La colonisation de l'Acadie 1632 à 1654
eBook - ePub

La colonisation de l'Acadie 1632 à 1654

  1. 310 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

La colonisation de l'Acadie 1632 à 1654

Détails du livre
Aperçu du livre
Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Essai historique et démographique sur la colonisation de l'Acadie s'étendant sur la période de 1632 à 1654. À partir de lettres, mémoires, déclarations, récits et actes notariés de cette époque, l'auteur nous présente une nouvelle perspective sur la colonisation de l'Acadie durant cette période.

Foire aux questions

Il vous suffit de vous rendre dans la section compte dans paramètres et de cliquer sur « Résilier l’abonnement ». C’est aussi simple que cela ! Une fois que vous aurez résilié votre abonnement, il restera actif pour le reste de la période pour laquelle vous avez payé. Découvrez-en plus ici.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l’application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Les deux abonnements vous donnent un accès complet à la bibliothèque et à toutes les fonctionnalités de Perlego. Les seules différences sont les tarifs ainsi que la période d’abonnement : avec l’abonnement annuel, vous économiserez environ 30 % par rapport à 12 mois d’abonnement mensuel.
Nous sommes un service d’abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d’un seul livre par mois. Avec plus d’un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu’il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l’écouter. L’outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l’accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui, vous pouvez accéder à La colonisation de l'Acadie 1632 à 1654 par André-Carl Vachon en format PDF et/ou ePUB ainsi qu’à d’autres livres populaires dans Historia et Historia del mundo. Nous disposons de plus d’un million d’ouvrages à découvrir dans notre catalogue.

Informations

Année
2022
ISBN
9782349724298
Annexe 1

L’épouse du pionnier acadien Doucet

Qui est l’épouse du premier Doucet à venir s’installer en Acadie ? Comme nous le savons, les registres des baptêmes, mariages et sépultures de La Hève, de Pentagouët et de Port-Royal n’existent plus. Or, peut-on résoudre cette énigme ? Il y a deux possibilités. La première consiste à analyser les dispenses de consanguinité qui se retrouvent chez leurs descendants. La deuxième réside dans les résultats des tests d’ADN mitochondrial qui ont été faits par les descendantes des pionnières acadiennes, soit par les lignées matrilinéaires.
Concernant les ancêtres de la famille Doucet, Paul Delaney a fait une analyse des dispenses de consanguinité et d’affinités qui sont inscrites dans les actes des mariages célébrés à Port-Royal ainsi qu’à Beaubassin. Six dispenses du quatrième degré de consanguinité ont attiré notre attention. Ces dispenses signifient que les couples qui se sont mariés ont des arrière-arrière-grands-parents en commun, soit les grands-parents de leurs grands-parents. Il est d’une part question des cinq mariages suivants célébrés à Port-Royal : Pierre Pitre et Agathe Doucet, le 4 février 1727 ; Charles Guilbeau et Marie Comeau, le 24-novembre 1727 ; Pierre Doucet et Françoise Comeau, le 22 janvier 1742 ; Jean-Baptiste Thibodeau et Marie-Josèphe Doucet, le 11 août 1744 ; Jean Doucet et Anne Bourg, le 20 janvier 1749 ; et d’autre part du mariage de Pierre Richard et de Madeleine Doucet, célébré le 11 août 1733, à Beaubassin. Voici les chartes démontrant les ancêtres de tous les couples :
Les dénominateurs communs sont Monsieur Doucet et son épouse inconnue ainsi qu’Antoine Bourg et Antoinette Landry. Ceci veut dire que l’épouse de Monsieur Doucet est soit la sœur d’Antoine Bourg, soit celle d’Antoinette Landry.
Regardons maintenant l’haplotype de Marguerite Doucet, fille de Monsieur Doucet et de son épouse inconnue. Selon les tests d’ADN mitochondrial de ses descendantes, l’haplotype est T2b 7a2. Ce résultat s’applique donc aussi à sa mère puisque c’est un test mère-fille. Selon les tests d’ADN mitochondrial des descendantes d’Antoinette Landry, l’haplotype est H3a1. Alors, l’épouse de Monsieur Doucet ne peut pas être la sœur d’Antoinette Landry, puisqu’elles n’ont pas le même haplotype.
Cela nous amène à déduire que l’épouse de Monsieur Doucet était donc la sœur d’Antoine Bourg. Toutefois, nous avons noté l’absence d’une dispense de consanguinité lors du mariage d’Abraham Bourg et de Marie Dugas, le 27 novembre 1709, à Port-Royal, puisqu’une dispense du 3e au 4e degré aurait été nécessaire pour ce mariage. Il semble que le prêtre ait oublié de la noter dans l’acte de mariage.
Cela dit, l’haplotype de Perrine Bourg, l’épouse de Simon Pelletret puis de René Landry, dit l’aîné, est H14b1. Si elle est la sœur d’Antoine Bourg, ce raisonnement ne s’appliquerait pas. Alors sont-ils frère et sœur ? Deux sources indiquent que non. Dans son Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, Stephen A. White mentionne : « L’absence de dispense de consanguinité lors des mariages de Charles Savoie petit-fils de Marie à Antoine Bourg, avec Françoise Martin, petite-fille de Jeanne Pelletret (Rg PR 16 janv[ier] 1730), et de Michel Bourg, petit-fils de François à Antoine Bourg, avec Brigitte Martin, aussi petite-fille de Jeanne Pelletret (Réhab Rg St-Suliac 7 juill[et] 1764), semble nous montrer que Perrine et Antoine n’étaient pas frère et sœur ». De plus, dans son document « Ajouts et corrections », il précise que : « Ce manque de parenté est également indiqué par la déclaration de Gabriel Samson (époux de Jeanne Martin, petite-fille de Perrine Bourg), le 25 juin 1706, lors de l’interrogatoire de Louis Allain (époux de Marguerite Bourg, fille d’Antoine Bourg) ‘quil nest parent allié serviteur ny domestique dudit allein’ (Interrogatoire de Louis Allain, ANQ, Pièces judiciaires et notariales, 385) ». Ce qui confirme qu’Antoine Bourg et Perrine Bourg ne sont pas frère et sœur.
En conclusion, l’épouse de Monsieur Doucet est vraisemblablement la sœur d’Antoine Bourg, selon six dispenses du 4e degré de consanguinité accordées à Pierre Pitre et Agathe Doucet, à Charles Guilbeau et Marie Comeau, à Pierre Doucet et Françoise Comeau, à Jean-Baptiste Thibodeau et Marie-Josèphe Doucet, à Jean Doucet et Anne Bourg, à Pierre Richard et Madeleine Doucet, ainsi que selon la déclaration de Gabriel Samson, lors de l’interrogatoire de Louis Allain, le 25 juin 1706. Finalement, les tests d’ADN mitochondrial ont permis d’éliminer le fait que l’épouse de Monsieur Doucet ait pu être Antoinette Landry. Il ne reste plus qu’à trouver l’acte de mariage de Monsieur Doucet avec Madame Bourg, la sœur d’Antoine Bourg, célébré avant 1620, puisque leur fils Pierre Doucet est né vers 1621 en France. Nous ne connaissons pas le lieu d’origine de la famille d’Antoine Bourg, mais nous savons que Germain Doucet, frère de Monsieur Doucet, est originaire de Coupru, département de l’Aisne, en France. Malheureusement, les registres encore existants ne débutent qu’en 1674. Cela étant dit, est-ce que les Doucet y ont toujours vécus ? Impossible de le savoir ! Il est important de se souvenir que de Razilly est originaire de Roiffé dans le nord de la Vienne, soit à près de 25 km au nord de Martaizé. Tel que démontré dans cet essai, les Doucet seraient arrivés en Acadie avec de Razilly en 1632. De plus, c’est grâce au testament de Menou d’Aulnay (1649) que nous connaissons le lieu d’origine de la famille Doucet (voir à la page 224) et que nous savons que Pierre, Marguerite, l’épouse Pierre Lejeune dit Briard et Germain Doucet sont les neveux et nièces de Germain Doucet dit La Verdure (voir à la page 229). Quant à l’épouse de ce dernier, dans l’acte de capitulation de Port-Royal, le 16 août 1654, il est écrit que « le sieur La Verdure a laissé pour otage Me Jacques Bourgeois son beau-frère » (voir à la page 244). Or, Jacques Bourgeois est venu seul selon la liste des passagers du navire Le Saint François en 1641. Donc, en 1654, est-ce que l’épouse de Germain Doucet dit La Verdure serait une fille de Guillaume Trahan et de Françoise Corbineau, celle non-identifiée sur la liste des passagers du navire Le Saint Jean en 1636 ? Si elle est née vers 1630, elle était donc âgée de 24 ans en 1654. Possible !
Annexe 2

Les ancêtres acadiens de l’auteur

Martin Aucoin et Barbe Minguet
Charles Bernard et Andrée Guyon
Michel Boudrot et Michelle Aucoin
Antoine Bourg et Antoinette Landry
Jacques Bourgeois et Jeanne Trahan
Vincent Brun et Renée Breau
Pierre Comeau et Rose Bayon
Monsieur Doucet et Madame Bourg
Abraham Dugas et Marguerite Doucet
Jean Gaudet et son épouse
François Girouard et Jeanne Aucoin
Étienne Hébert et Marie Gaudet
René Landry, dit l’aîné, et Perrine Bourg
Pierre Lejeune dit Briard et Madame Doucet
Julien Lord et Anne-Charlotte Girouard
Barnabé Martin et Jeanne Pelletret
Pierre Martin et Catherine Vigneau
Pierre Morin dit Boucher et Marie-Madeleine Martin
François Pellerin et Andrée Martin
Simon Pelletret et Per...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Crédits
  4. Remerciements
  5. Préface
  6. Introduction
  7. Première partie – Essai démographique
  8. Deuxième partie – Lettres et mémoires de 1631 à 1656
  9. Bibliographie
  10. Annexe 1 – L’épouse du pionnier acadien Doucet
  11. Annexe 2 – Les ancêtres acadiens de l’auteur
  12. Index des noms propres
  13. Index des familles
  14. Du même auteur
  15. Notes