Que chacun s'y mette !
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Que chacun s'y mette !

  1. 192 pages
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Que chacun s'y mette !

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Table des matiĂšres
Citations

À propos de ce livre

« Je suis de ceux qui ont connu une mondialisation heureuse: j'ai vu les Français grandir et exceller en pleine concurrence mondiale; je suis consternĂ© d'en voir tant qui sont sous?employĂ©s alors qu'ils sont si talentueux sur les marchĂ©s Ă©trangers quand ils sont mis en confiance. Ce livre me permet d'entrer dans la bataille qui me passionne le plus, celle de l'homme: que faire pour que notre pays redevienne attractif et stimulant? Comment nous, Français, pouvons-nous aborder le monde qui vient et y trouver les terrains oĂč nos talents peuvent s'Ă©panouir? Comment faire pour que chacun s'assume? Quelle est notre vision de la nature humaine? » X. F. La mondialisation et le changement technologique bousculent nos sociĂ©tĂ©s. Xavier Fontanet fait ici le pari que les Français sont tout Ă  fait capables de s'y adapter si on leur explique clairement la situation et dans quelles perspectives s'inscrivent les efforts demandĂ©s. C'est l'objet de ce livre. Fondamentalement optimiste, il considĂšre que chacun – citoyen, consommateur, entrepreneur, etc. – peut prendre en main son destin et contribuer au bien collectif. Xavier Fontanet est l'ancien prĂ©sident d'Essilor International qu'il a dirigĂ© pendant vingt ans. Professeur affiliĂ© de stratĂ©gie Ă  HEC et chroniqueur aux Échos, il est l'auteur de livres qui ont Ă©tĂ© de vrais succĂšs de librairie.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2016
ISBN
9782738158925

CHAPITRE 1

Le petit cheval est malade !


Quels que soient les domaines oĂč l’on porte le regard, trĂšs objectivement, rien ne marche ! Les gens simples sont rongĂ©s par la peur du chĂŽmage, les plus aisĂ©s sont matraquĂ©s d’impĂŽt, et beaucoup s’exilent. La population dans son ensemble a perdu confiance dans ce qu’on lui raconte. Sur quarante ans, les mesures du PIB par tĂȘte montrent une chute effarante de notre pays dans les classements. Nos dirigeants s’ingĂ©nient Ă  faire des procĂšs d’intention Ă  tous ceux qui disent des vĂ©ritĂ©s dĂ©sagrĂ©ables. On passe le temps Ă  inventer des boucs Ă©missaires. On joue avec les mots, on tord les statistiques, on rĂ©flĂ©chit Ă  court terme et on refuse de regarder les choses en face ! Pour reconstruire, il faut pourtant apprendre Ă  ĂȘtre factuel et humble devant les faits.

Quand le CAC vote avec ses pieds

2 JUIN 2016
Ces joyaux qui quittent le territoire, c’est le signe d’un malaise qui ne semble pas gĂȘner notre gouvernement, alors que son devoir serait de tirer tout de suite l’affaire au clair.
Le siĂšge de Technip vient de partir Ă  Londres
 AprĂšs Lafarge, Alcatel-Lucent et Alstom, ça fait quatre groupes qui s’éloignent de leur pays, soit 10 % du CAC 40 en deux ans. On dit : « Pas grave, on ne voit pas les emplois partir ! » ; c’est une vision Ă  trĂšs court terme. Un siĂšge qui part, c’est d’abord un centre de dĂ©cision qui quitte le pays ; ça change fondamentalement l’allocation des investissements futurs et donc la localisation des nouveaux emplois sur le long terme. C’est ensuite un signal solennel lancĂ© au pays, comme Ă  une entreprise qui perd coup sur coup de trĂšs gros clients. Elle sait alors qu’elle n’est plus compĂ©titive et doit revoir son « business model ». Tout aussi grave, enfin, les discours sur l’attractivitĂ© sont dĂ©truits quand les entreprises qui sont nĂ©es ici votent ainsi avec leurs pieds. Pour saisir l’ampleur du sujet, rapprochons quelques chiffres : 2 000 milliards, c’est Ă  peu prĂšs la capitalisation cumulĂ©e du CAC 40 et du SBF 120, c’est aussi le PIB de la France et sa dette. La valeur crĂ©Ă©e par les entreprises depuis quarante ans est annulĂ©e par la dette accumulĂ©e par l’État. Autre angle de rĂ©flexion, la valeur d’une affaire du CAC 40, c’est Ă  peu prĂšs le PIB de deux dĂ©partements français. Que dirions-nous si huit dĂ©partements avaient quittĂ© le territoire depuis deux ans ? Le mal est profond : on ne le rĂ©glera pas uniquement par une liste de rĂ©formes mais par un changement de paradigme. Le dĂ©sĂ©quilibre financier de la sphĂšre publique est, par sa masse, de nature Ă  dĂ©truire l’économie du pays tout entier. Il faut impĂ©rativement repenser la construction de la sphĂšre publique ; l’entreprise est devenue beaucoup plus centrale qu’on le croyait Ă  l’époque oĂč on nous expliquait que la dĂ©pense publique Ă©tait le secret de la croissance. Il faut remettre l’entreprise au centre de l’économie. Les pays qui connaĂźtront la prospĂ©ritĂ© dans le futur seront ceux oĂč les entreprises se sentiront bien, et oĂč l’État reviendra Ă  ses prĂ©rogatives essentielles : le positionnement du pays dans le monde et la dĂ©fense de la libertĂ© Ă  l’intĂ©rieur.

L’actionnaire français, espĂšce menacĂ©e

7 MAI 2015
On n’amĂ©liorera pas le chĂŽmage en mettant Ă  genoux les Ă©pargnants par une fiscalitĂ© du capital confiscatoire.
Tout le monde se plaint de la complexitĂ© du droit du travail, eh bien, il y a pire en France ! L’Ansa (Association nationale des sociĂ©tĂ©s par actions) vient d’étudier l’évolution sur vingt-cinq ans des prĂ©lĂšvements fiscaux et sociaux sur le capital mobilier (les actions). La complexitĂ© du calcul des impĂŽts dans ce domaine atteint des proportions inimaginables, au point qu’on trouve des cas oĂč les taxes peuvent ĂȘtre, fait unique au monde, plus Ă©levĂ©es que les revenus !
Le diagnostic, lui, est simple et sans appel : la charge globale a doublĂ© sur vingt-cinq ans et se situe 100 % au-dessus de la moyenne de l’OCDE. Pour tout arranger, nous sommes les seuls Ă  avoir gardĂ© et augmentĂ© l’ISF quand tous les autres pays l’ont supprimĂ©. La rĂ©action de cette furie fiscale ne se fait pas attendre ; les recettes dans des domaines oĂč on a le plus tapĂ© ont Ă©tĂ© beaucoup plus basses que prĂ©vu (- 46,8 % en 2013 dans le cas des plus-values). Tout aussi grave, on constate une division par deux du nombre des actionnaires individuels de nos sociĂ©tĂ©s cotĂ©es (on parle de 4 millions de personnes, ce n’est pas une paille). Il n’est pas surprenant de voir des merveilles comme Lafarge et Alcatel se faire cravater tous les six mois. Que va-t-il se passer Ă  l’heure des successions de nos fleurons familiaux, Dassault, Bouygues et autres ?
On ne peut dissocier la marche de l’économie de la fiscalitĂ© de l’entrepreneur et de l’investisseur, qui portent le risque de l’investissement ; activitĂ© et capital sont liĂ©s comme la coque et le grĂ©ement d’un voilier ou comme le corps et le mental d’un grand sportif. Quand, par une fiscalitĂ© excessive, on empĂȘche le capital de grandir, c’est l’activitĂ© qui trinque ; on est le seul pays Ă  ne pas l’avoir encore compris. Pas la peine d’aller chercher beaucoup plus loin pourquoi l’économie ne redĂ©marre pas en France, alors que l’environnement mondial s’est amĂ©liorĂ©.

Retenir les entrepreneurs

21 MARS 2013
Les entrepreneurs sont une minoritĂ© prĂ©cieuse pour le pays. Si on ne les protĂšge pas, ils se feront laminer fiscalement, ils partiront ou arrĂȘteront d’entreprendre. On entrera alors dans une spirale infernale.
Deux signaux forts la semaine derniĂšre : les 100 000 emplois dĂ©truits par l’économie française en 2012 et le message dĂ©livrĂ© par Bernard CharlĂšs, patron de Dassault SystĂšmes, sur les dangers que fait courir aux entreprises une fiscalitĂ© qui leur est de plus en plus dĂ©favorable
 Deux articles de la loi de Finances ont en effet suffi pour priver les entrepreneurs des moyens et, pis, de l’envie d’investir : le rĂ©tablissement de l’ISF et le quasi-doublement des taux d’impĂŽt sur les plus-values. Ceux qui par leur travail ont construit leur patrimoine partent ou pensent Ă  partir ; les jeunes entrepreneurs cherchent un pays plus favorable Ă  l’exercice de leur Ă©nergie et au dĂ©veloppement de leurs talents ; les Ă©trangers, quant Ă  eux, ne voient plus l’intĂ©rĂȘt d’investir dans un pays oĂč la rĂ©ussite d’un pari Ă©conomique est taxĂ©e Ă  ce point. En maltraitant l’investissement privĂ© et en crĂ©ant toutes ces incertitudes dans une Ă©conomie entiĂšrement mondialisĂ©e, faut-il s’étonner que la croissance française dĂ©gringole avec toutes les consĂ©quences que l’on voit sur l’emploi ? Taxation de la plus-value et ISF : deux suggestions pour remettre les Ă©nergies entrepreneuriales en marche. La premiĂšre : rĂ©compenser la fidĂ©litĂ©. On rĂ©duirait fortement la taxation de la plus-value en fonction de la durĂ©e de dĂ©tention du capital, par exemple – 40 % pour quatre ans et – 80 % pour huit ans ou plus. La France deviendrait un des pays au monde qui encouragent le plus l’investissement Ă  long terme. La deuxiĂšme serait de retirer de l’ISF tout investissement mis en risque concurrentiel, quitte Ă  le rĂ©tablir sur les Ɠuvres d’art ; tout le monde comprendra que l’on lutte mieux contre le chĂŽmage en investissant dans une machine plutĂŽt que dans un tableau, fĂ»t-il moderne. Le coĂ»t direct de ces mesures sera trĂšs infĂ©rieur Ă  celui des milliers de ronds-points qui continuent Ă  se construire tous les ans dans nos rĂ©gions et, surtout, des centaines de milliers d’entrepreneurs se remettront en marche.

DĂ©shumanisation

26 MARS 2015
Les fonctionnaires doivent se considĂ©rer au service des citoyens et pas de l’État, c’est le meilleur moyen de lutter contre le flĂ©au de la dĂ©shumanisation.
« La caisse [
] dont le siĂšge est Ă  Paris [
] agissant pour son directeur [
] me transmet une contrainte dĂ©cernĂ©e Ă  votre encontre pour avoir paiement de la somme de X et concernant la pĂ©riode du 1er janvier au 12 dĂ©cembre 2010. À dĂ©faut de la rĂ©gler, vous m’aurez mis dans l’obligation de poursuivre le recouvrement forcĂ© Ă  votre encontre, ce qui aura pour effet d’augmenter votre dette. Aucune contestation ne sera prise en compte par tĂ©lĂ©phone, chĂšques Ă  l’ordre de X. Recevez l’assurance de mes salutations distinguĂ©es. »
Tout entrepreneur, petit ou grand, connaĂźt ce genre de courrier. Cette dĂ©shumanisation du travail du fonctionnaire, Jacques Rueff la condamnait dĂ©jĂ  dans son rapport de 1958 : « Dans l’organisation administrative française, l’agent du service public a en gĂ©nĂ©ral une situation anonyme vis-Ă -vis de l’usager. Celui-ci a trop souvent l’impression de se trouver en face d’un interlocuteur abstrait qui comprend mal ses prĂ©occupations et sur lequel il sera le cas Ă©chĂ©ant sans moyen d’action. »
Avec la grĂšve contre le RSI et le contenu ubuesque de certains courriers, on a la preuve que la dĂ©shumanisation s’accĂ©lĂšre sous nos yeux, alors qu’au mĂȘme moment on n’entend dans la bouche de notre gouvernement que des discours de justice, de gĂ©nĂ©rositĂ© et de solidaritĂ©. Dans les faits, les 6 millions de personnes concernĂ©es par le RSI ont de quoi ĂȘtre inquiĂštes et indignĂ©es. Les agents publics doivent, comme ils le font partout ailleurs dans le monde, ĂȘtre au contact des citoyens, Ă  la maniĂšre des commerciaux des entreprises. Rappelons que l’État et l’administration sont respectivement au service de la nation et des citoyens, et que ceux qui les financent par l’impĂŽt mĂ©ritent un minimum de respect.

Comment endiguer la fuite des talents ?

12 DÉCEMBRE 2013
Yvon Gattaz le dit trĂšs justement : « On exporte des bac + 6 et on importe des bac – 6. » Le gouvernement doit s’attaquer aux causes de cette saignĂ©e
 sauf Ă  ce que notre pays devienne une Ă©quipe de foot qui perd tous ses avants.
La fĂ©brilitĂ© des dĂ©putĂ©s pour durcir l’exit tax est le signe que l’exil s’accĂ©lĂšre. Il y a six semaines, on apprenait qu’il y avait eu en 2011 35 000 dĂ©parts, en croissance de 65 % sur 2010. En discutant avec les commerçants, en observant les camions de dĂ©mĂ©nagement belges dans nos rues, on se doute que le mouvement s’amplifie. On sait que le nombre de Français a explosĂ© en Angleterre et Ă  Singapour, on dĂ©couvre des hypothĂšses folles sur 2012 et 2013 dans certains journaux ; Bercy doit donner les estimations 2013 pour couper court aux rumeurs et parce que le Parlement ne peut pas travailler sans disposer des bons chiffres. Fait nouveau, le dĂ©part de jeunes diplĂŽmĂ©s Ă  la recherche d’un meilleur environnement pour entreprendre ; ils seraient 25 000. On a beau dire que ça a toujours existĂ©, cette perte de capital humain et financier est terrifiante : chaque diplĂŽmĂ© d’études supĂ©rieures ayant reçu du pays (frais de santĂ© compris) une somme tournant autour de 200 000 euros depuis sa naissance, ce sont, Ă  ce rythme, 5 milliards d’euros qui s’envolent sur une annĂ©e.
Pensons aussi aux vieux qui partent Ă  cause de l’ISF, qui a trente ans aujourd’hui ; les flux annuels avant 2011 tournaient autour de 750 foyers par an, Ă  12 millions par foyer, ce sont 10 milliards par an dont les propriĂ©taires quittent la France, 300 milliards sur trente ans ! Fourchette basse quand on sait, le journal Le Temps l’a rĂ©vĂ©lĂ©, qu’un seul canton suisse abrite plus de 50 milliards de fortune originellement française. Grave responsabilitĂ© d’avoir crĂ©Ă© une situation fiscale poussant ces Français disposant de moyens, formĂ©s et entreprenants, Ă  partir Ă  un moment oĂč on a tant besoin d’eux. C’est de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral du pays d’avoir les vrais chiffres sur l’exil. Il faut cerner l’ampleur des dĂ©gĂąts et trouver un moyen plus efficace pour les rĂ©parer que de durcir l’exit tax
 comme remettre notre fiscalitĂ© dans la moyenne europĂ©enne ?

Coup de semonce

20 JUIN 2013
Il faut surveiller comme le lait sur le feu le montant des investissements internationaux en France ; c’est le meilleur signe de notre attractivitĂ©. 2012 marque une cassure, une alerte de plus !
7 h 30. Je reçois sur mon mail le refus de financer une start-up montĂ©e par des jeunes : « Messieurs, nous avons cessĂ© d’investir en France. Vous pouvez remercier votre gouvernement pour avoir fait de la France un territoire oĂč il est impossible d’investir. J’espĂšre que vous nous prouverez que nous avons tort et que vous rencontrerez un grand succĂšs ! »
8 h 30. Nouvel Ă©lectrochoc : l’étude d’Ernst & Young sur les investissements de l’étranger dans notre pays en 2012. Les rapports sur l’attractivitĂ© nous ont endormis, mettant en avant l’excellence de nos infrastructures, notre productivitĂ© et notre qualitĂ© de vie. Les chiffres 2012 font mal. La part de l’Europe dans les investissements mondiaux chute : Ă  l’intĂ©rieur de l’Europe, celle de la France s’effondre. Nous rĂ©trogradons Ă  la troisiĂšme place, dĂ©passĂ©s par l’Allemagne, qui attirait deux fois moins de projets que nous il y a dix ans et qui en attire aujourd’hui 50 % de plus. Les projets industriels croissent de 50 % dans les pays de l’Est, sont stables en Angleterre, mais ils dĂ©croissent de 30 % dans les autres pays mĂ»rs. Concernant les projets de recherche et dĂ©veloppement, l’Angleterre et l’Allemagne nous distancent largement.
Pourquoi se dĂ©tourne-t-on de nous ? Les raisons sont bien connues : fiscalitĂ© confiscatoire et imprĂ©visible, rigiditĂ© du marchĂ© du travail. Mais il y a du nouveau, le sentiment que cela ne va pas s’amĂ©liorer, que la France est un pays business unfriendly et antimondialisation....

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. DĂ©dicace
  5. Prologue
  6. CHAPITRE 1 - Le petit cheval est malade !
  7. CHAPITRE 2 - Les mauvais réflexes du jockey
  8. CHAPITRE 3 - Deux vrais soucis : les syndicats et l’école
  9. CHAPITRE 4 - Quelques idées simples
  10. CHAPITRE 5 - Découvrons nos entrepreneurs
  11. CHAPITRE 6 - Écoutons les entreprises
  12. CHAPITRE 7 - Que nous disent les pays qui ont su tirer leur épingle du jeu ?
  13. CHAPITRE 8 - Les prémices de la responsabilité
  14. CHAPITRE 9 - Ils ont fait évoluer leur marché du travail
  15. CHAPITRE 10 - Retraite et actionnariat salarié
  16. CHAPITRE 11 - RĂ©former l’école
  17. CHAPITRE 12 - La métamorphose : réformer la sphÚre publique et les régions
  18. CHAPITRE 13 - Remarques finales
  19. Conclusion
  20. Remerciements
  21. Table
  22. Du mĂȘme auteur