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- 166 pages
- French
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Des voyages vers l'inconnu entre 1630 et 1880
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Table des matiĂšres
Citations
Ă propos de ce livre
Cette anthologie de sept articles sur le thÚme des aventures dans l'inconnu a pour but d'établir des liens entre différents niveaux de l'expérience du voyage entre 1630 et 1880: le commercial et le scientifique, l'empirisme objectif et l'imagination subjective. Ce fut une période d'optimisme pour les voyageurs européens donnant lieu à des récits d'exploration d'horizons jusqu'alors inconnus.
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Informations
Sujet
Personal DevelopmentSous-sujet
Travel« LâINCONNU DES VOYAGEURS »
par Anne-GaĂ«lle Weber UniversitĂ© dâArtois,
(HC19 et »Textes et cultures »)
(HC19 et »Textes et cultures »)
Résumé
Notre propos dans ce chapitre sera de retracer lâhistoire de ce que lâon pourrait appeler le »rĂ©cit de voyage scientifique » et dâobserver la maniĂšre dont les savants voyageurs, au long du XIXe siĂšcle, sont peu Ă peu exclus de la sphĂšre des acadĂ©mies savantes au nom du caractĂšre littĂ©raire de leurs Ă©crits. Plus fondamentalement, nous observerons la maniĂšre dont les voyageurs naturalistes europĂ©ens ont pensĂ© et dĂ©crit la nĂ©cessitĂ© dâadopter les rĂšgles dâĂ©criture dâun rĂ©cit de voyage savant en dĂ©nonçant lâapplication dâune grille rhĂ©torique et poĂ©tique prĂ©-Ă©tablie qui dĂ©formerait leurs dĂ©couvertes. Partant de lâanalyse de la part du rĂ©cit savant dans le rĂ©cit de voyage (Ă partir des voyages dâAdanson puis de Cook), nous analyserons ce que peut devenir un rĂ©cit de voyage lorsque sa structure se prĂ©sente comme savante (Humboldt) ou lorsque son auteur entend, contre les savants en cabinet, faire Ćuvre de science (Levaillant). Il sâagira donc de mesurer, Ă lâaune de la description de lâinconnu, lâĂ©volution des critĂšres de scientificitĂ© et de littĂ©raritĂ© dans le genre du rĂ©cit de voyage.
***
Si lâinconnu, dans le rĂ©cit dâexploration savante au tournant des XVIIIe et XIXe siĂšcles, se rĂ©sumait aux objets dĂ©couverts par les navigateurs et les savants, câest-Ă -dire Ă ceux qui prĂ©sident en gĂ©nĂ©ral Ă lâorganisation du voyage et qui figurent dans les instructions aux voyageurs et Ă ceux aussi qui, plus tard, sont mentionnĂ©s dans les titres fort longs des voyages de dĂ©couverte, il suffirait alors de dresser la liste de ces objets pour mesurer lâĂ©volution et la progressive disparition de lâinconnu. Du moins lâĂ©tude de la maniĂšre dont lâĂ©criture du rĂ©cit de voyage, reposant sur une dialectique du connu et de lâinconnu dans sa forme autant que dans son contenu, opĂšre une Ă©trange alchimie entre ce qui Ă©tait inconnu avant que le rĂ©cit ne soit publiĂ© et ce qui est supposĂ© ĂȘtre connu aprĂšs sa lecture, ne poserait-elle pas nĂ©cessairement problĂšme. Mais il est facile dâimaginer que lâinconnu du voyageur et de lâexplorateur nâest pas a priori lâinconnu de son lecteur. Le voyageur se doit de souligner dans son texte mĂȘme ce qui est connu et ce qui ne lâest pas et, du mĂȘme coup, peut inventer sâil le veut du connu et de lâinconnu. La part des descriptions dâobjets inconnus ne se rĂ©duit certainement pas aux dĂ©couvertes accomplies dans des territoires demeurĂ©s inexplorĂ©s.
Ces distorsions entre ce que le voyageur sait nâĂȘtre pas connu (des savants ou des voyageurs) et ce quâil dĂ©signe dans son texte comme nâĂ©tant pas connu du lecteur sâexpliquent en partie par la nĂ©cessitĂ© oĂč il est de raconter le voyage dans son ensemble, dâen tenir la chronique depuis le port de dĂ©part ; nĂ©cessitĂ© originelle ressentie de plus en plus, au long du XIXe siĂšcle, comme une contrainte insurmontable. Humboldt se plaint en 1815 dâavoir Ă Ă©crire le rĂ©cit de son voyage alors quâil a depuis quinze ans publiĂ© dans dâautres ouvrages les rĂ©sultats quâil estimait nĂ©cessaires au progrĂšs des connaissances et, quelques annĂ©es plus tard, dans une perspective de dĂ©construction parodique des rĂšgles du voyage, Flaubert exprime dans PyrĂ©nĂ©es-Corse, en 1840, son ennui dâavoir Ă Ă©crire :
« De faire une perpĂ©tuelle description de son voyage, et dâannoter les plus minces impressions que lâon ressent »1.
La contrainte de tout raconter depuis le dĂ©part et de tout raconter ensuite du voyage de retour impose nĂ©cessairement quâune part importante du rĂ©cit soit composĂ©e de la relation de pĂ©rĂ©grinations dans des terres dĂ©jĂ connues, voire familiĂšres : il faut attendre le septiĂšme chapitre de la relation du premier voyage du capitaine Cook pour quâon aborde, aprĂšs le Cap Horn et le dĂ©troit de Lemaire, la navigation en mer inconnue et que lâon dĂ©passe enfin les limites des voyages de Lord Anson, de Wallis ou de Byron. Ă cette contrainte gĂ©nĂ©rique sâoppose une contrainte savante, celle de ne devoir rien dire de dĂ©jĂ connu ou, du moins, celle de justifier la nĂ©cessitĂ© de la publication du rĂ©cit par la nouveautĂ© et lâoriginalitĂ© des connaissances acquises et transmises. Cela est plus vrai encore du voyage savant qui, menacĂ© par la disparition programmĂ©e des terres inconnues, risque de ne plus apparaĂźtre comme un texte Ă visĂ©e savante. En tĂ©moigne dĂšs 1757 lâHistoire naturelle du SĂ©nĂ©gal. Avec la Relation abrĂ©gĂ©e dâun Voyage fait en ce pays, pendant les annĂ©es 1749, ⊠1753 Par M. Adanson, Correspondant de lâAcadĂ©mie Royale des Sciences : le rĂ©cit est prĂ©cĂ©dĂ© dâun extrait des registres de lâAcadĂ©mie Royale des Sciences du 4 dĂ©cembre 1756 qui rappelle que MM. De RĂ©aumur et de Jussieu ont examinĂ© le texte avant sa publication et ont jugĂ© :
« que les vues ingĂ©nieuses de lâAuteur, son exactitude dans les descriptions, et sa sagacitĂ© dans les observations, donnaient lieu de croire que ses travaux seraient reçus favorablement du Public, et Ă©taient dignes de lâapprobation de lâAcadĂ©mie »2.
Le voyageur qui part en terre inconnue afin de faire connaĂźtre aux savants et aux lecteurs ce qui ne lâest pas se doit donc Ă la fois de dĂ©crire des terres et des objets dĂ©jĂ connus et de faire en sorte, dĂšs ces descriptions liminaires, de justifier que ces descriptions soient composĂ©es et lues. En dâautres termes, il se pourrait que nĂ© de la volontĂ© de rendre connu lâinconnu, le rĂ©cit de voyage se caractĂ©rise aussi par sa capacitĂ© Ă rendre inconnu le connu. Se dĂ©ploie, dans le rĂ©cit dâexploration et de voyage savants de la fin du XVIIIe siĂšcle et du dĂ©but du XIXe siĂšcle, au moment oĂč il se constitue en genre et en modĂšle du rĂ©cit de voyage (avant mĂȘme la rĂ©Ă©criture parodique), un ensemble de stratĂ©gies discursives participant de la mĂ©tamorphose (Ă double sens) du connu en inconnu et de lâinconnu en connu, creusant lâĂ©cart entre lâinconnu (les objets naturels, les territoires, les contours gĂ©ographiques) et lâinĂ©dit (ce qui nâa jamais Ă©tĂ© dit et publiĂ©).
De lâinconnu au connu
La visĂ©e la plus immĂ©diate du rĂ©cit de voyage est donc de transformer par le texte, par le rĂ©cit et par la description, lâinconnu du voyageur en le connu du lecteur. Cela entraĂźne un certain nombre de dĂ©rives de lâinconnu vers le rare ou le curieux.
La confusion possible entre lâinconnu et la raretĂ© est amorcĂ©e dĂšs lâĂ©trange dĂ©claration liminaire de Pierre Sonnerat dont le voyage, intitulĂ© en 1776 Voyage Ă la Nouvelle GuinĂ©e, sâavĂšre ĂȘtre dans sa plus grande part un catalogue des espĂšces botaniques et ornithologiques jusque-lĂ inconnues. Lâouvrage sâouvre en prĂ©face par une dĂ©finition mĂ©taphorique de sa visĂ©e :
« Lâobjet principal du Voyage Ă©tait la recherche dâun trĂ©sor quâaucune Nation nâavait encore entrepris de dĂ©terrer »3
Elle est immĂ©diatement suivie dâune explicitation de la visĂ©e, non plus du voyage, mais du rĂ©cit de voyage qui vaut rĂ©flexion sur la maniĂšre dont le texte et les observations peuvent ou doivent coĂŻncider :
« Le dĂ©sir de concourir autant quâil serait en moi Ă une entreprise utile, celui de voyager en des Pays oĂč lâon aborde rarement ; oĂč lâhomme, les animaux, les planches, la nature entiĂšre offre Ă lâObservateur un spectacle nouveau, a Ă©tĂ© le seul motif qui mâait engagĂ© Ă faire ce voyage. [âŠ] Mon but est de le recommencer avec lui, dâen partager les fatigues et les dĂ©lassements, les dĂ©goĂ»ts et les plaisirs ; de revoir une seconde fois les Terres que jâai parcourues, les Mers que jâai traversĂ©es, les Isles oĂč je suis descendu [âŠ]. Si je ne puis me flatter dâoffrir un Ouvrage agrĂ©able, jâaurai du moins lâavantage de prĂ©senter des objets nouveaux, et qui auront souvent le droit dâĂ©tonner et de surprendre. Câest ce que lâon Ă©prouvera sans doute, lorsque je parlerai des Habitants des Isles Philippines, soumis aux Espagnols depuis deux cents ans, plongĂ©s encore, aprĂšs deux siĂšcles de communication avec les EuropĂ©ens, dans lâignorance la plus profonde ; aveuglĂ©s par des erreurs sans nombre, gouvernĂ©s par la superstition la plus absurde, et qui annonce une Nation au berceau [âŠ]. On verra aussi cette mĂȘme Terre abandonnĂ©e Ă des Sauvages stupides, couverte des vĂ©gĂ©taux les plus prĂ©cieux, des animaux les plus rares, et seule en possession des trĂ©sors que recherchent toutes les nations »4.
Il nâest sans doute pas abusif de lire dans la maniĂšre dont Sonnerat fait coĂŻncider lâĂ©criture de son voyage et sa lecture la volontĂ© de faire en sorte que le texte maintienne lâinconnu comme tel et ne lâabolisse pas ou ne le rĂ©duise pas. Que le texte prĂ©serve aussi le caractĂšre admirable, voire merveilleux, du »Spectacle de la Nature ». Que le lecteur sache que lâinconnu peut ĂȘtre dĂ©jĂ connu, mais simplement »rare ». Que le texte lâĂ©tonne et le surprenne et que le voyageur, dans le mĂȘme temps, rĂ©vĂšle par avance ce que le lecteur va apprendre et ce qui doit lâĂ©tonner : le »peuple au Berceau » maintenu dans lâignorance par le joug « absurde » des Espagnols et la discordance entre la stupiditĂ© des indigĂšnes et la richesse de leurs territoires. On passe donc subrepticement dâun rĂ©cit destinĂ© Ă Ă©largir les connaissances du lecteur et du savant sur les richesses naturelles dâune Ăźle, Ă un rĂ©cit qui doit lui-mĂȘme ĂȘtre un trĂ©sor dont le lecteur dĂ©terre le sens, Ă un texte qui met Ă disposition du lecteur des connaissances qui lâinstruisent autant quâelles lâĂ©tonnent, Ă un rĂ©cit dont lâinconnu est autant philosophique que naturaliste.
Il nây a rien dâĂ©tonnant alors Ă ce que le voyageur livre Ă son lecteur des Ă©nigmes naturelles non rĂ©solues : lâinconnu demeure inconnu mais est dĂ©signĂ© comme tel. Les auteurs des voyages dâAdanson et de Cook font part aussi de leur Ă©tonnement devant des »singularitĂ©s » et, parfois, de leur ignorance. En remontant le Niger, Adanson dĂ©couvre ainsi de mystĂ©rieux poissons dans les marais formĂ©s par lâeau de pluie :
« Ils Ă©taient tous dâune mĂȘme espĂšce, et le rouge vif dont ils Ă©taient colorĂ©s me les fit reconnaĂźtre pour des rougets de la petite espĂšce. Les pluies avaient cessĂ©, et lâeau qui commençait Ă tarir dans ces bassins, ne leur promettait pas une longue vie [âŠ]. LâannĂ©e suivante, il en reparut de semblables Ă ceux-ci, et Ă ceux des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. VoilĂ un fait qui est dâautant plus digne de remarque, quâon ne voit pas par quel moyen ces poissons ont pu ĂȘtre amenĂ©s dans ces endroits : car dâun cĂŽtĂ© ces bassins, quoiquâenfoncĂ©s, nâont aucune communication avec les eaux du Niger qui en est Ă©loignĂ© dâenviron trois cents toises, dâailleurs lâespĂšce de ces poissons est Ă©trangĂšre mĂȘme Ă ce fleuve, en sorte quâon ne peut croire que les oiseaux aquatiques en aient apportĂ© les Ćufs »5.
Et le capitaine Cook lui-mĂȘme, ou du moins les naturalistes Banks et Solander dont les notes ont comblĂ© les vides de la relation nautique du capitaine, ne rechigne pas non plus Ă sâarrĂȘter sur dâinexplicables »singularitĂ©s », faute de pouvoir saisir toujours ce qui, dans un territoire bien connu, mĂ©rite de figurer dans un voyage. Ă Funchal :
« On voit aussi, dans le mĂȘme Couvent, une singularitĂ© dâun autre genre, une petite chapelle revĂȘtue du haut en bas, tant les murs que les plafonds, de tĂȘtes et dâossements humains ; les os sont en croix, et on a placĂ© une tĂȘte Ă chacun des quatre angles. Parmi ces tĂȘtes, il y en a une trĂšs-remarquable. Les mĂąchoires supĂ©rieure et infĂ©rieure sont parfaitement adhĂ©rentes lâune Ă lâautre par un cĂŽtĂ©. Il nâest pas aisĂ© de concevoir comment sâest formĂ©e lâossification qui les unit ; mais il faut nĂ©cessairement que le sujet ait vĂ©cu quelque temps sans pouvoir ouvrir la bouche ; sans doute on lui donnait quelque nourriture par une ouverture faite Ă lâautre cĂŽtĂ©, en faisant sauter quelques dents, opĂ©ration qui paraĂźt avoir aussi endommagĂ© la mĂąchoire »6.
Si lâossuaire, cette fois, est digne de figurer dans un cabinet de curiositĂ©s, le voyageur ne va pas jusquâĂ sâĂ©tonner de la merveille exposĂ©e mais sâinterroge sur les raisons physiologiques dâune telle anomalie.
Les auteurs ou Ă©diteurs des rĂ©cits de voyage publiĂ©s entre 1750 et 1850 peuvent avoir recours Ă la »singularitĂ© » pour crĂ©er de lâinconnu oĂč il nây en a pas ; mais ils ne le font quâavec une extrĂȘme prudence. Lâinconnu du voyageur ne se rĂ©duit pas au rare ou au merveilleux ; il peut mĂȘme ĂȘtre extrĂȘmement banal. Ainsi Adanson dĂ©clare-t-il Ă la fin de la relation de son voyage avoir accompli les buts fixĂ©s et nâavoir rien nĂ©gligĂ© qui ne mĂ©ritĂąt dâĂȘtre connu. Il Ă©tablit du mĂȘme coup une distinction entre ce quâest vraiment lâinconnu pour le voyageur savant et ce quâil peut ĂȘtre pour dâautres :
« Il y avait plus de quatre ans que jâĂ©tais absent, et pendant ce temps jâavais eu occasion de faire une suite dâobservations aussi nombreuse que lâon pouvait raisonnablement espĂ©rer dans la concession du SĂ©nĂ©gal : du moins sâil en restait encore quelques-unes Ă faire, câĂ©tait tout au plus celles qui ne sont simplement que curieuses, qui Ă©chappent pour lâordinaire aux yeux des plus clairvoyants, ou qui demandent un trop long sĂ©jour pour ĂȘtre terminĂ©es »7.
La description de lâinconnu et de son revers dans le texte (ce qui mĂ©rite dâĂȘtre connu et appris du lecteur) sâaccompagne trĂšs tĂŽt, dans le rĂ©cit de voyage savant, de rĂ©flexions sur la curiositĂ© et sur son bon usage et, corrĂ©lativement, dâavertissements portant tantĂŽt sur la maniĂšre dont un texte peut transformer ce qui nâest guĂšre digne dâĂȘtre connu en ce qui doit lâĂȘtre : soit que lâinconnu tienne Ă lâignorance dâun auteur ou dâun voyageur peu fiable, soit quâil ne rĂ©sulte que dâun effet du texte appliquant une rhĂ©torique de lâinconnu Ă un objet banal et peu remarquable. LâĂ©diteur John Hawkesworth du premier voyage de Cook, reprend ainsi Ă son compte une rema...
Table des matiĂšres
- Couverture
- 4e de couverture
- Copyright
- Titre
- INTRODUCTION POUR LE VOLUME « DES VOYAGES VERS LâINCONNU »
- TRADUIRE LâINCONNU A LâĂPOQUE MODERNE : UN CORSAIRE A MADAGASCAR
- JACOB SPON ET GEORGE WHELER : REDECOUVRIR UN MONDE DEVENU INCONNU
- « LâINCONNU DES VOYAGEURS »
- LES VOYAGES DE WILLIAM HODGES DANS LâINDE ENCORE INCONNUE EN GRANDE BRETAGNE (1780-1783)
- DES EXPLORATRICES : GENRE FĂMININ, VOYAGE ET DĂCOUVERTE DANS LA TRADITION BRITANNIQUE, 1780-1850
- UN ANTIQUAIRE BRITANNIQUE DANS LE DĂSERT LIBYQUE : GEORGE ALEXANDER HOSKINS ET SON RĂCIT DE VOYAGE ILLUSTRĂ (1837)
- LE NORD ET LE SUD Ă LâOMBRE DES PYRAMIDES : MILITAIRES, AVENTURIERS ET EXPLORATEURS AMĂRICAINS EN ĂGYPTE 1868-1880
- BIBLIOGRAPHIE SĂLECTIVE POUR »LES VOYAGES VERS LâINCONNU »
- LISTE DES CONTRIBUTEURS PAR ORDRE ALPHABĂTIQUE
- Table des matiĂšres
- Dans la collection « Histoire en Mouvement »
- Adresse