italie en 1798, il s’embarque pour l’Égypte et se distingue à la prise d’Alexandrie, à Aboukir, à Héliopolis. Il est nommé provisoirement par Kléber général de brigade le 25 mars 1800. À son retour en France, sa nomination est confirmée le 14 décembre 1801. Alméras fait la campagne d’Autriche à l’armée d’Italie et est grièvement blessé à Wagram, le 6 juillet 1809. Baron de l’Empire le 27 septembre 1810, il quitte l’Italie pour la Russie en 1812. Blessé à la Moskowa, il est nommé général de division le 16 octobre 1812. Capturé par les Russes le 15 novembre 1812, il ne rentre en France qu’en août 1814. Il commande la 20e division militaire à Périgueux, en 1821 puis la 11e à Bordeaux, en 1823. Alméras est enterré au cimetière de la Chartreuse à Bordeaux mais sa sépulture a été reprise par l’administration. Son cousin et filleul Louis Michel Alméras Latour, avocat, est son légataire universel.
AMBERT (inscrit en 1836, pilier nord, colonne 05)
Jean Jacques
Général de division (Saint-Céré (Lot) 30.9.1765-Saint-Claude (Guadeloupe) 20.11.1851)
Fils de Jacques Ambert, marchand, et de Marianne, née Rouchon, Ambert est matelot sur le vaisseau le Marseillais en 1780, sert à Tobago et Sainte-Lucie et quitte la Marine en 1783. Il est élu lieutenant-colonel en second du 2e bataillon de volontaires du Lot, en juillet 1792. Général de brigade le 22 septembre 1793 à l’armée de Moselle, il est général de division le 28 novembre 1793. Il se bat au Palatinat et au Luxembourg en 1794 et 1795. Le 11 juin 1796, il épouse Amable Sophie Malartic qui lui donne deux fils, Camille et Joachim Jules (1804-1890) général de brigade, et une fille, novice dans la maison royale de Saint-Denis en 1842. En 1798-1799, Ambert commande la 23e division militaire en Corse puis sert à l’armée d’Italie. Lieutenant de Ernouf, capitaine général de la Guadeloupe en octobre 1803, il revient en juillet 1808 et se lave de l’accusation d’inertie durant les troubles qui ont affecté l’île. En avril 1812, il est affecté en Hollande et défend Anvers en 1814. Il est enterré au cimetière du fort Louis-Delgrès à Basse-Terre. Saint-Céré (46400) a une rue du Général-Ambert.
AMEY (inscrit en 1841, pilier nord, colonne 01)
François Pierre Joseph
Général de division (Sélestat (Bas-Rhin) 2.10.1768-Strasbourg 16.11.1850)
Fils de François Pierre Amey, chirurgien major au régiment suisse de Waldner, et d’Ursule, née Collignon, Amey est cadet au régiment suisse de Vigier en 1783. Il combat les émeutiers de Nancy, le 31 août 1790. Licencié avec son régiment en octobre 1792, il entre comme capitaine à la légion du Rhin. Amey combat en Vendée sous Kléber et Marceau et, le 28 novembre 1793, est nommé général de brigade. Il est à Saint-Cloud, le 18 brumaire. Il épouse le 10 avril 1800 à Paris, Anne Marguerite Élisabeth Häntzler qui lui donne deux enfants, Michel Pierre Joseph, né le 24 novembre 1797 à Deux-Ponts, et Henriette Joséphine Élisabeth née le 12 juin 1799 à Paris. Amey est à l’armée du Rhin en 1800 puis à Saint-Domingue en 1801-1802. Commandant le département des Ardennes, il est blessé à Eylau le 8 février 1807 et est nommé gouverneur d’Elbing. En 1809, il est en Catalogne, se signale au siège de Gérone et est baron de l’Empire le 11 juin 1810. Veuf, il épouse le 21 novembre 1810 à Strasbourg, Caroline Henriette Charlotte de Kannacher, née de Polentz, divorcée, qui ne lui donne aucun enfant. Amey se distingue à Polotsk et est blessé à la Berezina le 28 novembre 1812 après avoir été nommé général de division le 19 novembre. Il défend la ligne de l’Ems en octobre 1813, se bat en Champagne en février 1814 et est fait prisonnier à Fère-Champenoise le 25 mars 1814. Admis à la retraite en septembre 1815, maire de Sélestat de 1820 à 1830, il est enterré, en concession temporaire, au cimetière Sainte Hélène à Strasbourg. Sélestat (67600) a un boulevard Amey.
AMILHAUD : voir MILHAUD
ANDREOSSI (inscrit en 1836, pilier sud, colonne 24)
Antoine François ANDRÉOSSY
Général de division (Castelnaudary (Aude) 6.3.1761-Montauban 10.9.1828)
Fils de Pierre Jérôme Andréossy, et de Jeanne Marie, née Giliers, Andréossy est élève de l’école d’artillerie de Metz en 1781, capitaine en 1788. Il sert à l’armée de la Moselle en 1792-1793, à celle d’Italie en 1796. Bonaparte distingue ses talents et le fait nommer général de brigade le 16 avril 1798. Il l’emmène avec lui en Égypte où il est élu vice-président de l’Institut d’Égypte. Reparti pour la France avec lui, Andréossy sert de chef d’état-major à Bonaparte lors du coup d’État du 18 brumaire. Promu général de division le 6 janvier 1800, directeur général du dépôt de la Guerre, Andréossy exerce aussi des fonctions diplomatiques : ambassadeur en Angleterre (1802-1803), à Vienne (1806-1809). Fait comte de l’Empire, le 24 février 1809, il est nommé gouverneur de Vienne après Wagram. Le 15 septembre 1810, il épouse Marie Stéphanie Florimonde de Fay de La Tour-Maubourg qui lui donne un fils, Étienne Auguste (1811-1835). Andréossy fait partie du Conseil d’État de 1810 à 1812 puis devient ambassadeur à Constantinople de 1812 à 1814. Sous la Restauration, il est député libéral de l’Aude en 1827 après avoir occupé divers postes officiels et avoir été membre libre de l’Académie des sciences en 1824. Andréossy nous laisse plusieurs ouvrages dont De quelques idées relatives à l’artillerie dans l’attaque et la défense (1793), Mémoire sur le lac Menzaleh (1800), Histoire du Canal du Midi (1804), Voyage à l’embouchure de la mer Noire ou essai sur le Bosphore et la partie du delta de Thrace (1818), Mémoire sur la direction générale des subsistances sous le ministère du maréchal de Bellune (1824), Mémoire sur les dépressions de la surface du globe (1826), Mémoire sur ce qui concerne les marchés Ouvrard (1826). Il est enterré au cimetière de l’Est à Castelnaudary (11400) qui a une place, une rue et un lycée Andréossy.
ANSELME (inscrit en 1836, pilier sud, colonne 23)
Jacques Bernard Modeste D’ANSELME
Lieutenant général (Apt (Vaucluse) 22.7.1740-Paris 17.9.1814)
Fils de Joseph d’Anselme, capitaine au régiment de Souvré puis major au régiment de Briqueville, et de Rose, née Bernard, Anselme est lieutenant en 1756, sert à Minorque, en Allemagne, en Corse. Lieutenant-colonel en 1777, il participe à la guerre d’indépendance américaine. Il est maréchal de camp le 9 mars 1788 et aide de camp de Rochambeau quand la France entre en guerre. Lieutenant général le 22 mai 1792, Anselme est envoyé à l’armée du Midi, et s’empare de Nice le 29 septembre 1792, mais il est suspendu en décembre et accusé de brigandage et de pillage lors de la capitulation de Nice. Son habile défense, publiée sous la forme d’un Mémoire justificatif, lui permet de s’en tirer avec une mise en retraite le 12 avril 1795. Il reprend temporairement du service comme inspecteur des troupes du Midi, de mars 1799 à janvier 1800. Il laisse des Maximes militaires publiées par le capitaine Reboulet.
ARRIGHI (inscrit en 1841, pilier sud, colonne 21)
Jean Thomas ARRIGHI DE CASANOVA
Général de division (Corte (Haute-Corse) 8.3.1778-Paris 22.3.1853)
Fils de Hyacinthe Arrighi, député au Corps législatif et préfet de Corse, et de Marie Thérèse Antoinette, née Benielli, Arrighi est cousin issu de germain de Bonaparte. Élève à l’école militaire de Rebais en 1787 puis à l’université de Pise en 1793, sous-lieutenant à la compagnie du Liamone en novembre 1796, il est lieutenant en mars 1798 et accompagne Bonaparte en Égypte. Blessé au combat de Salayeh, il est nommé par ce dernier capitaine sur le champ de bataille. Aide de camp de Berthier et chef d’escadron en octobre 1800, il fait les campagnes d’Italie, d’Autriche, de Prusse. Il est major colonel des dragons de la Garde le 19 mai 1806 puis général de brigade le 25 juin 1807 après Friedland. Duc de Padoue le 24 avril 1808, il est général de division le 25 mai 1809 et sert à Wagram. Inspecteur général de la cavalerie en 1810, il est commandant des côtes de la Somme à l’Elbe en 1812. Le 25 février 1812 à Paris, il épouse Anne Rose Zoé de Montesquiou-Fezensac qui lui donne deux enfants : Marie née à Anvers le 21 décembre 1812, épouse d’Édouard James Thayer directeur des postes et sénateur, et un fils Ernest Louis Henri Hyacinthe (1814-1888) préfet, ministre de l’intérieur, sénateur. Gouverneur de Leipzig en 1813 jusqu’à l’évacuation de la ville, Arrighi dirige une division d’infanterie pendant la campagne de France. Exilé en Italie, il revient en France en 1819. Député de la Corse en 1849, il termine sa carrière en 1852 comme sénateur et, le 1er janvier 1853, gouverneur des Invalides, où il est enterré. Corte (20250) érige en 1867 une statue en bronze d’Arrighi par Bartholdi.
AUBRY (inscrit en 1841, pilier est, colonne 20)
Claude Charles AUBRY DE LA BOUCHARDERIE
Général de division, blessé mortellement à Leipzig (Bourg-en-Bresse 25.10.1773- Leipzig 6.11.1813)
Fils de Nicolas Aubry, inspecteur général des ponts et chaussées, et de Marie Joseph, née Gauthier, Claude Aubry est élève à l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne et en sort lieutenant le 1er septembre 1792. I...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Copyright
  4. Titre
  5. Dédicace
  6. Préface
  7. Introduction
  8. Étude chronologique des noms gravés sur l’Arc de Triomphe
  9. Répertoire des 660 noms de personnes
  10. Répertoire des 158 noms de batailles
  11. Comment ont été choisis les 158 noms de bataille inscrits sur l’Arc de Triomphe
  12. Sources et bibliographie
  13. Table des matières