Joe LaFlamme
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Joe LaFlamme

  1. 324 pages
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Joe LaFlamme

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À propos de ce livre

Joe LaFlamme (1889-1965) s'est fait connaßtre dans les années 1920 et 1930 alors qu'il guidait son traßneau tiré par des loups au milieu de foules qui se pressaient de tous cÎtés, tantÎt dans les rues de Sudbury, de Toronto, Montréal, Boston, Chicago et New York (sur Broadway, rien de moins!).« L'homme aux loups », comme on l'appelait, deviendra plus tard « l'homme aux orignaux ». Celui qui savait communiquer avec les animaux sauvages a vécu 30 ans à Gogama, petit village du Nord de l'Ontario. Personnage haut en couleur, show man qui aimait impressionner, il aura été tour à tour dresseur de chiens, puis dompteur de loups, d'orignaux et d'ours. Petit contrebandier d'alcool, il se sera trouvé en cour à plus d'une reprise. Mais l'ancien policier de Montréal avait plus d'un tour dans son sac et il aura défendu, souvent avec succÚs, sa propre cause devant les tribunaux.Suzanne F. Charron, au terme d'une recherche exhaustive, a pu reconstituer la vie fascinante de ce personnage extraordinaire. La biographie qui lui est consacrée comprend plus d'une quarantaine de photographies.« [I]l est l'incarnation authentique d'une vérité admirable. Le Nouvel-Ontario a été un pays assez sauvagement grand et libre pour façonner un homme comme lui. »- Normand Renaud, préfacier

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Informations

Année
2013
ISBN
9782894238639

Chapitre 1

Un maĂźtre au fouet
Joe LaFlamme aurait dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ© que pour ĂȘtre heureux, lui et ses loups avaient besoin d’air frais, d’exercice, de neige et de travail1. Il aurait peut-ĂȘtre dĂ» ajouter l’alcool. Tous ces facteurs nĂ©cessaires Ă  une vie productive d’homme des bois, Joe les aura trouvĂ©s en abondance Ă  Gogama2, ce village du Nord de l’Ontario oĂč il a vĂ©cu de 1920 Ă  1947. Et il les apprĂ©ciait. Mais la derniĂšre ressource exigeait de lui une vigilance de tous les instants. Les jumeaux Alfred (MĂ©dĂ©) et Roland (Bidou) Secord l’apprendront Ă  leurs dĂ©pens en 1945, alors qu’ils n’avaient que douze ans.
Furetant dans la noirceur d’une glaciĂšre abandonnĂ©e, les garçons Ă©taient soudainement tombĂ©s sur le butin. « On en prend3! » aurait criĂ© Alfred Ă  son jumeau. En quĂȘte d’aventure, les jumeaux s’étaient fauïŹlĂ©s dans la cabane. L’absence d’éclairage n’avait pas freinĂ© leurs fouilles dans les amas de bran de scie. Comme les rĂ©frigĂ©rateurs n’étaient pas chose commune Ă  l’époque, les propriĂ©taires d’hĂŽtels gardaient leur biĂšre froide en la cachant dans des baraques, sur des blocs de glace recouverts de bran de scie. C’est donc ainsi que les jeunes avaient dĂ©couvert plusieurs caisses de biĂšre et de spiritueux faits maison.
D’instinct, ils avaient su Ă  qui appartenait ce butin. Et ce n’était pas au propriĂ©taire de la glaciĂšre, Fabien Bissonnette, qui avait rĂ©cemment quittĂ© Gogama, abandonnant son hĂŽtel et son restaurant situĂ©s sur la rue Poupore. Partir en abandonnant tout Ă©tait, selon MĂ©dĂ©, chose commune Ă  l’époque : « Le monde partait, pis y vendaient seulement pas leur maison4. » Les bĂątiments abandonnĂ©s s’avĂ©raient d’un attrait irrĂ©sistible pour les gamins de ce village perdu dans la forĂȘt borĂ©ale. Accessible uniquement par train, par avion ou par bateau5, la communautĂ© Ă©tait Ă  l’époque isolĂ©e du reste du monde, ce qui obligeait ses rĂ©sidents Ă  se dĂ©brouiller seuls. Quant aux jumeaux, ils savaient Ă  quoi s’occuper : rien de plus fascinant que d’explorer les coins et recoins de leur village natal.
Ce jour-lĂ , les garçons avaient dĂ©cidĂ© qu’une petite dĂ©gustation de biĂšre Ă©tait de mise. Bidou se souvient d’un arriĂšre-goĂ»t de goudron6, qui avait vite incitĂ© son frĂšre et lui Ă  recracher l’alcool et Ă  lancer leurs bouteilles Ă  l’autre bout de la cabane7. Puis, dĂ©robant des brassĂ©es de bouteilles de spiritueux, ils avaient dĂ©campĂ© comme des Ă©cureuils excitĂ©s d’avoir trouvĂ© un tas de noix. À leurs yeux, les jumeaux n’avaient fait que s’amuser ; c’était « pour le fun8 », comme l’avouera Alfred. Les garçons espĂ©raient tout de mĂȘme faire un peu d’argent de poche en vendant l’alcool volĂ© Ă  leurs frĂšres aĂźnĂ©s. À cinquante cents la bouteille, ce serait un jeu lucratif pour ces mineurs soudainement transformĂ©s en contrebandiers d’alcool – des bootleggers, aurait dit le commun des villageois.
Mais les jumeaux n’avaient pas ïŹni d’explorer la cabane. De nombreuses bouteilles restaient enfouies dans les sciures de bois. Par un aprĂšs-midi d’étĂ© frais et nuageux, MĂ©dĂ© et Bidou avaient donc rendu une deuxiĂšme visite Ă  leur cabane aux trĂ©sors. Ils Ă©taient en train de remplir leurs bras de bouteilles quand ils ont entendu crier. Serrant le butin contre leur poitrine, ils s’étaient prĂ©cipitĂ©s vers la porte du cĂŽtĂ©. La peur d’ĂȘtre pris en ïŹ‚agrant dĂ©lit leur lacĂ©rait le ventre.
Soudain, un fouet avait claquĂ© prĂšs de leurs oreilles. Les garçons s’étaient arrĂȘtĂ©s net, le cƓur tambourinant. Tournant la tĂȘte, Alfred avait entrevu un spectre gĂ©ant dans le coin sombre : long fouet en main et dominant les jumeaux se dressait le colossal Joe LaFlamme, l’Homme aux Loups.
Le regard furieux de LaFlamme avait momentanĂ©ment immobilisĂ© les garçons. Puis, sous le coup de l’adrĂ©naline, ils s’étaient prĂ©cipitĂ©s Ă  l’extĂ©rieur par la ruelle. Alfred et Roland se ïŹchaient bien d’écouter les rĂ©primandes de Joe. Quant Ă  lui, il leur avait fait peur simplement pour leur donner une leçon. Et il avait rĂ©ussi. L’effroi des gamins avait bien fait rire Albert (King) Roy, alors locataire9 chez Joe. En fait, « King riait assez qu’y est parti sur son bord, raconte Alfred en rigolant. Y [nous] aurait jamais fessĂ©s. Mais on a eu peur. Si Joe [nous] avait poignĂ©s, j’pense qu’y [nous] aurait tuĂ©s10. » La peur nourrit l’imaginaire

MĂȘme si Joe savait que les jeunes ne faisaient que s’amuser, il n’apprĂ©ciait pas cette intrusion dans ses affaires. Il protĂ©geait son gagne-pain ou, du moins, un de ses moyens de survie. Probablement le contrebandier le plus notoire de Gogama, Joe tenait un important inventaire d’alcool. Mais il devait faire preuve de crĂ©ativitĂ© pour exercer son commerce, car la Police provinciale de l’Ontario (PPO) avait un poste Ă  Gogama.
Comme un loup, LaFlamme défendait son territoire.

Chapitre 2

Contrebandier à « Poisson sauteur »
Des annĂ©es 1920 jusqu’aux annĂ©es 1940, le village prospĂ©rait malgrĂ© l’absence d’électricitĂ© et de route praticable. Les quelque deux mille rĂ©sidents de « Poisson sauteur » (Jumping Fish)1 – traduction du nom ojibwĂ© Gogama – vivaient dans un monde Ă  part. ÉrigĂ© sur une colline de sable, le village Ă©tait cernĂ© de forĂȘts et de lacs. N’ayant pas de service tĂ©lĂ©phonique, les villageois demeuraient isolĂ©s des centres urbains. Sudbury, situĂ© Ă  environ deux cents kilomĂštres au sud, Ă©tait le plus facile d’accĂšs et ce, parce que la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CNR, aujourd’hui le Canadien National) s’était dotĂ©e d’une gare Ă  CaprĂ©ol, au nord de Sudbury. Gogama pouvait s’enorgueillir de son comptoir de la Compagnie de la Baie d’Hudson et de sa succursale de la Banque d’Hochelaga (plus tard la Banque canadienne nationale).
L’expansion de Gogama se faisait nĂ©cessairement autour de la gare ferroviĂšre. Vital pour la survie du village, le chemin de fer transcontinental serpentait Ă  travers la rĂ©gion, allant de CaprĂ©ol au sud jusqu’à Hornepayne dans le nord-ouest ; son point central Ă©tait Foleyet, Ă  170 kilomĂštres au nord-ouest de Gogama. Comme les locomotives fonctionnaient Ă  vapeur, une chute Ă  charbon et un immense rĂ©servoir d’eau Ă©taient devenus, par la force des choses, les points de repĂšre du village. La ville de Timmins n’étant pas sur la route transcontinentale, elle ne deviendrait accessible qu’en 1952 avec la construction du « chemin de Gogama », aujourd’hui la route 144. Comme il y avait peu de rues dans le village lui-mĂȘme, les vĂ©hicules motorisĂ©s se faisaient rares. Mais, Ă  un moment donnĂ©, Joe LaFlamme en a tout de mĂȘme possĂ©dĂ© deux. L’un ressemblait drĂŽlement aux autos antiques d’Al Capone : grise, grand luxe et ornĂ©e de nickel chromĂ© sur les portes et les pare-chocs. C’était une voiture pour les grandes occasions, contrairement Ă  son autre vĂ©hicule, une camionnette, qui servait Ă  livrer le bois de chauffage que Joe vendait aux villageois2.
À l’époque oĂč LaFlamme y a vĂ©cu, la rĂ©gion de Gogama Ă©tait classĂ©e parmi les premiĂšres productrices de ïŹbre en Ontario, et le bois de charpente en constituait l’activitĂ© commerciale la plus importante. Dans le vil­lage, sur la rive nord du lac Minisinakwa, se trouvaient les deux principaux moulins Ă  scie, Ă©tablis depuis envi­ron 1920 : le moulin stationnaire de Poupore et celui de Cochrane. En mai 1941, un immense feu de forĂȘt allait raser la plupart des limites d’abattage de la rĂ©gion, ralentissant considĂ©rablement l’industrie du bois de charpente Ă  Gogama. Pendant un mois, le feu ravagerait 133 954 hectares3 dans vingt-six cantons4. Comme LaFlamme aimait ĂȘtre au cƓur de l’action, il aiderait Ă  combattre ce feu monstre.
De gauche à droite, Michael J. Poupore et William H. Poupore, propriétaires de la premiÚre scierie à Gogama, Joe LaFlamme, et possiblement des employés de la scierie, vers 1932.
Photo gracieuseté de Gerry Talbot.
Mais Joe n’était ni pompier forestier ni bĂ»cheron de mĂ©tier, mĂȘme s’il en avait tous les attributs physiques. Dans la ïŹ‚eur de l’ñge (la trentaine), il Ă©tait trĂšs bel homme, bien bĂąti, avec une chevelure noire abondante et des yeux gris-vert5. Il mesurait 1,9 mĂštre6 et pesait quelque cent kilos7. Bref, il avait l’allure d’un bouncer, ce qui s’avĂ©rait plutĂŽt utile dans la gestion de son commerce de contrebande d’alcool, une entreprise desservant de nombreux travailleurs de la forĂȘt et du chemin de fer. Abrutis Ă  la ïŹn de leur journĂ©e, ils apprĂ©ciaient un bon steak8 arrosĂ© de la boisson alcoolisĂ©e que leur offrait Joe – à un certain prix, bien entendu. Mais Joe en payait lui aussi le prix : son commerce illicite l’amĂšnerait plusieurs fois Ă  comparaĂźtre en cour.

Chapitre 3

À la dĂ©fense de sa propre cause
Joe LaFlamme avait l’esprit vif et novateur. Il pouvait donc se dĂ©fendre lui-mĂȘme devant un tribunal. En voici un exemple typique de 1937, tel que relatĂ© par l’avocat Peter V. MacDonald dans le Sudbury Star1 : un bon matin, la police locale avait demandĂ© Ă  Louis Labine, rĂ©sident de Gogama, d’expliquer le renïŹ‚ement suspect dans la poche de son manteau. Comme il le soupçonnait, l’agent y avait trouvĂ© une bouteille de whisky, qui allait devenir la premiĂšre piĂšce Ă  conviction au procĂšs de Joe LaFlamme, accusĂ© de vente clandestine d’alcool. S’il Ă©tait trouvĂ© coupable, il Ă©coperait de trois mois de prison sans appel. Le jour de l’audience, la salle communautaire de l’église catholique de L’Ange-Gardien Ă©tait bondĂ©e. Les curieux voulaient voir comment Joe se tirerait d’affaire. Sa facilitĂ© Ă  jauger les gens, son expĂ©rience en tant que policier Ă  MontrĂ©al, son humour pince-sans-rire2 et son pouvoir de persuasion faisaient de LaFlamme un vrai bouffon de la cour.
Durant le procĂšs, le procureur de la Couronne avait demandĂ© au policier de raconter sous serment ce qu’il avait trouvĂ©. Landreville, l’avocat de la dĂ©fense, n’avait pas eu de questions pour lui. Le procureur avait alors invitĂ© son prochain tĂ©moin, Louis Labine, Ă  indiquer si l’homme qui lui avait vendu le whisky Ă©tait Joe LaFlamme. Ce que Labine avait confirmĂ©. Encore une fois, la dĂ©fense n’avait pas eu de questions. Le procureur de la Couronne avait ainsi terminĂ© la prĂ©sentation de la preuve. L’avocat de la dĂ©fense avait alors demandĂ© Ă  LaFlamme de venir Ă  la barre. AprĂšs l’assermentation, celui-ci avait dĂ©clinĂ© son nom et son adresse. L’audience s’était ensuite transformĂ©e en un interrogatoire menĂ© par nul autre que LaFlamme lui-mĂȘme3.
Landreville : « Alors, vous avez entendu ce que le cons­table et Labine ont dit sous serment. Quelle est votre réponse? »
LaFlamme : « Quand j’jure de dire la vĂ©ritĂ©, j’ai rien qu’une parole! Y a du vrai lĂ -dedans, mais y savent pas toute l’histoire. L’agent me l’a jamais demandĂ©e pis j’vas vous la dire, toute l’histoire. »
LaFlamme (pointant Labine du doigt, surprenant tout le monde par cette tactique) : « Labine, r’garde icitte. Si c’est pas vrai, arrĂȘte-moĂ© pis dis “Non!” Tu comprends? »
Labine avait fait signe que oui.
LaFlamme : « Monsieur le juge, c’matin-lĂ , Labine a retonti chez nous. Y disait avoir un gros mal de tĂȘte Ă  cause de la veille pis y me d’mande si j’avais un “remĂšde” Ă  vendre pour ça. J’ai dit : “NON!” C’est parce que j’suis sur la black list [liste noire] de la commission des liqueurs. À c’t’heure, Labine, tu t’rappelles que je t’ai amenĂ© sur ma galerie pis que j’ai pointĂ© l’allĂ©e et un tas de bois dans la cour en arriĂšre du deuxiĂšme voisin? »
Labine avait de ...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Prise de parole
  3. Crédits
  4. Titre
  5. Gogama
  6. Citation
  7. DĂ©dicace
  8. Remerciements
  9. Préface
  10. Avant-propos
  11. Chapitre 1. Un maĂźtre au fouet
  12. Chapitre 2. Contrebandier à «Poisson sauteur»
  13. Chapitre 3. À la dĂ©fense de sa propre cause
  14. Chapitre 4. Le commerce clandestin de LaFlamme
  15. Chapitre 5. L’arrivĂ©e des LaFlamme Ă  Gogama
  16. Chapitre 6. La trappe des loups sauvages
  17. Chapitre 7. Une premiĂšre course avec les loups
  18. Chapitre 8. Une place dans la galaxie des Ă©toiles de Toronto
  19. Chapitre 9. Qui Ă©tait Mme LaFlamme?
  20. Chapitre 10. À New York, pour le plaisir
  21. Chapitre 11. Des moments historiques Ă  Alasa Farms
  22. Chapitre 12. La séduction des foules à Rochester
  23. Chapitre 13. La vie de tous les jours Ă  Gogama
  24. Chapitre 14. Monsieur touche-Ă -tout
  25. Chapitre 15. Le «Morrison» de Joe et le «petit Maurice» de Lillie
  26. Chapitre 16. Les dĂ©ïŹs face Ă  l’exploitation du «zoo de Gogama»
  27. Chapitre 17. À la recherche de l’or
  28. Chapitre 18. À l’eau
 avec les brochets
  29. Chapitre 19. Une carabine
 si seulement!
  30. Chapitre 20. Le fouet dans les foules de Sudbury
  31. Chapitre 21. Des grondements en direct de l’OpĂ©ra
  32. Chapitre 22. Une derniĂšre tournĂ©e Ă  titre d’Homme aux Loups
  33. Chapitre 23. Une premiĂšre tournĂ©e pour l’Homme aux Orignaux
  34. Chapitre 24. En tournée de nouveau
  35. Chapitre 25. À la recherche de Columbus, Ohio
  36. Chapitre 26. Le peintre des orignaux inïŹ‚uencĂ© par l’Homme aux Orignaux
  37. Chapitre 27. Un défenseur passionné de la faune
  38. Chapitre 28. À la croisĂ©e des chemins
  39. Chapitre 29. Un «dernier» tour en traßneau à chiens
  40. Chronologie
  41. Notes et références
  42. Bibliographie
  43. Note de l'auteure
  44. Index des noms propres
  45. Table des matiĂšres
  46. QuatriĂšme de couverture