L'assassinat économique de la Grèce
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L'assassinat économique de la Grèce

Et le dernier recours : la drachme

  1. 238 pages
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L'assassinat économique de la Grèce

Et le dernier recours : la drachme

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À propos de ce livre

Comment la Grèce est-elle arrivée au bord du gouffre? L'impasse des mémorandums, les mesures paranoïaques et criminelles imposées par la troïka, les évolutions auxquelles est attaché son sort au sein de la zone euro... Son sauvetage réside peut-être finalement dans l'abandon pur et simple de la politique meurtrière des mémorandums et le retour à la monnaie nationale. Certains ne voudraient-ils pas aboutir à une Grèce inexistante en tant que nation indépendante et souveraine?

Foire aux questions

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Informations

Section 1
L’impasse des mémorantdums

« Un jour viendra où la cupidité de la propriété, de la richesse et de la fatuité seront déposés dans les banques, dans les multinationales et à si peu de détenteurs que la plupart des non-détenteurs exploseront comme une colère divinequi fera de la vie des quelques détenteurs un enfer… »
Aristote Onassis

1.1. L’économie grecque à l’heure zéro (01.02.2010)

Ces derniers mois, la Grèce subit une tempête aux dimensions nationale, économique et politique sans précédent qui menacent de dégrader de façon dramatique son rôle sur la scène internationale, et d’exposer sa population à des risques et à un avilissement d’une envergure inattendue. En dépit des efforts du gouvernement du PASOK, au pouvoir depuis quelques mois, la situation se détériore chaque jour davantage, si l’on en juge par les rumeurs extravagantes qui dominent les spreads, gonflant ainsi le déficit budgétaire initial.
On peut néanmoins émettre de nombreux doutes quant au bien-fondé de ces rumeurs qui annoncent la mort imminentede l’économie grecque, qui disent l’économie grecque dans une situation désespérée, au bord de la faillite, risquant d’être expulsée de l’UE, qui disent inévitable son contrôle étroit par le FMI. Les doutes sont permis, non point parce que l’économie grecque jouit d’une parfaite santé,mais parce que ses difficultés ne sont pas insurmontables, qu’elles ne sont pas un coup de tonnerre dans un ciel serein, et que la Grèce n’est pas le seul pays européen à y être confronté. Il semble tout à fait évident que la tempête économique qui s’est abattue sur la Grèce n’aurait jamais pu éclater ainsi spontanément, qu’elle n’aurait jamais fait les premières pages de la presse internationale, ni figuré parmi les nouvelles les plus importantes dans les médias du monde entier, que sa taille modeste – elle ne représente que 2,5 % de l’économie de la zone euro et 4 % de son déficit total − n’aurait jamais pu attirer l’intérêt sinistre des spéculateurs les plus agressifs du monde en quête d’une nouvelle proie après la bulle de l’immobilier, si les responsables de l’UE avaient pris la peine de la protéger et d’apaiser les rumeurs.
Ajoutons encore que si l’économie grecque se trouve effectivement dans une situation désespérée, il ne s’agit pas d’une conséquence conjoncturelle mais plutôt – et cela ne fait aucun doute – structurelle ; c’est pourquoi les difficultés de la Grèce auraient dû, depuis longtemps, être connues de l’UE. Or, vers la fin 2007, le ministre des Finances du gouvernement précédent, Yorgos Alogoskoufis reçut les félicitations du directoire de l’UE parce que la Grèce était « le seul pays déficitaire de l’UE à avoir appliqué la directive de la Commission européenne pour diminuer son déficit structurel de 0,5 % par an de son PIB, de sorte à ce qu’en 2010, nous ayons un budget équilibré ».
Cette propagation effrénée dans tous ses détails, obstinément centrée sur la mauvaise, ou plutôt tragique, situation de l’économie grecque – d’après les médias internationaux toujours –, hormis un matraquage offensif de notre pays, a surtout encouragé la dégradation en chaîne de ses capacités d’emprunt par les grandes agences de notation financières américaines. Les très graves erreursde ces agences, dans le passé, ont par ailleurs entaché leur crédibilité, soupçonnées de bénéficier d’informations internes,d’intérêts particulierset de se livrer à des jeux spéculatifs.C’est ainsi qu’elles provoquèrent la colère de l’opinion publique américaine. Des particuliers ont déjà attaqué en justice certaines de ces agences et deux Etats américains vont faire de même. Sur la base de critères que je crois objectifs, j’ai le sentiment qu’une telle situation de panique n’est guère justifiée, surtout après le succès récent de l’édition de l’emprunt obligataire grec sur cinq ans. Par contre, c’est bien cette situation de panique qui permet aux spéculateurs de se ruer sur les bons du Trésor grecs, leur assurant ainsi des profits élevés, condamnant l’économie grecque à retourner dix ans en arrière et gonflant encore terriblement sa dette. On peut bien sûr penser que rien n’est fait pour décourager cette campagne internationale de dénigrement, car cela permet à l’UE de remettre sur la table des discussions la nécessité d’une union politique, notamment après qu’elle a pris conscience de l’échec des objectifs qu’elle s’était fixés, il y a dix ans, à Lisbonne.
Dans ce climat de panique générale, de spéculation criminelle et d’exagérations autour de la situation économique de la Grèce, le jeune gouvernement grec n’a pas encore eu le temps d’organiser sa défense et de mettre en place son argumentation en faveur d’un plan de redressement qui soit le plus efficace possible pour le pays. Par contre, confus et intimidé par cette polémique sans précédent, il s’est contenté d’un effort désespéré pour persuader le directoire de l’UE, et avant tout les spéculateurs, que « la Grèce va satisfaire la totalité de leurs exigences. Que le gouvernement dispose d’un programme complet qui sortira le pays de la crise ».Or, le problème est moins de trouver le moyen de satisfaire momentanément ceux qui contestent la crédibilité de notre pays, que d’arriver à dresser un programme capable de le sortir de la tempête. Et justement, pour quantité de raisons, il lui faut à tout prix contester l’efficacité des mesures imposées par le directoire et insister sur le fait que l’attente de résultats positifs, au prix de lourds sacrifices, présuppose la prise en considération des particularités de taille et fort nombreuses de son économie.
C’est pourquoi j’affirme que le problème majeur de la Grèce n’est pas celui mis en avant, à savoir la dette publique et le déficit budgétaire, qui ont largement dépassé les critères du Pacte de Stabilité, mais son incapacité à définir et appliquer des mesures qui lui permettraient de sortir de l’impasse. Il est donc nécessaire de rappeler certaines vérités évidentes, car le risque que soient prises des mesures inappropriées est trop grand. En effet, en dehors du fait que l’économie grecque risque de s’embourber dans un long marasme, le pire à craindre est que l’objectif primordial, c’est-à-dire sa capacité à contrôler dette et déficits, ne puisse être atteint, à cause de la restriction des ressources de l’Etat.
Il va de soi que la contestation des mesures que l’UE impose à la Grèce ne signifie nullement que nous sous-estimons sa qualité de membre de l’euro zone, ni que nous n’avons pas conscience des erreurs qui accablent le pays. Mais si la Grèce se trouve effectivement dans une situation aussi désespérée que les médias veulent bien nous le faire croire, il faudrait enfin qu’elle ose affronter, et sur un pied d’égalité, ses interlocuteurs de l’UE afin de leur rappeler certains faits indéniables, qui s’atténuent au fur et à mesure que s’éloigne le début de la crise. Il s’agit de :
• L’immense responsabilité du néolibéralisme dans l’éclatement de la crise globale actuelle, incontestable notamment après l’humble confession du prélat du système, j’entends l’ex-président de la FED, Alan Greenspan, d’après qui « le cadre dans lequel nous avons fonctionné était erroné ». Il est alors insensé, injuste et même criminel que la Grèce devienne la victime expiatoire sur l’autel des malheureuses recettes néolibérales ; il est absurde que la Grèce ne puisse recourir à des mesures d’inspiration keynésienne, vu que ces mesures ont déjà aidé et continuent d’aider l’économie mondiale à sortir de la crise. Ajoutons aussi que les puissantes économies européennes s’autorisent elles-mêmes à suivre des politiques économiques expansionnistes passant outre, quand il le faut, aux diktats du néolibéralisme effréné. Rappelons encore que ce type de discrimination à l’égard des pays faibles de l’Europe était déjà depuis longtemps coutumier, concernant l’application du Pacte de Stabilité.
• Le Pacte de Stabilité, imposé depuis des décennies, est sans nul doute largement responsable des souffrances actuelles de la Grèce, trop longtemps accumulées et qui viennent d’éclater aujourd’hui. Ce constat concerne certainement l’Europe dans son ensemble mais, dans le cas de la Grèce, les conséquences négatives s’en trouvent accentuées, en raison de ses nombreuses faiblesses structurelles. D’autre part, ce Pacte a également été fatal aux autres pays du sud de l’Europe et à l’Irlande, laquelle, durant des dizaines d’années, exhibait les résultats pour le moins merveilleuxde la politique macro-économique européenne. Ainsi le danger que représente une politique macroéconomique commune imposée à des économies dont les stades de développement sont différents est, une fois de plus, vérifié.
• Ceci dit, il va de soi que la Grèce doit absolument mettre de l’ordre dans ses finances, et qu’en tant que membre de la zone euro, elle doit tenir ses engagements. Pourtant, il n’y aurait vraiment aucun mal à ce que, au lieu de faire descendre son déficit budgétaire au-dessous de 3 % de son PIB en trois ans, comme elle est à présent terriblement pressée de le faire, elle accomplissait cette tâche en six ou sept ans, à condition évidemment que chaque année, elle soit en mesure de prouver que les progrès requis ont été faits. Un allongement du délai s’impose car, dans le cas contraire, et en dépit des sacrifices exorbitants, surtout de la part des plus démunis, la réalisation de ce projet se révèlera impossible. Cet échec, qui paraît hélas inévitable dans les conditions actuelles, l’enfermera dans un cercle vicieux, aggravant son manque de crédibilité sur le plan international, et intensifiant les tendances spéculatives à son encontre. Il s’agit certainement d’un scénario peu souhaitable, pas seulement pour la Grèce, mais également pour l’UE, et qu’il est impératif d’éviter à tout prix.
Il est certain que la Grèce aurait dû, depuis des décennies, s’engager dans de sérieuses réformes structurelles. Pourtant ces réformes, non seulement ne sont pas mises en œuvre, mais en plus les modifications entreprises dans ce domaine vont gravement détériorer la situation, car elles sont à l’opposé de ce qui serait le plus indiqué. Je pense surtout à cette série de mesures, dans le marché grec du travail et pas seulement, visant à le rendre plus flexible. Ces réformes, si elles se poursuivent dans ce sens, vont plonger le pays dans le chaos, étant donné qu’elles se solderont par une saignée bien plus importante encore des salaires par les profits ; soit dit à une aggravation des inégalités du mode de répartition des revenus, à une désorientation de la demande effective, à l’intensification de l’émaciation de l’économie réelle en faveur de l’économie financière, à la spéculation et à la corruption.
Les réformes structurelles ont besoin de temps et aussi, pour être rationnelles, elles doivent obéir à une certaine hiérarchie. A titre d’exemple, je tiens à rappeler ici que toute critique concernant le nombre excessif des fonctionnaires publicsdans une économie à faible participation des salariés dans l’emploi total telle que la Grèce, devrait tenir compte du contexte particulier, de sorte à choisir des solutions efficaces. En effet, et c’est justement le cas de la Grèce, le nombre excessifd’emplois dans le secteur public, quand le secteur privé n’est pas en mesure de créer assez d’emplois, apparaît comme le seul moyen d’éviter un taux de chômage trop important. Par conséquent, j’exprime de sérieuses réserves quant aux mesures que l’UE veut faire appliquer à la Grèce, qui consistent en une diminution radicale du nombre des fonctionnaires publics ; car il est clair qu’une telle diminution devrait suivre, et non point précéder, l’accroissement de la capacité de leur absorption par le secteur privé.
Si elle veut faire face à ses problèmes structurels, qui sont certes de taille, la Grèce doit avoir un plan bien adapté aux caractéristiques spécifiques et aux besoins particuliers de son économie. Mais avant tout, le pays a besoin de temps. Trois années ne peuvent évidemment suffire ; six ou sept années au moins sont nécessaires. D’autre part, le vrai dilemme de l’économie grecque quant aux mesures à prendre ne réside pas dans des mesures dures ou plus clémentes, mais dans le choix d’une politique conservatrice et restrictive ou expansionniste et tournée vers la croissance. Dans le cas présent, je suis convaincue que c’est le deuxième choix, celui d’une politique expansionniste tournée vers la croissance qui doit prévaloir. Ce qui signifie que les déficits doivent être envisagés dès le début avec des déficits encore plus importants, sans toutefois exclure, dans le même temps, des mesures complémentaires restrictives, s’il le faut. Très brièvement :
• Je suis convaincue que la restriction des salaires et des pensions va vite apparaître comme une grave erreur, si en fin de compte elle est adoptée. Malheureusement, il semble, alors qu’il avait d’emblée exclu catégoriquement de telles mesures, que le gouvernement grec n’ait pu faire autrement que de céder aux pressions de l’UE et des spéculateurs, annonçant ainsi un changement de cap. Rappelons simplement que la restriction des salaires réels en Grèce – depuis les années 1980 – est estimée à 13 unités du PIB, et qu’elle est attribuée à la généralisation du marché du travail flexible,au système fiscal extrêmement injuste dominé par la fraude, au chômage constamment élevé, à la pression du niveau des salaires vers le bas – notamment à cause des travailleurs immigrés clandestins –, à la délocalisation et aux menaces de délocalisation des entreprises, ainsi qu’au décalage entre niveau des salaires et productivité des travailleurs. C’est ainsi que le salaire moyen grec représente 65 % de son équivalent dans l’Europe des quinze, tandis que le niveau des prix est pratiquement le même dans les deux cas. Quant aux traitements, sachons qu’en Grèce, 70 % environ des retraités touchent moins de 600 euros par mois. Par conséquent, si cette mesure totalement inappropriée est adoptée, il est possible qu’elle apaise les inquiétudes au sein de l’UE et atténue l’intérêt sinistre des spéculateurs pour les bons du Trésor grecs, mais elle risque fort d’aboutir à des résultats diamétralement opposés à ceux escomptés, soit dit à une chute brutale des recettes fiscales, en raison d’une aggravation de la récession et de la forte hausse du chômage. Evidemment, on ne peut ignorer la menace, d’ailleurs inévitable, de l’agitation sociale. Il est clair que l’économie grecque a besoin d’atteindre, surtout à l’heure actuelle, un rythme de croissance plus rapide que celui de sa dette et de ses déficits, et qu’elle n’a certainement pas besoin d’une politique restrictive. Cela apparaît, en effet, comme sa seule chance de salut. C’est pourquoi, intensifier la demande intérieure, la production nationale et les exportations est d’une importance vitale. Toutefois, en cette période de crise, un tel objectif est difficile à atteindre, mais la Grèce n’a aucune alternative. Cet objectif nécessite naturellement des investissements publics, à une échelle aussi grande que possible, et qui doivent représenter un pourcentage suffisamment élevé de son PIB. D’autre part, si l’on prend en considération les particularités structurelles de la Grèce, à la réalisation de ces investissements publics devraient être ajoutée une redistribution généreuse du capital vers le travail, des plus riches vers les plus pauvres, afin de rétablir l’équilibre perturbé par les inégalités depuis si longtemps accumulées. C’est ce genre de dépenses qui peut expliquer le développement extrêmement rapide de la Chine, malgré la crise, mais aussi la reprise relativement rapide des Etats-Unis.
• La répression de la fraude fiscale et de la corruption, du moins en partie, devrait constituer l’objectif numéro un, qui n’a pourtant pas été réalisé au cours des dernières décennies. Il est de toute évidence décevant que pour le moment, le gouvernement en vigueur − comme d’ailleurs les gouvernements précédents − continue à diriger ses efforts vers les habituelles victimes, à savoir ceux qui ne peuvent dissimuler leurs revenus, comme les salariés, les retraités et les propriétaires immobiliers. Mais la marge d’une ponction supplémentaire de ces mêmes contribuables est très limitée et par conséquent, ne constitue pas une solution satisfaisante. C’est pourquoi il est indispensable d’attraper, aussi vite que possible, les vrais fraudeurs. La fraude fiscale, en Grèce, est en effet extrêmement développée car, hormis la corruption générale, elle est également la conséquence de la location de la main-d’œuvre ; j’entends le fait que le pourcentage des non-salariés dans l’emploi total, en Grèce, est presque trois fois supérieur à la moyenne du reste des économies de l’Europe des quinze. C’est d’ailleurs pour cela que le pourcentage des impôts directs dans le PIB grec figure parmi les plus bas des économies de l’OCDE. Les moyens d’enrayer la fraude et les fraudeurs, bien sûr, ne manquent pas. Mais pour cela, il faut de l’audace, de la persévérance et la force de résister à des pressions extrêmes, qualités dont les ministres des Finances, depuis quelques décennies, ne semblent guère pourvus. Faire face à la fraude si bien installée en Grèce exige aussi des nerfs ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Titre
  4. Copyright
  5. Dédicace
  6. Collection Mouvements Economiques et Sociaux
  7. Préambule
  8. Avant-propos
  9. Introduction – D’OBSCURES MOTIVATIONS
  10. REGARD SUR LA DESTRUCTION
  11. Section 1 – L’impasse des mémorantdums
  12. Section 2 – Des mesures criminelles et paranoïaques
  13. Section 3 – L’avenir de la Grèce et de la zone euro
  14. Section 4 – Lettres ouvertes
  15. Conclusion – QUELLES SOLUTIONS POUR LA GRÈCE ?
  16. Épilogue
  17. Références bibliographiques
  18. Table des matières
  19. INSTITUT CEDIMES
  20. INSTITUT CEDIMES
  21. PRESENTATIONSYNTHETIQUE
  22. LES PRIX ANNUELS DE RECHERCHE DU CEDIMES
  23. Adresse