Capital learning
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La formation au service de la performance de l'entreprise

  1. French
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  3. Disponible sur iOS et Android
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La formation au service de la performance de l'entreprise

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À propos de ce livre

Capital intellectuel, capital humain, capital talents, nous connaissons ces expressions. Aucune ne s'applique au domaine de la formation. Nous estimons pourtant que la formation professionnelle détient elle aussi un capital: le capital learning.L'enjeu? Permettre à l'entreprise de faire preuve d'agilité et lui assurer un positionnement stratégique unique. Ce capital learning se traduit par sa capacité à innover, transmettre et faire évoluer ses savoir-faire, ses processus et son expertise.Nous invitons les DRH, responsables formation, formateurs et managers à améliorer le capital learning de leur entreprise, en adoptant une démarche cohérente et simple et en choisissant les outils adaptés. Ensemble, ils contribueront ainsi à assurer la pérennité et la performance de leur entreprise.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Editions EMS
Année
2014
ISBN
9782847695854
Chapitre 1.
De Bouvines à Darwin : l’émergence d’un management agile
Quelle que soit l’époque, l’Histoire recèle des exemples d’initiatives agiles. Nous en proposons une emblématique, la bataille de Bouvines. Nous poursuivrons ensuite sur les facteurs qui ont conduit à l’émergence d’un nouveau mode de management : l’agilité.
1. Une autre époque ?
Le 27 juillet 1214 est une date singulière. Ce dimanche de juillet, le village de Bouvines a été témoin d’une bataille. Pas n’importe laquelle.
A la mort de Richard Cœur de Lion, en 1199, son frère, Jean Sans Terre, lui succède. Son royaume comporte l’essentiel de l’actuelle Grande-Bretagne et plusieurs régions de la France contemporaine. Suite à des erreurs de sa part, Philippe Auguste, le roi de France, lui confisque en 1202 ses territoires continentaux. A partir de ce moment-là, Jean sans Terre n’a de cesse de mener la guerre pour les conserver.
Tout au long du XIIe siècle, l’abbé Suger a œuvré au renforcement de l’autorité du roi. Il a d’abord fondé à Saint Denis la nécropole des rois de France. Autour de ce lieu impressionnant, il a édifié la mythologie et les rites entourant les rois de France. Bénéficiant de ces apports idéologiques, Philippe Auguste peut compter sur la loyauté des seigneurs du Royaume de France et sur celles des communes.
Dans une Europe où les frontières sont mouvantes, chaque suzerain tente d’étendre son pouvoir. Les mercenaires se vendent aux plus offrants. La circulation de la monnaie se développe.
L’Eglise admet que le monde est imparfait et que la paix ne peut s’établir sans la guerre. Elle tente de domestiquer les guerriers en leur imposant des serments et en érigeant des règles strictes. Le Pape, Innocent III, est à la tête des Croisades, il lutte contre les hérétiques, et se positionne en arbitre de l’Occident chrétien. Il n’hésite pas à excommunier Jean Sans Terre et l’empereur du Saint-Empire Romain Germanique Otton IV.
Revenons à notre bataille. Il s’agit d’un duel qui a opposé deux rois : le Roi de France, en la personne de Philippe Auguste, et l’Empereur du Saint-Empire Romain Germanique Otton IV, allié du Roi d’Angleterre, Jean sans Terre.
La bataille aurait pu ne pas avoir lieu. En effet, le 27 juillet 1214 est un dimanche. A cette époque, le dimanche est avant tout jour de trêve. Après avoir pris conseil auprès de ses compagnons de guerre, le Roi de France décide d’éviter l’affrontement. Il ne souhaite ni rompre la trêve, ni se mettre en danger inutilement – ses effectifs sont en sous nombre face à la partie adverse.
L’armée française tente donc de s’échapper pour rejoindre Lille. Mais l’Empereur du Saint-Empire Romain Germanique Otton IV y voyant là le signe de la débandade, attaque l’arrière garde française. Celle-ci appelle le roi de France en renfort. Sa retraite est désormais impossible. Le combat commence. Les Français ne sont pas donnés favoris, car ils n’ont pas l’habitude de livrer des batailles. Ils sont néanmoins connus pour être les meilleurs tournoyeurs du monde.
Les Français engagent habilement la bataille en lançant un corps de 250 sergents montés. Ce sont des cavaliers qui n’appartiennent pas à l’ordre chevaleresque. Cette manoeuvre désorganise totalement les rangs de la chevalerie adverse, scandalisée de devoir combattre des « non chevaliers ».
Puis l’habitude des chevaliers français à combattre en équipe lors des tournois leur permet de prendre le dessus. Tous font corps, ils sont au coude à coude, tous unis autour du roi. Ils réussissent à capturer vivants un nombre considérable de chevaliers du camp adverse.
Les chevaliers qui entourent le roi de France tuent le cheval de l’Empereur Otton. Ce dernier n’a pas d’autre choix que la fuite. Cette victoire renforce le pouvoir du roi de France et augmente son Trésor. Un grand nombre de captifs ont été échangés contre des rançons considérables. Avec Bouvines, l’Empereur Otton perd la bataille et sa couronne. Jean Sans Terre, lui, doit également abandonner ses velléités continentales. Rentrant en Angleterre, il est obligé de signer la Grande Charte qui met fin à la monarchie absolue.
Si on analyse cette bataille selon une grille de lecture contemporaine, on se rend compte qu’hier comme aujourd’hui, la capacité d’un groupe à s’adapter, innover, faire corps conduit à la victoire.
Quatre facteurs clés ont conduit à ce triomphe. Tout d’abord, les combattants français ont su s’adapter : ils ont effectivement accepté de rompre la trêve dominicale, instaurée par l’Eglise. Deuxième point, l’autorité du Roi de France est restée incontestée : il combat pourtant pendant la trêve et recrute même des hommes qui n’ont pas vocation de combattre. Gens du peuple, cavaliers, chevaliers, compagnons d’armes, tous ont suivi le Roi dans la bataille malgré ses transgressions. Troisième paramètre important, les combattants français sont des gens très entraînés. Habitués des tournois, ils s’entraînent régulièrement, ils entretiennent ainsi leur vaillance et concourent en équipe pour gagner les compétitions. Ils ont l’habitude de combattre ensemble. C’est d’ailleurs le début de l’héraldisme, chaque équipe se réunissant derrière un blason, des couleurs et un chef… Enfin, les Français ont su tirer le meilleur de chacun. Ils ont formé des gens du peuple à l’équitation, ils les ont armés et protégés comme des chevaliers. Ils ont ainsi introduit un nouveau type de guerriers : les cavaliers.
Cette bataille, devenue un événement majeur de l’Histoire de France, a démontré que, même à cette époque, il fallait être agile pour être victorieux. Voyons maintenant le contexte dans lequel les entreprises évoluent aujourd’hui.
2. Un nouvel écosystème : le village global
Le monde est désormais découpé en marchés régionaux. Et quand on parle de régions, on ne pense plus à la Flandre ou à la Normandie… mais à l’Amérique du Nord, l’Europe, le Moyen Orient – Afrique, l’Amérique du Sud, l’Asie. Dans les années 60, la zone d’influence d’une entreprise se limitait à un terroir, au mieux à un continent. Aujourd’hui, une entreprise est intégrée à un réseau international.
Les marques sont devenues mondiales. L’exemple de Raiders, devenu Twix en 1991 en France et dans d’autres pays d’Europe, témoigne des débuts de la globalisation des noms de marque et de la mise en place de stratégies de développement internationales. Un nouveau produit, tablette ou parfum, est maintenant lancé au niveau planétaire. Au-delà du monde de l’entreprise, cette globalisation concerne tous les domaines, politique, culturel, religieux... Ainsi le mouvement des Indignés, apparu en Espagne en mai 2011, s’est étendu à d’autres pays du monde.
Le village global est devenu une réalité. Un événement local trouve un retentissement mondial en quelques heures, encore plus lorsqu’il est inattendu. En 1998, le lancement de la Classe A de Mercedes a été dangereusement perturbé. Trois journalistes suédois ont en effet chargé fortement une classe A pour la soumettre au test difficile de l’élan, sur une des pistes de l’aéroport de Stockholm. Ce test consiste à lancer à 60 km/h une voiture, puis à éviter un obstacle en donnant un coup de volant à gauche, puis à droite, avant de la redresser. A l’issue de ce test infructueux, les trois journalistes se sont retrouvés à l’hôpital. Et Mercedes a alors décidé de retirer sa voiture du marché pour la revoir entièrement. Plus récemment, en janvier 2012, les conditions de production de Foxconn, sous-traitant d’Apple, sont dénoncées et font la une des médias. Apple est alors contraint de publier l’été suivant un rapport qui rend public quelques données sociales sur les conditions de travail chez ses fournisseurs. La réputation d’une entreprise dépend désormais de ce que vont en dire ses salariés, ses clients, ses fournisseurs, et bien sûr les médias.
Avec des plateformes telles que Reddit, qui recueille en direct les commentaires de ses utilisateurs sur un événement, l’information circule plus vite et de façon incontrôlable. Cela peut être bénéfique : en février 2014, le site de télédiffusion Twitch Play a ainsi réussi à rassembler en quelques jours 150 000 joueurs pour participer simultanément à une partie du jeu vidéo Pokemon. Mais cela peut aussi être destructeur, lorsque la réputation d’une entreprise est en jeu. En météorologie, on parle de l’effet papillon : un simple battement d’aile au Japon peut provoquer une tornade aux Etats-Unis. En communication, aucune entreprise n’est à l’abri d’une erreur ou d’une simple incompréhension.
Tout va plus vite...

Table des matières

  1. Introduction
  2. Chapitre 1. De Bouvines à Darwin : l’émergence d’un management agile
  3. Chapitre 2. Entreprise agile, DRH habile
  4. Chapitre 3. La formation, vecteur de performance
  5. Chapitre 4. Les nouveaux horizons de la formation
  6. Chapitre 5. La mise en œuvre du capital learning
  7. Bibliographie
  8. Table des figures