- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
La scène littéraire postcoloniale
À propos de ce livre
Comment lire avec justesse les littératures neuves des pays anciennement colonisés, les apprécier dans leur dimension esthétique, sans méconnaître leur signification politique? Comment tenir compte de l'héritage colonial dont elles portent la marque sans les enfermer dans cette condition historique? Cet essai propose des éléments de réponse à ces questions en construisant « une scène littéraire postcoloniale », librement inspirée par les Postcolonial Studies. Quelques oeuvres y sont convoquées: Le Quatrième Siècle (Edouard Glissant), Maps (Nurridine Farah), Pagli (Ananda Devi), Hombo (Chantal Spitz). Leurs auteurs sont issus d'aires géographiques éloignées (Martinique, Somalie, Polynésie Française, Maurice) qui n'ont de commun que d'avoir subi la violence coloniale. Dans l'espace de confrontation transdisciplinaire ainsi dessiné s'élaborent la figure contemporaine de « l'écrivain postcolonial » et les singularités de l'« écriture du trauma » qui ordonne son travail.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- « L’Esprit des lettres »
- Dans la même collection
- Propos liminaire
- Introduction
- L’écrivain postcolonial
- L’écriture postcoloniale : écrire le trauma
- Epilogue : Vers une philologie nouvelle
- Annexes
- I. Note sur la notion de décolonisation
- II. Note sur la notion de tiers-mondisme
- III. Rompre avec l’idéologie francophoniste.
- IV. Questionnaire adressé à Chantal T. Spitz (mars 2008)
- Bibliographie