Penser l'accompagnement biographique
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Penser l'accompagnement biographique

  1. 260 pages
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Penser l'accompagnement biographique

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À propos de ce livre

Les démarches biographiques ont connu un fort développement au cours des trente dernières années. Cela dans plusieurs domaines: en approche existentielle et narrative sur le mode individuel ou en collectif, dans le champ du travail et de la formation, mais aussi dans les différents champs du travail social.

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Informations

Éditeur
Academia
Année
2016
ISBN
9782806120885

Chapitre 1

L’art et la matière de l’accompagnement biographique

Alex Lainé

Ce chapitre porte sur les fondements des pratiques de l’approche biographique. Il se donne pour objectifs d’expliciter les traits les plus saillants et caractéristiques de ces pratiques singulières et de les situer dans les orientations philosophiques, méthodologiques et éthiques qui leur sont propres.
Dans une première partie, Accompagner, nous définirons l’accompagnement de ce type de démarche comme une pratique assimilable à un art particulier.
Dans la seconde partie, L’approche biographique, nous nous attacherons aux concepts fondateurs des pratiques et aux principales orientations méthodologiques dont elles participent.
Accompagner
… on peut aimer que le sens du mot « art » soit : tenter de donner conscience à des hommes de la grandeur qu’ils ignorent en eux
(Malraux, 1935).
Depuis les années 1980, les pratiques se réclamant de l’accompagnement n’ont cessé de se développer. Il y a des accompagnateurs en bien des domaines, entre autres dans celui de la formation, celui de la santé, du soin et du travail social, ou encore en matière de management et de fonction « ressources humaines » dans les entreprises.
L’objet de cet ouvrage n’est assurément pas d’embrasser aussi large que ces premières considérations pourraient le laisser croire. Nous avons circonscrit notre champ d’investigation à une réalité plus précise qui nous est familière puisque nous la pratiquons depuis de nombreuses années : l’accompagnement de l’approche biographique de type « récits de vie », en petits groupes ou en situation individuelle. Cette démarche a quelque chose de spécifique qui mérite d’emblée une première série de précisions.
D’une façon générale tout accompagnement est singulier. Ce qui écarte la possibilité d’une procédure standardisée susceptible d’être mise en œuvre partout et pour tous. L’objet, les objectifs et le contexte du processus en quoi consiste cette nouvelle pratique sont autant d’éléments qui la définissent comme spécifique. Accompagner des sujets qui énoncent leur histoire, éventuellement se font autobiographes, n’est pas la même chose qu’accompagner des randonneurs de moyenne montagne au cours d’une excursion dont on est le guide et le responsable. Assurément aussi, l’accompagnement d’un groupe dans une démarche en histoire de vie, par un professionnel de l’approche biographique, ne coïncide jamais exactement avec ce que ce même professionnel fera avec un autre groupe engagé dans la même démarche. En sorte que paradoxalement, la singularité ou unicité de la démarche constitue le premier trait général et commun à tous les accompagnements biographiques.
Mais si l’on veut définir plus avant ce qui caractérise en propre le travail et la posture de l’accompagnateur d’une démarche biographique dans le champ de la formation, du travail social, de la validation des acquis, du coaching ou d’un atelier d’écriture c’est certainement – comme on le verra à travers les pratiques et leurs analyses dont il sera fait état plus loin – dans les termes suivants : l’accompagnement biographique est un art qui procède d’une technique, d’une esthétique et d’une éthique étroitement mêlées les unes aux autres.
Notre ambition ici est à la fois de rendre manifestes et de démêler relativement les trois dimensions qui trament l’étoffe dont cet art est tissé. Nous nous référons ici au sens étymologique du mot art, du latin ars qui signifie métier. Au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime on distinguait les arts mécaniques (qui mobilisaient le corps, exigeaient des talents manuels) et les arts libéraux (ceux des hommes « libres » s’adonnant aux activités réputées « nobles » de l’esprit). Loin de cette distinction de classe, nous retenons d’abord du mot art l’idée d’une pratique reposant sur la mobilisation d’une certaine technique.
À cet égard, aussi bien la méthode clinique que nous tenons pour incontournable en accompagnement biographique que le travail sur le sens de chaque récit de vie propre à l’approche clinique, constituent deux éléments majeurs de l’art de l’accompagnement biographique. C’est précisément en tant que pratique dotée d’une technicité propre que nous allons penser et analyser la démarche d’accompagnement. Il nous faut préciser ici que nous ne séparons pas pratique et théorie, nous soutenons plutôt que tout praticien est quelqu’un qui pense.
Du concept d’art nous retenons aussi l’idée d’un métier qui n’est pas encore structuré en profession avec un diplôme. De fait, celles et ceux qui accompagnent les démarches biographiques, ne font rarement que cela. Dans la plupart des cas, ils exercent parallèlement une autre activité qui est le plus souvent une profession.
Quant à la dimension esthétique à laquelle est évidemment associé le concept d’art – qu’il s’agisse de l’art de l’artisan ou de celui de l’accompagnateur de récits de vie – elle a, on s’en doute, partie liée avec la création de quelque chose qui s’apparente à une œuvre et qui appelle un jugement de goût sur le critère de la beauté perçue. Ce quelque chose est le récit de vie lui-même dont on doit souligner de ce point de vue qu’il est toujours beau et, d’une certaine manière, force l’admiration et le respect. Le premier exemple qui vient à l’esprit, ce sont les écrits autobiographiques réalisés en atelier ou dans les tables d’écriture dont il sera question plus loin.
Lorsqu’on lit ou lorsqu’on entend ces écrits lus à haute voix, on est toujours impressionné, comme saisi d’abord par la force de l’émotion et la puissance de l’authenticité qu’ils manifestent. La beauté est déjà là, dans les sentiments du narrateur qu’il associe aux événements rapportés et qui sont éprouvés par celles et ceux qui lisent ou écoutent, y compris si l’auditeur est loin d’avoir vécu la même chose. On peut en dire autant des récits de vie relevant de la plus stricte oralité et à propos desquels des chercheurs parlent d’« oraliture » (Clapier-Valladon, Poirier, Raybaut, 1983) par analogie avec la littérature. À les écouter, on vit la même transmission, le même partage. Celui de la sympathie ou de la compassion pour le narrateur au sens étymologique du terme : l’auditeur ressent, éprouve avec lui ; manière de le reconnaître comme un alter ego. Il y a en outre toujours du style dans ce type de narration. Sans doute pas celui de la langue académique. On y rencontre au contraire, des hésitations, des expressions et des formes peu orthodoxes. Mais elles sont précieuses car elles traduisent immanquablement des fragments de notre commune et fragile humanité.
Avant d’être élaboré réflexivement et intellectuellement, le sens du récit est saisi par les sens, physiquement, corporellement, à travers les postures du narrateur, les sons, le timbre, le rythme de sa voix et leurs changements au cours de son récit. Cette expérience est essentielle. Elle a lieu dans chaque situation de « récit de vie en groupe ». Non seulement elle scelle une unité du collectif par le passage d’une collection de « je » à un « nous ».
Mais en outre, dans la mesure où ce passage est assuré par l’émotion partagée, le sentir, elle constitue une expérience esthétique. Le mot esthétique vient du grec αἰσθάνομαι (aίstanomaί) signifiant percevoir par les sens, sentir, ressentir, éprouver, comprendre. C’est ce qui a conduit à voir dans l’esthétique « la science du mode sensible de la connaissance d’un objet » (Baumgarten, 1735).
À cela il faut ajouter le travail d’ajustement opéré par le groupe et l’accompagnateur dans les « retours » au récit et au questionnement du narrateur, comme le vêtement bien ajusté va bien à celui qui le porte et d’une certaine manière l’embellit.
L’accompagnant travaille justement à rendre possible ce partage, ce sentir ensemble en créant à travers le pacte les conditions d’écoute sans lesquelles il n’adviendrait pas. C’est ici que réside la visée esthétique de son accompagnement. Mais aussi sa portée éthique.
Art tâtonnant, l’accompagnement l’est encore, dans cet exercice particulier qu’est la conquête d’une posture jamais acquise définitivement par laquelle l’accompagnant se tient aux côtés de celle ou de celui qu’il accompagne. Particularité consistant à éviter deux écueils symétriques. D’une part, celui de la trop grande distance qui lui ferait perdre la confiance et l’écoute de l’accompagné, d’autre part celui de la trop grande proximité jusqu’à la confusion des places par laquelle l’accompagnant cesserait d’écouter et d’entendre son vis-à-vis.
Il importe de préciser ces premiers éléments de l’éthique de l’accompagnement en soulignant l’importance du rapport que l’accompagnant entretient à l’accompagné sous l’angle de la considération qu’il a pour lui.
En caricaturant à peine, soit les individus accompagnés et les récits qu’ils énoncent sont considérés comme de purs moyens et instruments au service des ambitions ou projets de l’accompagnant ; soit ils sont envisagés pour eux-mêmes et en vue du seul intérêt de l’accompagné. En ce dernier cas, la posture de l’accompagnant procède d’une éthique de la sollicitude et du respect pour celles et ceux aux côtés de qui il chemine en les reconnaissant comme des sujets de droits et non comme des objets. C’est là une des questions par lesquelles, à travers ce que nous nommons le pacte, nous nous séparons résolument d’autres pratiques du récit de vie.
Il y a donc art dans la mesure où s’accomplit ici quelque chose, objet de création permanente et singulière opérée par un sujet (l’accompagnateur ou accompagnant) qui produit ses propres manières de faire tout en s’adaptant à la spécificité de l’accompagné. Et ce faisant il se produit lui-même comme artisan, homme ou femme de l’art, en tout cas comme créateur.
L’image qui vient à l’esprit pour représenter ce processus est celle du funambule dont l’équilibre fragile est à chaque instant un art de l’ajustement. L’accompagnateur est « un danseur de corde ». Art enfin au sens où en matière de quête d’une juste posture éthique rien n’est joué d’avance. Il ne suffit jamais d’appliquer mécaniquement des recettes, une déontologie ou des règles morales : elles se révèleront toujours inadaptées à la complexité et à la singularité de chaque situation. Ici encore, l’accompagnateur et les participants à la démarche biographique doivent inventer des réponses inédites.
On entrevoit déjà que l’éthique est ici comme ailleurs, étroitement liée à la question du pouvoir, ce qui conduit à la question proprement politique au sens large et étymologique du terme, c’est-à-dire à ce qui a trait à l’organisation des hommes en groupe, en cité, et à la place de chacun des citoyens. Il s’agit donc de la question du « faire société » ; ce qui dans l’accompagnement biographique, se pose en termes de relation accompagnés/accompagnants.
L’idée souvent avancée que l’accompagnement soit une relation dépourvue de pouvoir, est une illusion. Cette relation est en réalité une relation de pouvoir, c’est-à-dire une action des uns sur l’action des autres : l’accompagnant exerce une action sur le groupe et sur chaque participant, ne serait-ce que par l’intermédiaire des consignes de travail qu’il donne aux participants à la démarche et qui sont suivies d’effet.
Mais cette action n’est pas univoque. La relation de pouvoir n’est pas une relation de domination. Elle n’est pas non plus l’effet de la diffusion d’un pouvoir entendu comme substance homogène et pyramidale régnant depuis le haut de l’organisation sociale – par exemple depuis le sommet de l’État – et qui étendrait ses tentacules jusqu’aux plus infimes atomes de vie sociale.
En fait ce qui définit une relation de pouvoir, c’est un mode d’action qui n’agit pas directement et immédiatement sur les autres, mais qui agit sur leur action propre. Une action sur l’action, sur des actions éventuelles ou actuelles, futures ou présentes (…) Une relation de pouvoir… s’articule sur deux éléments qui lui sont indispensables pour être justement une relation de pouvoir : que « l’autre » (celui sur lequel elle s’exerce) soit bien reconnu et maintenu jusqu’au bout comme sujet d’action ; et que s’ouvre devant la relation de pouvoir, tout un champ de réponses, réactions, effets, inventions possibles… (Foucault, 1994).
Dans l’accompagnement biographique collectif, le groupe et chaque participant exercent aussi un pouvoir sur l’action de l’animateur, ne serait-ce qu’en termes parfois de résistance aux consignes qu’il donne. C’est dans ce jeu relationnel complexe, dans la manière dont la démarche biographique est instituée dès le départ à travers l’instance du pacte (sur laquelle nous reviendrons), que se met en place quelque chose qui relève du rapport entre déterminisme et liberté. L’enjeu majeur des relations de pouvoir et du pacte est celui de la place de chacun en tant que sujet ou tant qu’objet dans le processus biographique.
Il convient maintenant de préciser ce qui constitue à la fois l’objet de départ et le produit visé par l’accompagnement biographique, c’est-à-dire le biographique proprement dit. À cette fin nous nous référerons principalement à la notion d’approche biographique forgée par Michel Legrand (1993) à la suite des travaux des sociologues de l’École de Chicago (Thomas et Znaniecki, 1919), de ceux, en France, de Daniel Bertaux (1997) puis de Vincent de Gaulejac (1987), et qui s’inspire également des orientations de Georges Politzer (1928) en matière de psychologie.
L’approche biographique
La biographie, c’est la vie même d’un individu singulier entendue dans son décours temporel, historique, mais c’est aussi – et d’abord si l’on tient à l’étymologie – l’écriture de cette vie, sa reconstruction narrative, son récit.
(Legrand, 1993).
Le sens des mots
Dès que l’on parle de biographie, on est pris dans une ambiguïté qui exige d’être explicitée mais qui est aussi riche de sens. La biographie désigne à la fois la vie et la narration ou récit de la vie. L’étymologie – de deux mots grecs : bios, la vie et graphein, écrire – contient cette double signification. Cette première donnée sémantique mérite qu’on s’y arrête car elle conduit à soulever deux interrogations majeures.
Par la première, on se demandera : quel est le rapport entre une vie et son récit, en quoi le second est-il représentatif de la première, en quoi a-t-il valeur de vérité ?
La seconde interrogation, qui nuance et peut-être répond en partie à la première, revient à se demander ce qu’est une vie qui n’est pas racontée, mise en mots et travaillée de manière réflexive. Les Grecs avaient d’ailleurs deux termes pour désigner la vie : Zôè, une vie animale, sans mots et Bios, une vie humaine que la narration inscrit dans une culture en lui donnant à la fois unité, cohérence et sens.
« Le temps devient temps humain dans la mesure où il est articulé sur un mode narratif » (Ricœur, 1983). Il ne saurait en effet y avoir cours de la vie s’il n’y a pas discours sur cette vie même.
Au sens strict, le mot biographie désigne donc le récit de la vie d’un individu singulier. Et, comme le fait remarquer Jean-Louis Le Grand dans son glossaire commenté, en annexe des actes du colloque de Tours (1986), en lui adjoignant le préfixe « auto », on spécifie que l’auteur de la biographie est en même temps celui dont la vie est l’objet, celui que l’on peut caractériser comme le personnage principal ou, selon le terme utilisé par Hannah Arendt, le héros, tout au plus le coauteur quant au sens pour le dire à la manière de Ricœur : « Rien dans ma vie réelle n’a valeur de commencement narratif ; la mémoire se perd dans les brumes de la petite enfance ; ma naissance et, à plus forte raison, l’acte par lequel j’ai été conçu appartiennent plus à l’histoire des autres, en l’occurrence celle de mes parents, qu’à moi-même […] En faisant le récit d’une vie dont je ne suis pas l’auteur quant à l’existence, je m’en fais le coauteur quant au sens. »
Dans le texte qui suit nous prendrons le concept de biographie dans une acception large, en y incluant aussi bien le récit écrit que la narration orale et nous nous attacherons de manière quasi exclusive à l’approche biographique telle qu’elle se donne dans les pratiques autobiographiques, plutôt en situation de groupe, mais pas seulement.
L’humilité de la posture clinique
À ces premiers éléments, nous voulons ajouter que parler d’approche biographique, c’est aussi affirmer d’emblée une prudence, une humilité et des options méthodologiques qui ne nous quitteront pas tout au long de cet écrit et qui, comme telles méritent, elles aussi, précision. Dire que l’on s’approche d’une vie, c’est exclure définitivement toute idée de maîtrise en laquelle nous reconnaissons la marque de l’illusion de toute-puissance. C’est en effet dire que l’on n’est jamais sûr d’en saisir ni le contenu de manière exhaustive ni LA vérité.
C’est ainsi souligner l’écart irréductible qui sépare à jamais une vie foisonnante et complexe, des tentatives de la dire (ou de l’écrire), le plus souvent au prix de sa réduction à une (ou quelques-unes) de ses dimensions. C’est encore indiquer que la vie à laquelle on s’attache, est celle d’un sujet humain dont elle est indissociable et qu’on ne saurait considérer comme un pur objet extérieur, un moyen utilisable et observable à l’envi sans que soient mobilisés des processus affectifs et sans que se posent des questions éthiques majeures. Celui qui écoute ou/et retrace le cours d’une vie, que ce soit à ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Introduction
  4. Chapitre 1 L’art et la matière de l’accompagnement biographique
  5. Chapitre 2 Approche existentielle et narrative par le récit de vie
  6. L’identité narrative, entre sens et désir
  7. Les Tables d’écriture et la musique de l’écrit
  8. Faire œuvre du récit de vie
  9. « Roman Laboris »
  10. Mise en perspective : entre oralité et écriture
  11. Chapitre 3 Approche biographique et rapport au travail
  12. Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous
  13. Une accompagnatrice impliquée
  14. Un parcours d’auteurisation
  15. Accompagner le récit autobiographique dans une visée de développement professionnel
  16. Éliane fait de la résilience
  17. Quand la vie se fait récit, puis histoire
  18. Chapitre 4 Approche socio-clinique et intervention sociale
  19. Histoire des pratiques sociales
  20. Entre elles
  21. Est-ce que ça vaut le coup que je parle… ça n’intéresse personne
  22. Projet de vie et histoire de vie au grand âge
  23. Le sujet narratif
  24. Un projet à conjuguer
  25. Un dispositif à structurer
  26. Chapitre 5 Penser l’accompagnement
  27. Au filigrane du contrat : le pacte
  28. Les rapports à… l’argent, au savoir, au travail, au pouvoir, au conflit…
  29. Le processus narratif
  30. Les frontières entre récit de vie et psychothérapie
  31. De l’interprétation à la question du transfert
  32. Chapitre 6 Source, courants et confluence
  33. L’approche biographique dans le contexte de la recherche en sciences humaines
  34. Michel Legrand et le courant de l’approche biographique
  35. L’Association pour l’autobiographie et le patrimoine autobiographique (APA)
  36. Aperçu historique de l’Association internationale des histoires de vie en formation et de recherche biographique en éducation (ASIHVIF-RBE)
  37. Le courant Roman Familial et Trajectoire Sociale
  38. Notre accompagnement à la confluence des courants
  39. Pour… ne pas conclure
  40. Bibliographie générale
  41. Table des matières