- French
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À propos de ce livre
Entre 1943 et 1944, alors qu'il est interné à Rodez, Antonin Artaud traduit Lewis Carroll et Edgar Poe. C'est à l'occasion de ces traductions qu'il se remet véritablement à écrire et reprend le fil d'un mouvement largement interrompu depuis 1937. La confrontation à la langue et au texte étrangers permet à Artaud d'élaborer une poétique de la voix, du rythme et de la scansion qui prend de plus en plus d'ampleur à la sortie de Rodez. L'étude des traductions de Rodez sert ici de point de départ pour éclairer toute la production - textuelle et graphique - de l'après-Rodez, des glossolalies aux dessins écrits, et pour penser la relation d'Artaud aux avant-gardes occidentales et la spécificité de sa pratique poétique au regard de celle d'autres poètes qui, des futuristes (Khlebnikov ou Marinetti) à certains dadaïstes (Ball, Tzara, Hausmann), ont également cherché, dans la première moitié du vingtième siècle, à renouveler la langue poétique.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- « L’Esprit des lettres »
- Dans la même collection
- Introduction
- Première partie : Poétique de la traduction chez Artaud
- Chapitre I Variations à partir de Lewis Carroll
- Chapitre II Tentative anti-grammaticale contre Lewis Carroll
- Chapitre III Penser le (non)sens : Artaud face à Deleuze à partir de Carroll
- Chapitre IV Artaud traducteur d’Edgar Poe
- Deuxième partie : Translations glossolaliques et graphiques
- Chapitre I Diction et reconstructions généalogiques
- Chapitre II Glossolalies : mystique, psychose et traduction
- Chapitre III Translations glossolaliques
- Chapitre IV Dessins et translations
- Troisième partie : Souffle, voix et altérités dans l’écrit
- Chapitre I Glossopoïèses : ltérités dans/ de la langue
- Chapitre II « Le kha des Embaumés d’Égypte »
- Chapitre III Babel et le mélange dans/ des langues
- Pour conclure
- Note bibliographique
- Bibliographie des œuvres citées