Pratiques et discours de la contreculture au Québec
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Pratiques et discours de la contreculture au Québec

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Pratiques et discours de la contreculture au Québec

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En abordant la révolution sexuelle, la découverte des drogues, la création descoopératives d'alimentation naturelle ou la fondation des communes, Jean-Philippe Warren et Andrée Fortin offrent un panorama de la dynamique sociale sur laquelle repose la contestation des années 1960 et1970 au Québec. Ils cherchent également à comprendre en quoi nous sommes en partieleshéritiers de la contreculture. Du vacarme des spectacles rock au silence des séances de méditation et des rêves de voyages interstellaires aux retours à la terre, la contreculture ne cesse, encore aujourd'hui, de surprendre. Jean-Philippe Warren est professeur titulaire de sociologieà l'Université Concordia. Il est l'auteur de nombreux ouvrages surles mouvements sociaux et l'histoire des idées au Québec. Andrée Fortin est professeure émérite de sociologie à l'Université Laval. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur le Québec, notamment sursesréseaux, sa culture et sa ville.

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Informations

Année
2015
ISBN
9782896648962
1. Nouveaux rivages
C’est à la fin des années 1960 qu’apparaissent à Montréal les premiers hippies. En janvier 1967, le journaliste Pierre Louis Guertin mène une petite enquête à Montréal et en revient déçu : la « vraie bohème, celle qui s’adonne aux “goof balls” [barbituriques] et au LSD, celle qui “swingue” », existe bel et bien au Québec, constate-t-il, mais elle demeure encore isolée et discrète. Ce que l’on retrouve surtout dans les cafés et les bars des rues Saint-Laurent ou Saint-Denis, c’est une jeunesse insouciante, de seize à vingt ans, qui se donne rendez-vous le soir pour festoyer et bavarder loin des regards des parents. La taverne, toujours interdite aux femmes, représente un lieu de rassemblement populaire, bien qu’il existe d’autres endroits de rencontre, mixtes, comme la Hutte suisse, la Casa Espagnol ou le Bistro de la Montagne, où se réunissent contestataires et marginaux. Michel Mallette (1974), qui a bien connu cette période, s’en rappelle près de dix ans plus tard comme d’une époque un peu sombre, pendant laquelle « une gang de refoulés » qui ne connaissent ni le sexe ni la drogue, mis à part les barbituriques, « se batt[ent] comme des chiens » au sujet, qui d’une femme, qui d’une bière afin de donner un exutoire à leurs frustrations.
Il ne s’agit pas de négliger l’apport important des beatniks québécois à l’essor de la contreculture, puisque, très tôt, Jack Kerouac et son groupe font parler d’eux dans la province et entraînent l’adhésion de ceux et celles qui gravitent dans le milieu des artistes. Jean-Sébastien Ménard (2014) évoque avec justesse comment des écrivains québécois s’approprient déjà à cette époque les codes de la génération beat nord-américaine. Pour sa part, Carmel Dumas (2008) décrit dans un fascinant chapitre ce qu’elle a appelé « Saint-Germain-des-Prés, PQ ». Le documentaire Les Beatniks de La Paloma, diffusé à Radio-Canada en 1962 rend compte de ces influences : dans le café de la rue Clarke, on discute d’art, de littérature, de politique et de religion, affirmant ne pas être intéressé par le travail et préférer vivre d’amour et d’eau fraîche. Parmi les habitués de La Paloma, mentionnons le poète Claude Gauvreau, le critique de cinéma Patrick Straram, ainsi que les sculpteurs Robert Roussil et Armand Vaillancourt, quatre personnages identifiés par Yves Robillard (1973) comme les principaux précurseurs de l’underground québécois. La contreculture existe donc bel et bien en puissance à ce moment. Néanmoins, il ne faut pas en exagérer l’importance au sein de la société montréalaise au risque de succomber à une erreur de perspective. Jean Basile (né en 1932), Léandre Bergeron (né en 1933), Roméo Bouchard (né en 1936) et Paul Chamberland (né en 1939), pour ne nommer qu’eux, ne sont arrivés au courant hippie qu’à la toute fin de la décennie, après des parcours plus orthodoxes à Parti pris, au Quartier latin ou au Devoir.
S’il faut absolument attribuer une date de naissance à la contreculture au Québec, l’année 1967 s’impose. À repasser la trame événementielle de cette année-là, on sent que quelque chose de profond et d’irréversible ébranle alors un Québec déjà passablement secoué par les réformes de la Révolution tranquille. Au plan religieux, le Concile Vatican II vient de se terminer en emportant avec lui la messe en latin, le col romain et l’assurance d’une religion triomphante. En peu de temps, les taux de la pratique dominicale s’affaissent et un nombre stupéfiant de religieux défroquent, dont Roméo Bouchard qui abandonne l’habit après avoir coécrit Deux prêtres en colère. Au plan politique, le Mouvement souveraineté-association est fondé par René Lévesque, pendant que des bombes de plus en plus puissantes, posées par le Front de libération du Québec (FLQ), explosent dans les quartiers de Montréal. En ce qui concerne l’univers des idées et des valeurs, c’est l’ensemble de la société québécoise de langue française qui connaît un immense brassage. Les premiers cégeps ouvrent leurs portes, cause et effet d’une remise en question de l’éducation qui avait prévalu jusque-là dans les collèges classiques. Fraîchement arrivée de Grande-Bretagne, la minijupe fait scandale sans que sa popularité auprès des jeunes filles n’en soit affectée pour autant. Dans le domaine des arts, le Quatuor du Nouveau Jazz libre du Québec est réuni et Raôul Duguay publie Or le cycle du sang dure donc. Pour les Québécois et Québécoises élevés jusque-là dans un cadre sobre et rangé, ce déferlement prend l’allure d’une formidable quête de libération. « On découvrait tout en même temps : le sexe, la drogue et le rock’n’roll, Woodstock, le flower power, le pop art, la pilule, la minijupe et les bas de nylon. » (Blanchette, 2003)
Au milieu de cet immense brassage collectif, l’Expo 67 (ainsi qu’on appelle familièrement l’Exposition universelle de Montréal) constitue un événement marquant, avec entre autres la construction du dôme géodésique de Buckminster Fuller qui domine le paysage de Terre des Hommes. Les personnes que nous avons interviewées évoquent leur émerveillement de visiter ce site qui leur fait brusquement toucher au vaste monde. Symbole d’une ouverture aux cultures étrangères et de l’affirmation de la nation québécoise sur la scène internationale, l’Expo, avec ses 50 millions de visiteurs, cristallise la sortie définitive hors du Canada français clérical. Le pavillon de la Jeunesse en fait voir de toutes les couleurs aux visiteurs, devenant un des carrefours pour les pushers de la ville. « Moi, raconte Robert Blondin (cité par Lebrun, 1988, p. 41), ça s’est joué en 1967 autour du pavillon de la Jeunesse. » En se basant sur des entrevues et des groupes de discussion, Pauline Curien (2003) est arrivée à la conclusion que l’Expo 67 fournit l’occasion d’une véritable catharsis collective. Le récit de l’identité québécoise est divisé entre un avant et un après Expo 67, littéralement.
Une seule image peut donner une idée du bouillonnement qui soulève alors une vaste partie de la génération montante : la diffusion au pavillon de la Jeunesse, en primeur nord-américaine, du tout dernier disque des Beatles, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. « En 1967, se rappelle Yves Laferrière (cité par Cormier, 2007), tout le monde attendait le nouveau Beatles. Qu’allaient-ils faire ? On avait appris qu’ils prenaient de l’acide, on savait qu’ils préparaient quelque chose de révolutionnaire. On ne tenait plus en place tellement on avait hâte. » Le jour de l’audition publique, des milliers de jeunes et de moins jeunes se massent sur les terrains du pavillon de la Jeunesse en attendant que la musique gicle des haut-parleurs. « C’était comme une cérémonie religieuse. Le silence, l’émerveillement, le délire : toute la gamme des émotions a fait frissonner cette foule bigarrée […]. Après une première audition, il a fallu évidemment remettre ça. Le disque a ainsi tourné sans interruption jusqu’à 2 h du matin, heure à laquelle l’Expo fermait ses portes. Le lendemain, le disque tournait à la radio. » (Gilles Gougeon, cité par Cormier, 2007.) Tout le reste de l’été, une partie de Montréal vibre au son du nouveau disque des Fab Four. Il n’est plus question de revenir en arrière.
Annonciatrice de la déferlante contreculturelle qui s’apprête à emporter le Québec, la musique des groupes alternatifs, dont l’album Sgt. Pepper’s constitue pour ainsi dire le point d’orgue, enfante un fan-club qui ne cesse de s’élargir. Toujours durant cet inoubliable été de 1967, les Montréalais peuvent assister aux spectacles de Frank Zappa and the Mothers of Invention, Joni Mitchell, Muddy Waters, Thelonius Monk, The Lovin’ Spoonful ainsi que Simon and Garfunkel. Se rappelant la prestation gratuite du 6 août de The Grateful Dead et de Jefferson Airplane sur la promenade de la place Ville-Marie, un témoin compare le concert à ce qui se passe le même été à San Francisco. « Ce n’était pas Haight-Ashbury, mais presque, hein ? Les Dead jouaient “Viola Lee Blues”, “Alligator” et “Dancing in the Streets” par une belle journée ensoleillée parsemée de petits nuages blancs, l’air parfumé de l’odeur de la marijuana. À cette époque, juste le fait de respirer de tels effluves interdits à l’ombre du monde de la finance était une, hum, expérience libératrice3. » Le Summer of Love montréalais de 1967 annonce le début d’un temps nouveau, pour reprendre le titre d’une chanson de Stéphane Venne, popularisée trois ans plus tard par Renée Claude. On se prend à rêver d’un « Haight-Ashbury, PQ ».
Si la contreculture au Québec émerge dans la foulée de la Révolution tranquille, elle opère aussi un basculement : Parti pris cède à Mainmise, les collèges classiques aux cégeps, Les fleurs de macadam de Jean-Pierre Ferland à Bulldozer d’Offenbach, la Jeunesse étudiante catholique à la Ligue marxiste-léniniste, l’heure de la prière aux trips d’acide. Ce chavirement est tellement puissant qu’il semble devoir tout renverser de l’ancienne société. Dans une émission diffusée à Radio-Canada en 1984, Yolande Villemaire dit avoir participé, au moment où elle parvient à l’âge adulte, à un « grand mouvement collectif », tout en reconnaissant d’un même élan avoir été bien en peine d’en définir la teneur ou la source. Comme une bonne partie de ses contemporains, Villemaire n’a pas l’impression de provoquer ce qui arrive autour d’elle. Voyant un monde qui s’écroule sans qu’elle n’ait eu à lutter pour le faire disparaître, elle a plutôt l’impression que la société est une page blanche sur laquelle chacun est libre de tracer les lignes de ses aspirations : « J’ai l’impression d’être arrivée dans le vide. C’était comme si tout était en train de fuir. » La contreculture peut s’installer dans ce désert apparent qui étend son empire avec l’évanouissement soudain, en l’espace d’un printemps pour ainsi dire, de l’Union nationale, l’Église romaine, l’enseignement classique et la famille traditionnelle.
C’est à la faveur de cet impressionnant vent de libération qui souffle sur le Québec que les premiers hippies font leur apparition dans les rues de Montréal. Ils sont étroitement surveillés par la police qui n’entend pas tolérer les be-in (rassemblements géants) de ces jeunes vêtus de ponchos qui jouent du tambour ou de la guitare en public et entonnent des chansons hindoues4. Claude Dubois compose en 1968 une chanson intitulée « Épie », dont le refrain va comme suit : « Tous les hippie-ze de Montréal / Sont surveillés par des gens à cheval ». Des groupes se forment dans la ville afin de défendre les droits de ceux et celles qui se disent harcelés par les forces de l’ordre. Des centres d’accueil sont créés. Par exemple, pendant que le Comité d’action pour les droits civiques, un organe anglophone, présidé par Norman Bernstein, recueille des dons pour payer les cautions des hippies arrêtés pour vagabondage et mettre à jour une documentation sur le comportement arbitraire des policiers, l’organisme Contact, fondé par David Cobb, vient en aide à ceux et celles d’entre eux qui cherchent un logement.
Sans nier la répression bien réelle dont ils sont l’objet, les hippies de Montréal sont davantage tolérés que ceux des autres agglomérations urbaines du Canada et des États-Unis, les résidents de la métropole québécoise ayant tendance à avoir envers eux une attitude plus conciliante (Ross, 2013/14). Aussi, nonobstant les dénonciations du maire Jean Drapeau, Montréal acquiert bientôt la réputation d’être, avec New York et San Francisco, un havre de tolérance en Amérique. On y vient d’un peu partout, parfois pour un voyage ou un stage, parfois pour de très longs séjours. Le poète Michel Vallières, originaire de la région de Hearst, visite Montréal à l’âge de 16 ans. « Pour lui, il s’agissait d’un véritable rite initiatique, d’une entrée dans le monde de la culture. » (Dickson, 2000, p. 194) Linda Gaboriau témoigne qu’à son arrivée comme étudiante à McGill, elle est fascinée, captivée par l’atmosphère spéciale de la métropole. Dans une entrevue qu’elle nous a accordée, elle se rappelle à quel point la découverte de la ville représente pour elle une aventure extraordinaire. Bien d’autres Américains ou Canadiens attirés par la contreculture décident de s’y établir. Parmi eux se glisse un contingent assez appréciable de draft dodgers. Grossi par cette affluence, on évalue déjà le nombre de hippies à Montréal, à l’été 1968, à environ 4 000 individus (Winslow et Burgess, 1968)5.
Les esprits conservateurs du Québec réalisent non sans effroi que les jeunes aux cheveux longs, qui n’étaient qu’une poignée il n’y a pas si longtemps, sont devenus, deux ans plus tard, une masse d’un demi-million de personnes réunies comme à une grand-messe pendant trois jours à Woodstock, et ils s’inquiètent de leur poussée irrésistible dans la province. Car bien qu’ils soient encore relativement peu nombreux par rapport à une population provinciale de six millions d’habitants, on sent que les hippies sont promis à se multiplier sans cesse. La révolution culturelle dont ils sont les prophètes paraît irréversible. « Il y a dix ans, se souvient Chamberland dans un texte écrit en 1978, nous avions cru, un moment, que ça y était. Que tout allait “arriver” : Mai ’68, Woodstock ’69. L’heureuse Nouvelle allait, dans peu de temps, atteindre tout le monde ; la contagion du “Peace-Love” allait provoquer une désertion en masse du Lieu existant. “We want the world and we want it now”. » (Chamberland, 1983, p. 296) La réalité n’est pourtant pas si simple : la contreculture recoupe beaucoup une culture jeune à laquelle elle ne peut toutefois pas être assimilée ; ce chevauchement éclaire certaines confusions qui biaisent le jugement des observateurs de l’époque, lesquels croient qu’elle constitue la pointe avancée d’un mouvement global alors qu’elle en représente plutôt une actualisation parmi d’autres. Il importe par conséquent de bien identifier les facteurs historiques ayant favorisé l’essor somme toute assez spectaculaire de ce mouvement, ce qui permet, en retour, de cerner ce qui le lézarde au bout d’une dizaine d’années, alors que plusieurs s’imaginent, dans les années 68, qu’il est destiné à emporter le Québec, voire le monde tout entier.
De la Californie au carré Saint-Louis
La contreculture tire très largement son origine de courants américains (Kostash, 1980 ; Verzuh, 1989 ; Loo 1998). Ainsi, quand Georges Khal, un des fondateurs de la revue Mainmise et une des voix fortes de la contreculture au Québec, décide de partir en voyage à bord de sa camionnette Volkswagen, muni d’un petit pécule, d’un paquet de dattes et d’un sac de pot, il prend le chemin de San Francisco. « Pourquoi San Francisco ? […] Parce que San Francisco, c’est pour nous une mecque. C’est là où a pris naissance notre Mouvement. » (Pénélope, 1972) Autre figure emblématique, l’écrivain Patrick Straram fait lui aussi un pèlerinage en Californie en septembre 1970, tout comme Andrée Viau qui se fait « dépuceler physiquement, mentalement, spirituellement à Berkeley en 1969 » et garde pour la Californie une fascination un peu mythique (citée par Lebrun, 1988, p. 45). Ces voyageurs contribuent à importer au Québec les symboles, les rites et les normes du quartier Haight-Ashbury. Les draft dodgers et les nombreux étudiants inscrits à l’Université McGill introduisent aussi au Québec des courants subversifs. Enfin, les idées de la contreculture circulent grâce à la lecture des écrivains américains, dont Theodore Roszak (The Making of a Counter-Culture), Jerry Rubin (Do it ! Scenarios of the Revolution) et Charles Reich (The Greening of America), ainsi que des magazines plus ou moins underground comme The Rolling Stones, quand ce n’est pas, simplement, l’écoute de chansons en anglais (dont celles bien entendu de la « British invasion6 », seul d...

Table des matières

  1. Pratiques et discours de la contreculture au Québec
  2. Changer la vie
  3. 1. Nouveaux rivages
  4. 2. Branchements et réseaux
  5. 3. Une révolution intime et cosmique
  6. 4. Refaire des villages
  7. 5. La vie est une fête
  8. Conclusion. Les enfants de la contreculture
  9. Bibliographie
  10. Crédit