La science a-t-elle tué Dieu ?
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La science a-t-elle tué Dieu ?

  1. 213 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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La science a-t-elle tué Dieu ?

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Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Trois réflexions persuasives pour raviver votre foi. La science progresse-t-elle au détriment de Dieu? Ce livre démontre que la foi chrétienne peut accueillir sans crainte tous les domaines de la connaissance et du raisonnement humain, en commençant par la science. La cosmologie et la neurologie révèlent de plus en plus un univers ayant un but précis. Mais au-delà de la science, c'est l'expérience personnelle de Dieu qui conduit à une foi mature. Au bénéfice de ceux qui en douteraient sur la base des souffrances que nous voyons dans le monde, le livre défend également l'éthique de Dieu.

Foire aux questions

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Informations

Partie 1

Qu’y a-t-il autour de nous ?

La science contemporaine a-t-elle découvert Dieu ?
Chapitre 1

Deux questions embêtantes

L’enfant murmurait : « Dieu, parle-moi. »
Et l’alouette chantait.
Mais l’enfant n’entendait pas.
Alors l’enfant cria : « Dieu, parle-moi ! »
Et le tonnerre retentit dans le ciel.
Mais l’enfant n’écoutait pas.
L’enfant regarda autour de lui et dit :
« Dieu, laisse-moi te voir. » et une étoile brilla de tous ses feux.
Mais l’enfant ne l’aperçut pas.
Et l’enfant s’écria :
« Dieu, fais un miracle pour moi ! »
Puis, une naissance eut lieu, mais l’enfant l’ignora.
Alors, l’enfant hurla de désespoir :
« Dieu, touche-moi, et donne-moi de te voir ! »
Dieu se pencha alors
Et toucha l’enfant.
Mais celui-ci chassa le papillon
Et s’éloigna distraitement
5.

6
Les athées soutiennent que la science d’aujourd’hui a éliminé la nécessité pour nous de croire en Dieu. Je ne suis pas d’accord. Je crois que la science de pointe révèle, plus que jamais, que tout ce que nous savons de nos jours appuie tout à fait la croyance en l’existence de Dieu en tant que Créateur de l’univers. Conformément à l’importante notion selon laquelle un fondement rationnel constitue la première étape de la foi, nous pourrions simplement considérer cette partie du livre comme l’argument rationnel en faveur de l’existence de Dieu. Il s’agit d’une préparation indispensable aux parties ultérieures de ce livre, plus approfondies et axées sur le cœur.
Savoir ce qui est réel constitue le véritable fondement du raisonnement humain. Celui-ci repose sur ce que nous connaissons de la nature. La question « Qu’y a-t-il autour de nous ? » nous aide à clarifier les notions de base par lesquelles nous pouvons comprendre le monde. De fait, la compréhension de notre environnement, ou la signification des découvertes scientifiques, est tellement importante qu’elle forme la première branche de la philosophie moderne, appelée métaphysique. Et elle affirme qu’il y a une cause et un effet à tout.
Un élément clé pour comprendre la nature vient de la science de la cosmologie qui tente de comprendre les phénomènes à grande échelle dans l’univers tels que les lois physiques en vue de savoir comment ils fonctionnent et pourquoi ils existent. La cosmologie nous servira donc de point de départ dans ce livre, parce que tout l’édifice de la foi commence à s’écrouler dès que nous mettons en doute, comme le font de nombreux sceptiques et athées contemporains, la nécessité même de l’existence de Dieu comme Créateur de l’univers.
Nous vivons à une époque des plus passionnantes où la science et la foi religieuse repoussent leurs frontières réciproques, et, par conséquent, celles de l’autre, dans leur quête de la vérité. Mais ni l’une ni l’autre n’a besoin d’être la concurrente de l’autre parce qu’elles ne se contredisent pas vraiment. Adopter à la fois la science et la foi peut nous aider à devenir des personnes plus équilibrées, plus harmonieuses. Heureusement, les gens vraiment inflexibles de chaque côté des frontières ne représentent qu’une minorité. La grande majorité des religieux, par exemple, ne s’opposent pas à la théorie de l’évolution, et l’éminent scientifique Freeman Dyson considère que la grande majorité des scientifiques traitent la religion avec respect et ne sont pas contre Dieu.
La science n’est pas le scientifique ; la profession n’est pas la personne. Le célèbre penseur américain Robert Lawrence Kuhn a indiqué « … qu’en tant que scientifique, toute vie après la mort semble impossible ; en tant que personne, aucune vie après la mort ne me semble absurde7. » Certains des scientifiques les plus illustres d’aujourd’hui sont en effet en mesure de consolider les deux points de vue. Beaucoup d’entre eux, comme nous le verrons, croient même très fortement en un Dieu personnel en tant que Créateur ultime et soutien de l’univers.
Mon ami Max, que je mentionne dans l’Avant-propos et qui s’estimait encore athée au moment de nos entretiens, souligna un jour, dans une lettre de six pages qu’il m’envoya par courriel, que le simple fait d’observer l’univers, et de savoir scientifiquement que son début remonte à presque quatorze milliards d’années, traduit bien qu’il est évident et facile de rationaliser qu’il a été créé. Pas de problème ici, c’est une évidence, a-t-il reconnu. Le vrai problème, a-t-il poursuivi, c’est de préciser ce que nous entendons par « créateur ».
D’après mon ami, le seul fait que nous cherchions un grand but de la part d’un créateur universel conscient est, en soi, une démarche typiquement humaine, mais qui limite en vérité notre raisonnement. Autrement dit, nous pensons naturellement que, si nous avions réussi à produire une chose aussi extraordinaire que l’univers, il nous aurait fallu recourir à une planification inimaginable. Avec ce genre de pensées, selon lui, nous avons créé un dieu à notre propre image, un être merveilleux possédant des pouvoirs magiques, un mythe dont nous devons nous affranchir pour pouvoir enfin commencer à réfléchir en dehors de ce cadre, pour aborder des théories plus sérieuses concernant notre origine.
L’autre argument clé de Max, qu’il a appelé sa pièce à conviction contre l’existence d’un créateur, était le suivant : « Comment peut-on concilier la notion d’un créateur avec le fait qu’une grande partie de ce qui existe aujourd’hui dans l’univers, y compris la race humaine, doit son existence à des forces destructrices hasardeuses causant des catastrophes naturelles, et à des événements totalement indirects ? Par exemple, si le plan de Dieu était de nous créer, pourquoi s’embêter, pour y arriver, avec l’évolution des grands dinosaures, pour les expédier ensuite tout bêtement hors de notre parcours au moyen d’une météorite aléatoire et destructrice, et permettre ainsi l’avènement de notre espèce ? Pourquoi ce détour insensé ? Cela vous semble-t-il conforme à l’agir d’un génie ? »
Il faut admettre que les deux questions de Max portent vraiment à réfléchir :
  1. Qui dit que l’univers doit être le résultat d’un projet planifié ; pourquoi ne pourrait-il pas être simplement le fruit du hasard ?
  2. En effet, comment expliquer qu’il ait fallu des catastrophes manifestement dues au hasard pour que la race humaine voie le jour8 ?
Examinons maintenant plus en profondeur les deux questions précitées.
En premier lieu, avons-nous été, l’univers et nous, planifiés ou sommes-nous le résultat d’un accident de parcours ?
Chapitre 2

Cause première - L’Univers était-il un accident ?

Qui fut le premier : Dieu ou l’univers ?

Certains de nos contemporains pensent que Dieu n’est nul autre que l’univers lui-même. Cette croyance en le « dieu de Spinoza » constitue d’après moi une croyance athée. Je pense ainsi parce que, même si nous sommes des descendants de l’univers, l’univers lui-même obéit aux lois de la physique. Cela signifierait qu’un « dieu-univers » serait limité et restreint. Il serait gouverné par ses propres lois, posséderait un volume d’énergie fini et calculable et une vitesse limite d’environ 300 000 kilomètres à la seconde, ou la vitesse maximale de la lumière. Ce dieu aurait 13,83 milliards d’années9 et sa taille serait de 94 milliards d’années-lumière de diamètre, une taille qui s’accroît chaque minute. Nous avons donc son âge et sa taille, et même son espérance de vie qui, en dépit d’être encore à des trillions d’années dans le futur, ne serait tout de même pas infinie. Tout ce qui manquerait maintenant, dans cet absurde scénario déiste, et non pas théiste, d’un dieu-univers physique, ce serait la longue barbe blanche, des mains et des pieds.
Si cela vous semble juste une version à plus grande échelle du dieu-soleil vénéré par nos ancêtres de l’âge de pierre, alors nous sommes du même avis. Selon moi, l’idée superficielle d’un dieu-univers s’écroule sous l’épreuve de la raison parce qu’elle ne répond pas à la question qui s’impose concernant l’origine première de l’univers. Un dieu qui n’est ni éternel, ni infini, n’est pas Dieu du tout.
Vous pouvez convenir, même si vous êtes un chercheur à la fine pointe de votre métier, que si nous demandons une suite suffisante de questions liées au pourquoi de quoi que ce soit, n’importe quoi du tout, nous devrons, à un moment donné, ouvrir nos esprits à la possibilité, à tout le moins, que Dieu existe et qu’il poursuit un but d’envergure.
Prenons l’exemple le plus banal.

Pourquoi le poulet a-t-il traversé la rue ?

  • Pourquoi le poulet a-t-il traversé la rue ?
    Pour se rendre de l’autre côté.
  • Pourquoi cela ?
    Parce qu’il voulait voir ce qui s’y trouvait.
  • Pourquoi ?
    Parce que la curiosité fait partie de sa nature. C’est instinctif.
  • Pourquoi cela ?
    Parce que, chez les animaux, ce genre d’instinct comme la curiosité peut mener à l’exploration et ainsi à la découverte de choses utiles, de la nourriture pour le poulet, par exemple, ou encore peut-il l’alerter de certains dangers de son milieu.
  • Mais pourquoi tout ça ?
    Parce que, au cours de l’évolution, les animaux qui ont acquis de bonnes méthodes de survie comme la curiosité prudente ont été les plus susceptibles de s’adapter à leur environnement constamment en changement et de survivre assez longtemps pour transmettre leurs gènes à leurs descendants sur plusieurs générations successives. C’est ce qu’on appelle la sélection naturelle.
  • Pourquoi ?
    Parce que l’évolution constitue une partie fondamentale de la nature. On le constate partout. L’évolution est inhérente non seulement à la façon dont les êtres vivants se développent dans des formes de plus en plus complexes, mais aussi à la façon dont ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Crédits
  4. Éloges
  5. Remerciements
  6. Préface
  7. Avant-propos
  8. Partie 1 – Qu’y a-t-il autour de nous ?
  9. Partie 2 – Comment savons-nous que nous savons que Dieu existe ?
  10. Partie 3 – L’éthique de Dieu prouve-t-elle sa non-existence ?
  11. Conclusion générale
  12. Notes