1- Favre Pierre, Comprendre le monde pour le changer. Épistémologie du politique, Paris, Presses de Sciences-Po, 2005.
2- En mars 1981, 33 % des personnes interrogées considéraient que les notions de droite et de gauche étaient dépassées. Elles étaient 60 % en janvier 2002. Par ailleurs, on constate un brouillage des variables socio-démographiques pour ce qui concerne les positions politiques. Donegani Jean-Marie, « Politique et religion », p. 303-347, in Galland Olivier, Lemel Yannick (dir.), La Société française. Pesanteurs et mutations : le bilan, Paris, Armand Colin, 2006, p. 312.
3- J.-M. Donegani met également en évidence que les « univers idéologiques » sont en fait de plus en plus complexes et diversifiés. Il apparaît aussi que les nouvelles générations sont plus tolérantes que les précédentes. Mais, par ailleurs, la variable religieuse continue de différencier significativement les positionnements politiques.
4- Sur les évolutions des idées à gauche et à droite, dans des domaines très variés, voir notamment Duhamel Olivier, Teinturier Brice, L’État de l’opinion, Paris, TNS-Sofres-Seuil, 2005.
5- Caillé Alain, « Démocratie, totalitarisme et parcellitarisme », p. 95-126, in « Malaise dans la démocratie. Le spectre du totalitarisme », Revue du MAUSS, n° 25, premier semestre 2005.
6- Rancière Jacques, La Haine de la démocratie, Paris, La Fabrique, 2005.
7- Corcuff Philippe, Ion Jacques, de Singly François, Politiques de l’individualisme. Entre sociologie et philosophie, Paris, Textuel, 2005.
8- Marc Guillaume utilise cette notion de « commutation » pour décrire le fonctionnement de la société en réseaux ; Guillaume Marc, L’Empire des réseaux, Paris, Descartes et Cie, 1999. Voir aussi Ascher François, Godard Francis, « Vers une troisième solidarité », Esprit, 11, novembre 1999, p. 168-189.
9- Castel Robert, « La face cachée de l’individu hypermoderne : l’individu par défaut », p. 119-128, in Aubert Nicole (dir.), L’Individu hypermoderne, Ramonville Saint-Agne, Éditions Érès, 2004.
10- Spurk Jan, Pour une théorie critique de la société, Paris, Parangon/Vs 2006.
11- « Essai de psychologie contemporaine », in Gauchet Marcel, La Démocratie contre elle-même, Paris, Gallimard, 2002, p. 254.
12- Ehrenberg Alain, La Fatigue d’être soi. Dépression et société, Paris, Odile Jacob, 1998.
13- Bourdin Alain, La Métropole des individus, La Tour-d’Aigues, L’Aube, 2005.
14- Selon des sondages réguliers de l’Ifop et de la Sofres, le sentiment d’appartenance à une classe sociale a chuté de 31 % en 1966 à 14 % en 2002. Dubois Fresney Laurence, Atlas des Français aujourd’hui. Dynamiques, modes de vie et valeurs, Paris, Autrement, 2006.
15- Dubet François, Martucelli Danilo, Dans quelle société vivons-nous ?, Paris, Seuil, 1998.
16- Lahire Bernard, L’Homme pluriel. Les ressorts de l’action, Paris, Nathan, 1998.
17- Simmel Georg, Sociologie. Études sur les formes de la socialisation, Paris, PUF, 1999.
18- Halbwachs, Les Cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel, 1994.
19- N. Luhmann introduit même la notion d’Ausdifferenzierung, de perdifférenciation, qui désigne le résultat des processus de différenciation dynamique au sein d’un système, donnant lieu à différents sous-systèmes qui permettront à ce système d’accéder à un plus haut niveau de complexité » (p. 45). La société moderne est avant tout organisée sur des systèmes fonctionnels tels que l’économie, la politique, la science, la religion, l’éducation, etc. Cela exclut la possibilité de répartir les individus parmi ces systèmes de telle manière que chacun appartienne à un et à un seul de ces systèmes. Bien au contraire, chaque individu doit avoir accès à toutes les fonctions. Les principes de l’inclusion sont pour leur part fonctionnellement différenciés (p. 146). Luhmann Niklas, Politique et complexité. Les contributions de la théorie générale des systèmes, 1987, traduction et présentation par Jacob Schmutz, Paris, Cerf, 1999.
20- Walzer Michael, Morale maximale, morale minimale, Paris, Bayard, 2004, p. 127.
21- Boltanski Luc, Thévenot Laurent, De la justification : les économies de la grandeur, Paris, Gallimard, 1991.
22- Dubet François (et al.), Injustices. L’expérience des inégalités au travail, Paris, Seuil, 2006.
23- « Les connaissances ayant trait à l’évolution des sociétés et sur lesquelles pouvaient s’appuyer les sociologues du XIXe siècle étaient très limitées, lorsqu’on les compare à celles dont disposent actuellement les chercheurs et qui ne cessent de s’accroître rapidement. C’est pourquoi ils pouvaient plus facilement percevoir les grandes lignes d’évolution des sociétés. La masse des détails dont il fallait tenir compte pour l’élaboration de leurs modèles globaux n’excédait pas encore leurs facultés d’appréhension. Ils voyaient la forêt mieux qu’ils n’en distinguaient les arbres ; quant à nous, les arbres nous cachent les forêts. » Norbert Élias, Qu’est-ce que la sociologie ?, Paris, Pocket, 1993, p. 184-186.
24- Yager Jan, Les Vrais Amis. Bien s’entourer pour vivre heureux, Paris, Payot, 2003.
25- Petitclerc Jean-Marie, Les Enjeux de la mobilité des jeunes des zones urbaines, Paris, Institut pour la Ville en mouvement, 2006.
26- Barraquin Noëlla et al., Dictionnaire de philosophie, Paris, Armand Colin, 1995.
27- Giddens Anthony, Les Conséquences de la modernité, 1990, Paris, l’Harmattan, 1994 ; Beck Ulrich, Giddens Anthony, Lash Scott, Reflexive Modernization. Politics, Tradition and Aesthetics in the Modern Social Order, Cambridge, Polity Press, 1994.
28- Lipovetsky Gilles, Le Bonheur paradoxal. Essai sur la société d’hyperconsommation, Paris, Gallimard, 2006.
29- Le caractère injustifiable de l’homosexualité a chuté pour les 18-29 ans, de 48 % en 1981 à 20 % en 1999 ; et celui de l’euthanasie, pour toute la population, est descendu de 31 % à 20 % (O. Galland et B. Rondet, Les Valeurs des jeunes, L’Harmattan, 2001). Cela confirme les évolutions de l’ensemble de la population : 32 % la trouvent aujourd’hui injustifiable (Duboys Fresney, Atlas des Français. Dynamiques, modes de vie et valeurs, Paris, Autrement, 2006, p. 163).
30- Revault d’Allones Myriam, Le Pouvoir des commencements. Essai sur l’autorité, Paris, Seuil, 2006.
31- Commailles J., Martin C., Les Enjeux politiques de la famille, Paris, Bayard, 1998.
32- Le programme institutionnel peut être défini comme le processus social qui transforme des valeurs et des principes en action et en subjectivité par le biais d’un travail professionnel spécifique et organisé. Dubet François, Le Déclin de l’Institution, Paris, Seuil, 2002.
33- De Singly François, L’individualisme est un humanisme, Paris, Aube, 2005.
34- Rosanvallon Pierre, Le Capitalisme utopique. Histoire de l’idée de marché, 1979, Paris, Seuil, « Points », 1999.
35- Chevallier Jacques, « Vers un droit postmoderne ? », in J. Clam et G. Martin (dir.), Les Transformations de la régulation juridique, Paris, LGDJ, 1998.
36- Taylor Charles, Multiculutralisme. Différence et démocratie, Paris, Aubier, 1994.
37- Decaux Emmanuel, « Les nouveaux cadres du droit des minorités en Europe », p. 175-196, in Kastoryano Riva, Quelle identité pour l’Europe ? Le multiculturalisme à l’épreuve, Paris, Presses de Sciences-Po, 2005, p. 176.
38- Rosanvallon Pierre, Le Modèle politiqu...