Un monde meilleur pour tous
eBook - ePub

Un monde meilleur pour tous

Colloque européen 2006

  1. 288 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

Un monde meilleur pour tous

Colloque européen 2006

Détails du livre
Aperçu du livre
Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Des milliards d'humains aspirent au bien-être et à une vie meilleure. Mais les ressources de la Terre sont limitées et ses équilibres écologiques fragiles. Le mode de vie des classes aisées des pays développés n'est pas extensible à toute la planète. Doit-on se résigner à l'injustice? Un monde meilleur pour tous est-il possible? Qu'exige de nous le « développement durable »? Quels changements radicaux implique-t-il dans nos manières de penser les rapports entre l'homme et la nature, entre pays pauvres et pays riches? Et quels bouleversements dans nos pratiques? Réunis par le Collège de France à Bruxelles pour son premier colloque européen, climatologue et juriste, chimiste et philosophe, biologiste et africaniste, économiste et architecte, sinologue et spécialiste de la biodiversité croisent ici leurs réflexions et entreprennent de dessiner ce que pourrait être notre avenir. Jean-Pierre Changeux est professeur honoraire au Collège de France, titulaire de la chaire de communications cellulaires. Jacques Reisse est professeur émérite de chimie physique à l'Université libre de Bruxelles. Contributions de Jean Barthélemy, André Berger, Gilles Boeuf, Arsène Burny, Mireille Delmas-Marty, Gilbert Hottois, Jacques Livage, Pierre de Maret, Thierry Pairault, Paul-F. Smets, Christine Tahon, Edwin Zaccaï.

Foire aux questions

Il vous suffit de vous rendre dans la section compte dans paramètres et de cliquer sur « Résilier l’abonnement ». C’est aussi simple que cela ! Une fois que vous aurez résilié votre abonnement, il restera actif pour le reste de la période pour laquelle vous avez payé. Découvrez-en plus ici.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l’application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Les deux abonnements vous donnent un accès complet à la bibliothèque et à toutes les fonctionnalités de Perlego. Les seules différences sont les tarifs ainsi que la période d’abonnement : avec l’abonnement annuel, vous économiserez environ 30 % par rapport à 12 mois d’abonnement mensuel.
Nous sommes un service d’abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d’un seul livre par mois. Avec plus d’un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu’il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l’écouter. L’outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l’accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui, vous pouvez accéder à Un monde meilleur pour tous par Jean-Pierre Changeux, Jacques Reisse en format PDF et/ou ePUB ainsi qu’à d’autres livres populaires dans Philosophie et Histoire et théorie de la philosophie. Nous disposons de plus d’un million d’ouvrages à découvrir dans notre catalogue.

Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2008
ISBN
9782738193650
I
La Terre, la vie, la matière
Le réchauffement global et Kyoto en Europe
par André Berger
L’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère (due à l’utilisation des combustibles fossiles pour la production d’énergie), le rejet d’autres gaz en traces qui sont susceptibles de modifier le bilan radiatif du système climatique, le déboisement intensif des forêts et la modification artificielle du sol liée à l’explosion démographique sont autant de facteurs qui font que l’homme devient un élément important, agissant progressivement, mais sûrement, sur l’évolution du climat des prochaines décennies.
Les études effectuées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC 2007) montrent que, selon les scénarios, le réchauffement global d’ici la fin du XXIe siècle serait compris entre 1,1 et 6,4 °C (avec une meilleure estimation allant de 1,8 à 4 °C). Ce réchauffement serait accompagné d’une hausse du niveau des mers comprise entre 18 et 59 centimètres et d’une intensification du cycle hydrologique. En Europe, on s’attend à ce que la température augmente d’environ 3 à 4 °C au cours des cent prochaines années. Dans le nord de l’Europe, les précipitations augmenteraient de 1 à 2 % par décennie tandis que dans le Sud, les étés deviendraient plus secs et les hivers plus humides. Ces changements entraîneraient une modification profonde des zones climatiques actuelles et, par voie de conséquence, des climats régionaux et de l’infrastructure agricole, économique et sociale qui leur est associée.
En Belgique, les émissions de gaz à effet de serre sont déjà bien au-dessus de l’objectif de Kyoto (en 2005, 5,3 millions de tonnes de CO2 équivalent) et les prévisions de l’Agence européenne de l’environnement (EEA, 2007) montrent que d’ici à 2010, si nous ne changeons pas de politique, nous dépasserons notre objectif de quelque 5,8 millions de tonnes. Si les pénalités prévues à l’heure actuelle pour les années après 2010 pour non-respect des quotas alloués se matérialisent (par exemple à 10 € la tonne de CO2 excédentaire), cela coûtera à la Belgique 58 millions d’euros par an. De quoi s’interroger sur la politique actuelle d’abandon du nucléaire.
En France, la situation est relativement confortable. En 2005, ses émissions étaient 1,9 % (c’est-à-dire 11 MtCO2eq) en dessous de son objectif (stabiliser ses émissions aux valeurs de 1990). Toutefois, les émissions dues au transport (+ 20 %) et au domestique et tertiaire (+ 5,7 %) sont alarmantes. Globalement, les prévisions sont rassurantes : selon que des mesures additionnelles seront prises ou non, les projections pour 2010 vont de quelque 3,4 % de mieux à 0,9 % au-dessus de son objectif. Un scénario avec maintien des centrales nucléaires actuelles et une meilleure efficacité des centrales thermiques montre même un boni de plus de 23,7 MtCO2eq (ce qui représente un gain de 237 millions d’euros à 10 € la tonne de CO2eq).
Activités humaines et climat
L’explosion démographique est déjà en soi une cause suffisante pour que l’on s’interroge réellement sur le développement et la production énergétique future. Nous sommes, en effet, passés de 2,5 milliards d’habitants en 1950 à 6,5 milliards fin 2005 (le 19 décembre). Le 8 novembre 2007, on atteignait 6 655 243 156 personnes sur Terre, et on estime à environ 200 000 le nombre supplémentaire d’habitants chaque jour sur la planète ! Les impacts de ce monde en expansion et de ses activités imposent de réfléchir aux technologies qui devront être utilisées de manière à ne pas perturber davantage le système climatique ni l’environnement. Le problème du climat peut être abordé en quatre étapes. La première est de situer le climat actuel dans l’histoire de son évolution globale ; la deuxième est de placer en perspective les concentrations actuelles en CO2 ; viennent ensuite les scénarios du futur, les impacts sur la température et le niveau moyen des mers ; et, enfin, les conclusions à tirer concernant la politique qui devrait être mise en place pour faire face à cette évolution future du climat.
Les quatre diagrammes de la Figure 1 ont tous la même forme montrant l’évolution de quatre paramètres. Le premier donne l’évolution de la population, le deuxième celle des émissions de CO2, le troisième celle de la concentration en CO2 dans l’air, et le dernier celle de la température moyenne globale sur Terre. Le problème fondamental posé à la science est de voir s’il existe une relation de cause à effet entre ces différents paramètres : l’explosion démographique conduit-elle inéluctablement au réchauffement global ?
images
FIGURE 1 – Évolution de la population, des émissions de CO2, de la concentration en CO2 dans l’atmosphère et de la température moyenne globale de l’air en surface entre 1850 et 2000.
Le climat du XXe siècle et du début du XXIe siècle
L’ensemble des mesures climatiques recueillies à l’heure actuelle dans les stations météorologiques réparties sur toute la Terre, mesures qui sont analysées de façon extrêmement critique quant à leur valeur, permet de suivre l’évolution de la température moyenne entre 1860 et l’an 2005. L’analyse de la Figure 2a montre que nous sommes sortis du « petit âge glaciaire » au début du XXe siècle et que, depuis lors, la température augmente. Il est clair que cette augmentation n’est pas monotone et que la variabilité interannuelle joue un rôle important. Surimposées à la tendance générale au réchauffement, apparaissent, en effet, des fluctuations qui sont, en partie, liées aux interactions non linéaires entre les différentes composantes du système climatique, en particulier au phénomène El Niño.
1998 a été l’année la plus chaude des cent dernières années pour lesquelles des observations météorologiques existent (0,59 °C au-dessus de la moyenne de la période conventionnelle 1961-1990, Jones et al., 2006). 2005 vient en deuxième position avec 0,48 °C au-dessus de la normale. Viennent ensuite 2002 et 2003 (+ 0,47 °C) suivies de près par 2004 (+ 0,45 °C). Que 2005 approche 1998 est extrêmement important, car le réchauffement qui y observé s’est effectué sans El Niño, contrairement à ce qui s’était passé en 1998. Les dix dernières années sont parmi les plus chaudes jamais connues, y compris 1999 et 2000, alors que ces années furent tempérées par le phénomène La Niña (GERC, 2002) (seule 1990 a été légèrement plus chaude que 2000). Au cours des cent dernières années, la température de l’air à la surface de la Terre a augmenté au taux de 0,74 °C par siècle (Solomon et al., 2007), alors qu’au cours des vingt-cinq dernières années ce réchauffement fut trois fois plus intense (1,7 °C par siècle). En Europe, le réchauffement a atteint 0,95 °C depuis 1900 (EEA, 2004a). Les températures en hiver ont augmenté plus qu’en été et le réchauffement fut maximal dans le nord-ouest de la Russie et dans la péninsule Ibérique.
images
Figure 2a – Évolution de la température annuelle moyenne globale de la Terre entre 1860 et 2005. 2006 a été 0,42 °C plus chaude que la période 1961-1990. La température moyenne de cette période de référence est de l’ordre de 15 °C (Jones et al., 2006).
images
Figure 2b – La température de l’air à Nantes de 1880 à 2005 (Camuffo et Jones, 2002).
images
Figure 2c – La température de l’air à Uccle de 1880 à 2005 (Demarée et al., 2002).
XXe siècle exclu, la tendance générale naturelle de l’évolution du climat des mille dernières années (Figure 3) était un refroidissement. Ce refroidissement, qui a commencé il y a six mille ans environ, est estimé être de l’ordre d’un centième de degré Celsius par siècle, alors que le réchauffement du XXe siècle est de l’ordre de un degré Celsius sur cent ans. Il faut noter que 1998 a battu tous les records absolus de température non seulement sur la période pour laquelle les observations existent, mais également sur les mille dernières années. Vraisemblablement 1998 a approché la température de ce que l’on a appelé l’« optimum climatique », il y a à peu près six mille ans. Prises globalement, les cent dernières années ont été définitivement les plus chaudes des mille dernières années.
images
Figure 3 – Évolution de la température entre 1000 et 2000 (Mann et al., 1999).
Impacts du réchauffement climatique
Une des conséquences les plus spectaculaires de ce réchauffement est probablement la fonte de tous les grands glaciers sur Terre. Le glacier Chacaltaya dans les Andes boliviennes couvrait quelque 20 hectares en 1940. Il en couvre encore 6 actuellement et a perdu 93 % de sa masse de glace (Francou et al., 1997). Sur le Kilimandjaro, il reste moins de 1 km2 de glace sur les 13 que ce glacier africain comptait au début du XXe siècle (Kaser et al., 2004). En France, la mer de Glace et le glacier d’Argentière reculent (Le Roy Ladurie, 1983), ce qui est aussi le cas des autres grands glaciers alpins (Haeberli et Holzhauser, 2003). Parallèlement, on a aussi observé au cours du XXe siècle une montée du niveau moyen des océans d’une vingtaine de centimètres. Cette hausse a atteint 3 millimètres par an au cours de la dernière décennie (Cazenave et Nerem, 2004). Elle est principalement due à l’expansion thermique des océans (1,8 mm/ an). Le 1,2 millimètre restant résulte de la fonte des glaciers de montagne (0,5 mm/an), de la fonte des inlandsis du Groenland (0,15 mm/an) et de l’Antarctique (de l’Ouest : 0,20 ± 0,05 mm/ an). Selon le GIEC (Solomon et al., 2007), ces chiffres sont respectivement 1,6 ± 0,5, 0,77 ± 0,22, 0,21 ± 0,07 et 0,21 ± 0,35. Non seulement les glaciers du Groenland fondent en raison de la hausse des températures, mais la vitesse à laquelle ils glissent vers la mer ne cesse d’augmenter (Rignot et Kanagaratnam, 2006). L’utilisation croissante des nappes aquifères sur les continents contribue aussi pour 0,15 mm/an. De plus, la glace qui couvre l’océan Arctique s’amincit et disparaît (Houssais et Gascard, 2001). Couvrant environ 13 millions de km2 en 1978, elle a été réduite d’environ 1 million de km2 au cours des vingt-cinq dernières années. Cela n’est qu’une manifestation du réchauffement observé dans toute la région arctique, où l’incidence sur les populations et le biotope risque de devenir dramatique (ACIA, 2005).
L’Europe n’échappe pas à la règle (EEA, 2004a). En plus des glaciers alpins, qui ont perdu le tiers de leur étendue et la moitié de leur masse entre 1850 et 1980, les écosystèmes terrestres, l’agriculture et la santé sont touchés, et l’économie est affectée par des catastrophes telles qu’inondations, tempêtes, sécheresse et vagues de chaleur.
De tels impacts sont appelés à se poursuivre dans les décennies à venir, car la déclaration du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Houghton et al., 2001) est extrêmement claire dans son dernier rapport de 2001 : le réchauffement se poursuivra et la température de la fin du XXIe siècle sera vraisemblablement 2 à 4 °C plus élevée qu’actuellement. Le rapport insiste, en effet, sur le rôle majeur joué par les gaz à effet de serre et spécifie que l’évolution de la température au cours des cent dernières années ne peut être expliquée que si on tient compte de leurs émissions liées aux activités humaines.
Concentration atmosphérique en gaz à effet de serre
Il est donc important d’analyser l’évolution de la concentration dans l’air des gaz à effet de serre. La Figure 4 reproduit l’augmentation de la concentration en CO2 mesurée à l’observatoire de Mauna Loa à Hawaii (Keeling et Whorf, 2006). Elle montre que nous sommes passés de 315 parties par million en volume (ppmv ou cm3 par m3 d’air) en 1958 à environ 385 ppmv début 2007. Autrement dit, en un peu moins de 50 ans, la concentration en CO2 dans l’air a augmenté de 22 %.
Il est important de replacer cela dans le contexte de l’histoire de la Terre. Il y a 20 000 ans, au moment du dernier maximum glaciaire, la concentration était de l’ordre de 200 ppmv. Ensuite, elle a augmenté au fur et à mesure que la glace fondait, pour atteindre 280 ppmv au moment de la révolution industrielle. Cette concentration est donc passée de manière naturelle de 200 à 280 ppmv en 20 000 ans. L’augmentation de 80 ppmv est en fait du même ordre de grandeur que celle qu’on observe entre la révolution industrielle et l’heure actuelle, mais cette fois en 200 ans, c’est-à-dire à une vitesse cent fois plus rapide. Cette information sur le CO2 est à présent disponible pour les 800 000 dernières années grâce aux analyses chimiques des bulles d’air enchâssées dans les glaces de l’Antarctique (EPICA, 2004). La Figure 5 montre que la concentration en CO2 dans l’air évolue de manière naturelle avec une cyclicité d’à peu près 100 000 années. Elle oscille entre deux valeurs extrêmes : 280 ppmv, valeur caractéristique des climats chauds dits interglaciaires, et 200 ppmv caractéristiques des époques glaciaires. La valeur moyenne de la concentration naturelle en CO2 dans l’air est donc de 240 ppmv environ. Cela montre combien la valeur actuelle de 385 ppmv est déjà bien au-delà de la variation naturelle.
images
Figure 4 – Évolution de la concentration en CO2 dans l’air entre 1958 et 2005 (Keeling et Whorf, 2006). En 2007, on a atteint 385 ppmv.
L’importance du CO2 réside dans le fait qu’il fait partie des gaz dits à effet de serre. Cet effet de serre est, en fait, naturel et existe depuis que l’atmosphère contient des gaz à effet de serre (Berger, 1992 ; Le Treut et Jancovici, 2004). Sans lui, la température à la surface de la Terre serait de – 18 °C (conséquence directe de l’absorption des 237 Wm-2 que la Terre reçoit du Soleil), 33 °C de moins qu’actuellement. Les gaz qui sont responsables de l’effet de serre piègent le rayonnement infrarouge émis par la Terre. Ce piégeage est de l’ordre de 153 Wm-2. Ils émettent aussi vers l’espace interplanétaire les 237 Wm-2 que la Terre reçoit net du Soleil, permettant ainsi d’établir un équilibre radiatif global. Par contre, si on augmente artificiellement leur quantité – par les activités humaines, par exemple –, on augmente le piégeage, c’est-à-dire qu’on intensifie l’effet de serre naturel. Ce renforcement est à présent d’environ 3 Wm-2, ce qui veut dire que la Terre ne pourrait plus renvoyer que 234 Wm-2 vers l’espace. Pour rétablir l’équilibre, le système climatique répond à cette perturbation en augmentant sa température, ce qui se solde par une émission infrarouge accrue permettant de nouveau une émission vers l’espace de 237 Wm–2. Parmi ces gaz à effet de serre, la vapeur d’eau – y compris les nuages – joue un rôle majeur. Lorsqu’on intensifie l’effet de serre naturel, l’augmentation de la température – si petite soit-elle – accroît l’évaporation à la surface de la Terre. Cela a pour effet d’accroître la quantité de vapeur d’eau dans l’air, ce qui renforce d’autant plus le piégeage de l’énergie infrarouge, et donc l’effet de serre. On entre ainsi dans une boucle de rétroaction positive qui joue un rôle essentiel dans le réchauffement global. La rétroaction jouée par la vapeur d’eau est plus importante que l’augmentation de sa concentration qui provient directement des activités humaines, suite par exemple à l’irrigation et à l’arrosage intens...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Ouverture
  5. I - La Terre, la vie, la matière
  6. II - Le développement durable
  7. III - Aspects de la mondialisation
  8. IV - Questions d’éthique
  9. Notes
  10. Présentation des auteurs
  11. Dans la même collection