Un mauvais flic
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Un mauvais flic

Lettre ouverte Ă  Manuel Valls

  1. 240 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Un mauvais flic

Lettre ouverte Ă  Manuel Valls

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Citations

À propos de ce livre

En interpellant publiquement Manuel Valls, Marc La Mola a choisi les mots, plus forts que n'importe quelle arme de service, pour dénoncer l'état de déliquescence de la police nationale, pilier de notre démocratie. Politique du chiffre, prime au mérite, syndicats corrompus, locaux insalubres, manque d'effectifs
Un document choc, qui nous entraßne dans les arcanes d'une institution moribonde.

Foire aux questions

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Informations

Année
2014
ISBN
9782368472491

1

CONSTAT

Monsieur le ministre, depuis plus de dix ans, l’institution policiĂšre est malade. Le virus qui l’a infectĂ©e la ronge et aucun mĂ©dicament ne semble efficace. Il est vrai aussi qu’aucun mĂ©decin ne s’est penchĂ© sur elle pour effectuer un vrai diagnostic, pour mesurer ses souffrances et tenter de lui apporter les remĂšdes nĂ©cessaires. Alors elle sombre lentement au fil des diffĂ©rentes politiques appliquĂ©es, elle vient de mettre un genou Ă  terre.
Au fil du temps, elle est devenue un enjeu, une prioritĂ© pour ces femmes et hommes politiques qui dirigent notre pays. Ils l’ont utilisĂ©e et l’utilisent encore dans des discours trop Ă©loignĂ©s d’une triste rĂ©alitĂ©. Chacun s’en est emparĂ©, toutes les tendances politiques ont pris position sur ce phĂ©nomĂšne de sociĂ©tĂ© pour n’en sortir parfois que de ridicules propositions provoquant le rire des policiers. Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus Ă  rire, mĂȘme pas Ă  sourire car ce gros bateau qu’est la police semble ne plus ĂȘtre dirigĂ©, ou alors seulement par des politiques irresponsables et incompĂ©tentes.
Sur les chaĂźnes d’information, on peut tout entendre. Elles sont devenues la cour de rĂ©crĂ©ation des criminologues et autres experts en sĂ©curitĂ©, bien souvent tous auto-proclamĂ©s comme tels. C’est lĂ  qu’ils dĂ©veloppent leur savoir, leur vision de la police ou d’une situation de crise en pleine gestion par les rĂ©elles autoritĂ©s. Mais personne ne semble s’interroger sur leur vĂ©ritable lĂ©gitimitĂ©.
La police est un mĂ©tier mais elle est, dans ces cas-lĂ , vue Ă  travers le prisme de l’information-spectacle et donc dĂ©naturĂ©e. Elle n’est pas dĂ©crite telle qu’elle est vĂ©ritablement.
La police nationale est une immense corporation composĂ©e d’environ cent cinquante mille femmes et hommes. Elle comprend plusieurs directions, comme la Police judiciaire, les Compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ©, la direction du Renseignement intĂ©rieur en enfin la SĂ©curitĂ© publique.
Cette derniĂšre direction est celle que le grand public connaĂźt, cĂŽtoie, frĂ©quente. Elle regroupe l’ensemble des effectifs en uniforme et a vocation de rĂ©pondre aux trĂšs nombreuses sollicitations et besoins de notre sociĂ©tĂ©. Cette direction est la plus importante et c’est elle qui est le plus souvent accablĂ©e, critiquĂ©e notamment par une certaine presse.
Essentielle au bon fonctionnement de notre dĂ©mocratie, cette direction de la police nationale est malheureusement aujourd’hui moribonde.
Initialement, son rĂŽle Ă©tait d’apporter aide et assistance aux citoyens. Il y a quelques annĂ©es, elle veillait sur les villes et remplissait formidablement bien ses missions. Mais aujourd’hui et aprĂšs de nombreuses politiques dĂ©vastatrices, elle n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a étĂ©, celle que j’ai connue, celle que j’ai tant aimĂ©e.
Par choix stratégique et politique, par idéologie aussi, la Sécurité publique a été si négligée que rares sont les policiers qui ne veulent pas en partir.
Les orientations de M. Sarkozy ont eu raison du service public, ont sonnĂ© le glas d’une police prĂ©ventive et attentive : rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques, fin de la police de proximitĂ©, mise en place de primes aux rĂ©sultats

Monsieur le ministre, ces dix derniĂšres annĂ©es ont mis la police nationale Ă  terre. Elle ne peut donc plus garantir la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens et porte elle-mĂȘme atteinte aux libertĂ©s individuelles.
Les blessures sont connues de tous, les maux sont identifiĂ©s, mais ceux qui les ont inoculĂ©s ne mesurent pas le mal qu’ils ont fait Ă  notre sociĂ©té : politique du chiffre, culture du rĂ©sultat, primes au mĂ©rite, dĂ©roulement de carriĂšre, fin du corporatisme et maintenant indicateur de mesure de la performance.
Et bien d’autres, tant d’autres maladies devenues incurables par manque de courage politique, par Ă©lectoralisme et par ambition personnelle de responsables politiques.
Nicolas Sarkozy a voulu se placer en pourfendeur de la police qui jouait un rĂŽle social, il a tant voulu l’utiliser comme un marchepied pouvant le conduire à l’ÉlysĂ©e qu’il en a sacrifiĂ© les fondamentaux, pourtant essentiels au bon fonctionnement de l’institution.
AveuglĂ© par une ambition dĂ©bordante, il a vite compris que ce tremplin allait le conduire au sommet et, nĂ©gligeant volontairement les bases d’une solide corporation, il est parvenu Ă  l’anĂ©antir.
Auto-proclamĂ© nouveau parangon du soutien aux forces de l’ordre, il n’a sans doute pas imaginĂ© Ă  quel point une majoritĂ© de ces derniĂšres ont souhaitĂ© son dĂ©part.
Mais les ministres ont changé : les responsables de droite ont laissé la place aux responsables de gauche. Peu de choses ont évolué, bien peu de décisions ont chamboulé le quotidien des Français pourtant bien en souffrance.
C’est dans le domaine de la sĂ©curitĂ© qu’il semble que le travail ait Ă©tĂ© le plus aisĂ©. Il Ă©tait facile d’inverser la tendance et de se positionner aux antipodes des dĂ©cisions prĂ©cĂ©demment prises. La politique de Sarkozy ayant rapidement dĂ©montrĂ© ses limites, il suffisait de conduire le gros bateau vers une autre destination, celle de la rĂ©alitĂ© de terrain, celle tant espĂ©rĂ©e par les citoyens et les policiers eux-mĂȘmes.
Mais rien n’a Ă©tĂ© fait, tout a Ă©tĂ© conservĂ©, tout a Ă©tĂ© maintenu.
Pas de retour vers une police dite de proximitĂ©, pas d’arrĂȘt de la politique du chiffre et pas non plus de volontĂ© de renouer ce lien entre la police et les citoyens qui, malgrĂ© vos affirmations, fait tant dĂ©faut.
Ministre de gauche et personnage important de ce nouveau gouvernement, vous ĂȘtes arrivĂ© place Beauvau sous le regard des observateurs Ă©clairĂ©s tels que les spĂ©cialistes de la sĂ©curitĂ© publique, la sociĂ©tĂ© et les policiers eux mĂȘmes.
Je n’ai jamais connu un tel soulagement dans les troupes policiĂšres ; je n’ai jamais vu un tel engouement Ă  renouer avec les fondements de la police et un tel espoir de pouvoir Ă  nouveau faire son mĂ©tier de maniĂšre convenable et rĂ©aliste.
Les premiers mois ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă  la mise en place et il Ă©tait difficile de manƓuvrer ce navire en dĂ©rive aprĂšs tant d’annĂ©es de politique du chiffre, du rendement, des rĂ©sultats, du management et des primes abondamment versĂ©es. Les policiers s’étaient fourvoyĂ©s Ă  appliquer ces directives et ils avaient Ă©videmment hĂąte, dans leur grande majoritĂ©, de revenir Ă  l’essentiel de leur mĂ©tier, le service public.
Mais c’était sans prendre en considĂ©ration que le nouveau modĂšle de sociĂ©tĂ© que nous avait imposĂ© Sarkozy avait fait des Ă©mules, des adeptes et ce mĂȘme dans le clan adversaire, et l’avenir allait nous le dĂ©montrer.
Les ministres de Sarkozy s’étaient relayĂ©s pour anĂ©antir des annĂ©es de mise en place de dispositifs prĂ©ventifs. Seule la rĂ©pression Ă©tait de mise et les orientations prĂ©cises et claires ne laissaient aucune ambiguĂŻtĂ© quant Ă  l’exercice des effectifs engagĂ©s sur le terrain. Vous alliez changer cela, vous alliez supprimer ces armĂ©es de flics et leur cortĂšge d’interpellations massives et souvent injustifiĂ©es si ce n’est pas la seule motivation des fonctionnaires à atteindre leur chiffre.
C’est du moins ce que j’ai pensĂ©.
Mais aujourd’hui, rien n’a changĂ©. L’unique mode de fonctionnement des services de police demeure la politique du chiffre, et aprĂšs bientĂŽt deux annĂ©es d’exercice de la fonction de ministre de l’IntĂ©rieur.
Pourquoi n’avez-vous rien chamboulé ?
Pourquoi n’avez-vous pas appliquĂ© une vraie politique de gauche ou, du moins, une politique non plus basĂ©e sur l’unique rĂ©pression ?
Le modĂšle prĂ©cĂ©dent, bien qu’inefficace en termes de lutte, avait malgrĂ© tout donnĂ© satisfaction Ă  une population avide de mesures rĂ©pressives et dĂ©sireuse de dĂ©signer les responsables de leurs maux. AbreuvĂ©e de chiffres, de statistiques tronquĂ©es et trafiquĂ©es, cette sociĂ©tĂ© rĂ©clamait toujours plus de prĂ©sence policiĂšre et de pĂ©nalisation, et ce tant que cette derniĂšre s’appliquait Ă  celui qu’elle avait dĂ©signĂ© comme le voleur, le droguĂ© ou l’étranger en situation irrĂ©guliĂšre.
En fin politique, vous avez trĂšs vite assimilĂ© et pris la mesure des envies de nos concitoyens sans oublier Ă©videmment la vĂŽtre, celle d’accĂ©der aux plus hautes fonctions de l’État. Vous n’ignoriez pas que ce passage, devenu presque obligatoire, au ministĂšre de l’IntĂ©rieur, allait vous faire caracoler au sommet des sondages d’oĂč vous ne tomberiez qu’en quittant ce ministĂšre pour assumer d’autres fonctions.
Sans avoir d’autre ambition que celle de faire appliquer une politique qui avait bien fonctionnĂ© seulement dans les sondages, vous avez dĂ©veloppĂ©, officialisĂ© et entĂ©rinĂ© la politique de vos prĂ©dĂ©cesseurs dans un silence magistral à peine brisĂ© par quelques journalistes courageux.
Vous incarniez un rĂȘve bien plus grand que celui suscitĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique et de tout le gouvernement lui-mĂȘme. Vous avez Ă©tĂ© un cauchemar pour moi. Une abomination pour l’institution policiĂšre, contrainte encore de faire appliquer ce qui lui avait tant pesĂ© depuis des annĂ©es, une dĂ©ception immense pour une certaine sociĂ©tĂ© dont le cƓur bat Ă  gauche.
Le mal avait été fait, il se perpétuait.
Alors il est nĂ©cessaire de relater ce que cette institution est devenue, il faut rĂ©vĂ©ler ce qui se fait dans ces commissariats. Il faut raconter comment, aux travers des diffĂ©rentes politiques conduites, la police s’est Ă©loignĂ©e des citoyens, Ă  quel point elle peine pour ĂȘtre encore à leur service.
Il est encore difficile de raisonner, de comprendre pourquoi les changements d’orientation, l’hypocrisie de la hiĂ©rarchie et les dĂ©cisions politiques appliquĂ©es Ă  cette si belle institution ont dĂ©naturĂ© ses missions initiales.

2

LA TENTATION

La voiture est inondĂ©e de soleil. Elle approche lentement d’une citĂ© de ces quartiers nord, de ces quartiers oubliĂ©s par certains responsables politiques, dĂ©laissĂ©s, abandonnĂ©s et devenus des ghettos pour des populations contraintes d’y organiser leur vie.
Le trafic, le recel et les armes automatiques comme unique moyen de subsistance, comme seul mode d’expression face Ă  une sociĂ©tĂ© qui oublie les vulnĂ©rables, face Ă  des institutions perçues comme des bandes rivales et Ă  des flics Ă  qui l’on a confiĂ© une mission qui, en l’absence de toute autre stratĂ©gie, semble n’avoir d’autre justification que celle de l’unique rĂ©pression.
Aucun arbre dans la rue, aucune protection contre les assauts du soleil, pas d’ombre, pas un seul coin abritĂ© qui pourrait, mĂȘme furtivement, apaiser les occupants de cette voiture de flics. Ils progressent lentement comme s’ils n’avaient pas envie d’atteindre leur but.
Parfois elle s’immobilise Ă  un feu rouge, elle dĂ©passe mĂȘme des automobiles bien plus lentes qu’elle, mais toujours de maniĂšre lymphatique, comme si la chaleur l’empĂȘchait d’atteindre des vitesses excessives.
Les rues sont sales et le sol est jonchĂ© d’immondices que les employĂ©s de la ville ont oubliĂ©es, que les familles de ces quartiers feignent d’ignorer tant cela fait partie de leur environnement, de leur vie. Les enfants shootent dans ce qu’il reste d’une Ă©norme pastĂšque qui vient Ă©clater sur une voiture abandonnĂ©e et les dealers, bien installĂ©s dans leurs fauteuils, attendent le chaland sans quitter des yeux la kalachnikov, dissimulĂ©e Ă  proximitĂ©, qui pourrait leur sauver la vie au cas oĂč ils seraient pris pour cible par des rivaux bien plus gourmands.
Elle aussi fait partie intĂ©grante de ce quartier, elle aussi demeure la compagne idĂ©ale de ces jeunes gens qui banalisent la violence et en font mĂȘme un mode d’expression. L’AK 47 circule dans ces lieux et crache rĂ©guliĂšrement ses projectiles sur des jeunes gens que l’argent facile a rendus sauvages et mercenaires d’une guerre destructrice, de celles qui laissent inĂ©vitablement au sol leurs combattants. Est-ce son cĂŽtĂ© simple d’utilisation et son chargeur tordu qui ont permis Ă  cette arme de s’adapter trĂšs vite Ă  ces quartiers, ou est-ce simplement son faible prix qui, malgrĂ© le long trajet effectuĂ© depuis les Balkans, en fait l’outil le moins coĂ»teux de ces dealers ?
Simple et tordu. Tout comme le sont ces jeunes, tout comme sont les quartiers nord de Marseille.
Ces lieux sont impitoyables, et surtout bien hostiles pour ceux qui s’y Ă©gareraient ou qui voudraient y faire rĂ©gner une loi nouvelle, notamment celle de l’État. Car l’État a bel et bien dĂ©sertĂ© cette zone, qu’il a jugĂ©e lui-mĂȘme irrĂ©cupĂ©rable.
Marseille n’est riche que de soleil et d’armes automatiques dont les crĂ©pitements mettent en alerte les Ă©lus de ces quartiers bien impliquĂ©s dans un combat qui semble perdu d’avance.
Un jeune dealer assiste au lent passage de cette voiture banalisĂ©e qu’il considĂšre comme son ennemie. Lui se tient Ă  l’ombre d’un grand arbre, seul rescapĂ© dans ce royaume du bĂ©ton, de la rĂ©sine de cannabis et de la violence sans borne.
Son regard est attentif. Silencieusement, il regarde ses adversaires franchir l’intersection, se rapprocher de lui et de son point de vente. Il reste aux aguets en feignant de les ignorer, en faisant mine de ne pas les avoir repĂ©rĂ©s. Mais chacun sait ce qu’il a Ă  faire, chacun connaĂźt son job et les risques encourus.
La prison, il l’a dĂ©jĂ  connue, il y est restĂ© six mois pour en sortir encore plus fort, encore plus aguerri Ă  des mĂ©thodes bien plus violentes que celles qu’il avait acquises dans sa citĂ©, lĂ  oĂč il a grandi. Il n’est pas ...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. 4Ăšme de couverture
  3. Collection
  4. Titre
  5. Copyright
  6. DĂ©dicace
  7. Prologue
  8. 1 – Constat
  9. 2 – La tentation
  10. 3 – Politique du chiffre
  11. 4 – Marseille
  12. 5 – Battue
  13. 6 – Politiques
  14. 7 – CEEA
  15. 8 – ESI
  16. 9 – CREAI
  17. 10 – Double homicide
  18. 11 – Le mĂ©rite
  19. 12 – Note de service
  20. 13 – Suicide
  21. 14 – ViolĂ©e
  22. 15 – Insalubres
  23. 16 – Le gouffre
  24. 17 – Guetteur
  25. 18 – La preuve
  26. 19 – Les solutions
  27. 20 – Aveugle
  28. 21 – Souriez, vous ĂȘtes filmĂ©s !
  29. 22 – Syndicats
  30. 23 – Lui
  31. 24 – Bilan
  32. Épilogue
  33. Table des matiĂšres