La quête d'Alexandre
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La quête d'Alexandre

Chroniques du Nouvel-Ontario, tome 1

  1. 398 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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La quête d'Alexandre

Chroniques du Nouvel-Ontario, tome 1

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À propos de ce livre

Au début du siècle, la construction du chemin de fer vers le Nord de l'Ontario amène la découverte d'importants gisements d'or et d'argent. De partout, prospecteurs, aventuriers, bûcherons et fermiers affluent vers cette région sauvage, y compris le fils aîné du forgeron du village de Sainte-Amélie qui disparaîtra dans des circonstances mystérieuses. Alexandre, son frère cadet destiné au sacerdoce depuis l'enfance, partira à sa recherche. C'est ainsi qu'il trouvera la liberté, l'amour, la vie, en un pays neuf plein de périls et de promesses.

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Informations

Année
2011
ISBN
9782894235249

XII

À Halifax, Mrs. Peterson et son fils l’installèrent dans le train en partance pour Montréal. L’excellente femme lui remit un panier de victuailles pour le trajet et elle et son fils restèrent sur le quai de la gare, agitant la main, jusqu’à ce que le convoi se mît en marche.
Vraiment, elle vivait un rêve merveilleux. Au départ de Southampton, on lui avait assigné une cabine avec cette dame, une veuve qui venait rejoindre son fils marin en poste à Halifax. Mrs. Peterson, fille, épouse et mère de marins, était une femme énergique, habituée à prendre seule ses décisions pendant que les hommes de la famille voguaient sur l’océan. Elle avait piloté la timide Rose vers la salle à manger et lui avait fait retenir une chaise voisine de la sienne sur le pont. Sous l’égide de cette duègne éminemment respectable, la jeune fille, dans son costume élégant, faisait l’effet de s’être égarée de la première classe. Elle avait le pied marin, adorait la mer, et les officiers du navire ainsi que les messieurs avaient été on ne peut plus galants. Elle avait dansé à perdre haleine et, comble de bonheur, un soir, alors que le second lieutenant, qui se montrait fort assidu, l’avait invitée à danser, l’orchestre avait entamé La veuve joyeuse, cette mélodie qu’elle aimait tant, et elle avait tournoyé à son bras dans sa jolie robe de mousseline blanche semée de petites fleurs bleues.
Et tout ceci n’était qu’un avant-goût de ce qui l’attendait là-bas, dans ces domaines immenses dont son frère lui avait parlé. Le train quittait la ville et s’enfonçait dans la forêt. Rose n’y prêta qu’une attention distraite, occupée qu’elle était à s’imaginer la maison de son frère entourée de prairies, de jardins, de vergers, et Ron et Nellie, debout sur le seuil, lui souhaitant la bienvenue.
Lorsque, trois jours plus tard, à North Bay, elle se trouva installée dans le train qui se dirigeait vers le nord, elle s’efforçait en vain de combattre l’angoisse qui montait sourdement en elle. Depuis son départ de Halifax, elle se voyait emportée à toute vitesse dans ce paysage inhumain et apparemment sans limites où les hauts conifères semblaient s’avancer en rangs serrés pour repousser l’intrus qui oserait vouloir y pénétrer. Encore, dans la vallée du Saint-Laurent, elle avait vu des villages, un fleuve grand comme la mer, des essences d’arbres familiers comme l’orme et le chêne. Mais, maintenant, tout lui semblait étranger. Elle était montée dans le train après des heures d’attente à North Bay, dans la promiscuité de cette gare où se pressaient des gens parlant des langues étrangères, surtout des hommes de rude apparence dont les politesses l’effrayaient comme des menaces. Dans le wagon, il y avait des hommes qui jouaient aux cartes et qui cachaient l’argent de la mise dès que le conducteur entrait. Le siège vis-à-vis était occupé par deux individus coiffés de larges chapeaux noirs qu’ils ne quittaient jamais et qui se passaient de l’un à l’autre une bouteille remplie d’un liquide blanchâtre qui dégageait une odeur écœurante (cette odeur de bagosse qu’elle apprendrait à connaître et qu’elle ne pourrait jamais supporter) et s’enivraient avec un sombre acharnement. Dans les banquettes à l’arrière, une femme qu’elle avait crue obèse mais qui était enceinte, le visage hâve, pauvrement vêtue, morigénait d’une voix traînante une ribambelle d’enfants qui piaillaient et pleuraient ou couraient dans l’allée en criant dans une langue inconnue.
Quand elle était montée à North Bay, le conducteur avait eu pitié de sa jeunesse et, quand il avait su qu’elle voyageait seule, il l’avait conduite dans ce wagon et l’avait fait asseoir avec l’unique femme qui voyageait seule aussi, une Indienne métissée au visage impassible. « Cela empêchera les hommes de venir s’asseoir avec vous et de vous ennuyer », avait-il dit avec bonté. Même si sa voisine de banquette ne desserrait pas les dents et attendait stoïquement la fin du voyage, Rose était reconnaissante de cette présence féminine auprès d’elle. Si seulement elle avait pu se laver! Trois nuits qu’elle n’avait pas dormi dans un vrai lit, toujours dans cette poussière et cette ferraille, à entendre la plainte lointaine de la locomotive qui s’enfonçait sans relâche dans la forêt sombre. Le ciel était gris. D’énormes rochers gris et noirs, mouillés par la pluie qui tombait depuis North Bay, luisaient sinistrement parmi les arbres comme des bêtes tapies. Les nombreux lacs mêlaient le gris sale du ciel aux teintes sombres de leurs eaux. Enfin, dans l’après-midi, on arriva à une clairière dans les bois sombres et, pour la première fois, sans savoir ce que c’était, elle entrevit les structures caractéristiques des mines, hautes tours carrées avec toit en biseau. Le tout entouré de souches, de boue, de cabanes. Puis, à courts intervalles, les villes de Cobalt, North Cobalt, Haileybury, avec quelques maisons confortables voisinant des cabanes et même des immeubles impressionnants.
Quand la locomotive fila de nouveau vers le nord, elle profita du passage du conducteur pour lui demander à quelle heure on arriverait à Peltrie Siding. Il tira une montre de la poche de son uniforme bleu marine. « Pas avant neuf heures ce soir, Miss. »
Rose le remercia et se dit qu’il vaudrait mieux commencer à se préparer. La Métisse s’écarta sans expression pour la laisser passer et Rose se mit à marcher en titubant dans l’allée. L’un des marmots vint la heurter dans sa course folle et elle serait tombée si elle ne s’était retenue au dossier de la banquette. Enfin, elle atteignit le minuscule placard avec son filet d’eau qui servait de cabinet de toilette et se regarda dans la glace mal étamée où l’humidité et la poussière avaient tracé des arabesques jaunâtres. Elle vit son visage pâle, une trace noire sur la joue où elle avait dû porter sa main salie par la suie du rebord de la fenêtre. Ses vêtements étaient froissés, son chemisier gris de poussière, le rebord de sa jupe maculé de boue. Elle se lava tant bien que mal le visage et les mains, lissa ses cheveux, mordit ses lèvres pâles pour en raviver l’éclat.
Revenue à son siège, elle regarda le paysage qui défilait à la vitre, s’interdisant de penser à autre chose. La pluie avait enfin cessé et, malgré que le ciel au-dessus des têtes acérées des épinettes fût encore lourd, une bande claire et dorée s’élargissait à l’horizon. Cela lui sembla de bon augure, comme si ce voyage terrible depuis Halifax se terminait dans l’apothéose tant attendue.
Peltrie Siding! This way out.
« Ce sont là tous vos bagages? » demanda le conducteur en indiquant les deux grosses mallettes dans le porte-bagages. Elle fit un signe de tête affirmatif et il s’en empara pour les porter jusqu’à la portière du wagon. Une fois sur le quai, elle s’arrêta un moment, indécise. La forêt était toute proche et la gare consistait en une maison carrée peinte en rouge brique derrière laquelle passait une route. De chaque côté de cette route, d’autres maisons plus modestes. Deux hommes qui flânaient sur le quai l’examinaient avec une insistance gênante. L’air était frais et chargé de l’odeur des sous-bois mouillés. Avec des susurrations aiguës, des moustiques se mirent à bourdonner autour de son visage. Dans la petite gare, elle entendait le crépitement du télégraphe et elle y entra d’un pas décidé. Un homme en bras de chemise, une visière verte encadrant son crâne dégarni, travaillait dans la petite pièce au-delà du comptoir.
— Vous êtes le chef de gare?
— Ernie Fletcher, pour vous servir, Miss.
— Pourriez-vous faire savoir à Ronald Brent que sa sœur est arrivée?
— Ah oui, justement, il m’a parlé de vous. Vous arrivez d’Angleterre?
— Oui, et je voudrais me rendre chez lui au plus tôt.
— Certainement qu’on pourra vous y faire conduire. Mais pas ce soir.
Rose joignit les mains dans un geste de détresse.
— Pas ce soir? répéta-t-elle d’une voix mal assurée.
— C’est que c’est à cinq milles d’ici et que les chemins sont détrempés car il pleut sans arrêt depuis deux jours. La nuit va bientôt tomber. On risquerait d’embourber la voiture dans l’obscurité. Croyez-moi, demain il fera clair et même, d’après les apparences, il fera beau. Je demanderai alors au fils de Jim Jessup de vous conduire.
De désappointement, les larmes lui jaillirent des yeux et coulèrent le long de sa joue.
— Voyons, Miss Brent, il ne faut pas vous décourager comme cela. Vous allez venir chez moi. Ma femme sera heureuse d’avoir de la si belle visite. Allons, suivez-moi.
Saisissant ses valises, il prit l’escalier au fond de la pièce et ouvrit la porte qui menait à l’étage.
— Maggie, viens voir, je t’amène de la visite. C’est la sœur de Ron Brent qui arrive d’Angleterre.
— Entrez, entrez, dit Maggie, petite personne boulotte aux cheveux blonds tortillés en un nœud maladroit sur le dessus de sa tête. Vous devez être bien fatiguée après un si long voyage.
La lampe posée sur la table recouverte d’un tapis ciré éclairait la pièce, reluisait sur le nickel du poêle. Deux jeunes garçons, penchés sur leurs livres d’écoliers, épelaient laborieusement leurs leçons. Maggie lui indiqua l’un des deux fauteuils de peluche grenat tandis qu’elle s’affairait autour du poêle, ajoutant du bois sec, ranimant la flamme éteinte.
— Voilà, je vais vous faire une bonne tasse de thé et, avec quelque chose à manger, vous vous sentirez mieux, vous verrez. Les garçons coucheront sur des paillasses ce soir et vous prendrez leur chambre. Quand on pense, venir de si loin! C’est votre frère qui va être heureux. Il en avait parlé à Ernie. En voilà un qui est content d’être dans le Nouvel-Ontario. Rien ne le décourage, celui-là.
Rose laissait couler le flot de paroles, heureuse de ne plus entendre le tintamarre du train, heureuse surtout de se sentir accueillie avec tant de chaleur. Après un repas de pain de ménage, de conserves de fraises et de thé, elle se laissa conduire à la chambre des garçons, où elle sombra presque aussitôt dans le sommeil.
Le lendemain, elle prit congé de ses hôtes et monta dans la voiture conduite par le fils Jessup, un adolescent d’une quinzaine d’années qui avait grandi trop vite. Le chemin, guère plus que de longues ornières qui s’enfonçaient dans la forêt, interdisait toute vitesse. Ayant commencé sa course avant quatre heures du matin, le soleil était déjà haut et aspirait l’humidité des grands bois saturés par la pluie des jours précédents, créant une atmosphère de chaleur et d’humidité quasi tropicales.
On cheminait, cahotant au pas du cheval, depuis plus d’une demi-heure sans que le paysage eût changé. De chaque côté de la route, les grandes épinettes noires montaient la garde.
— Mon frère avait parlé de belles fermes dans la région. Où sont-elles?
— Plus loin. Tenez, vous voyez où le chemin tourne là-bas? Juste de l’autre côté, c’est la ferme des Slattery.
Comme l’avait annoncé le jeune Jessup, le tournant du chemin découvrit une clairière vers la droite. Deux camps en bois rond presque identiques s’y dressaient, avec cette différence que le tuyau métallique qui émergeait du toit le plus rapproché annonçait une cuisine, donc une habitation humaine. L’autre, avec sa porte coupée par le milieu, devait abriter les bêtes. À l’arrière, un champ paraissant minuscule se couvrait des pousses drues et vertes de l’avoine. Une voiture près de l’écurie, les brancards disparaissant dans les orties et les choux gras, de vagues instruments aratoires, des tas de billots, des souches, un petit champ de foin émaillé de marguerites et de verges d’or.
— Ce sont de nouveaux arrivants? demanda Rose.
— Non, Miss. Ils étaient là quand nous sommes arrivés il y a cinq ans.
— Il y a encore loin d’ici à chez mon frère?
— Nous sommes presque à moitié chemin.
La route tourna de nouveau à angle droit, suivant les lignes de démarcation entre les lots alloués aux colons. Ici, les camps en bois rond se succédaient à intervalles réguliers. Lorsqu’on approcha de la rivière qui coulait tranquillement vers l’Abitibi, Rose aperçut une maison construite en planches peintes en blanc qui avait assez grande allure. Dans le champ qui dévalait la pente jusqu’à la rivière, un troupeau de vaches paissait, présentant un tableau d’une tranquillité bucolique. Dans les prairies qui entouraient la grange, les champs de foin vert argenté alternaient avec le vert éclatant des champs de grain. Pour la première fois depuis son départ de North Bay, Rose sentit l’optimisme renaître dans son cœur. Enfin quelque chose qui cadrait avec les images familières et attendues.
— Quelle belle ferme! Qui habite là?
— Les frères Murchison, Miss.
— Et mon frère?
— La prochaine, près de la rivière. Vous voyez là-bas?
Rose vit avec déception que la ferme qu’il lui indiquait ressemblait à s’y méprendre aux misérables camps qu’elle avait vus le long de la route. Une clairière hérissée de souches descendait vers la rivière derrière les deux cabanes de bois rond, des tas de billots, un champ d’abattis où se dressaient de curieux bûchers attendant la torche du bourreau, un champ de foin. Près de la forêt, un homme travaillait avec un cheval.
Rose remercia son jeune cocher, descendit de voiture et s’approcha de la porte ouverte du premier camp.
— Il y a quelqu’un?
Une jeune femme enveloppée d’un grand tablier blanc s’approcha de la porte en essuyant ses mains enfarinées. Elles se regardèrent un moment puis, d’un mouvement commun, demandèrent :
— Est-ce que vous seriez…
Elles se mirent à rire. Nellie lui tendit les deux mains et l’entraîna dans la maison :
— Vous êtes Rose. Comme Ron va être heureux. Et moi donc. Pensez donc, une sœur bien à moi, moi qui n’en ai jamais eu. Je n’ai qu’un frère et il est beaucoup plus âgé que moi.
— Et moi de même. Je n’avais que deux frères.
Rose se sentit tout de suite attirée vers cette jeune femme aux soyeux bandeaux noirs et dont les yeux sombres rayonnaient de tant de franche gaieté et de sincérité évidente. L’ayant fait asseoir, Nellie courut alerter son mari. Celui-ci arriva en hâte et, un moment, Rose demeura sidérée. C’était son frère, cet homme maculé de boue et de fumée, noir comme un charbonnier? Jamais elle n’avait vu aucun des grands propriétaires terriens autrement qu’en veston de tweed et bottes de cuir, jamais dans cet état. Ils avaient des valets de ferme et se contentaient de donner des ordres.
— Avant d’embrasser ta sœur, va au moins te débarbouiller, dit Nellie en riant. Tu vas l’effrayer, cette petite.
— Tu as raison, mon amour. De plus, je dois t’avouer que je suis intimidé. Je quitte l’Angleterre où je laisse une gamine à longues nattes sur le dos. Et voilà que je retrouve, au beau milieu du Nouvel-Ontario, une fashionable Miss qui serait plus à sa place dans les rues de Londres que dans les concessions de Peltrie Siding. Excuse-moi, Rose. Nellie a raison. Il ne faut pas que je te présente mes vilaines pattes pleines de boue.
Il sortit et alla se laver vigoureusement à la pompe. Quand il revint, il la prit par les épaules.
— Je suis content de te revoir, Rose.
— Moi aussi, Ron. Si tu savais comme j’ai attendu ta lettre.
Ils se retrouvaient. Il se rappelait la fillette blonde qui trottinait dans le cottage de sa mère et elle retrouvait le grand frère qui l’avait conduite à l’école pour la première fois. Pendant qu’ils parlaient souvenirs, voyages et gens du pays, Nellie préparait le repas du midi.
Avant de passer à table, Nellie demanda à Ron de tran...

Table des matières

  1. Couverture avant
  2. Du même auteur
  3. Page titre
  4. Crédits
  5. Dédicace
  6. Avant-propos
  7. Préface
  8. Première partie
  9. I
  10. II
  11. III
  12. IV
  13. V
  14. VI
  15. VII
  16. VIII
  17. IX
  18. X
  19. Deuxième partie
  20. XI
  21. XII
  22. XIII
  23. XIV
  24. XV
  25. XVI
  26. Troisième partie
  27. XVII
  28. XVIII
  29. XIX
  30. XX
  31. XXI
  32. XXII
  33. XXIII
  34. XXIV
  35. XXV
  36. Choix de jugements, Hélène Brodeur sur elle-même
  37. Choix de jugements, sur l’oeuvre d’Hélène Brodeur
  38. Biographie
  39. Bibliographie
  40. Table des matières
  41. Fin
  42. Couverture arrière