Pour une école de la résistance
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Pour une école de la résistance

Nul n'en sortira crédule et vulnérable

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Pour une école de la résistance

Nul n'en sortira crédule et vulnérable

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À propos de ce livre

«?À Bilal, petit-fils qui porte mes espoirs d'un monde de diversité et de tolérance. À quoi bon se battre pour tenter de laisser à ceux qui arrivent une planète "vivable" si leurs esprits, privés de mémoire, incapables de questionnement et sans désir d'élévation, étaient condamnés à errer dans un désert culturel et spirituel, à la merci du premier mot d'ordre, trompés par le moindre mirage, impressionnés par l'image la plus dérisoire???» A. B. Alain Bentolila est professeur de linguistique à l'Université de Paris. Ses recherches l'ont conduit de la description des langues de tradition orale à l'analyse de l'apprentissage du langage et de la lecture. Il est l'auteur de nombreux ouvrages qui ont été de grands succès, parmi lesquels Le Verbe contre la barbarie, Parle à ceux que tu n'aimes pas ou encore Tout sur l'école et Nous ne sommes pas des bonobos.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2022
ISBN
9782415001407

XI

L’ÉCOLE DOIT FAIRE
DE LA FORMATION
DE SES MAÎTRES
UNE PRIORITÉ ABSOLUE

Négliger la formation de nos maîtres d’école, c’est ignorer qu’ils sont aujourd’hui chargés d’une mission vitale : faire de nos enfants des résistants contre la domination.
Il est une interpellation qui met gravement en cause les principes républicains de notre école et détruit le sens même de sa mission de transmission : « T’es qui, toi, pour me dire ce qui est beau ou ce qui est vrai ? » Lancée (et pas uniquement dans les « quartiers ») par bien des élèves et parfois par certains parents, cette apostrophe révèle une rupture profonde d’une partie de nos élèves avec les valeurs et les savoirs de l’école républicaine. Elle met en cause la légitimité du maître à transmettre le corpus de vérités et de beautés qui nous rassemblent ; et conséquemment elle annonce la possible soumission des élèves au premier prophète ou à la première idole venue.
De ce maître, dont on ne reconnaît ni la formation, ni les connaissances, ni l’expérience, la voix ne compte pas plus qu’une autre… et sans doute moins. On conteste aujourd’hui la légitimité de sa mission de transmettre un patrimoine commun de savoirs patiemment questionnés et un héritage culturel et moral que le temps a longuement filtré. Tout ce que dit le maître est devenu réfutable non pas parce qu’on en aurait soigneusement analysé et critiqué le contenu, mais parce que ce héros, devenu commun, est aujourd’hui suspecté de manipuler les esprits et les goûts des élèves pour défendre des valeurs d’un autre temps et imposer arbitrairement des « croyances » contestables. Car c’est bien à des croyances qu’est parfois réduit ce qu’enseigne le maître : Victor Hugo, les lois de la gravitation, la théorie de l’évolution, les valeurs morales, Léonard de Vinci… sont en effet devenus, aux yeux de certains, les offrandes votives de quelque religion éteinte dont les objets de culte prennent la poussière dans des cryptes désertes et dont les derniers croyants vont bientôt disparaître.
Aux contenus scolaires obsolètes et… suspects, beaucoup souhaitent que l’on en substitue d’autres, portés par de nouveaux « influenceurs » plus modernes, plus séduisants, plus radicaux. Si nous n’y prenons garde, les élèves iront ailleurs chercher leurs maîtres. La vérité, la beauté seront alors attestées par celui dont la popularité (souvent éphémère) éblouit l’élève ou celui dont la parole est un mot d’ordre identitaire rassurant. Si telle idole médiatique dit que la Terre est plate, pourquoi ne pas le croire ? Si tel gourou populaire et habile dénonce à la vindicte publique un bouc émissaire, c’est sans doute que ce dernier le mérite bien. Certains élèves iront ainsi chercher hors de l’école leurs modèles, leurs guides et leurs symboles. Ils les éliront pour les pires raisons : la notoriété, l’argent, l’appartenance… la vulnérabilité. Ils feront une confiance aveugle aux réseaux sociaux ou aux gourous de tout poil, et renonceront du même coup à interroger eux-mêmes avec rigueur, objectivité et humilité la valeur des textes et des discours qu’ils reçoivent. Ils sacrifieront leur droit fondamental au questionnement, à l’analyse et à l’interprétation auxquels l’école laïque n’aura pas réussi à les former.
La pire réponse serait que les maîtres de nos écoles cherchent à rivaliser en termes de séduction avec ces nouvelles idoles. Car ils perdraient à coup sûr la bataille et se perdraient eux-mêmes. Ils seraient condamnés à tenter d’offrir toujours plus de plaisir, toujours plus de complaisance, toujours plus de démagogie, sans cependant jamais atteindre le niveau de rutilance, de facilité et de fulgurance de ces lieux « incandescents » non plus que le charisme pervers de ces faux prophètes. Ce n’est certainement pas sur ce terrain que les maîtres doivent mener la résistance. Le combat auquel ils doivent être préparés est celui des valeurs universelles et des savoirs attestés : liberté de penser mais humilité devant le savoir établi, liberté de goût mais respect du chef-d’œuvre consacré, tolérance des appartenances, mais refus de toute emprise spirituelle. Nos maîtres sont-ils prêts à mener cette bataille ? Pas vraiment !
Avouons-le, nous avons collectivement consenti à la banalisation et à l’affaiblissement des maîtres de nos écoles. Beaucoup de nos concitoyens pensent aujourd’hui qu’il ne faut pas être grand clerc pour apprendre à lire à un enfant, lui faire réciter ses tables de multiplication ou lui faire réviser ses règles de grammaire. Comme s’il suffisait de savoir lire soi-même pour enseigner la lecture, comme s’il suffisait de savoir compter pour donner le sens de la numération, comme s’il suffisait de savoir que la Terre tourne pour en faire découvrir le principe à des élèves. Ne vous y trompez pas, si un instituteur est aujourd’hui recruté à bac+5 ce n’est pas parce que la « patrie reconnaissante » aura enfin admis la complexité de sa tâche ; il s’est agi en fait d’une concession de pure forme permettant de faire bonne figure dans les tableaux internationaux et surtout de faire plaisir aux syndicats. Il est temps de reconnaître aujourd’hui que ce n’est pas le nombre d’années passées sur les bancs de l’université qui fait un bon maître d’école. L’important, c’est que nos futurs enseignants, responsables du juste fonctionnement des intelligences des enfants de ce pays et chargés de leur transmettre valeurs et connaissances, soient des professionnels de tout premier ordre, formés par des professeurs aussi cultivés qu’expérimentés.
En 1990, les Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) remplacèrent les écoles normales dans lesquelles des professeurs, ayant tous une solide expérience de la classe, construisaient pendant trois années une sérieuse formation tant disciplinaire que pédagogique. La création des IUFM fut censée homogénéiser la formation, jusqu’alors cloisonnée, des instituteurs et celle des professeurs du secondaire. Et c’est pour marquer cette volonté que fut créé le corps des « professeurs des écoles » dont le nom, apparemment plus prestigieux, remplaça l’appellation historique et si juste d’« instituteurs ». Tous PROFESSEURS, donc, de la maternelle à l’université ! Joli slogan, piteux résultats ! La création de ces IUFM fut en effet entachée d’une erreur originelle : en donnant le pouvoir à des agrégés déçus et à des universitaires de seconde main, on confia les clés de la formation à ceux qui ne connaissaient que peu de choses des réalités de l’enseignement primaire. Ignorant tout de « l’art de faire la classe », ne dominant pas les contenus mêmes qu’ils étaient censés enseigner, ils tentèrent alors de dissimuler leur incompétence en imposant un modèle d’apprentissage qui effaçait le statut de « magister » et réduisait l’enseignant à un rôle « d’accompagnateur bienveillant » des démarches de ses élèves. L’élève, lui, fut élu constructeur du savoir, déchargeant ainsi l’enseignant de l’obligation de maîtriser en profondeur les connaissances de chaque discipline.
L’université, dans sa majesté, prit donc le pouvoir, important ses codes de recherche, ses habitudes théoriques, et négligeant la seule chose importante et utile : créer une synergie entre recherche et apprentissage. Car, disons-le tout net, l’immense majorité des universitaires qui échouèrent dans ces instituts avaient peu de choses pertinentes à apporter à la formation des maîtres du premier degré. La formation initiale et continue s’engagea dès lors dans les dédales d’une didactique souvent obscure et bien peu efficace. Dans ces temples célébrant une pédagogie strictement horizontale, les formateurs de terrain expérimentés, rompus aux bonnes pratiques pédagogiques, furent quant à eux réduits à l’accomplissement des basses besognes ; leurs voix n’eurent aucun poids dans les orientations essentielles d’une formation tout entière soumise au pouvoir des universitaires.
Devant les insuffisances patentes de la formation et la désaffection inquiétante des candidats à l’enseignement, on « afficha » alors la volonté d’en finir avec les IUFM. En fait, on se contenta d’en changer la dénomination pour en faire des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) puis des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) sans que cela, bien sûr, transformât vraiment leur mission et modifiât leur idéologie. La responsabilité de la formation des maîtres reste donc aujourd’hui encore aux mains des universités, et des masters les plus divers – les plus incongrus – permettent d’accéder à un concours d’enseignant de plus en plus dévalué. Sont ainsi négligés à la fois la maîtrise des contenus disciplinaires indispensables et l’art de mettre en œuvre des démarches professionnelles efficaces. Des étudiants, dotés d’un bac de complaisance, sont donc aujourd’hui formés par des universitaires qui ignorent eux-mêmes tout de l’enseignement en maternelle et primaire. Sortant des instituts de formation (peu importe leur nom), beaucoup des « professeurs » ignorent tout ou presque des démarches d’apprentissage de la langue orale et écrite, confondent une épithète et un attribut, sont incapables d’additionner des fractions, ne savent rien de la chronologie de notre histoire et dédaignent parfois avec désinvolture un patrimoine littéraire que l’on n’a pas su leur faire aimer. Les graves insuffisances de la formation initiale et continue posent aujourd’hui de plus en plus cruellement la question du professionnalisme des enseignants et dévaluent l’image du maître d’école.
Certains des hommes et femmes politiques qui sollicitent aujourd’hui vos suffrages sont ceux-là mêmes qui ont perverti la formation des maîtres et submergé, année après année, les enseignants de directives contradictoires au gré des modes et des tendances, ont accumulé des priorités qui s’annulaient les unes les autres et se sont perdus dans des querelles de méthodes et de programmes. Ils ont ainsi contribué à la dévalorisation du statut et de l’image du maître d’école, ils ont peu à peu découragé l’« héroïsme pédagogique » qui était l’honneur de nos enseignants et en ont fait des fonctionnaires comme les autres. Et trop de nos maîtres d’école ont ainsi fini par se comporter comme tels : soucieux de préserver les avantages acquis, privilégiant le confort à l’exigence pédagogique, choisissant le repli corporatiste plutôt que le dialogue parfois difficile avec les parents, préférant enfin la routine à une formation continue de qualité.
Il faut donc et de façon urgente donner à la nation des signes forts qui disent la place essentielle du maître dans notre société en rappelant obstinément que plus que jamais on compte sur lui pour transmettre notre patrimoine de valeurs culturelles, scientifiques et morales. Si nous voulons faire participer nos enseignants à la résistance à l’inculture et la passivité intellectuelle, il faut alors leur tenir un langage de vérité : leur dire qu’ils n’assurent pas simplement un service d’enseignement, mais qu’ils sont investis d’une mission de formation des jeunes esprits. Leur dire qu’ils sont notre meilleur rempart contre la barbarie. Leur dire que l’importance de cette mission mérite certes une valorisation sociale et financière significative mais que cela leur impose en retour un engagement personnel sans faille dans une formation culturelle, scientifique et pédagogique d’excellence. Il nous faut comprendre que l’exigence culturelle et morale que les enseignants auront envers eux-mêmes conditionnera le degré d’excellence de ce qu’ils transmettront à leurs élèves. Certains, issus d’un système dévoyé de formation, risquent de céder trop facilement aux « sales habitudes intellectuelles ambiantes » : ils ne sauront plus distinguer le chef-d’œuvre de l’imposture, ils confondront la valeur d’un homme avec sa popularité, ils préféreront l’évidence à la juste démonstration, ils renonceront enfin à l’analyse rigoureuse pour céder aux rumeurs et préjugés. Ces professeurs, dont on a négligé de cultiver l’excellence littéraire et scientifique, risquent de n’être plus bientôt que « les animateurs » d’une école ouverte à l’imbécillité ambiante. Le trivial, le facile et l’immédiat, à force de frapper obstinément à la porte de l’école, finiront par la forcer. Des maîtres d’école mal armés pour la résistance culturelle n’auront plus le courage d’affirmer leurs convictions de beauté et de vérité contre les marchands de laideur et de bêtise. Voilà où nous ont conduits des décennies de formation fondée sur les faux-semblants idéologiques et la médiocrité pédagogique.
Si nos étudiants sont si peu attirés par le « plus beau métier du monde », c’est, certes, parce qu’ils sont fort mal rétribués, mais je crois que c’est aussi parce qu’ils se sentent incapables de changer le destin, trop tôt programmé, de leurs élèves les plus fragiles, et que cela a fini par les désespérer. Mal payés, certes, mais surtout sans espoir de pouvoir enrayer aussi peu que ce soit la machine de reproduction sociale, ils sont de moins en moins nombreux à envisager de « rentrer dans l’enseignement ». On a beau avoir, année après année, baissé sans vergogne les exigences du concours d’enseignement, certaines académies finissent, en désespoir de cause, par aller recruter leurs professeurs sur Le Bon Coin… Parce qu’il faut bien, après tout, mettre quelqu’un devant les élèves.
Il nous faut donc de toute urgence supprimer les instituts universitaires de formation et les remplacer par des écoles supérieures de formation au métier de l’enseignement. Y exerceront uniquement des formateurs ayant eu au minimum cinq années d’expérience dans une classe, à des niveaux divers. Complémentairement il conviendra de créer dans les universités des licences pluridisciplinaires spécialisées dans le métier d’enseignant : mathématiques, science du langage, sciences cognitives, littérature, histoire-géo, sciences, sans oublier une solide culture générale. À polyvalence du premier degré, polyvalence des savoirs du maître. Seules de telles licences pluridisciplinaires autoriseront l’entrée dans les centres de formation. Enfin, ce ne sera qu’après au moins deux années d’exercice dans une classe, qu’à leur demande, et sur projet, les instituteurs seront invités à suivre en alternance une préparation au master 2 d’enseignement qui leur donnera le titre de professeur des écoles après la soutenance d’un mémoire développant la construction d’un projet pédagogique de haute qualité scientifique.

XII

L’ÉCOLE DOIT OUVRIR
LES PORTES
DES GHETTOS

Le concept pernicieux de « discrimination positive » condamne les portes des ghettos tout en donnant bonne conscience à tous ceux qui la tolèrent.
Depuis des décennies, ceux-là mêmes qui quémandent vos voix aujourd’hui ont accepté – et parfois aveuglément encouragé – le regroupement dans des lieux enclavés, à la périphérie des...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Dédicace
  5. I - RÉSISTER À QUOI ET POURQUOI ?
  6. II - L'ÉCOLE DOIT METTRE LA MAÎTRISE DU LANGAGE EN TÊTE DE SES PRIORITÉS
  7. III - L'ÉCOLE DOIT FONDER L'APPRENTISSAGE DE LA LECTURE SUR UN JUSTE ÉQUILIBRE ENTRE CODE ET SENS
  8. IV - L'ÉCOLE DOIT METTRE LA COMPRÉHENSION AU CENTRE DE TOUS LES APPRENTISSAGES
  9. V - L'ÉCOLE DOIT OUVRIR À TOUS SES ÉLÈVES L'ACCÈS AU LIVRE EN ASSOCIANT ENDURANCE ET PLAISIR
  10. VI - L'ÉCOLE DOIT CULTIVER LA RIGUEUR ET INVITER À LA QUÊTE PATIENTE DE LA VÉRITÉ
  11. VII - L'ÉCOLE DOIT SOIGNEUSEMENT DISTINGUER RÈGLES ET ABUS
  12. VIII - L'ÉCOLE DOIT CONCILIER L'ÉLÉVATION SPIRITUELLE DE SES ÉLÈVES AVEC SON IDÉAL DE LAÏCITÉ
  13. IX - L'ÉCOLE DOIT CHOISIR L'UNIVERSEL QUI RASSEMBLE CONTRE LES CROYANCES QUI DIVISENT
  14. X - L'ÉCOLE DOIT SAVOIR IDENTIFIER LES DIFFICULTÉS DE CHAQUE ÉLÈVE ET LUI PROPOSER UN PROGRAMME CIBLÉ DE PERFECTIONNEMENT
  15. XI - L'ÉCOLE DOIT FAIRE DE LA FORMATION DE SES MAÎTRES UNE PRIORITÉ ABSOLUE
  16. XII - L'ÉCOLE DOIT OUVRIR LES PORTES DES GHETTOS
  17. XIII - L'ÉCOLE DOIT FORMER SES ÉLÈVES À RÉSISTER À LA TOUTE-PUISSANCE DES IMAGES ET DES ÉCRANS
  18. XIV - L'ÉCOLE DOIT PROUVER LA LÉGITIMITÉ DES EFFORTS QU'ELLE EXIGE
  19. XV - L'ÉCOLE NE DOIT PAS CACHER SES INSUFFISANCES EN CÉDANT À L'AIR DU TEMPS
  20. XVI - L'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE DOIT, À TOUS SES ÉLÈVES, LE MEILLEUR DE LA LANGUE FRANÇAISE
  21. Conclusion
  22. Sommaire
  23. Du même auteur chez Odile Jacob