- 672 pages
- French
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En finir avec l'économie du sacrifice
À propos de ce livre
« La question économique est la grande question politique de notre temps. Ce livre est le fruit d'une longue réflexion personnelle sur l'étrange relation que l'économie entretient de nos jours avec l'impuissance de la politique. C'est le livre d'un responsable politique qui cherche à comprendre le monde tel qu'il est pour pouvoir agir en accord avec sa conception morale. Sa seule ambition est d'apporter une contribution différente à un débat qui, à force de manquer de sérieux, affaiblit dangereusement la démocratie. Pour casser le cercle vicieux économique et social qui pousse une partie des Français à la révolte et l'autre au désespoir, il faut une stratégie: desserrer le carcan de l'austérité qui détruit la confiance dans l'avenir et étouffe l'audace et l'initiative, investir massivement, rendre du pouvoir d'achat au lieu d'en retirer, engager les mutations qui devront l'être à partir de quelques principes simples. Contre la politique du sacrifice qui fait des marchés, de l'Europe et de la mondialisation l'alibi de tous les renoncements et de toutes les souffrances, il y a urgence à vouloir plutôt qu'à subir, à encourager et à motiver plutôt qu'à sacrifier, à faire espérer plutôt qu'à faire expier des fautes qui sont celles des dirigeants et non celles des peuples. » H. G. Un grand livre d'économie, d'économie très politique, pour nourrir la réflexion et alimenter le débat. Henri Guaino est député des Yvelines, ancien conseiller spécial du président de la République durant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy et ancien Commissaire général au Plan. Il a été l'un des principaux inspirateurs de la campagne contre le traité de Maastricht au côté de Philippe Séguin et de Charles Pasqua en 1992, de la campagne de Jacques Chirac sur la « fracture sociale » pour la présidentielle de 1995 et de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Dédicace
- Avertissement
- Introduction
- Chapitre I - Les trop bons élèves restent obstinément fidèles aux doctrines apprises. Ils occupent malheureusement les postes les plus élevés
- Chapitre II - Les trop bons élèves ont été éduqués dans la religion des chiffres. Hélas, ils leur font souvent dire n’importe quoi
- Chapitre III - Les trop bons élèves ont appris à regarder le monde à travers la comptabilité
- Chapitre IV - Les trop bons élèves restent fidèles aux doctrines qui représentent l’économie peuplée d’automates
- Chapitre V - Les trop bons élèves ont trop bien appris que dans chaque être humain on pouvait voir un client ou un fournisseur
- Chapitre VI - Les trop bons élèves récitent le bréviaire appris par cœur de « l’économie de marché ». Ils occultent le capitalisme
- Chapitre VII - Les trop bons élèves ont trop bien appris que l’offre crée toujours sa propre demande
- Chapitre VIII - Les trop bons élèves n’ont pas appris que l’économie est comme un bateau qui tangue et qu’il faut parfois empêcher de chavirer
- Chapitre IX - Les trop bons élèves ont appris que l’inflation, c’est mal. Ils ne comprennent pas que la déflation, c’est pire
- Chapitre X - Les trop bons élèves qui nous gouvernent ont étudié la croissance en négligeant le rôle de l’histoire, de la géographie, de la culture
- Chapitre XI - Les trop bons élèves ont appris que la croissance ne se décrète pas. Mais, elle ne tombe pas non plus du ciel
- Chapitre XII - Les trop bons élèves ont tendance à négliger que les trop grandes inégalités et le malaise des classes moyennes nuisent à la croissance
- Chapitre XIII - Les trop bons élèves ont appris que la mondialisation était heureuse. Ils occultent du coup ses inconvénients
- Chapitre XIV - Les trop bons élèves ont appris que les États-Nations allaient disparaître, ils en tirent des plans sur la comète
- Chapitre XV - Les trop bons élèves prétendent libérer l’économie alors que bien souvent ils l’étouffent
- Chapitre XVI - Les trop bons élèves ont appris que le courage politique c’est la brutalité. Le courage politique, c’est le contraire
- Chapitre XVII - Les trop bons élèves sont formés aux vertus de la concurrence. Mais la concurrence n’a pas que des vertus
- Chapitre XVIII - Les trop bons élèves ont appris que les marchés ne se trompent jamais. Ils ne peuvent pas imaginer le contraire
- Chapitre XIX - Quand les trop bons élèves parlent de « réformes structurelles », ils ne pensent que « libéralisation des marchés »
- Chapitre XX - Les trop bons élèves ont été éduqués dans la crainte révérencieuse des marchés financiers
- Chapitre XXI - Quand les trop bons élèves disent qu’il faut rendre le marché du travail plus flexible, ils ont tendance à oublier que derrière il y a des vies
- Chapitre XXII - Focalisés sur le marché du travail, les trop bons élèves négligent celui du logement sur lequel se joue la mobilité
- Chapitre XXIII - Les trop bons élèves ont appris à rationner la dépense publique au lieu de la rationaliser
- Chapitre XXIV - Les trop bons élèves n’ont pas appris qu’en économie seul l’avenir compte ni que parfois l’on s’endette en se désendettant
- Chapitre XXV - Les trop bons élèves ont tellement appris les mérites du modèle allemand qu’ils n’en voient pas les défauts
- Chapitre XXVI - Les trop bons élèves ont appris à dénigrer le colbertisme, comme ils ont appris à dénigrer l’État
- Chapitre XXVII - Les trop bons élèves ont appris que l’impôt était désormais la seule arme de la politique économique
- Chapitre XXVIII - Les trop bons élèves ont appris que l’indexation était le mal absolu. Ils ne comprennent pas que le monde a changé
- En guise d’épilogue
- Remerciements
- Table