L'Histoire de Morin-Heights et des villages voisins
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L'Histoire de Morin-Heights et des villages voisins

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À propos de ce livre

Traduit de l'anglais par GeneviĂšve RouleauLe rĂ©cit extraordinaire d'une municipalitĂ© village unique des Laurentides!Les colons anglophones sont arrivĂ©s d'Argenteuil, au sud. Les francophones, pour leur part, venaient de l'est. Leur lieu de rencontre est aujourd'hui la municipalitĂ© de Morin-Heights. Tous les ingrĂ©dients -la langue, la religion et la culture- Ă©taient rĂ©unis pour donner lieu Ă  des conflits entre les deux peuples. Mais, plutĂŽt que de s'affronter, ces nouveaux voisins ont livrĂ© bataille contre de denses forĂȘts et des terres agricoles rocheuses et Ă©tabli les assises d'une collectivitĂ© dynamique oĂč rĂšgne l'harmonie.Ce livre raconte l'histoire de Morin-Heights depuis les premiers jours. L'Ă©volution de la municipalitĂ© s'inscrit dans le contexte plus large des collectivitĂ©s voisines des Pays-d'en-Haut et d'Argenteuil, du QuĂ©bec et du Canada de l'Ă©poque. Les lecteurs seront ravis d'apprendre comment un petit village de l'arriĂšre-pays, situĂ© au coeur des Laurentides, au QuĂ©bec, est devenu un microcosme de ce qu'un pays bilingue pourrait ĂȘtre: ni typiquement quĂ©bĂ©cois ni tout Ă  fait comme le reste du Canada. Donald Stewart dĂ©tient un baccalaurĂ©at spĂ©cialisĂ© en histoire de l'UniversitĂ© Carleton d'Ottawa. Il a Ă©tĂ© prĂ©sident de l'Asso­ciation historique de Morin-Heights et a dirigĂ© plusieurs de ses publications. Ses ancĂȘtres Ă©taient des pionniers irlandais et Ă©cossais d'Argenteuil. Morin-Heights est toujours son lieu derĂ©sidence.

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Informations

Année
2021
ISBN
9782897911782
Chapitre 1
Présentation de la communauté unique de Morin-Heights
Morin-Heights. Le nom de cette petite municipalitĂ© a une consonance anglo-saxonne, comme si l’endroit se trouvait en Ontario. D’ailleurs, certains QuĂ©bĂ©cois prĂ©fĂ©reraient de beaucoup l’appeler Morin-en-Haut. Dans les faits, Morin-Heights est une collectivitĂ© bilingue des Laurentides, une rĂ©gion situĂ©e au nord de MontrĂ©al. Il s’agit d’« une enclave anglophone1 », Ă©tablie en 1855 dans le QuĂ©bec francophone. À ses dĂ©buts, Morin-Heights Ă©tait un peu comme une rĂ©gion sauvage ignorĂ©e tant par les collectivitĂ©s francophones de Saint-Sauveur et de Sainte-AdĂšle que par les anglophones de Lachute. Depuis, l’endroit n’a jamais cessĂ© de gagner en popularitĂ© et en prestige, et connaĂźt aujourd’hui une croissance rapide.
La municipalitĂ© portait le nom officiel de MunicipalitĂ© de la partie sud du canton de Morin jusqu’en 1950, quand le nom Morin-Heights a Ă©tĂ© choisi. Au XIXe siĂšcle, il y avait quatre petits hameaux, et la partie situĂ©e sur le terrain plat en bordure de la riviĂšre Ă  Simon portait le nom de Morin Flats jusqu’en 1911, aprĂšs quoi, Ă  la suite d’un effort de relations publiques, on lui a attribuĂ© le nom plus pittoresque de Morin-Heights.
Le nom de la municipalitĂ© tire ses origines de celui d’Augustin-Norbert Morin, un homme qui, dans les annĂ©es 1850, a Ă©tĂ© premier ministre conjoint du Canada-Uni, une colonie britannique qui a rĂ©uni le Haut et le Bas-Canada en 1841, avant la ConfĂ©dĂ©ration en 1867. Il est aussi fondateur de la municipalitĂ© de Sainte-AdĂšle. Si la rĂ©gion qu’est devenue Morin-Heights n’avait pas Ă©tĂ© nommĂ©e en son honneur quelques annĂ©es avant que le premier colon ne s’y installe, elle aurait pu porter le nom de Sealetown, de Watchorn Falls ou de Woodsville. A.-N. Morin n’a probablement jamais mis les pieds dans la petite agglomĂ©ration de Morin Flats, mais il apparaĂźt aujourd’hui que ce nom ne pouvait ĂȘtre mieux choisi. Ce hĂ©ros oubliĂ© du XIXe siĂšcle, un homme unique, qui a toujours cherchĂ© Ă  Ă©tablir l’harmonie, a jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans l’histoire du QuĂ©bec, comme nous le verrons aux chapitres 6, 7 et 8.
Si Morin-Heights n’est pas le seul village du QuĂ©bec oĂč une part importante de la population est anglophone, il demeure unique de bien des façons. Depuis la premiĂšre colonie, qui s’y est Ă©tablie Ă  la fin des annĂ©es 1840, le respect rĂšgne entre les deux peuples fondateurs et la cohabitation harmonieuse des deux groupes linguistiques pourrait servir de modĂšle au reste du pays. Morin-Heights est un microcosme de ce que devrait ĂȘtre le Canada. Aujourd’hui, la plupart des rĂ©sidents de la rĂ©gion parlent les deux langues officielles et les mariages mixtes ont, au fil des ans, estompĂ© les distinctions linguistiques, de sorte qu’il est quasi impossible de dĂ©terminer quelle langue est parlĂ©e Ă  la maison en se fondant uniquement sur le nom. Il y a cent ans, on pouvait affirmer avec certitude qu’une personne portant le nom de Belisle parlait français Ă  la maison, et que la langue maternelle d’un Kennedy Ă©tait l’anglais. Pourtant, de nos jours, Ă  Morin-Heights, les familles voisines Vaillancourt, Laberge et DĂ©ry parlent principalement l’anglais Ă  la maison, alors que la famille Weir vit surtout au sein de la communautĂ© francophone. Ce phĂ©nomĂšne n’est pas unique Ă  Morin-Heights : le QuĂ©bec a connu quelques premiers ministres francophones dont le nom Ă©tait Johnson, et le dĂ©putĂ© d’Argenteuil a longtemps Ă©tĂ© Claude Ryan, un nom rĂ©solument anglo-saxon pour un personnage public Ă©minemment francophone.
Au fil des ans, la communautĂ© isolĂ©e de cultivateurs juchĂ©s sur les collines rocheuses des Laurentides a transformĂ© son environnement, et Morin-Heights est devenue un lieu charmant, simple et naturel, oĂč un mĂ©lange fascinant de personnes vit prĂšs de la nature sans subir l’agitation et le bruit du village voisin, Saint-Sauveur. La plupart des rĂ©sidents sont conscients de dĂ©tenir le meilleur des deux mondes et le slogan du village « L’harmonie, c’est dans notre nature ! » semble tout Ă  fait appropriĂ©.
Population de Morin-Heights depuis 1861
* Inclus St-Adolphe
Avec seulement un peu plus de 4 000 rĂ©sidents permanents, Morin-Heights ne se rĂ©clame d’aucun fait d’armes qui aurait pu assurer sa renommĂ©e. Il n’y a ni site historique, ni trĂ©sor national, aucune merveille naturelle ou construite par la main de l’homme, ni de gĂ©ant de la littĂ©rature. Il n’y a jamais eu de centre commercial ou d’arĂ©na couvert, pas d’évĂ©nement d’envergure nationale, de visite royale, ni de rencontre historique.
L’affiche qui, sur la route 364, indique que Morin-Heights est « la capitale du ski de fond » est en quelque sorte vĂ©ridique, le village comportant un trĂšs vaste rĂ©seau de pistes de ski de fond. Par rapport aux normes mondiales, les pentes de ski alpin de Morin-Heights sont toutefois bien modestes, et le village n’a ni passĂ© particuliĂšrement glorieux, ni quoi que ce soit de remarquable dans son dĂ©veloppement. Il est vrai que les produits fabriquĂ©s aujourd’hui Ă  Morin-Heights, comme les produits alimentaires de spĂ©cialitĂ© et les mĂ©langes d’épices du Gourmet Village, par exemple, font le tour du monde et ont donnĂ© lieu Ă  une certaine notoriĂ©tĂ©. Les installations du studio d’enregistrement Le Studio ont fait connaĂźtre le village dans les annĂ©es 1970 et 1980 et attirĂ© des musiciens de renom. Quelque chose de mystique place l’endroit dans une catĂ©gorie Ă  part. Les rĂ©sidents qui parcourent le monde ne cessent de relater leurs rencontres avec des gens entretenant un lien avec Morin-Heights. L’autocollant omniprĂ©sent London, Paris, New York, Morin-Heights, que les rĂ©sidents apposent fiĂšrement sur leur voiture, en tĂ©moigne.
Un homme portant une hache en bandouliĂšre est peut-ĂȘtre l’illustration qui dĂ©finit le mieux nos premiĂšres annĂ©es. Le territoire Ă©tait complĂštement recouvert d’une dense forĂȘt lorsque le premier colon est arrivĂ©. De nombreux descendants des premiers bĂ»cherons habitent toujours la rĂ©gion. La cohorte de colons d’origine anglaise qui se sont installĂ©s dans les dix premiĂšres annĂ©es Ă©tait composĂ©e des frĂšres Seale, de George Hamilton, de Lawson Kennedy, d’Archibald Doherty, de John Reilly, de William Watchorn et de John Newton, alors que l’on comptait, parmi les familles francophones, des Groulx, des Belisle, des Forget et des Corbeil. Bien que les racines de plusieurs rĂ©sidents remontent Ă  ces premiĂšres familles, d’autres ont fait le choix conscient de venir vivre Ă  Morin-Heights. Pour certains, ce fut un coup de foudre qui les incita Ă  y emmĂ©nager, alors que d’autres y ont sĂ©journĂ© les fins de semaine avant de dĂ©cider de s’y Ă©tablir Ă  temps plein.
Au contraire des villages voisins qui ont vu grandir trois premiers ministres du Canada et accueilli d’autres illustres citoyens, personne de vĂ©ritablement important n’est nĂ© ou n’a Ă©lu domicile Ă  Morin-Heights. En plus d’A.-N. Morin, il y a eu John Abbott, natif de Saint-AndrĂ©, qui a briĂšvement Ă©tĂ© premier ministre, aprĂšs le dĂ©cĂšs de John A. McDonald, en 1891. Sir Wilfred Laurier, premier ministre de 1896 Ă  1911, est nĂ© dans le village de Saint-Lin, Ă  l’est de Saint-JĂ©rĂŽme.
Claude Aubry, figure importante de la littĂ©rature jeunesse, est nĂ© Ă  Morin-Heights, en 1914. Il fait partie des trĂšs rares personnes du village qui ont connu la gloire ou la fortune. Les citoyens les plus rĂ©putĂ©s de Morin-Heights n’y sont pas nĂ©s, mais s’y sont installĂ©s. Parmi eux, on compte notamment le chanteur Robert Charlebois ; Paul Desmarais Jr, patron de Power Corp et homme d’affaires (et gendre du premier ministre Jean ChrĂ©tien) ; les artistes-peintres Helmut Gransow et Edwin Holgate, ce dernier faisant partie du cĂ©lĂšbre Groupe des sept ; l’ingĂ©nieur de son AndrĂ© Perry ; la chanteuse de folk Penny Lang ; et Michael Rubbo, artiste et rĂ©alisateur originaire d’Australie. Il paraĂźt que, pendant l’enregistrement d’un album au Studio, Cat Stevens a connu une telle transformation qu’il a abandonnĂ© sa carriĂšre musicale et s’est converti Ă  l’islam. Le village peut avoir ce type d’influence, sur les gens.
Aucune tendance n’a jamais trouvĂ© ses origines Ă  Morin-Heights. À maints Ă©gards, son dĂ©veloppement s’est simplement effectuĂ© parallĂšlement Ă  celui de Saint-Sauveur et de Sainte-AdĂšle. Aucune grande dĂ©couverte ou innovation n’a jamais fait sa renommĂ©e. Morin-Heights se contentait de suivre, tandis que la rĂ©gion passait de ses racines agricoles Ă  une Ă©conomie dominĂ©e par la foresterie, le tourisme et, enfin, le dĂ©veloppement rĂ©sidentiel. Au dĂ©but, Morin Ă©tait une petite bourgade isolĂ©e et reculĂ©e, axĂ©e sur l’agriculture et la coupe du bois, mais l’arrivĂ©e du train, en 1896, a amenĂ© les touristes. Le ski et la popularitĂ© grandissante des chalets d’étĂ© et des rĂ©sidences secondaires ont amenĂ© le village de Morin-Heights Ă  s’ouvrir sur le monde et Ă  devenir le lieu prospĂšre qu’il est aujourd’hui.
Certaines personnes trouvent Ă©trange que des anglophones continuent de vivre Ă  Morin-Heights, alors qu’ils sont entourĂ©s de francophones. Surprendre une conversation en anglais au cafĂ© du coin peut ĂȘtre inhabituel pour plusieurs QuĂ©bĂ©cois, qui trouvent singulier et exotique le fait de visiter ou d’habiter une communautĂ© qui prĂ©sente du thĂ©Ăątre anglo-saxon, oĂč se trouvent une Ă©cole anglaise ainsi que quatre Ă©glises et deux diffĂ©rents cimetiĂšres protestants. Pourtant, la plupart des francophones semblent apprĂ©cier cette forte prĂ©sence anglaise dans leur milieu et plusieurs conviennent que « la sĂ©curitĂ© culturelle invite Ă  l’ouverture d’esprit [
] Un village anglophone [
] n’est pas sans charme dans un QuĂ©bec dĂ©sormais assurĂ© de la survie de sa langue et de sa culture2. »
Mais Morin-Heights n’est pas le village anglais typique,...

Table des matiĂšres

  1. L'Histoire de Morin-Heights et des villages voisins
  2. Avant-propos
  3. Chronologie des faits saillants Ă  Morin-Heights
  4. PREMIÈRE PARTIE ‱ Morin-Heights, le monde et la rĂ©gion avant 1840
  5. CHAPITRE 1 ‱ PrĂ©sentation de la communautĂ© unique de Morin-Heights
  6. CHAPITRE 2 ‱ Notre monde avant le XIXe siùcle
  7. CHAPITRE 3 * Les colons francophones peuplent la plaine voisine de Terrebonne
  8. CHAPITRE 4 ‱ Les immigrants anglophones s’installent dans la rĂ©gion inoccupĂ©e d’Argenteuil
  9. CHAPITRE 5 ‱ Les turbulentes annĂ©es 1830 s’amorcent dans la rĂ©bellion
  10. CHAPITRE 6 ‱ La vie difficile des pionniers
  11. DEUXIÈME PARTIE ‱ Les premiers agriculteurs s’installent dans la nature sauvage de Morin-Heights et des environs
  12. CHAPITRE 7 ‱ Augustin-Norbert Morin : un homme qui fait la fiertĂ© de notre rĂ©gion
  13. CHAPITRE 8 ‱ Naissance de la rĂ©gion des Pays-d’en-Haut
  14. CHAPITRE 9 ‱ Avant 1855, le tout premier canton de Morin est beaucoup plus grand
  15. CHAPITRE 10 ‱ Les premiers colons arrivent dans le sud du canton de Morin
  16. CHAPITRE 11 ‱ Les premiùres familles du canton de Morin
  17. TROISIÈME PARTIE ‱ Les annĂ©es paisibles de Morin, alors que la rĂ©gion se redynamise
  18. CHAPITRE 12 ‱ Le monde qui nous entoure dans les annĂ©es 1860
  19. CHAPITRE 13 ‱ Un autre gĂ©ant : le curĂ© Labelle contribue Ă  l’ouverture de nouveaux territoires au nord-ouest
  20. CHAPITRE 14 ‱ À quoi ressemblait la vie à Morin-Heights avant le chemin de fer (1870-1895)
  21. CHAPITRE 15 ‱ L’industrialisation crĂ©e de nouveaux modes de vie dans les municipalitĂ©s voisines
  22. QUATRIÈME PARTIE ‱ L’ùre des pionniers prend fin alors que le canton de Morin amorce le XXe siùcle
  23. CHAPITRE 16 ‱ Un nouveau chemin de fer place Morin sur la carte
  24. CHAPITRE 17 ‱ La scierie de Seale devient le plus important employeur de la municipalitĂ©
  25. CHAPITRE 18 ‱ Le dĂ©but du tourisme donne une nouvelle vie Ă  Morin-Heights
  26. CHAPITRE 19 ‱ Le monde qui nous entoure dans les premiĂšres dĂ©cennies du XXe siĂšcle
  27. CHAPITRE 20 ‱ La vie à Morin dans la premiùre partie du XXe siùcle
  28. CHAPITRE 21 ‱ Points centraux de la vie à Morin
  29. CHAPITRE 22 ‱ La vie à la ferme, pendant que le monde se modernise
  30. CINQUIÈME PARTIE ‱ L’apogĂ©e de Morin-Heights : l’ñge d’or du tourisme dans les annĂ©es 1920, 1930 et 1940
  31. CHAPITRE 23 ‱ Au cours des annĂ©es 1920, 1930 et 1940, les changements qui se produisent dans le reste du monde touchent aussi Morin-Heights
  32. CHAPITRE 24 ‱ L’industrie du ski est la force dominante dans plusieurs municipalitĂ©s avoisinantes
  33. CHAPITRE 25 ‱ Le ski et le tourisme font de Morin-Heights un village festif
  34. CHAPITRE 26 ‱ PrĂ©occupations municipales dans les annĂ©es 1920, 1930 et 1940
  35. CHAPITRE 27 ‱ La vie quotidienne à Morin-Heights entre 1920 et 1940
  36. SIXIÈME PARTIE ‱ De changements : la deuxiĂšme moitiĂ© du xxe siĂšcle
  37. CHAPITRE 28 ‱ Des forces extĂ©rieures contribuent Ă  façonner la sociĂ©tĂ© locale
  38. CHAPITRE 29 ‱ MunicipalitĂ©s voisines : de 1945 Ă  1995
  39. CHAPITRE 30 ‱ L’administration municipale commence Ă  s’attaquer sĂ©rieusement Ă  des enjeux importants
  40. CHAPITRE 31 ‱ De nouveaux organismes et les Ă©glises jouent un rĂŽle important
  41. CHAPITRE 32 ‱ Moteurs de croissance
  42. CHAPITRE 33 ‱ Des prĂ©occupations sociales et de nouveaux arrivants transforment Morin-Heights
  43. CHAPITRE 34 ‱ La vie quotidienne Ă  Morin-Heights, des annĂ©es 1950 Ă  1980
  44. SEPTIÈME PARTIE ‱ Depuis 1990, les annĂ©es du millĂ©naire entraĂźnent une rapide croissance
  45. CHAPITRE 35 ‱ Le parcours remarquable de Morin-Heights se poursuit aprùs 1990
  46. CHAPITRE 36 ‱ Un monde en croissance
  47. CHAPITRE 37 ‱ Le XXIe siùcle dans le village
  48. CHAPITRE 38 ‱ Vers l’avenir
  49. HUITIÈME PARTIE ‱ Annexes
  50. Populations selon les recensements du Canada
  51. Maires de Morin-Heights
  52. Secrétaires-trésoriers
  53. Ministres et prĂȘtres des Ă©glises locales
  54. MaĂźtres de poste
  55. Lectures suggérées
  56. À propos de l’auteur
  57. Crédit