Guide pour apprendre à s'aimer
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Guide pour apprendre à s'aimer

  1. 332 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Guide pour apprendre à s'aimer

Détails du livre
Aperçu du livre
Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Nous savons que nous devons être bons envers nous-mêmes si nous voulons être heureux. Mais est-ce que notre coeur le sait? Nous sommes à la fois le juge impitoyable et l'enfant perdu et apeuré qui ne veut plus se sentir jugé. Nous avons créé un cercle vicieux auquel nous pouvons mettre fin uniquement en sortant denous-mêmes pour observer comment nous en sommes arrivés là.

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Informations

Année
2014
ISBN
9782897520946

Chapitre 1

Quand vous êtes prisonnier de votre enfance : surmontez ce que vous avez appris
Notre perception de nous-mêmes dépend en grande partie des expériences que nous avons vécues durant notre enfance. Si vous n’avez pas reçu d’amour et de soutien, il y a de fortes chances que vous ayez du mal à vous offrir ces choses à vous-même et à ceux autour de vous. Si les gens qui étaient censés prendre soin de vous ont négligé vos besoins physiques et émotionnels, vous avez probablement conclu que vos besoins n’étaient pas importants, et que vous méritiez d’être ignoré pour une raison ou une autre.
Ironiquement, si vous avez grandi dans un environnement violent, vous avez peut-être détesté les gens qui vous faisaient du mal, mais il y a de fortes chances que vous entendiez encore, une fois devenu adulte, leurs voix dans votre tête. C’est le paradoxe de la maltraitance : vous êtes choqué quand vous prenez conscience qu’on vous a maltraité, mais vous reprenez là où vos abuseurs s’étaient arrêtés. Nous nous traitons souvent de la seule façon que nous connaissons, celle que nous avons apprise de nos parents et de nos pairs.
Même si vous n’avez jamais été maltraité en grandissant, vous avez probablement tiré des conclusions par rapport à vous-même en fonction de votre relation avec vos parents. Plusieurs d’entre nous ont appris dès leur plus jeune âge que l’amour, l’acceptation et l’approbation dépendaient de certains comportements et accomplissements. Mais nous n’en avons pas conclu que nos comportements n’étaient pas à la hauteur ; nous avons plutôt adopté la croyance que nous n’étions pas à la hauteur, qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas en nous. Selon la psychothérapeute et chercheuse Alice J. Brown, auteure de Core Beliefs Psychotherapy, parce que nous sommes foncièrement égocentriques durant l’enfance, nous présumons que c’est de notre faute si nos parents ne sont pas là pour nous.
Une fois adultes, nous comprenons peut-être que nous ne méritions pas de nous sentir coupables et que nous n’aurions pas dû nous torturer pour des choses que d’autres avaient faites. Mais parfois, même si nous savons tout cela, nous ne le croyons pas vraiment. Nous ne saisissons pas que nous avons une beauté intrinsèque, même si nous ne sommes pas parfaits, et que nous n’avons jamais mérité d’être oppressés par la peur, la solitude ou la honte ; ni lorsque nous étions enfants ni maintenant.
Il est utile de comprendre comment les expériences de notre enfance nous ont influencés, mais il ne s’agit pas d’accuser les autres ou de jouer les victimes. Il s’agit de reconnaître que nous avons tous appris à douter de nous-mêmes, à différents degrés, en grandissant ; même ceux d’entre nous qui ont eu des parents attentionnés, puisque divers facteurs influencent les croyances que nous adoptons à notre sujet. Et nous pouvons tous apprendre à nous aimer, à nous soutenir et à prendre soin de nous, quelles que soient les épreuves que nous avons traversées. Nous pouvons tous remettre en question nos pensées et nos croyances afin de cultiver des sentiments plus positifs par rapport à nous-mêmes, même si nous avons tous nos petits défauts.
Comment nous débarrasser de ces croyances auxquelles nous nous raccrochons depuis des années ? Comment surmonter ces traumatismes et ces souffrances ? Comment nous libérer de notre sentiment de honte et reconnaître notre valeur et notre beauté ? De nombreux collaborateurs de Petit Bouddha ont répondu à ces questions sur notre site et nous ont fait part de leurs expériences et de leurs découvertes. Par exemple…
S’ouvrir à l’amour quand on ne l’a pas connu en grandissant
par Marie
Vous méritez vous aussi, autant que quiconque dans l’univers, votre amour et votre affection.
Bouddha
J’ai toujours eu un immense besoin d’amour et d’attention. Cela ne veut pas dire que j’acceptais facilement de me laisser aimer ; en fait, c’était plutôt le contraire. Si quelqu’un m’avouait que je lui plaisais ou même qu’il m’aimait, il devait franchir une série d’obstacles et accepter d’être repoussé, appâté et constamment mis à l’épreuve. À cette seule condition, une fois franchi la ligne d’arrivée, recevait-il mon approbation.
Comme vous pouvez l’imaginer, ce processus éliminait bon nombre d’amis et de partenaires potentiels, et je me retrouvais souvent seule et déçue. La cause de mon inaptitude à accepter facilement d’être aimée provient de mon enfance. Ma mère a été incapable de communiquer avec moi. Elle était tombée enceinte alors qu’elle était au sommet de sa carrière de mannequin. Après ma naissance, sa carrière s’est étiolée. Elle était jalouse de l’attention que reçoit un bébé, et pis encore, elle avait développé une forte dépendance aux narcotiques.
Le fait de grandir aux côtés d’une mère qui disait ne ressentir aucun amour et avoir honte de moi m’a amenée à vouloir désespérément être la fille parfaite. J’étais prête à tout pour montrer que j’étais digne de son amour, même à prendre de la drogue avec elle pour établir une forme de contact entre nous. J’avais 15 ans quand elle est partie comme ça, sans dire au revoir, me laissant avec mon beau-père et un sentiment d’échec accablant. Si ma propre mère était incapable de m’aimer, comment et pourquoi les autres en seraient-ils capables ?
Après le départ de ma mère, j’ai tenté de noyer ma peine dans la drogue et l’automutilation. La drogue m’a instantanément fourni un réseau social où les liens entre consommateurs étaient étroits. Puis j’ai essayé de redevenir maîtresse de moi-même en m’automutilant. J’ai vécu ainsi pendant 10 ans. Je me détestais, et j’étais terrifiée à l’idée de laisser entrer quelqu’un dans ma vie. Au cours de ces années, j’ai fait plusieurs séjours dans des centres de réhabilitation, où des infirmières et des psychiatres ont travaillé d’arrache-pied pour m’aider. J’étais toujours sur le point de lâcher prise et d’établir des liens avec eux, mais lorsque venait le moment de quitter ces institutions, je me retrouvais toujours seule.
Je voulais désespérément tomber amoureuse et avoir une carrière. Mes démons intérieurs m’empêchaient d’avoir l’un et l’autre. Par chance, j’avais reçu une éducation fantastique, ayant passé mon enfance dans les meilleurs pensionnats du pays. Il ne me restait plus qu’à échapper au cercle vicieux dans lequel j’avais passé la majorité de ma vie à tourner en rond. J’avais arrêté la drogue, mais pris l’habitude de m’apitoyer sur moi-même. Ma thérapie m’avait enseigné que je devais tourner la page et apprendre à faire confiance. Ce n’est rien de bien difficile mais, à l’époque, l’idée même me semblait non seulement terrifiante mais impossible.
J’ai toujours redouté les anniversaires et les jours fériés. Le jour de mon vingt-cinquième anniversaire, je me suis réveillée comme toutes les autres années avec un profond sentiment d’appréhension. Je suis sortie acheter des cigarettes, mais la dame derrière le comptoir a demandé à voir une pièce d’identité. Je me suis exécutée et elle m’a dit : « Mais c’est ton anniversaire aujourd’hui. Tu as l’air si jeune. Ta mère doit être très fière de toi. »
C’était un simple compliment, mais pour une raison ou une autre, celui-ci avait touché une corde sensible en moi. Après toutes mes années de thérapie, ces quel­ques mots prononcés par une inconnue avaient tapé dans le mille. Je ne peux pas vraiment l’expliquer, mais je suis passée par toute la gamme des émotions : colère, regrets, compréhension, et finalement, soulagement. J’ai senti qu’en effet ma mère devrait être fière de moi, et cela m’a fait de la peine pour elle de penser qu’elle en était incapable.
Je voulais vivre, rencontrer quelqu’un et avoir des enfants à moi que j’aimerais et dont je serais fière. Je me suis alors rendu compte que cela n’arriverait qu’à la condition que j’arrête de me traiter de la même façon que ma mère me traitait. Compte tenu du temps et des efforts qu’il m’avait fallu pour en arriver là, faire prendre à ma vie un nouveau tournant s’est avéré étonnamment facile. Le plus difficile était de parvenir à cette prise de conscience.
Si vos parents se sont mal conduits envers vous, et que vous aimeriez mieux vous traiter et vous ouvrir à l’amour, voici ce que je vous recommande :
Écrivez malgré vos peurs et vos émotions. Je ne voulais plus souffrir inutilement ; je voulais apprendre à communiquer et comprendre comment je raisonnais. Noter toutes ces choses par écrit m’a aidée à m’en libérer.
Achetez-vous un journal dans le but de mettre des mots sur vos émotions. Essayez d’identifier les choses qui vous procurent du plaisir ou qui vous rendent triste, et à quel moment cela se produit. En couchant tout cela sur le papier, vous pourrez ensuite cataloguer vos émotions, examiner vos habitudes et identifier ce qui vous amène à vous sentir de telle ou telle façon, et comment vous réagissez par la suite. Tenir un journal vous aidera à garder le contact avec vous-même afin d’apporter des changements durables dans votre vie.
Prenez le risque de faire confiance aux autres. Au lieu de faire passer des examens aux gens, je m’abandonne et les laisse entrer dans ma vie. Cela a été une étape difficile pour moi, car je supporte mal d’être rejetée. Néanmoins, j’ai pris ce risque et fait confiance à mon instinct. J’ai décidé que même si quelqu’un me laissait tomber, je pourrais le supporter. Fréquenter des milieux sociaux différents m’a aussi aidée. J’ai repris contact avec des gens que j’avais aimés en grandissant, et j’ai été surprise de découvrir que plusieurs d’entre eux étaient contents de renouer des liens avec moi. À mesure que je me suis sentie mieux entourée et moins seule, je me suis rendu compte que j’avais pris la bonne décision.
J’ai également décidé d’être franche avec les gens qui entraient dans ma vie. Je n’essayais pas de leur faire peur dès notre première rencontre, mais à mesure que notre relation se développait, je leur expliquais ce que j’avais vécu par le passé et comment j’en étais venue à tourner la page et à être heureuse. Presque tous ceux et celles à qui je me suis confiée m’ont offert leur soutien. La franchise est devenue entre nous quelque chose de réciproque. J’ai appris que la plupart des gens ont connu eux aussi des difficultés. Ces confessions ont contribué à cimenter mes relations. J’ai également appris à ne pas m’ouvrir à n’importe qui ; mais plus je le fais, plus je peux me fier à mon instinct quant à ceux que je peux laisser entrer dans ma vie. Prendre des risques avec les autres est essentiel au bonheur. Après tout, il vaut mieux avoir connu quelques relations d’amitié que de rester seul, de peur d’avoir le cœur brisé.
Tournez la page du passé. J’ai tourné la page pour ce qui est de ma mère. Je me suis rendu compte que je m’étais engagée sur une voie qui ressemblait beaucoup à la sienne, et cela m’a enseigné à avoir de la compas...

Table des matières

  1. Remerciements
  2. Au sujet de Petit Bouddha et de ce livre
  3. Ce qui m’a amenée à écrire ce livre
  4. Chapitre 1
  5. Chapitre 2
  6. Chapitre 3
  7. Chapitre 4
  8. Chapitre 5
  9. Chapitre 6
  10. Chapitre 7
  11. Chapitre 8
  12. Chapitre 9
  13. Chapitre 10
  14. Conclusion
  15. Les conseils
  16. Les citations
  17. Les témoignages
  18. Les collaborateurs
  19. Au sujet de l’auteure