Intégrer les grandes écoles et les filières d'excellence
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Intégrer les grandes écoles et les filières d'excellence

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Intégrer les grandes écoles et les filières d'excellence

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Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Cet ouvrage est le guide pour réussir ses études et réaliser son potentiel, avec:

  • Tous les conseils ainsi que les pratiques à mettre en œuvre pour intégrer les grandes écoles;
  • Des techniques et une méthode pour améliorer son niveau;
  • De nombreux témoignages d'actifs étant passés par une grande école ou une filière d'excellence.

Foire aux questions

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Informations

Année
2020
ISBN
9782340043947

Première partie

Adopter le bon état d’esprit

1

Comment améliorer vos résultats en changeant d’état d’esprit
« Nos doutes sont des traîtres et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon, parce que nous avons peur d’essayer. »
Shakespeare, écrivain
Si vos résultats scolaires ne sont pas à la hauteur de l’effort fourni, il est probable que vous avez des croyances limitantes dans ce domaine. Par exemple, « je suis nul en maths », « j’ai du mal avec les études », « j’apprends moins vite que les autres », etc. Avec le temps, ces croyances deviennent des certitudes. Mon souhait est de vous aider à les éliminer.
Nous avons tous tendance à prendre nos opinions pour des faits. « Il est en train de pleuvoir » est un fait. « Ce temps est déprimant » est une opinion. Une opinion varie selon la personne qui s’exprime et surtout elle peut changer dans le temps. Pour chaque croyance limitante, remplacez-la par un questionnement :
« je ne sais pas si je suis capable d’être bon en maths »,
« je ne sais pas quel est mon potentiel de réussite »,
etc.
Le fait de passer d’un état d’esprit limitant à une attitude neutre, donne une ouverture pour travailler sur votre transformation. Au-delà de votre propre état d’esprit, vous devez éviter de vous faire contaminer par les croyances limitantes de personnes de votre entourage familial et scolaire.
Avant de commencer l’histoire que je vais vous raconter, je tiens à préciser que l’immense majorité des enseignants et professeurs veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs élèves.
Un jour en terminale, mon prof de maths m’a demandé de venir le voir après le cours. C’était avant le dernier conseil de classe. Il m’a dit « Tall, avec les notes que vous avez, je ne peux pas vous empêcher d’aller en math sup. Mais la prépa c’est difficile et vous risquez de perdre un ou deux ans pour rien. Allez plutôt à la fac. »
Ce prof a tenté ce coup-là parce qu’il ne connaissait pas mon père. Ça faisait deux ans que j’étais en préparation psychologique pour la prépa et les grandes écoles. Mon père a deux passions : les maths et aider les autres à réaliser leur potentiel. Ses enfants, ses proches et même des inconnus. J’ai écouté mon prof de maths poliment et je lui dis que je souhaitais quand même faire math sup. Il a réagi en faisant un geste de dépit, l’air de dire « je vous aurai prévenu ». Je m’en souviens comme si c’était hier. Finalement la prépa s’est bien passée et j’ai réussi le concours de Polytechnique.
En résumé, pour faire de vrais progrès il faut :
éliminer vos croyances limitantes,
éviter de vous faire contaminer par ceux qui veulent limiter votre potentiel,
passer plus de temps avec ceux qui vous tirent vers le haut.
Cas pratique
Denis Depoux
Managing Partner Greater China, Roland Berger
Sciences Po Paris
Je suis consultant de direction générale, au sein du cabinet Roland Berger. J’y travaille depuis dix-neuf ans, j’interviens dans le domaine de l’énergie et de l’environnement, sur des sujets de stratégie, d’expertise économique et de transformation. Par ailleurs, je dirige les activités de Roland Berger en Chine, ce qui m’amène à intervenir également dans d’autres secteurs, mais aussi à intervenir dans les médias et à l’occasion de différents événements, pour promouvoir l’image et la notoriété de la société.
Avant Roland Berger, j’ai passé quatre ans dans une autre société de conseil de direction générale, américaine et spécialisée dans le secteur de l’énergie, une « boutique » comme on les appelle souvent. Et j’avais passé quatre ans au sein d’EDF, dans deux postes successifs, en Chine puis en France, au début de ma vie professionnelle.
Je suis diplômé de Sciences Po Paris, section Communication et ressources humaines, en 1992. Je suis également titulaire d’un DEA (diplôme d’études approfondies) de sociologie des organisations, également à Sciences Po, en 1993.
En fait, j’étais très indécis sur mes choix d’orientation et de carrière. Je suis issu d’une famille plutôt scientifique, avec des parents biologistes, enseignants à l’université et chercheurs à l’Institut Pasteur, avant une deuxième vie professionnelle dans la biologie privée. Mon frère a fait des études d’ingénieur. Dans ce milieu d’origine et grâce à des parents partageant leurs voyages et leurs questionnements professionnels, j’ai développé une très grande curiosité pour de nombreux sujets. J’ai passé un baccalauréat scientifique, avec de bons résultats et un fort intérêt pour les matières scientifiques, et une bonne base analytique, mais aussi une passion pour la littérature ! Que faire dans ce cas ?
Sciences Po, envisagé par ma mère, après une année de classe préparatoire hypokhâgne, m’a paru une bonne façon… de ne pas choisir, tout en accentuant ma culture générale. Je me suis alors retrouvé à Paris, un peu seul, sans vraie guidance et sans aucune discussion sur mon avenir professionnel. J’ai alors procédé par élimination : je n’avais pas d’appétit pour l’administration, j’ai donc exclu la section Service public de Sciences Po, à l’époque voie royale. Pas beaucoup d’intérêt pour la chose économique et la section économique et financière a également été exclue du choix. J’ai fini par choisir la section Communication et ressources humaines car je la trouvais intéressante, relativement professionnalisante, et me permettant d’approfondir mes connaissances sur la chose sociale, les relations syndicales, etc. Mon engagement politique (très léger) de l’époque était aussi cohérent avec ce choix. Une fois le diplôme de Sciences Po obtenu, je souhaitais prolonger le sursis retardant mon service militaire, à l’époque obligatoire. J’ai donc opté pour le DEA de sociologie des organisations de Sciences Po, très sélectif et dirigé par deux grands maîtres du sujet : Michel Crozier et Erhard Friedberg. Étant devenu un étudiant plus mûr, j’ai pu profiter, beaucoup plus que dans le premier cycle, des enseignements passionnants et des travaux de recherche demandés dans le cadre de cette formation.
En résumé, ces choix de formation n’en ont pas toujours été, ou plutôt ont été des choix opportunistes et guidés moins par des aspirations professionnelles que par des aspirations intellectuelles.
La curiosité intellectuelle est un moteur d’apprentissage et de satisfaction personnelle puissant, auquel j’ai eu beaucoup recours, sans doute parfois aux dépens de l’approfondissement et de la maîtrise complète d’un domaine. Faire quelque chose qui te passionne (même si c’est parfois éphémère) et le faire à fond (pour ne pas être dilettante) permet d’apprendre et d’accomplir beaucoup.
J’ai aussi appris à rester ouvert. Au fond, je ne crois pas que j’aurais pu imaginer ou concevoir mon parcours professionnel tel qu’il s’est déroulé jusqu’à présent. En particulier à la sortie de l’école, je suis resté à l’écoute, ai essayé des choses qui n’étaient peut-être pas naturelles (EDF recrutait plus d’ingénieurs que des diplômés de Sciences Po, le conseil recrutait peu de gens issus de l’industrie, et encore moins des Sciences Po issus de l’industrie, cela a bien changé aujourd’hui mais c’était le cas). Mon conseil est de « ratisser large », de rencontrer beaucoup de gens, de discuter, de saisir des opportunités. Fixer trop intensément un objectif ne permet pas toujours d’apercevoir ses propres limites, ou ses possibilités, ou de voir d’autres opportunités qui se présentent.
Le manque de confiance en soi est parfois une difficulté importante. Rester seul avec soi-même ne peut qu’aggraver cette éventuelle angoisse. Deux voies s’offrent alors : l’inconscience (« je ne réfléchis pas à ce que je sais et ce que je peux, et j’essaye, l’échec ne me fait pas peur car ne pas réussir n’est pas un échec »), ou la détermination (« je cherche dans les conversations avec d’autres, dans différents essais et erreurs, dans un travail approfondi, la validation de certains atouts et compétences, et je détermine ma zone de confort »).
Trente ans plus tard, je regarde ce cheminement avec satisfaction et regret parfoi...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Copyright
  4. Dédicace
  5. Table des matières
  6. Introduction
  7. Première partie. Adopter le bon état d’esprit
  8. Deuxième partie. Appliquer des bonnes pratiques
  9. Conclusion
  10. Remerciements