Mères : libérez vos filles
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Mères : libérez vos filles

  1. 272 pages
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Mères : libérez vos filles

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À propos de ce livre

Comprendre sa relation à sa mère est, pour une femme, une étape nécessaire pour vivre sereinement l'avenir. Cette relation, souvent intense, colore longtemps son estime d'elle-même, son niveau d'indépendance, ses relations aux hommes, sa façon d'être mère à son tour. En quoi la mère influe-t-elle sur le futur de sa fille? Pourquoi est-il important d'avoir un regard plus objectif? Comment acquérir plus d'autonomie et vivre selon ses propres valeurs, sans plus attendre l'approbation maternelle? Comment ne pas répéter certains comportements avec sa fille?En explorant l'étendue de l'empreinte maternelle, l'auteur propose d'aider les femmes à comprendre ce lien qui « conditionne » leur vie. Pour s'en affranchir et trouver la liberté d'être soi. Marie Lion-Julin est médecin psychiatre et psychanalyste. Depuis près de quinze ans, elle s'est spécialisée dans les liens qui unissent mères et filles. Elle est praticien hospitalier en région parisienne et dirige un centre de consultation médico-psychologique.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2008
ISBN
9782738198594
Première partie
Entre mère et fille,
toute une histoire
Chapitre 1
Une histoire fusionnelle
Le mystère de l’amour maternel
Sans doute aimerait-on entendre parler de l’amour maternel comme d’un amour immense, débordant, sans faille, désintéressé et inconditionnel, fait d’abnégation et de don de soi, en un mot, idéal. Mais je suis une femme, d’abord fille de ma mère, puis mère à mon tour. Je connais de l’intérieur ce que c’est qu’être une mère, je sais comment ma mère a été avec moi ; et je pense être bien placée pour savoir que les choses ne sont pas si simples. L’amour maternel idéal n’existe que dans nos rêves, dans nos fantasmes. Les sentiments humains sont plus complexes. C’est moins réjouissant ? La réalité est autre, il est bon de le savoir.
Laure m’est adressée après un moment de désespoir : elle a avalé une dizaine de comprimés anxiolytiques. Laure a 25 ans, vit seule. Elle explique son geste par l’accumulation de problèmes financiers : au chômage, elle a du mal à payer son loyer en fin de mois et est menacée d’expulsion. Au cours de l’entretien, elle précise que la veille de son geste, elle a été très affectée par la détresse de sa mère qui venait de vivre une rupture sentimentale.
« Ma mère et moi, nous sommes très liées, nous nous entendons très bien. Nous nous appelons souvent, voire tous les jours. Elle est à mon écoute, comme je suis à la sienne. J’ai de la chance d’avoir une mère comme elle. Je peux compter sur elle, elle est toujours disponible. »
Elle évoque des relations plus conflictuelles avec son père, qu’elle décrit comme caractériel et instable : capable d’être affectueux et valorisant, et rejetant à d’autres moments, sans qu’elle ait jamais compris les raisons de ses changements d’attitude. Elle parle facilement, même si c’est douloureux, de ses difficultés avec son père, de ses ressentiments – elle lui en veut d’avoir fait souffrir sa mère – mais aussi de son affection pour lui. Les premiers mois de thérapie seront consacrés à cette relation complexe. Elle a pleinement conscience de la nécessité de mieux la comprendre et de prendre un peu plus de distance.
Laure reconnaît ne pas avoir confiance en elle, elle se sent très dépendante du regard des autres. Elle avoue qu’une journée sans compliments est pour elle une journée vide et angoissante. Si l’autre ne l’admire pas, elle ne se sent plus rien. Elle accumule les relations sentimentales, mais n’arrive pas à nouer des liens durables.
Elle commence après quelques mois à évoquer sa relation à sa mère, d’abord timidement, cherchant toujours à la justifier. « Je sais que ma mère préférait ma sœur, elles se ressemblent. Elle a toujours dit que je ne lui causais que des problèmes, que je passais mon temps à la contrarier, je ne correspondais pas à ses attentes. » « C’est vrai que j’étais une “chieuse” comme elle le disait, je ne faisais pas ce qu’elle me demandait, j’étais différente. Mais elle a été une bonne mère. Elle s’est toujours préoccupée de nous. »
Au fil des séances, Laure s’autorise de plus en plus à parler, et on comprend que sa mère a été assez dure avec elle, la critiquant pour tout, son aspect physique, son caractère, ses fréquentations… Laure commence à oser le dire, à l’admettre : « Mais cela fait mal de s’apercevoir que ma mère n’a pas été parfaite, irréprochable comme je l’ai longtemps cru et qu’elle n’a pas été toujours juste avec moi. »
Laure avoue « se regarder de travers, ne pas s’aimer ». « C’est vrai que je n’ai jamais reçu de compliments de ma mère, et encore aujourd’hui, je m’aperçois que la dernière personne capable de m’encourager, c’est elle. Elle ne me fait confiance en rien, elle pense que je me débrouille mal pour trouver du travail. Elle trouve toujours tout un tas de défauts à mes amis. »
Laure est née alors que le couple parental battait de l’aile. Cette naissance (encore une fille) n’a pas permis de résoudre les conflits, comme devait l’imaginer sa mère. Elle en a voulu à cette fille, qui non seulement n’était pas le garçon dont son père rêvait, et qui de plus n’a rien arrangé aux problèmes du couple. Ses parents ont fini par divorcer. Laure avait 18 ans.
Elle a peur d’en vouloir à sa mère : « Je ne peux pas me passer d’elle. » Mais elle sait maintenant que l’amour infaillible de sa mère à son égard n’a existé que dans ses rêves, et que la réalité est bien plus complexe. Affronter la réalité fait grandir, cela fait peur, mais c’est toujours libérateur.
Un amour complexe
L’image de la mère est souvent très idéalisée : elle s’occupe de ses enfants, elle se dévoue pour eux, avec tout l’amour qu’on imagine. Le père étant moins présent, même si aujourd’hui les pères sont plus impliqués dans la relation avec le petit enfant, il est souvent plus facile d’admettre des failles dans son comportement. J’insiste sur ce point, car je vois en consultation des patients totalement empreints de cette vision idéaliste des choses. La plupart du temps, pour eux l’amour maternel est forcément infaillible, « intouchable » ; celui du père est plus facilement remis en question, mais il existe, quand même, forcément.
L’amour que la mère, les parents portent à leurs enfants est un amour humain ; l’amour idéal et absolu n’existe que dans nos fantasmes, mais il ne correspond pas à la réalité. Le mot « amour » recouvre divers sentiments plus ou moins contradictoires, dont certains ne correspondent pas à la bienveillance attendue.
« Au fond de nous-mêmes, nous répugnons à penser que l’amour maternel n’est pas indéfectible. Peut-être parce que nous refusons de remettre en cause l’amour absolu de notre propre mère. […] L’amour maternel n’est qu’un sentiment humain, il est incertain, fragile et imparfait. […] Les différentes façons d’exprimer l’amour maternel vont du plus au moins en passant par le rien, ou le presque rien », écrit E. Badinter dans L’Amour en plus3.
On est élevé dans l’idée que l’amour maternel est différent des autres types d’amour. Il est irréprochable. Il échappe à l’ambiguïté des affections ordinaires. Mais ce n’est qu’une illusion qui traduit la persistance du besoin infantile de croire en la perfection maternelle. Il y a des mères qui essaient d’aimer au mieux leurs enfants, et il y en a d’autres qui les aiment mal, voire pas du tout. C’est ainsi. Et ce qui est douloureux, c’est de comprendre l’immensité du pouvoir des parents sur un petit être qui ne demande qu’à être aimé et qui en a un besoin vital. Ce petit être, quand il est maltraité, mal aimé, n’aura comme seule solution que de croire en l’amour indéfectible de ses parents, et en contrepartie en la monstruosité de son comportement à lui. Les enfants maltraités, battus, sont les plus prompts à croire en l’innocence de leurs parents, tellement pétris de l’idée qu’ils ne méritent pas cet amour, et qu’au final ce sont eux les coupables.
Quand on emploie le mot « amour », on parle de sentiments très différents, mais comme il s’agit de l’amour maternel, on se refuse à distinguer les comportements maternels empreints d’affection de ceux qui en sont dépourvus.
Amour ou bienveillance ?
Les difficultés commencent avec le mot « amour » lui-même. Les rapports humains quotidiens seraient plus clairs si on n’utilisait pas ce mot à mauvais escient. Mais toute l’idéalisation autour de ce mot nous convient. Finalement on ne sait plus très bien ce qu’il signifie. Nous aimons nos enfants, bien sûr, mais comment nous comportons-nous avec eux ? Est-ce que nous les aimons tout le temps, à tout moment, dans toutes les circonstances ? Nous aimons notre mari, mais est-ce que nous pensons à son bien-être en permanence, est-ce que rien ne nous énerve chez lui, est-ce que nous ne ressentons pas parfois de l’hostilité à son égard ? L’ambivalence des sentiments est humaine, et l’amour absolu fait d’abnégations n’existe que dans nos rêves d’enfant.
Tenter de définir l’amour maternel comme un « amour qui fait du bien » n’est pas chose facile. J’aime employer le mot « bienveillance » qui signifie « penser à l’autre et agir pour son bien ». On pense en général : « Mes parents m’aiment », « Ils m’ont fait du mal, mais ils l’ont fait avec amour », sans déceler d’incohérence. Si on emploie le mot « bienveillance », alors il devient plus difficile de justifier les comportements parentaux qui, motivés par « le désir de nous faire du bien », ont fait souffrir.
J’aime cette définition attribuée au psychanalyste Harry Stack Sullivan : « L’amour signifie que l’on s’intéresse presque autant à la sécurité, à la tranquillité, à la satisfaction d’un tiers qu’aux siens propres. C’est très vrai que l’on ne peut aimer l’autre plus que soi-même, et qu’il faut, pour être bienveillant vis-à-vis d’autrui, être d’abord en harmonie avec soi-même, être bienveillant pour soi-même. »
L’amour maternel idéal, indéfectible en toutes circonstances, appartient à nos rêves. Aucune mère ne peut correspondre à cet idéal. Le savoir permet de porter un regard plus adapté, plus lucide et adulte sur notre mère. Cela permet aussi d’aborder la maternité avec moins de pression. On a tellement décrit la mère comme devant être parfaite, répondant à toutes les attentes, aux petits soins de son enfant jusqu’à s’en oublier, que les femmes se sentent fautives quand elles ont l’impression de ne pas être à la hauteur de la tâche. Mais comme tout être humain, une mère est faillible. Elle ne peut pas être parfaite. Lorsqu’elle « réfléchit » son comportement, cherche à savoir ce qui peut aider au mieux son enfant, lorsqu’elle se remet en question, accepte l’idée de pouvoir faire des erreurs, elle aborde la relation avec souplesse et bienveillance. C’est un bon début, pour elle, et pour son enfant.
Ma fille, mon miroir
Une mère se comporte-t-elle de la même manière avec sa fille et avec son fils ? Une fille a-t-elle une relation avec sa mère du même ordre qu’un fils avec sa mère ?
La mère porte et met au monde l’enfant. Quelles que soient les égalités revendiquées la mère reste – la nature est ainsi faite – le tout premier objet d’amour, pour les enfants des deux sexes. En témoigne l’immensité de l’attachement que l’enfant porte à la personne de sa mère. Ce tout premier lien fait référence pour la fille comme pour le garçon. Mais les spécificités qui caractérisent la relation mère-fille existent. Envisageons-les d’abord du point de vue de la mère. C’est elle, l’adulte qui ressent la ressemblance sexuelle avec sa fille, dès les premiers moments, et qui agit en fonction de celle-ci.
La mère s’identifie à sa fille
Mère et fille ont le même sexe. C’est une similitude qui colore la relation et la conduit à se comporter avec sa fille différemment d’avec son fils. Elle voit en sa fille un être qui lui ressemble. Son sexe est semblable, c’est une fille, une future femme, comme elle. Le processus d’identification conduit à voir en l’autre une ressemblance, à se sentir en communion avec lui en se sentant identique.
La mère s’identifie aussi au bébé garçon, mais sa différence de sexe évite une identification globale. Avec la petite fille, l’identification est d’autant plus massive qu’il y a une identité sexuelle. La mère peut la considérer comme un prolongement d’elle-même, avec une grande difficulté à distinguer qui est qui, dans une sorte d’état fusionnel qu’elle ne dépasse pas même lorsque sa fille grandit. Celle-ci peut alors devenir sa possession, lui appartenant puisqu’elle est une partie d’elle-même. Pour la mère, sa fille la « prolonge » ; le lien s’inscrit dans cette continuité filiale.
Avec son fils, la mère noue un attachement « œdipien », c’est-à-dire qu’elle l’investit comme un petit homme, satisfaisant par le caractère séducteur de son sexe. La mère d’un garçon est souvent fière, elle se sent « complétée », satisfaite du fait que son bébé est de sexe masculin. Cette satisfaction-là, elle ne la ressent pas avec sa fille. « Comme Freud l’a mis en évidence, l’unique relation vraiment satisfaisante est celle qui lie la mère au fils, alors que tout laisse supposer que même la mère la plus affectueuse et maternelle a une attitude ambivalente à l’égard de sa fille4. »
La mère attend de sa fille un certain nombre de choses. Elle peut désirer que celle-ci se comporte comme on l’a exigé d’elle, ou bien qu’elle sera ce qu’elle n’a pas réussi à être. Elle peut imaginer que sa fille éprouve les mêmes désirs, les mêmes émotions, qu’elle pense comme elle, et être déçue si ce n’est pas le cas. Une mère qui accorde beaucoup d’importance à l’apparence voudra que sa fille corresponde à ses critères esthétiques. Une autre pour qui la réussite professionnelle est importante prendra très à cœur les résultats scolaires de son enfant. Une mère qui se comporte ainsi ne met pas de distance entre elle et sa fille. Elle ne se demande pas ce qui est bien pour son enfant, qui n’est pas elle. Elle l’encensera si elle correspond à ses attentes, mais pourra devenir rejetante si sa fille présente des caractéristiques qui sont dévalorisantes pour elle. Elle aime sa fille « sous conditions », c’est-à-dire en fonction des satisfactions qu’elle lui apporte.
La mère a moins d’attentes précises vis-à-vis de son fils, elle supporte plus facilement qu’il soit différent d’elle, il n’est pas comme elle. Sa différence sexuelle lui suffit comme récompense de l’avoir fait.
La mère a parfois tendance à laisser moins de liberté à sa fille. Elle intervient plus, elle se sent plus concernée, elle a toujours un avis. Elle peut être aussi plus anxieuse, car son enfant fille la renvoie à ses propres angoisses.
Son fils n’est pas comme elle, elle peut plus facilement lui faire confiance, lui laisser de l’espace. « Après tout, je n’y connais pas grand-chose en ce qui concerne les garçons, autant le laisser faire », se dit-elle, alors qu’avec sa fille, elle s’y connaît, elle est experte en la matière. Si cette dernière s’aventure loin des champs balisés qu’elle connaît bien, la mère risque de la désapprouver et de l’en empêcher. L’enfant peut perdre en assurance, en désir d’explorer, en curiosité, en initiatives. On voit ainsi que l’autonomie est moins favorisée chez la fille que chez le garçon.
Au moment où l’enfant commence à vouloir explorer le monde, et à prendre confiance en ses propres capacités, il a besoin d’être encouragé et non « retenu », il a besoin qu’on accepte de lui donner ce nouvel espace sans crainte excessive. Il doit apprendre à dépasser ses peurs, affronter les dangers, et trouver les moyens de les surmonter. Il gagne alors en assurance, et en indépendance. L’anxiété est naturelle et normale chez l’enfant, l’adulte doit être présent pour le rassurer, l’aider à dépasser ses craintes, sans le retenir.
De génération en génération
Entre mère et fille, l’identité de sexe est transgénérationnelle. La fille devient mère (comme sa mère), elle a maintenant une fille (comme elle a été fille). Le jeu des identifications joue à plein. Tout est prêt pour la répétition. La jeune femme peut se comporter avec sa fille comme sa mère se comportait avec elle. Elle peut voir en sa fille un être identique à elle.
Comme dans le jeu des chaises musicales, plusieurs scénarios sont possibles : soit la fille en devenant mère peut prendre la place de sa mère, soit elle ne dépasse pas sa place de fille et met sa propre fille à sa place de mère. Ainsi toutes les combinaisons sont possibles, la même identité sexuelle permettant la confusion, évitée lorsqu’il y a différence sexuelle.
Le chemin difficile de la séparation
Pour ces raisons, la mère a parfois du mal à concevoir la séparation. Elle noue une relation très proche avec sa fille et s’en réjouit. Elle appréhende souvent le moment où celle-ci quittera le foyer parental, où cette intimité mère-fille qu’elle affectionne n’existera plus. Pourquoi les mères nouent-elles une relation fusionnelle, au-delà de la période normale, et ont souvent du mal à supporter l’idée que leurs filles puissent vivre sans elles ?
Elles paraissent liées à leur fille, ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Dédicace
  5. Introduction
  6. Première partie - Entre mère et fille, toute une histoire
  7. Deuxième partie - Quand l’histoire se complique
  8. Troisième partie - La libération de la fille
  9. Conclusion
  10. Épilogue
  11. Glossaire
  12. Notes
  13. Bibliographie
  14. Remerciements
  15. Dans la collection « Poches Odile Jacob »