Leçons sur le Renseignement
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Leçons sur le Renseignement

Jean-Claude Cousseran, Philippe Hayez

  1. 432 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Leçons sur le Renseignement

Jean-Claude Cousseran, Philippe Hayez

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À propos de ce livre

Comment fonctionnent les systĂšmes nationaux de renseignement? De quels moyens disposent-ils? Face aux dĂ©fis nouveaux que sont le terrorisme international, l'espionnage Ă©conomique, les cyberattaques, voire les cyberguerres, comment sont Ă©laborĂ©es et conduites les politiques de renseignement? Avec quels succĂšs et quels Ă©checs? La mise en Ɠuvre des techniques du renseignement est-elle compatible avec l'exigence dĂ©mocratique? Comment dĂ©finir ce que pourraient ĂȘtre des relations vertueuses entre l'exĂ©cutif et les professionnels du renseignement? Telles sont quelques-unes des questions essentielles auxquelles ce livre, le premier du genre en langue française, Ă©crit par deux professionnels reconnus, s'efforce de rĂ©pondre. Pour la premiĂšre fois, la pratique rĂ©elle du renseignement sort de l'ombre oĂč elle Ă©tait confinĂ©e. TrĂšs complet, fourmillant d'exemples et reposant sur de larges comparaisons internationales, cet ouvrage de rĂ©fĂ©rence passionnera tous ceux qui s'intĂ©ressent au renseignement d'État mais aussi Ă  l'intelligence Ă©conomique. Jean-Claude Cousseran est diplomate de carriĂšre et spĂ©cialiste du monde arabo-musulman. Il a Ă©tĂ© le premier directeur de la stratĂ©gie de la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© extĂ©rieure de 1989 Ă  1992, puis son directeur gĂ©nĂ©ral entre 2000 et 2003. Philippe Hayez, magistrat Ă  la Cour des comptes, a exercĂ© diverses fonctions au sein des ministĂšres des Affaires Ă©trangĂšres et de la DĂ©fense. AffectĂ© Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© extĂ©rieure de 2000 Ă  2006, il a cofondĂ© le sĂ©minaire MĂ©tis de Sciences Po sur les politiques de renseignement.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2017
ISBN
9782738139405

CHAPITRE 1

DĂ©finir le renseignement


Comme le rappelle l’expert vĂ©tĂ©ran Johnson13, le renseignement rĂ©pond Ă  un besoin anthropologique : la nature humaine espĂšre une amĂ©lioration de sa condition, mue par l’ambition, et craint simultanĂ©ment le danger, soumise Ă  un instinct de survie, ce qui provoque chez l’homme la recherche d’informations (cycle du renseignement), la protection de celles qu’il dĂ©tient (contre-espionnage), la recherche d’un avantage accru (action clandestine) et la protection contre les abus du secret (accountability). On peut transposer cette approche Ă  toute communautĂ©. Le besoin de renseignement est ainsi liĂ© Ă  ce que l’universitaire canadien David appelle la « permanence de l’état d’insĂ©curitĂ©14 ». La notion de renseignement est donc de ce fait presque aussi ancienne que celle d’espionnage et que l’histoire, mais elle ne se laisse pas facilement apprĂ©hender. Comme l’indique un observateur amĂ©ricain, « toutes les tentatives pour dĂ©velopper des thĂ©ories ambitieuses sur le renseignement ont Ă©chouĂ©15 ». En 2002, un des historiens internes de la communautĂ© amĂ©ricaine du renseignement, Warner16, reconnaissait encore qu’une dĂ©finition du renseignement Ă©tait nĂ©cessaire : « MĂȘme aujourd’hui, nous n’avons pas de dĂ©finition du renseignement communĂ©ment acceptĂ©e. »
Il faut pourtant se garder de donner du renseignement une dĂ©finition trop vague. Comme l’a indiquĂ© l’expert suĂ©dois Agrell : « Si tout est renseignement, rien n’est renseignement17. » Il ne faut pas non plus en donner une dĂ©finition absolue car, comme le rappelle le criminologue canadien Brodeur, « le renseignement n’est pas un objet qui tient sa spĂ©cificitĂ© de ses caractĂšres intrinsĂšques mais plutĂŽt de ses propriĂ©tĂ©s relationnelles18 » avec divers termes : information, savoir, science, preuve, surveillance, producteur, destinataire, contenu ou processus.
En français, le mot renseignement dĂ©signe une double rĂ©alitĂ©. C’est d’une part une information particuliĂšre mĂȘme si sa particularitĂ© ne doit pas aller jusqu’à considĂ©rer, comme le veut la thĂ©orie amĂ©ricaine de l’intelligence exceptionnalism, qu’il s’agit d’une information radicalement diffĂ©rente des autres. Celle-ci est marquĂ©e par des besoins spĂ©cifiques, par des considĂ©rations d’État comme par le souci de sĂ©curitĂ©. Il renvoie d’autre part Ă  une organisation, une structure, une machinerie confinĂ©e, relevant de l’État et travaillant sous le contrĂŽle de l’exĂ©cutif. Il est nĂ©cessaire d’identifier prĂ©cisĂ©ment ce type particulier d’information, dĂ©nommĂ©e intelligence en anglais, Nachrichten en allemand, разĐČДЎĐșĐž en russe ou qĂ­ng bĂ o (情抄) en chinois, mais aussi de dĂ©crire les traits caractĂ©ristiques de la machinerie qui le produit. Cette information singuliĂšre, marquĂ©e par le secret et le confinement, participe de notre sociĂ©tĂ© de l’information, dĂ©finie, elle, par l’accumulation d’informations globalisĂ©es, ouvertes et concurrentielles. Au XVIIe siĂšcle, le mathĂ©maticien britannique Bayes a dĂ©montrĂ© comment amĂ©liorer les probabilitĂ©s de bonne dĂ©cision en mixant de nouvelles et d’anciennes informations. Mais si elle s’inscrit dans une approche gĂ©nĂ©rale que l’on peut qualifier de « bayĂ©sienne », son Ă©conomie est diffĂ©rente.
Il est nĂ©cessaire de mesurer comment et dans quelles conditions ce secteur des politiques publiques, profondĂ©ment enracinĂ© dans une culture du secret, du cloisonnement et de la clandestinitĂ©, s’insĂšre dans les dĂ©mocraties fondĂ©es sur le suffrage, la dĂ©libĂ©ration, la critique, la transparence et le droit, avec quelles tensions, quels arbitrages et quelle cohĂ©rence. C’est dire la difficultĂ© de trouver une dĂ©finition synthĂ©tique, consensuelle, pour une rĂ©alitĂ© qui est, Ă  l’évidence, composite et parfois contradictoire. C’est dire aussi le poids des dĂ©fis, des obstacles et des contradictions qui pĂšse sur l’évolution du renseignement aujourd’hui.

À la recherche d’une dĂ©finition fonctionnelle du renseignement

Cette quĂȘte est Ă  rapprocher, parmi de nombreuses tentatives, de dĂ©finitions qui permettent de mettre en Ă©vidence les fonctions du renseignement.

L’approche psychologique

Selon les anciens Grecs, le renseignement Ă©tait la mĂštis : une intelligence avisĂ©e et rusĂ©e, qui Ă©tait divinisĂ©e. Selon la dĂ©finition de l’hellĂ©niste et rĂ©sistant Jean-Pierre Vernant, il s’agissait d’un « ensemble complexe, mais trĂšs cohĂ©rent, d’attitudes mentales, de comportements intellectuels qui combinent le flair, la sagacitĂ©, la prĂ©vision, la souplesse d’esprit, la feinte, la dĂ©brouillardise, l’attention vigilante, le sens de l’opportunitĂ©, des habiletĂ©s diverses, une expĂ©rience longuement acquise19 ». Cette approche n’est pas dĂ©passĂ©e et retrouve mĂȘme peut-ĂȘtre ces jours-ci un sens nouveau face aux dĂ©veloppements que connaĂźt le monde. Sous cet angle, le renseignement est une attitude correspondant Ă  la notion de situational awareness Ă©voquĂ©e par des auteurs anglo-saxons comme David Omand, aussi bien qu’une envie et un dĂ©sir de connaĂźtre et de comprendre. Il s’oppose aussi bien Ă  une vision doctrinaire des rĂ©alitĂ©s qu’à un abandon crĂ©pusculaire devant celles-ci. C’est aussi, comme le signale le romancier Kemp, « une affaire de bĂȘte Ă  sang froid20 ». En suivant la caractĂ©rologie proposĂ©e par le philosophe Gaston Berger21, le renseignement fait appel Ă  des personnalitĂ©s de type secondaire.

L’approche organisationnelle

Le renseignement est aussi une mĂ©canique – une machinery, selon l’expression retenue par le gouvernement britannique – et un processus mettant en jeu de nombreux acteurs individuels et collectifs qui relĂšvent de l’État. Dans cette perspective, il s’agirait d’une information que le secteur privĂ© ne peut offrir aux autoritĂ©s. Selon l’expert amĂ©ricain Berkowitz, « la justification d’un appareil de renseignement est de trouver et interprĂ©ter une information concernant la sĂ©curitĂ© nationale dont le gouvernement a besoin mais qu’il ne peut obtenir des mĂ©dias ou d’autres sources commerciales. Cette information relĂšve gĂ©nĂ©ralement des catĂ©gories suivantes : de l’expertise que le secteur privĂ© ne peut entretenir parce qu’elle serait non profitable ; de l’information que le secteur privĂ© ne veut ou ne peut collecter parce qu’elle serait non profitable ou trop exigeante sur le plan technologique ; de l’information que le secteur privĂ© ne veut ou ne peut collecter en raison des contraintes lĂ©gales ou des risques22 ».
La machine Ă  renseigner s’inscrirait alors dans une dimension cybernĂ©tique, selon l’expression forgĂ©e par Norbert Wiener en 1948. Selon Lowenthal, le renseignement correspond d’abord Ă  un « processus par lequel des informations spĂ©cifiques importantes pour la sĂ©curitĂ© nationale sont demandĂ©es, collectĂ©es, analysĂ©es et fournies ». InspirĂ© par les mĂ©thodes d’organisation industrielle des annĂ©es 1920 et par une attention particuliĂšre au contrĂŽle de sa confection, il vise Ă  la qualitĂ© du produit qu’il fournit Ă  ses destinataires. Compte tenu de ses origines, il ne peut cependant Ă©chapper au risque d’obsolescence : pour le commentateur David Rothkopf, « les consĂ©quences profondes de l’avĂšnement de l’ñge de l’information posent de questions sĂ©rieuses sur l’avenir du renseignement [
]. Il y a un besoin toujours plus urgent de repenser comment, pourquoi, quand, oĂč et par quels moyens le renseignement est collectĂ©, analysĂ© et utilisĂ©23 ».

L’approche politique

Certains auteurs, tels les experts britanniques Gill et Phythian, soulignent que le renseignement n’est pas seulement un processus d’information et de connaissance mais aussi un instrument de puissance impliquant politique et action24. C’est le « pouvoir de renseignement » (intelligence power) dĂ©fini par le vĂ©tĂ©ran britannique Herman, qui peut devenir aussi « pouvoir du renseignement ».
On peut donc s’attacher dans ce cas Ă  sa finalitĂ©, en y voyant une catĂ©gorie d’information tenant Ă  son destinataire particulier : une « information collectĂ©e, organisĂ©e ou analysĂ©e pour les acteurs ou les dĂ©cideurs25 » ou une « information politiquement pertinente, collectĂ©e par des moyens ouverts et clandestins et soumise Ă  l’analyse, afin d’éduquer, d’éclairer ou d’aider le dĂ©cideur dans la formulation et la mise en Ɠuvre de la politique Ă©trangĂšre et de sĂ©curitĂ© nationale26 ». Le renseignement est alors un adjuvant de la dĂ©cision. Comme le veut la dĂ©finition allemande du renseignement, c’est l’éclairage (AufklĂ€rung) qui est recherchĂ©. Aux États-Unis, les buts officiels du renseignement sont ainsi, en vertu de l’executive order (EO) 12333 prĂ©sidentiel du 4 dĂ©cembre 1981 amendĂ©, dans sa derniĂšre rĂ©daction, le 31 juillet 2008, de « fournir au prĂ©sident, au Conseil de sĂ©curitĂ© nationale et au Conseil de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure l’information nĂ©cessaire pour fonder les dĂ©cisions relatives au dĂ©veloppement et Ă  la conduite des politiques Ă©trangĂšre, de dĂ©fense et Ă©conomique et Ă  la protection des intĂ©rĂȘts nationaux des États-Unis contre les menaces extĂ©rieures contre la sĂ©curitĂ© ».
Ces dimensions se retrouvent toutes dans la dĂ©finition classique du renseignement donnĂ©e en 1949 par l’un des pĂšres fondateurs du renseignement amĂ©ricain contemporain, Kent27, professeur Ă  Yale, et reprise notamment par l’OTAN28, selon laquelle le renseignement est tout Ă  la fois une information (le produit), une activitĂ© (la pratique) et une organisation (le producteur).

L’information, dimension matĂ©rielle centrale

Un rapport au réel

Le renseignement est d’abord un fait. Il existe cependant des diffĂ©rences entre le fait brut observĂ©, visible, photographiĂ©, et le fait situĂ©, corrĂ©lĂ©, analysĂ© et mis en perspective. C’est le contraste entre un nom dans un annuaire et un nom dans une notice biographique de type Who’s Who ou WikipĂ©dia. La notion de renseignement brut doit, Ă  cet Ă©gard, ĂȘtre prise avec prudence. Une image satellite peut ne pas avoir de signification pour un profane : elle doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e. Le renseignement est ainsi un systĂšme qui vise Ă  passer du tacite Ă  l’explicite, en filtrant, prĂ©cisant, qualifiant, commentant l’information. C’est le sens des reprĂ©sentations des « pyramides du renseignement » qui fleurissent.
De la donnée au renseignement
image
Source : Singh Gill M. et Nath S., University of Ottawa.
Ces faits doivent aussi ĂȘtre triĂ©s, archivĂ©s, conservĂ©s. Le renseignement est un peu comme la BibliothĂšque de Babel (1941), chĂšre Ă  l’écrivain argentin Jorge Luis Borges, dans laquelle les fichiers et la mĂ©moire jouent un rĂŽle central. C’est un monde de mĂ©thodologie qui s’appuie sur le fichage et le criblage des donnĂ©es ; un monde de limites oĂč pĂšse en permanence le risque ; un monde de technologie oĂč la National Security Agency (NSA), agence de renseignement technique amĂ©ricaine, est rĂ©putĂ©e produire l’équivalent d’une BibliothĂšque du CongrĂšs (74 tĂ©raocte...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Pourquoi un ouvrage sur les politiques de renseignement ?
  5. Chapitre 1 - Définir le renseignement
  6. Chapitre 2 - Les agences et les communautés, acteurs institutionnels du renseignement
  7. Chapitre 3 - La généalogie du renseignement contemporain
  8. Chapitre 4 - La collecte, caractĂ©ristique propre de l’activitĂ© de renseignement
  9. Chapitre 5 - L’analyse du renseignement, une activitĂ© partagĂ©e
  10. Chapitre 6 - La coopération internationale entre les services, une dimension en expansion
  11. Chapitre 7 - L’action clandestine, un adjuvant dĂ©licat de l’action politique
  12. Chapitre 8 - La lutte contre le terrorisme, pivot de l’action des services
  13. Chapitre 9 - L’adaptation du renseignement à la cyberdimension
  14. Chapitre 10 - La conjugaison du renseignement et de la diplomatie
  15. Chapitre 11 - La mutation du renseignement au profit de la défense
  16. Chapitre 12 - La tentation de l’économie pour le renseignement
  17. Chapitre 13 - Le pilotage politique du renseignement
  18. Chapitre 14 - La trame de contrÎle du renseignement
  19. Conclusion
  20. Bibliographie sélective
  21. Table
Normes de citation pour Leçons sur le Renseignement

APA 6 Citation

Cousseran, J.-C., & Hayez, P. (2017). Leçons sur le Renseignement ([edition unavailable]). Odile Jacob. Retrieved from https://www.perlego.com/book/3420291/leons-sur-le-renseignement-pdf (Original work published 2017)

Chicago Citation

Cousseran, Jean-Claude, and Philippe Hayez. (2017) 2017. Leçons Sur Le Renseignement. [Edition unavailable]. Odile Jacob. https://www.perlego.com/book/3420291/leons-sur-le-renseignement-pdf.

Harvard Citation

Cousseran, J.-C. and Hayez, P. (2017) Leçons sur le Renseignement. [edition unavailable]. Odile Jacob. Available at: https://www.perlego.com/book/3420291/leons-sur-le-renseignement-pdf (Accessed: 15 October 2022).

MLA 7 Citation

Cousseran, Jean-Claude, and Philippe Hayez. Leçons Sur Le Renseignement. [edition unavailable]. Odile Jacob, 2017. Web. 15 Oct. 2022.