Regards sur le monde atlantique
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Regards sur le monde atlantique

1715-1747

  1. 500 pages
  2. French
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Regards sur le monde atlantique

1715-1747

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À propos de ce livre

Un Robinson français, c'est ainsi que se prĂ©sente Dumont de Montigny, dĂ©sireux de livrer une « confession gĂ©nĂ©rale de toute sa vie», laquelle n'a rien Ă  envier Ă  celle du hĂ©ros de Daniel Defoe. De QuĂ©bec Ă  Saint-Domingue, en passant par Lorient, La Rochelle, La Nouvelle-OrlĂ©ans et Biloxi, loin d'ĂȘtre seul sur une Ăźle dĂ©serte, il cĂŽtoie une faune extrĂȘmement bigarrĂ©e oĂč se pressent des commerçants, des militaires, des contrebandiers, des propriĂ©taires d'esclaves, des spĂ©culateurs, des coureurs des bois, aussi des Noirs, et surtout des Indiens et des Indiennes.Avec humour, un sens trĂšs poussĂ© de l'observation et une exagĂ©ration bien calculĂ©e, il captive son lecteur qui se laisse volontiers entraĂźner de part et d'autre du monde atlantique. À mi-chemin entre le roman et l'autobiographie, Dumont de Montigny donne tour Ă  tour la parole Ă  l'aventurier, au soldat, Ă  l'ethnologue, Ă  l'Ă©crivain. MalmenĂ© par la vie, tant par les forces de la nature que par la malice des hommes, il rebondit chaque fois et rĂ©ussit Ă  s'apitoyer sur le malheur des autres, depuis les victimes du systĂšme Law jusqu'Ă  ceux de la rĂ©volte des Natchez. Artiste dans l'Ăąme, il manie le pinceau et la plume. Non seulement on ne s'ennuie pas en sa compagnie, mais on s'instruit sans effort.Ce travail d'Ă©dition a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par une Ă©quipe de la Newberry Library, dirigĂ©e par Carla Zecher, Gordon M. Sayre et Shannon Lee Dawdy.

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Informations

Année
2013
ISBN
9782896648245
Sujet
History
Sous-sujet
World History
Chapitre 1
1714-1719
Voyage Ă  QuĂ©bec, suivi d’un sĂ©jour Ă  La Rochelle
[5] DĂšs qu’on commence Ă  jouir du repos dans un Ăąge mĂ»re, il est juste de reconnoĂźtre ses Ă©garements de jeunesse pour en faire un amande honorable Ă  Dieu son crĂ©ateur, par un vĂ©ritable retour vers lui. J’ay trop sensiblement ressenty sa main secourable dans les traverses de ma vie, qui n’a Ă©tĂ© qu’un tissu de miserres et de dangers, pour [ne pas] lui en rendre des actions de grĂąces. C’est dans cette vue que j’écris ces mĂ©moires, oĂč les particuliers jusques aux Ministres trouveront sujets de rĂ©flexion touchant la formation des colonies et le choix des officiers. Mon principal but est de donner une idĂ©e claire et naĂŻve de la Louisianne, de dĂ©crire les mƓurs et les coutumes de ses habitans, le commerce et ce qui s’y est passĂ© jusqu’à prĂ©sent, y emtremeslant mes voyages, mes traveaux et ce que j’y ay souferts pendant vingt et une annĂ©e, et dans les vastes pays circonvoisins. Mais avant que d’en venir Ă  cette conclusion, il est nĂ©cessaire de dire en peu de mots ma destinĂ©e, embarquement et voyage de France en Canadas.
Je diray donc qu’aprĂšs que mon cher pĂšre n’ust rien Ă©pargnĂ© pour me faire faire mes Ă©tudes, au lieu de suivre l’exemple de mes frĂšres qui, Ă  l’imitation de ce cher pĂšre, prirent les uns le party de la robbe, les autres le rabat avec de bons bĂ©nĂ©fices, moy qui Ă©toit le plus jeune, suivant le penchant de mon Ă©toille, je pris le party des armes et fut cadet dans le rĂ©giment de l’Auxerois, pour lors91 en garnison Ă  la citadelle de Verdun92. Mais je n’y restay pas une annĂ©e que mon pere obtint de Mr Le Blanc, pour lors Ministre, de me faire passer dans les pays Ă©trangers. On m’envoya un ordre de quitter ce rĂ©giment et de me rendre Ă  Rochefort pour ĂȘtre dans les gardes marinnes. J’arrivay Ă  cette ville recommandĂ© trĂšs particulierrement Ă  Mr de la Galisonnierre, alors gouverneur de cette place, et, recommandĂ© de mĂȘme [6] Ă  Mr de BĂ©gon, intendant93, je fus reçus de ces Mrs avec grande politesse, et le lendemain ils me firent entrer au nombre de Mrs les gardes marinne. Au bout de cinq mois parmi eux, Ă  continuer Ă  apprendre les mathĂ©matiques pour lesquels j’avois beaucoup d’inclinations, j’ust ordre de m’embarquer dans une fregatte de roy nomĂ©e la Victoire, pour faire ma premierre campagne en mer. Elle devoit aller Ă  QuĂ©bec, ville capitalle de Canada, pour y porter une somme considĂ©rable d’argent de France, afin de retirer soit disant l’argent de papier qui Ă©toit pour lors en usage dans ces endroits94. Il devoit aller avec nous une autre fregatte de roy nomĂ©e l’AstrĂ©e, mais par des raisons connues Ă  la Cour la Victoire eut ordre de partir seulle la premierre95.
AprĂšs m’avoir emmarinĂ© et payer dans un bateau le tribut Ă  la mer, et compter, comme disent les marins, mes chemises, et le vent Ă©tant venus favorable, nous mismes Ă  la voille le 21 juillet96 et partĂźmes sous l’aille de Dieu pour notre voyage. Nous pouvions ĂȘtre au moins 640 personnes, nous n’usmes rien d’extraordinaire pendant notre routte, toujours bons tems et bon vent, et comme on espĂ©roit d’ĂȘtre bientost sur le banc de Terre Neuve, on se prĂ©paroit Ă  faire le batĂȘme de ceux qui n’y avoient pas encore passĂ©s. C’est une cĂ©rĂ©monie que les matelots n’oublient pas de faire aux nouveaux embarquĂ©s, tant pour se divertir que pour avoir quelque profit de ceux qui ne veulent point se laisser mouiller. Je dĂ©criray dans un autre endroit cette cĂ©rĂ©monie97, vu que notre capitaine dĂ©fendit de la faire parce que un rouli causĂ© par un coup de mer estropia par le renversement du navirre sur tribord 52 personnes, qui furent brĂ»lĂ©s par le bouillon de leurs gamelles qui tomba sur eux. Mais notre capitaine, [7] aprĂšs avoir fait la dĂ©ffence de faire le batĂȘme, pour satisfaire Ă  son Ă©quipage fit donner double pitance de boisson tant Ă  dĂźner qu’à souper, Ă  ce jour-lĂ  seulement. VoilĂ  ce qui causa pour lors que je ne vis point les cĂ©rĂ©monies de mon premier baptĂȘme, qui sĂ»rement auroit Ă©tĂ© fait, et il m’en auroit coĂ»tĂ© du moins ma pistole, qui me resta dans ma poche.
Enfin nous arrivĂąmes sur ce banc fameux et profitable pour ceux qui font leur carĂȘme, ou pour ceux qui ne font que maigre, par les excelentes morues qu’on y prend98, sur lequel nous ne fĂ»mes pas citost arrivĂ©s que nous donnĂąmes secour Ă  un vaisseaux pĂȘcheur qui Ă©toit dĂ©mĂątĂ© de ses trois mĂąts, sans canons, ni poudre, ni boulet, ni mĂȘme compas de marinne, ni bousolle. Deux vaisseaux forbans l’avoient pillĂ© et avoient maltraitĂ© le capitaine et son second. On leur donna de quoy se mĂąter et ce qui leurs Ă©toit nĂ©cessaire. Ils nous apprĂźmes qu’il y avoit trois vaisseaux forbans qui avoient connoissance de notre carguaison et de notre routte, et qu’ils s’étoient ventĂ©s ou de mourir ou de nous prendre. Sur ce, nous continuĂąmes notre routte, veillant sur ceux qui nous cherchoient. Le lendemain au matin nous les trouvĂąmes, et sans faire icy une description de notre combat, c’est tout dire qu’un se fit sauter en l’air, l’un fut coulĂ© Ă  fond et l’autre pris. Mais nous eĂ»mes 190 personnes tant de tuĂ©s que de blessĂ©s, et nous trouvant sans ennemis, notre capitaine jugea Ă  propos de relĂącher Ă  Sainte Anne du cap Breton. Nous y arrivĂąmes le 21 d’aoust.
La veille de la St Louis99 on fit pendre tous les forbants au nombre de 91, et on ne rĂ©serva que le seul capitaine pour en faire une exĂ©cution plus cruelle, comme on le verra par la suitte. Nous restĂąmes [8] huit jours Ă  cet endroit pour nous reposer et prendre des rafraĂźchissements, et raccommoder de certains endroits de notre navirre qui avoient Ă©tĂ© endommagĂ©s par ces pirattes, aprĂšs quoy nous nous remĂźmes en mer pour aller Ă  nottre destination. Mais au bout de 24 heures ceux qui avoient Ă©tĂ© blessĂ©s dans le combat, ainsi que ceux qui avoient Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s ainsi que je l’ai dis, furent attaquĂ©s du scorbut, maladie trĂšs dangereuse et commune en mer. On ne peut Ă©viter la mort si l’on n’a pas le bonheur d’arriver Ă  terre, oĂč on recouvre la santĂ© plus facillement que dans les vaisseaux, et on pouroit fort bien dire que c’est l’envie d’ĂȘtre Ă  terre qui cause cette maladie. Je n’en fut pas moi-mĂȘme exempt ; elle commença Ă  me prendre Ă  la jambe droitte Ă  un clou ou fronque [furoncle] qui m’y Ă©toit venu.
Lorsque nous fĂ»mes hors de la vue de terre, on fit le procĂšs au capitaine des forbans, et il fut comdamnĂ© d’ĂȘtre hissĂ© en dehors du navire au bout de la vergue de misenne, par une corde au bout de laquelle il y a un morceau de bois qui passe entre les jambes du criminel, de telle sorte qu’il est assis comme Ă  califorchon. Ses bras sont attachez avec la corde et son corps pareillement, et cette corde est passĂ©e dans une poulie qui est au bout de la vergue, et de dessus le pont on Ă©lĂšve le criminel jusqu’au bout de la vergue en haut. Ensuitte on lĂąche la corde, et sa pesenteur l’entraĂźne, et il tombe dans la mer. Lorsqu’il passe entre les deux canons, on les tire Ă  la fois Ă  poudre seulement. C’est ce qu’on nomme la calle. Cette [9] punition marinne se fait quelquefois 7 Ă  8 fois, mais pour ce capitaine forband ne fut point obligĂ© d’ĂȘtre par nos gens tirez ni lĂąchĂ©s, mais toujours suspendu au-dessus de l’eau Ă  6 ou 7 pieds, de telle sorte que lorsque le vaisseau rouloit et penchoit du cĂŽtĂ© de babord, il entroit dans la mer, et le vaisseau revenant Ă  repancher Ă  tribord, il se trouvoit hors de la mer et se seroit Ă©crasĂ© imfailliblement contre les flancs du navire, s’il n’ust la prĂ©caution comme il l’avoit de s’en dĂ©ffendre avec ses pieds. On le faisoit assoir tous les repas sur le bord du navirre. Il resta ainsi six jours suspendu mais du six au sept, pendant l’obscuritĂ© de la nuit100, il fut coupĂ© en deux par un poisson fort carnacier que l’on nomme requain, comme qui voudroit dire que ce poisson, par le nom que l’on le nomme, seroit le requiem de ceux qu’il attrappe.
Ce qui est de particulier c’est que ce loup de mer n’a point de yeux et ne voit goutte101. Il a deux petits poissons attachez, l’un d’un cĂŽtĂ© prĂšs de ses ouĂŻes, qui le conduissent et qui lui servent de pillotte. De plus ce poisson n’ouvre point sa guelle, Ă©tant Ă  nager sur son ventre, car il faut pour dĂ©vorer qu’il se retourne sens dessus dessous, et lorsque l’on en veut prendre Ă  bord des vaisseaux, il faut un fort gros arpon ou crochet de fer tenu par une chaĂźne forte. Au bout de ce crochet on y met un morceau de lard ou de beuf, et lorsqu’il l’a avalĂ© et par consĂ©quent accrochĂ©, on le hisse Ă  bord. Toutte sa force alors n’est que dans sa queue, qui est capable de casser la jambe d’une personne, puisque j’en ai vu un qui de sa queue cassa la jambe d’une vache. Mais aussitost que l’on lui a coupĂ© le bout, il tombe quelques gouttes de sang, et il est bientost mort. Il y a des matelots qui [10] en ont mangĂ©s, mais on dit qu’il donne le flux de sang, et ordinairement les capitaines dĂ©fendent de s’en servir. La cervelle de cet animal aquatique est comme de la bouillie ; on a mĂȘme de la peine Ă  la ramasser. Mais exposĂ©e lĂ  au soleil, elle vient dĂ»re comme une pierre, et je me suis laissĂ© dire par un de nos chirurgiens qu’elle Ă©toit trĂšs bonne pour les femmes enceintes.
Enfin nous arrivĂąmes Ă  la ville de QuĂ©bec le 12 de septembre. Je ne ferai point la description de cette ville capitalle du Canadas, je diray seulement qu’elle est bien bĂątie, bien fortifiĂ©e, gouvernement intendance, HĂŽtel Dieu servies par des bonnes et charitables religieuses de l’ordre de Saint Augustin, qu’il y a une trĂšs belle citadelle, un Ă©vĂȘchĂ©. C’étoit Mr l’abbĂ© de Saint-Valier qui en Ă©toit alors l’évĂȘque, Mr le marquis de Vaudreuil gouverneur, et le frĂšre de Mr BĂ©gond en Ă©toit l’intendant102. Comme j’étois malade du scorbut et que j’étois dans les gardes marinne, Mr de la Corne, chevalier de Saint Louis et gros major, m’ayant pris en amitiĂ© dans le moment mĂȘme de la descente de notre vaisseau Ă  terre, je fus envoyĂ© Ă  l’HĂŽtel Dieu pour y avoir un lit, au lieu que tous les scorbutiques du navire furent mis dans la citadelle au grand air, et sur des lits posĂ©s sur la paille mise sur le pavĂ© des chambres de cette forteresse. À peine y ut-il un jour que je fus dans ce lieu que j’ust le bonheur d’y trouver une religieuse, demoiselle de Paris, que j’avois connue ainsi que moy dans notre bas Ăąge. C’éttoit la fille de Mr du Plessis qui avoit passĂ© Ă  QuĂ©bec en qualitĂ© de trĂ©sorier, et qui y Ă©toit mort. Cette religieuse s’appeloit la mĂšre Sainte Joseph. Elle avoit [11] avec elle dans ce mĂȘme couvent une sƓur pour compagne nomĂ©e la mĂšre de l’Enfant Jesus, qui prĂ©fĂ©ra de suivre le bon exemple de sa sƓur, se faisant religieuse au lieu de prendre le party du mariage que lui offroit Mr de Cavagnolle103, fils de Mr le marquis de Vaudreuil104, de telle sorte que ces deux demoiselles et charitables religieuses m’ont rendus des services que je n’oubliray jamais, ainsi que Mr de la Corne, homme remply de mĂ©ritte et de bontez.
J’ai dis qu’ils m’ont rendu service, c’est pendant le tems de deux annĂ©es que j’ay Ă©tĂ© dans cette ville, vu qu’étant bien malade, [mais] non pas du scorbut, dont j’étois parfaitement bien guĂ©ry par la manierre que l’on retire cette maladie Ă  ceux qui en sont attaquĂ©s ; et voicy comme on les traitte105. On fait un grand trou dans la terre de la hauteur de la personne Ă  prendre depuis les pieds jusqu’au col. La terre est passĂ©e au travers d’un crible de bois, les pierres en sont ĂŽtĂ©es, et alors on met le scorbutique dans ce trou debo...

Table des matiĂšres

  1. Regards sur le monde atlantique. 1715-1747
  2. Remerciements
  3. Introduction
  4. Chronologie
  5. Note sur le manuscrit Ayer 257
  6. Note sur l’établissement du texte
  7. Épütre
  8. CHAPITRE 1 ‱ Voyage Ă  QuĂ©bec, suivi d’un sĂ©jour Ă  La Rochelle
  9. CHAPITRE 2 ‱ Voyage aux Antilles et en Louisiane, suivi d’un sĂ©jour Ă  Lorient
  10. CHAPITRE 3 ‱ DeuxiĂšme voyage en Louisiane, Ă©tablissement du pays
  11. CHAPITRE 4 ‱ Service aux Yazous, dĂ©mĂȘlĂ©s Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans
  12. CHAPITRE 5 ‱ SĂ©jours en Basse-Louisiane
  13. CHAPITRE 6 ‱ Le soulùvement des Natchez
  14. CHAPITRE 7 ‱ Campagne contre les Chicachas, sĂ©jour Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans
  15. CHAPITRE 8 ‱ Retour en France, vie en famille à Lorient
  16. CHAPITRE 9 ‱ Les Anglais attaquent Lorient
  17. CHAPITRE 10 ‱ Soucis financiers et les arrĂȘts
  18. CHAPITRE 11 ‱ Ethnographie
  19. CHAPITRE 12 ‱ Histoire naturelle et autres informations sur la Louisiane
  20. APPENDICE 1 ‱ PiĂšces ajoutĂ©es au manuscrit Ayer 257
  21. APPENDICE 2 ‱ La famille Dumont
  22. APPENDICE 3 ‱ Liste de cartes et dessins tracĂ©s par Dumont en dehors du manuscrit Ayer 257
  23. Bibliographie des ouvrages cités
  24. Crédit