15 textes latins traduits et commentés. CPGE, Concours, Université.
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À propos de ce livre

Cet ouvrage s'adresse avant tout à celles et ceux qui étudient le latin dans l'enseignement supérieur (Université, CPGE). Son objectif est de préparer au commentaire de textes latins mais aussi à la version tels qu'on les trouve dans les concours (ENS, CAPES, agrégations). Il part du principe que ces deux approches du texte prennent sens lorsqu'elles sont associées. Chaque texte étudié comporte une traduction juxtalinéaire avec de nombreuses remarques grammaticales, une traduction élaborée, une explication littéraire détaillée et quelques repères bibliographiques. Les auteurs n'ont pas eu pour ambition de proposer une «littérature latine» mais plutôt quinze regards singuliers sur des œuvres à partir d'extraits. Ce sont autant d'introductions et d'invitations à lire les auteurs latins, susceptibles d'intéresser les lecteurs et les lectrices qui désirent s'engager dans une lecture vivante de ces textes.

Sylvain Leroy, agrégé de lettres classiques, docteur ès lettres, est professeur en CPGE littéraires au lycée Paul Cézanne à Aix-en Provence.

Julien Alibert, agrégé de lettres classiques, est professeur en CPGE littéraires au lycée Frédéric Mistral à Avignon.

Jean-Baptiste Cayla, agrégé de grammaire, docteur ès lettres, est professeur en CPGE littéraires au lycée Thiers à Marseille.

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Informations

Section 1

Personnages en construction

Plaute, Le soldat fanfaron, v. 25-71

Un irrésistible séducteur
Texte latin
25
30
35
40
45
50
ARTOTROGUS : Eccum. Edepol, uel elephanto in India,
quo pacto pugno praefregisti bracchium !
PYRGOPOLINICES : Quid, bracchium ?
ARTOTROGUS : Illud dicere uolui : femur.
PYRGOPOLINICES : At indiligenter iceram.
ARTOTROGUS : Pol, si quidem
conisus esses, per corium, per uiscera
perque os elephanti transmineret bracchium.
PYRGOPOLINICES : Nolo istaec hic nunc.
ARTOTROGUS : Ne, hercle, operae pretium quidemst
mihi te narrare, tuas qui uirtutes sciam.
Venter creat omnis hasce aerumnas : auribus
perhaurienda sunt, ne dentes dentiant,
et adsentandumst quidquid hic mentibitur.
PYRGOPOLINICES : Quid illuc quod dico ?
ARTOTROGUS : Ehem, scio iam quid uis dicere :
Factum, hercle, est : memini fieri.
PYRGOPOLINICES : Quid id est ?
ARTOTROGUS : Quicquid est.
PYRGOPOLINICES : Habes…
ARTOTROGUS : Tabellas uis rogare. Habeo, et stilum.
PYRGOPOLINICES : Facete aduortis tuum animum ad animum meum.
ARTOTROGUS : Nouisse mores me tuos meditate decet
curamque adhibere, ut praeolat mihi quod tu uelis.
PYRGOPOLINICES : Ecquid meministi ?
ARTOTROGUS : Memini : centum in Cilicia
et quinquaginta, centum in Scytholatronia,
triginta Sardis, sexaginta Macedones
sunt homines quos tu occidisti uno die.
PYRGOPOLINICES : Quanta istaec hominum summast ?
ARTOTROGUS : Septem milia.
PYRGOPOLINICES : Tantum esse oportet : recte rationem tenes.
ARTOTROGUS : At nullos habeo scriptos ; sic memini tamen.
PYRGOPOLINICES : Edepol memoria es optuma.
ARTOTROGUS : Offae monent.
PYRGOPOLINICES : Dum tale facies quale adhuc, adsiduo edes ;
communicabo semper te mensa mea.
55
60
65
70
ARTOTROGUS : Quid in Cappadocia, ubi tu quingentos simul,
ni hebes machaera foret, uno ictu occideras ?
PYRGOPOLINICES : At peditastelli quia erant, siui uiuerent.
ARTOTROGUS : Quid tibi ego dicam quod omnes mortales sciunt,
Pyrgopolinicem te unum in terra uiuere
uirtute et forma et factis inuictissumis ?
Amant te omnes mulieres, neque iniuria,
qui sis tam pulcher. Vel illae quae here pallio
me reprehenderunt.
PYRGOPOLINICE : Quid eae dixerunt tibi ?
ARTOTROGUS : Rogitabant : « Hicine Achilles est ? » inquit mihi.
« Immo eius frater » inquam « est ». Ibi illarum altera
« Ergo mecastor pulcher est » inquit mihi
« et liberalis ; uide caesaries quam decet.
Ne illae sunt fortunatae quae cum isto cubant. »
PYRGOPOLINICE : Itane aibant tandem ?
ARTOTROGUS : Quaen me ambae obsecrauerint
ut te hodie quasi pompam illa praeterducerem ?
PYRGOPOLINICE : Nimiast miseria nimis pulchrum esse hominem.
ARTOTROGUS : Immo itast :
Molestae sunt ; orant, ambiunt, exobsecrant
uidere ut liceat ; ad sese arcessi iubent ;
ut tuo non liceat dare operam negotio.
Traduction élaborée
ARTOTROGUS : Me voici. Par exemple cet éléphant, en Inde, comment tu lui as fracassé le bras d’un coup de poing !
PYRGOPOLINICE : Comment, le bras ?
ARTOTROGUS : C’est la cuisse que j’ai voulu dire.
PYRGOPOLINICE : Et encore j’avais frappé négligemment.
ARTOTROGUS : Par Pollux, si du moins tu avais frappé de toutes tes forces, ton bras aurait transpercé le cuir, les entrailles et la mâchoire de l’éléphant.
PYRGOPOLINICE : Laisse cela à présent.
ARTOTROGUS : Par Hercule, il est tout à fait inutile de me raconter tes exploits car je connais tes qualités. C’est de mon ventre que naissent toutes ces épreuves ; mes oreilles doivent tout avaler pour que mes dents ne doublent pas de taille et il me faut approuver tous ses mensonges.
PYRGOPOLINICE : Qu’est-ce que je veux dire ?
ARTOTROGUS : Eh ! Je sais déjà ce que tu veux dire. Le fait est vrai, par Hercule, je m’en souviens.
PYRGOPOLINICE : Qu’est-ce que c’est ?
ARTOTROGUS : Tout ce que tu veux.
PYRGOPOLINICE : Tu as…
ARTOTROGUS : Tu veux demander tes tablettes ? Je les ai, ainsi que le poinçon.
PYRGOPOLINICE : Comme tu accordes plaisamment ta pensée avec la mienne.
ARTOTROGUS : Je me dois de connaître tes désirs avec précision et de mettre tout mon soin à sentir de loin ce que tu veux.
PYRGOPOLINICE : Est-ce que tu te souviens ?
ARTOTROGUS : Je me souviens : cent cinquante hommes en Cilicie, cent en Scytholatronie, trente Sardes, soixante Macédoniens : voilà les hommes que toi, tu as tués en une seule journée.
PYRGOPOLINICE : Cela fait combien d’hommes au total ?
ARTOTROGUS : Sept mille.
PYRGOPOLINICE : Ce doit être ça : tu tiens bien les comptes.
ARTOTROGUS : Et pourtant je ne conserve aucun écrit ; mais je m’en souviens malgré tout.
PYRGOPOLINICE : Par Pollux, tu as une excellente mémoire.
ARTOTROGUS : Ce sont les morceaux de viande qui me la rafraîchissent.
PYRGOPOLINICE : Tant que tu te comporteras comme tu l’as fait jusqu’ici, tu mangeras continuellement ; je te ferai toujours partager ma table.
ARTOTROGUS : Et puis en Cappadoce où ce sont cinq-cents ennemis en même temps, si ton sabre ne s’était pas émoussé, que tu tuais d’un seul coup ?
PYRGOPOLINICE : Mais parce qu’ils étaient de misérables fantassins, j’ai permis qu’ils vivent.
ARTOTROGUS : À quoi bon te dire ce que tous les mortels savent, que toi Pyrgopolinice, tu n’as pa...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Page de copyright
  4. Section 1. Personnages en construction
  5. Section 2. La philosophie comme thérapeutique
  6. Section 3. Aux origines du chant
  7. Section 4. Mises en scène du pouvoir
  8. Section 5. Ramener la vertu dans la cité ?
  9. Bibliographie succincte