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Mongolie 2019 Petit Futé
À propos de ce livre
Lorsqu'on a la chance de galoper sur la steppe mongole, on est soudain pris d'un sentiment étrange, que tous les voyageurs depuis Marco Polo ont ressenti: une sorte d'hypnose, de plénitude, de bouffée de liberté. La Mongolie, « terre sous le grand ciel bleu », est une destination extraordinaire, mais qui se mérite. Y voyager n'est pas toujours facile: la langue, difficile à maîtriser, la nourriture peu variée, les pistes défoncées au milieu de la steppe, les douches ou toilettes inexistantes, seront autant d'obstacles à surmonter... Mais pour quelle récompense! La Mongolie, c'est l'assurance de découvrir une nature intacte et un mode de vie aujourd'hui disparu au sein de nos sociétés. Les descendants de Chinggis Khaan organisent leur quotidien au rythme de la nature, loin des grands bouleversements qui agitent notre époque. Les aléas du climat, la bonne santé des troupeaux ou un déménagement de la ger (yourte) dans un espace sans clôture dictent toujours le quotidien des nomades. Dans ce monde aux conditions de vie difficiles, chaque rencontre est une fête. L'hospitalité mongole n'est pas une légende, c'est un cadeau permanent. Alors forcément, cela crée des moments qui marquent la mémoire pour toujours.
Foire aux questions
Informations
Son architecture très soviétique frappe de prime abord. Elle rappelle une époque révolue. Depuis le départ des Russes au début des années 1990, certains bâtiments du cœur de la ville n'ont jamais reçu la moindre attention. Le délabrement est le maître-mot à de nombreux endroits. Il n'y a qu'à se balader dans le palais de la culture qui longe le côté est de la place centrale, celle dédiée au héros national Sükhbaatar, pour s'en rendre compte. Couloirs lugubres dans certaines ailes, éclairages défectueux, sanitaires en mauvais état... dommage pour un ouvrage qui s'est toujours voulu être l'une des principales vitrines de la ville. Ce premier constat contraste singulièrement avec l'éruption de nombreux nouveaux projets immobiliers. Car aujourd'hui, avec une forte croissance économique et démographique, la ville se couvre de gratte-ciel et de barres d'immeubles résidentiels, sans réel plan d'ensemble. Si de nombreux Mongols aimeraient faire de la capitale mongole le Dubaï de l'Asie centrale, l'urbanisme sauvage qui y règne plonge Oulan-Bator dans un joyeux désordre. Et avec l'exode rural des populations nomades, qui se retrouvent sans autre choix que de venir trouver du travail en ville, des « quartiers de yourte » ont poussé sur les collines en périphérie de la capitale. Près de 700 000 personnes vivraient ainsi dans ces bidonvilles faits de tentes, avec tous les problèmes d'hygiène et de pollution que cela comporte : chauffage au charbon pendant l'hiver, pas d'égouts, ni d'évacuation des eaux usées...
Le nom même de la ville, qui signifie « héros rouge », en hommage aux communistes de la première heure et bien sûr à Sükhbaatar, est lui-même emblématique des contrastes de cette capitale en mutation. Nombreux sont ceux qui réclament en effet le retour à son nom d'origine, Urga, important carrefour commercial entre la Chine et la Russie au XIXe siècle.
A y regarder de plus près, la capitale mongole offre cependant quelques trésors culturels à tous les curieux, ainsi que de bonnes surprises. Elle garantit une entrée en matière tout en douceur avec la Mongolie. Les bons musées permettent d'en apprendre beaucoup sur le pays, et peut-être d'orienter son itinéraire dans une direction plutôt que dans une autre. Les spectacles traditionnels, les soirées mémorables dans les nombreux bars du centre-ville ou encore les quelques bonnes adresses pour faire du shopping sont autant d'arguments à faire valoir. Et puis même si la ville rassemble la moitié de la population du pays (et plus en hiver), ses dimensions restent humaines, et on peut donc s'y balader assez facilement (d'autant que les bus locaux fonctionnent assez bien).
Beaucoup aiment rester sur « UB » quelques jours pour organiser leur voyage à la campagne. Ils ont bien raison. C'est ici que tout se passe et, pour preuve, près de la moitié de la population mongole se concentre dans la capitale. Il sera toujours temps de trouver des camarades de route pour réduire les coûts des transports, une fois les extérieurs de la capitale gagnés, auprès des guesthouses ou des agences de voyage.
Quant à ceux qui s'adaptent mal à la cuisine mongole, Oulan-Bator est un petit paradis pour les papilles délaissées. Toutes les cuisines du monde, ou presque, s'y côtoient. Pour les bonnes tables occidentales, il faudra cependant y laisser bien plus de billets que dans les guanz, ces restaurants populaires typiques de Mongolie. L'aventure peut commencer.
Table des matières
- Couverture
- Table des matières
- INVITATION AU VOYAGE
- DÉCOUVERTE
- OULAN-BATOR
- LA MONGOLIE CENTRALE
- LE DÉSERT DE GOBI
- L’OUEST
- L’EST
- PENSE FUTÉ
- Galerie photos
- Galerie cartes