Annexe 1
Notes de Marcelle Gauvreau
sur différents ouvrages
Quelques remarques sur certaines figures de
Human Sex Anatomy
by
Robert Latou Dickinson
Fig. 3 D’après la disposition des organes internes, on comprend comment un ovule se détache de l’ovaire, passe dans l’oviducte par la trompe de Fallope et est transporté dans l’utérus. On a supposé que le pavillon de la trompe s’accole à l’ovaire pendant l’ovula-tion pour faciliter le passage de l’ovule. Mais comment l’ovule se détache-t-il de l’ovaire ? Y a-t-il ouverture ou éclatement de l’ovaire, comme chez les plantes ? L’ovule doit tomber dans la trompe de Fallope tel un fruit mûr.
Fig. 4 Cl : clitoris (dont le gland affleure)
Me représenterait le méat urinaire.
1,8 [cm] serait la longueur du corps interne du clitoris, si je comprends bien.
Qu’indiquent les chiffres 5 mm et 2 mm ?
Fig. 5 Sont-ce les poils du pubis ?
Que signifie la petite boule à l’extrémité des poils représentés inférieurement ?
Fig. 8 À l’état d’érection, le pénis s’allongerait de 2 cm ou ¾ po. Je remarque le chiffre : 2 cm, qui se répète pour la femme dans le dessin du haut de la page (soft parts compressed). Il y a donc équivalence dans l’érection. Le pénis érigé mesure 15,5 cm ou 6 po en moyenne. Si on compare la profondeur du vagin, qui mesure en moyenne 13,5 cm ou 5 po ¼, on comprend l’adaptation parfaite des organes génitaux des hommes et des femmes. Il n’y a qu’une faible différence favorisant, je suppose, le jeu du pénis. Voilà une chose qui doit surprendre une femme ignorante de la profondeur et de l’extensibilité de son vagin.
Fig. 9 La posture de coït habituelle est celle figurée en B (recumbent dorsal with the knees bent), puisque les dessins de l’atlas sont faits d’après cette posture. La position C est à peu près celle exigée pour la cystoscopie.
Fig. 13 En plus de la glande vulvo-vaginale, je remarque dans cette figure une coupe de l’ovaire. L’ovule semble passer de l’ovaire dans la trompe de Fallope par une petite ouverture. Cette dernière se produit-elle sur le bord de l’ovaire au moment du transport de l’ovule seulement, ou existe-t-elle à l’état permanent ? (Même remarque pour la fig. 23.)
Les schémas se rapportant à anteflexion et retroversion de l’utérus font comprendre pourquoi les femmes souffrant de cette infirmité ne peuvent être fécondées.
Fig. 26 et 27 Femme varie !
Fig. 42B D’après cette figure, les menstruations seraient de 4 jours en moyenne, et elles surviendraient tous les 28 jours, en comptant à partir du début des menstruations, et non de la fin. Nous n’aurions que 24 jours de grâce ! (Le cycle peut quand même être normal et varier de 30 à 35 jours.)
Le désir sexuel serait plus intense du 22e au 28e jour, et à son maximum le 26e jour. C’est bien ce que je vous avais dit !
The safe period serait comprise entre le 22e et le 28e jour du mois environ, c’est-à-dire immédiatement avant les menstruations et au maximum du désir sexuel féminin. Ici, la nature nous donne une chance !
Fig. 44 Les jours « dangereux » seraient les 14e, 15e, 16e et 17e environ. (Sperm enters ovum impregnation.) La fécondation doit se produire au moins 12 jours avant les règles.
Fig. 45 Très intéressante et scientifique figure. L’ovule demeurerait donc une semaine dans l’oviducte. Le spermatozoïde a un long chemin à parcourir, et il lui faut être bien vaillant pour aller féconder l’ovule. Il est vrai que la cellule est très mobile, grâce au fouet. De plus, certains auteurs attribuent au spermatozoïde une très grande vitalité. On a prétendu avoir trouvé des spermatozoïdes mobiles dans les trompes 10 à 15 jours après le dernier coït. Mais aujourd’hui on fixe à trois jours la limite extrême du pouvoir fécondant du spermatozoïde. D’autre part, Ogino n’assigne à l’ovule qu’une viabilité de 24 heures. Il semble que le birth control doit être assez facile.
Fig. 60 Cette figure et les précédentes montrent bien la période d’adaptation mutuelle qui existe nécessairement dans les rapports conjugaux, au début du mariage. Le vagin se prête d’abord imparfaitement à l’intromission du pénis, puis de mieux en mieux.
L’homme ne préfère-t-il pas, cependant, l’étroitesse du vagin ? On raconte dans ce sens certaines histoires grivoises (vagin étroit et profond, etc.). Plus le pénis est resserré, plus la jouissance est grande chez l’homme, je suppose.
Fig. 62 D’après cette figure, on peut s’imaginer les rapports postérieurs. Mais l’utérus est perdu de vue.
Fig. 69 Figure complète et extrêmement intéressante. L’érection du clitoris et celle des bulbes du vagin semblent se produire simultanément. Comme vous le dites, l’érection des bulbes est l’effet le plus visible de l’excitation.
2e phase : lubrification par la décharge des glandes vulvo-vaginales.
Action des muscles levators, qui fournit la pression nécessaire sur le pénis. Il est mentionné : Penetration incomplete.
À l’Hôtel-Dieu, dernièrement, on a rapporté un cas de fécondation d’une vierge par pénétration incomplète. L’hymen n’était pas déchiré, et le médecin dut fendre la membrane pour procéder à l’accouchement. Le médecin appela les gardes-malades pour leur faire remarquer ce cas extraordinaire, et il leur expliqua que le sperme n’avait été déposé que sur le bord du vagin par un être vicieux. Qu’en pensez-vous ?
Fig. 70 Présentation ingénieuse, avec papier de soie recouvrant la figure et portant toutes les indications nécessaires. Si je me juge d’après les Fig. 70, 71 et principalement 73, je suis normale.
Fig. 72 On comprend que les petites lèvres soient visibles extérieurement chez une femme non vierge.
Fig. 75 La disposition des bulbes démontre bien la sensation du vagin lors du battement des bulbes. Tout le vagin est comprimé et les muscles levators sont prêts à encercler le pénis.
Fig. 77c En toute sincérité, je me situerais dans average » (2e schéma à droite), alors que le clitoris n’est pas érigé. (Sinon très près de cette normale, et beaucoup plus près d’average que de small.) C’est par scrupule que j’ai ajouté la parenthèse…
Fig. 79 Au...