Françoise Collin
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Françoise Collin

Anthologie québécoise, 1977-2000

  1. 267 pages
  2. French
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Françoise Collin

Anthologie québécoise, 1977-2000

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« La filiation est un art de tenir le fil et de casser le fil. »Françoise Collin a fait entrer le féminisme dans la philosophie, et la philosophie dans le féminisme. Originale, radicalement plurielle, à la fois moderne et postmoderne, sa pensée nous rappelle que le féminisme n'est pas qu'une théorie ou une action politique. Il est aussi une façon d'être au monde.Figure marquante des lettres francophones, la romancière et philosophe belge a nourri durant toute sa carrière une vive affection pour le Québec. Cette anthologie préparée par Marie-Blanche Tahon rassemble ainsi des textes présentés au Québec dès les années 1970, entre autres dans les revues Spirale, Liberté, La Vie en rose et Recherches féministes.Qu'elle y parle de transmission, de culture commune, de crise du moderne, de politique ou encore d'écriture, on croirait qu'elle s'adresse aux féministes d'aujourd'hui. En ces temps houleux, devant l'urgence d'appréhender les enjeux qui nous unissent et nous divisent, relire Collin est impératif.

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Informations

Année
2014
ISBN
9782890914803

Il n’y a pas de cogito-femme*

Mon propos n’est pas d’effectuer le repérage des éléments féminins de la culture, d’esquisser l’image d’une culture réelle ou potentielle au féminin, mais d’essayer de voir comment ceux-ci, quels qu’ils soient, s’articulent à la culture dominante et à ses éléments proprement masculins. La réflexion porte donc non pas tant sur le contenu que sur le statut d’une culture au féminin.
Dire que les femmes vivent de manière ambivalente l’univers culturel auquel elles appartiennent, ce n’est pas donner dans la généralité, mais rendre compte d’une expérience quotidienne. La situation est telle en effet que partout où une femme s’avance (écoute, regarde), elle rencontre sa propre négation: tout élargissement de son horizon est en même temps une menace directe pour son existence. L’aliment, pour elle, est toujours poison. Peut-elle pour autant renoncer à s’alimenter? De tout ce qu’elle rencontre, de tout ce qu’elle reçoit, elle devrait opérer constamment l’analyse ou la catalyse.
Lire, que ce soit un poème, un roman feuilleton ou le journal, regarder un film, ce n’est jamais que se découvrir et découvrir le monde dans le regard de l’autre, d’un sujet homme, sujet bienveillant ou malveillant, lyrique ou cynique, peu importe. Comme l’Africain célébrant sur les bancs de l’école de la colonisation française «nos ancêtres les Gaulois», une femme n’a d’existence que par assimilation, en se mettant à la place de l’autre, même pour se voir. L’image vient d’ailleurs.
Dans toute activité, dans toute pensée, dans toute parole, il y a un piège. L’histoire est histoire des hommes et les femmes n’y prennent place que dans la perspective qu’ils ont ouverte. L’accès au savoir considéré comme une conquête est aussi, pour une femme, épaississement du voile qui la sépare d’elle-même, le langage de l’universel étant toujours tenu d’un certain point de vue qui n’est pas le sien. La vérité augmente son erreur.
Mais la pensée féministe de ces dernières années ne s’est pas contentée de dénoncer l’exil des femmes dans la culture qui devrait être la leur. Elle a affirmé et mis à jour l’existence d’une culture spécifique, souterraine ou parallèle, d’une sub-culture sous-estimée et étouffée le plus souvent par la culture dominante mais incontestable et à la reconnaissance de laquelle il devenait urgent de travailler.

La quête de la preuve

La détermination de cette culture reste difficile. La difficulté est explicable: elle tient à ce que, à la différence des autres cultures minorisées ou aliénées, la culture des femmes n’a jamais existé que dans son rapport à la culture masculine, qu’elle a toujours été une culture dominée et s’est développée dans le cadre de la domination. Elle n’est présente à l’état pur à aucun moment de l’histoire et dans aucun espace géographique ou symbolique. Alors que les Noirs d’Amérique se tournent vers l’Afrique, les immigrés vers leur pays d’origine, les Juifs vers un Israël géopolitique ou religieux, les femmes ne peuvent se référer à aucun modèle, ne se conforter d’aucun lieu ou d’aucun mythe. Tout ce qu’on relèvera comme trait spécifique de leur culture sera donc ambigu: conséquence de la domination ou résistance à la domination, comment savoir?
Aussi ce que les femmes revendiquent comme leur propre ressemble-t-il souvent à ce que les hommes leur ont imposé, le féminin à la féminité traditionnelle. Est-ce en effet d’un mouvement contraint ou autonome que relèvent l’indifférence au pouvoir, l’écriture fluide, la non-violence, le goût de certaines matières, la sensualité polymorphe, toutes ces dimensions récemment réhabilitées par un certain courant féministe? Il n’est sans doute pas nécessaire de trancher, le négatif pouvant se retourner en positif. Le danger consisterait cependant à limiter l’affirmation des femmes à une simple inversion de valeur.
Il est vrai que des îlots de culture au féminin ou de culture de femmes se retrouvent un peu partout, que ce soit dans les sociétés traditionnelles ou dans les sociétés occidentales, et qu’on s’applique aujourd’hui à les analyser. Mais ce ne sont jamais que des îlots et ils restent contrôlés ou du moins tolérés par la culture dominante, en marge de celle-ci, étrangers à l’institutionnalisation et au pouvoir.
Dans de nombreuses sociétés africaines, les femmes disposent de certains temps et de certains lieux qui les réunissent et où elles développent une sociabilité et même une ritualité qui leur sont propres. Ces dimensions ont longtemps échappé aux ethnologues, le plus souvent des hommes et qui n’avaient que des hommes comme interlocuteurs sur le terrain.
En Occident, et surtout avant l’industrialisation, les femmes se retrouvaient autour d’activités (le lavoir) ou d’événements (la naissance) qui formaient des «poches» dans la culture dominante. La formation et la scolarisation distincte des filles, produit d’une pensée discriminatoire, ont en même temps fortifié la possibilité d’une culture spécifique.
Mais à partir du XVIIIe et surtout du XIXe siècle, le bouleversement des structures socio-économiques et de l’organisation du travail, et le changement de l’idéologie familiale ont favorisé l’isolement progressif des femmes au sein de leurs foyers. Elles sont passées sous le contrôle plus direct des hommes, père, mari, patron, et la rivalité a remplacé la complicité. Il est presque impossible aujourd’hui de trouver des lieux de sociabilité proprement féminins, alors qu’il en existe de proprement masculins. Aux cafés, aux terrains de football, on ne peut opposer les salons de coiffure où chacune reste rivée à son miroir, cherchant à y parfaire l’image d’elle-même que le dehors (et l’homme) exige d’elle.
Le féminisme du XXe siècle a, pour une part, contribué et contribue encore à la dissolution des espaces spécifiquement féminins perçus comme des relais de la servitude plutôt que de la cohésion: ainsi, récemment encore, dans l’enseignement, où l’objectif est la mixité. Et cela au nom de l’égalité des sexes. Mais il tend aussi à les reconstituer sous d’autres formes et dans un autre esprit. Le récent mouvement des femmes a consisté essentiellement à favoriser le renforcement ou la formation d’un tissu culturel des femmes, par la création d’espaces réels (maisons de femmes, locaux divers) ou symboliques (éditions, galeries, etc.). Ces deux tendances (dissolution et consolidation) ne sont pas nécessairement contradictoires. Mais elles se séparent aussi, à la limite, ainsi qu’on l’a déjà souligné. La première vise surtout à l’égalité des chances des femmes par rapport aux hommes, la seconde est préoccupée davantage par «l’émergence d’une culture au féminin» et par la libération du féminin en même temps que des femmes.
Les poches de culture de femmes formées à l’intérieur de la culture phallique et le plus souvent sous son contrôle, si elles donnaient des signes d’une culture féminine, toujours ambiguë, ne suffisaient pas à en légitimer le concept. Cette légitimité a été cherchée par la pensée féministe récente dans diverses directions que nous ne ferons que rappeler. On y trouve une volonté d’asseoir le projet féministe sur des fondements indiscutables, de le garantir, en justifiant le possible par le réel, l’avenir par le passé.
L’affirmation de l’existence de sociétés matriarcales au sens fort, fruit de recherches ethnologiques et d’une bonne part de projection, répond à cette volonté. Pour démontrer le pouvoir des femmes, il faut qu’il y ait eu un jour une société qui aurait fonctionné sur son principe et aurait été «meilleure» que les sociétés patriarcales, sinon idéale. Cette hypothèse a certainement été féconde pour l’esprit, encore que matriarcat et féminisme ne puissent être confondus, mais sa valeur de vérité est contestée par les ethnologues, tant femmes que hommes. Il se pourrait d’ailleurs qu’elle soit tout simplement du fantasme des hommes, exorcisant ainsi leur peur de la mère.
Ce que l’histoire ne peut donner, peut-être biologie et morphologie le donnent-elles. Le corps des femmes a été perçu et pensé comme le roc fondateur d’une psychologie et d’une culture spécifiques. Son examen attentif, son exploration, sa description ou son évocation devaient donner accès au «continent noir» d’une expérience féminine individuelle et collective originale. Sa «réalité» prescrivait le symbolique.
Fonder la culture sur la nature et ramener les femmes à leurs déterminations biologiques et morphologiques, c’est refaire, fût-ce à nouveaux frais, le geste ancestral du sexisme, celui qui, dans toutes les cultures patriarcales, tranche entre hommes et femmes, dans une différence figée en opposition.
Comment trancher entre les sexes, comment trancher entre les races sans succomber ni au sexisme ni au racisme? La pensée féministe, qui récuse pour une part le naturalisme quand il justifie la disposition des femmes à la servitude, se réapproprie le naturalisme pour démontrer l’innocence des femmes dans les catastrophes de l’histoire et de la pensée phallocentriques, et leur aptitude à une autre expérience et un autre monde.
C’est dans l’histoire qu’un autre travail de légitimation de la culture des femmes a été entrepris comme histoire des femmes. Il s’agit d’abord de dégager et de réhabiliter l’importance des femmes dans la formation de l’histoire mondiale. Mais il s’agit aussi et surtout de faire apparaître, parallèlement à l’Histoire des hommes, une histoire des femmes, liée au privé, à la tradition orale, et qui fait lignée de mères en filles, ces «passeuses de mémoires», comme les nommait récemment Yolaine Simha.
Mais ainsi qu’en atteste la tradition picturale par exemple et comme l’a trop bien rappelé Freud, jusqu’à nos jours le «passage» est resté contrôlé par le père, réel ou symbolique. Ce que la mère transmet à sa fille est un message censuré, d’où la difficulté des filles, des nouvelles filles qui, pour lever cette censure, doivent faire le trajet en sens inverse, réenfanter leur propre mère et elles-mêmes. C’est qu’il faut repasser sur le passage pour qu’il y passe et qu’il s’y fasse enfin quelque chose.
L’écriture des femmes, l’écriture-femme, indirectement liée d’ailleurs à la pensée du corps des femmes, puisqu’elle a été explicitement désignée comme écriture du corps, a été et est aussi un de ces territoires sur lesquels cherche à s’assurer la pensée d’une culture féminine et où elle en surprend l’émergence. Clé de lecture et de relecture, hypothèse souvent féconde d’analyse, elle ne peut toutefois servir de fondement inébranlable à une telle pensée. Il suffit de préciser quelques constantes de l’écriture féminine pour en faire apparaître le caractère incertain, soit que ces constantes ne soient pas généralisables à l’ensemble des écritures de femmes (et, pratiquant alors le cercle vicieux, on dira que celles qui y échappent sont symboliquement masculines), soit qu’elles s’étendent à des écritures d’hommes (dont on dira alors qu’elles sont symboliquement féminines).
Si la pensée s’est avancée sur ces terrains et les a défrichés, c’est qu’elle y cherche un fondement, une justification ou un modèle pour le présent et pour l’avenir. Travail archéologique, recherche d’une archê, ou bien plus simplement encore, recherche d’une preuve. Comme si les femmes, pour croire à la féminité (ou au féminin), devaient d’abord l’avoir vue (ou encore touchée, comme au cours de ces auto-examens où le vagin devenait caverne d’Ali Baba à moins que ce ne fût caverne de Platon). Exigence sans doute inévitable dans la constitution ou la reconstitution d’une identité, mais qui reste étroitement tributaire d’une pensée des origines ou du fondement souvent dénoncée par les femmes dans la tradition phallique, où voir et savoir coïncident. Le continent féminin exige-t-il un territoire, reconduisant sous d’autres formes l’opposition des sexes, une «mère patrie» dont la contradiction éclate dans les termes? Ou bien ne faut-il pas tout au contraire le penser comme déterritorialisation? Plutôt que recherche des preuves, et dans l’absence de preuve, le féminin n’est-il pas épreuve? La culture au féminin n’occupe pas une place, n’est pas un état.

Synonyme de la transculturalité

Sans vouloir trancher ces questions ultimes, sans même en sortir, et en se contentant d’analyser la situation culturelle des femmes dans le monde présent, situation dont tout projet doit tenir compte, on peut être frappé par son caractère transculturel et peut-être même transsexuel. Une culture au féminin ne peut être pensée comme une culture pure (fruit d’un sexe pur ou d’une race pure). Y prétendre serait barrer d’un trait tout l’héritage culturel d’une longue histoire dont les femmes comme les hommes ont été partie prenante même si elle est d’essence patriarcale. Il n’y a pas de cogito-femme propre à suspendre cette histoire ou à la balayer d’un geste. Et la disséquer pour séparer le masculin du féminin, c’est la réduire à l’état de cadavre.
Si l’héritage est empoisonné, comme je le disais au début, ce n’est pas une raison pour nier l’héritage ou le refuser. Le voudrait-on d’ailleurs qu’on ne le pourrait pas. C’est que la culture au féminin ne s’est pas développée parallèlement à la culture patriarcale ou en dehors d’elle mais en rapport constant avec elle, de sorte qu’elle ne peut pas s’en arracher sans s’amputer elle-même.
Est-ce à dire qu’elle ne peut s’arracher au patriarcat? Être féministe, c’est en tout cas y travailler et en affirmer le postulat. Mais la notion de patriarcat ou de phallocentrisme ne recouvre pas non plus toute cette culture, même si elle la domine. Comme la catégorie du féminin, la catégorie du masculin ou du phallique est une spécificité, une dimension particulière de l’histoire et de la culture, un infléchissement ou un pli de celle-ci, même si elle en est devenue le pli dominant. Ainsi la langue, et la langue française par exemple, est-elle certainement marquée par l’emprise et par l’entreprise patriarcales ainsi que des études de plus en plus nombreuses le démontrent. Mais lutter contre cette emprise, «réformer» la langue, ne peut être pour autant supprimer la langue: c’est en elle et avec elle (dans le français et avec le français) qu’il faut parvenir à lutter contre elle. Et la manœuvre, pour l’écrivaine par exemple (mais à d’autres titres pour l’écrivain) est de la détourner et de la subvertir plutôt que de l’annuler. Malgré la hantise répétée de la page blanche, ou de la terre brûlée, l’emploi des mots est la meilleure manière d’assigner les mots. Le phallique qui traverse la langue n’est pas toute la langue. La réappropriation du corps ne se fait jamais que dans un corps à corps. Et l’impropriété fait le corps propre.
Si la différence sexuelle est une grille de lecture de la culture extrêmement féconde – comme le montre l’essor récent des recherches inspirées par le féminisme – elle doit faire apparaître à l’intérieur de celle-ci des strates spécifiquement viriles comme elle en fait apparaître des strates spécifiquement féminines. Culture et culture masculine ne s’identifient pas absolument, et la culture dite féminine ne peut être traitée comme un cas particulier dont la culture masculine serait la généralité. Il serait intéressant et utile de dégager les traits caractéristiques de cette dernière, comme on tente de le faire de la première.
Pourtant, culture masculine et culture féminine ne sont pas en rapport de réciprocité et leur relation à l’environnement culturel général n’est pas la même. Les hommes et les femmes ne vivent pas leur «spécificité» culturelle de la même manière. Celle des hommes trouve à s’identifier sans traumatisme majeur avec la culture dominante, qu’elle investit et qui la cautionne de son pouvoir. Celle des femmes est liée à la marginalité et à la dépendance. Ainsi, par exemple, si l’écriture (la littérature) n’est pas ou n’est plus un trait spécifique mas...

Table des matières

  1. Il n’y a pas de libération sans liberté
  2. D’une langue déplacée*
  3. Blanchot, l’écriture et les femmes Entretien avec Suzanne Lamy*
  4. Il n’y a pas de cogito-femme*
  5. La démocratie est-elle démocratique?*
  6. Une aventure à hauts risques*
  7. Françoise Collin: la diversité des pratiques par Suzanne Lamy*
  8. Seeking Suzanne*
  9. Un héritage sans testament*
  10. Le féminisme et la crise du moderne*
  11. Événement et quotidienneté*
  12. Le féminisme: une démarche politique Entretien avec Ghila Benesty-Sroka*
  13. Imaginaire, féminisme et psychanalyse Entretien avec Fulvio Caccia*
  14. Histoire et mémoire ou la marque et la trace*
  15. Les langues sexuées de l’éthique*
  16. Du moderne au postmoderne*
  17. Citoyenneté et appartenances nationales Post-totalitarisme. Postdémocratie*
  18. Pluralité et convergences*
  19. Une arpenteuse109 de la pensée féministe Notes biographiques