Résistance (1927-1943)
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Résistance (1927-1943)

  1. 208 pages
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Résistance (1927-1943)

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Intellectuel engagé puis journaliste, pionnier de la résistance intérieure devenu l'un des principaux artisans de l'unification de l'armée des ombres sous l'autorité gaullienne, Pierre Brossolette vécut passionnément avant de mourir tragiquement en 1944. Homme de plume autant que du verbe, mû par des idées anticonformistes et par un puissant désir de rénovation, il a légué plus de mille articles, chroniques radiophoniques, rapports ou discours. Vingt-six de ses textes parmi les plus évocateurs sont présentés dans ce recueil – dont la fameuse apologie aux « soutiers de la gloire » ou la lettre courageuse du 2 novembre 1942 au général de Gaulle. Écrits à des moments clefs de la vie de Brossolette ou en écho à des débats cruciaux, ils plongent au cœur des défis auxquels les Français, l'Europe et le monde furent confrontés durant l'entre-deux-guerres puis les années noires. « Comme le montrent les textes ici rassemblés et dont certains trouvent dans les temps actuels une résonance singulière, le parcours de vie accompli par Pierre Brossolette fut celui d'une intelligence en mouvement. Souhaitons qu'il soit un encouragement à adopter une attitude de "veilleur d'espoirs" et de responsabilité, seule réponse aux totalitarismes de toutes sortes. » G. P. Cette seconde édition est enrichie d'une nouvelle présentation de Pierre Brossolette par Guillaume Piketty. Elle éclaire les raisons d'un destin posthume contrasté avant la période de reconnaissance et les honneurs au Panthéon. Guillaume Piketty est Full Professor (histoire) à Sciences Po Paris et Visiting Professor à l'Université d'Oxford. Spécialiste du phénomène guerrier et du phénomène résistant au XXe siècle, il est notamment l'auteur d'une biographie de Pierre Brossolette.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2015
ISBN
9782738166838

« Rapport politique »


(28 avril 1942)1

Entré en Résistance dès l’hiver 1940-1941 en rejoignant le groupe du musée de l’Homme, Pierre Brossolette est devenu, à la fin novembre 1941, le chef de la section presse et propagande du réseau Confrérie Notre-Dame (CND) dirigé par le colonel Rémy. Au cours de l’hiver 1941-1942, il a envoyé à la France libre une série de rapports très documentés sur la situation de la France et sur la Résistance embryonnaire. Par son intermédiaire et via la CND, les mouvements Libération-nord et Organisation civile et militaire (OCM) sont entrés en contact avec Londres. Après un court séjour2 au sud de la ligne de démarcation destiné à parfaire son information sur l’état de la Résistance en zone sud, il s’est envolé clandestinement pour l’Angleterre dans la nuit du 27 au 28 avril 1942.
À peine arrivé à Londres, Brossolette est pris en main par le Bureau central de renseignement et d’action militaire (BCRAM), les services secrets de la France libre. Au cours de son séjour dans la capitale anglaise, il rédige neuf textes et comptes rendus pour les services gaullistes. Pilier central de ce panorama, le rapport du 28 avril consiste en une description sans concession de la France depuis la signature de l’armistice, un tableau de la Résistance naissante et une analyse des projets de rénovation en cours d’élaboration. Renseigné, dense, prospectif et novateur, ce texte est écrit par un Français qui a douloureusement vécu dans sa chair la débandade des années 1939 et 1940, un analyste rompu à l’observation de ses compatriotes, un précurseur du combat des Ombres devenu l’un des plus fins connaisseurs de la Résistance en construction, un démocrate toujours assoiffé de réformes et de progrès. À ce titre, il obtiendra l’oreille des Français libres et notamment du premier d’entre eux.
Ce printemps anglais sera ainsi le moment où Pierre Brossolette, devenu un gaulliste convaincu, commencera à s’imposer comme une des personnalités les plus marquantes de la France libre. Patriote incontestable, charismatique, brillant intellectuel, pionnier de la Résistance, journaliste et homme politique en vue avant la guerre, analyste incontournable de la situation de la France et des Français occupés et des enjeux du combat de l’ombre, il bénéficiera d’une très forte légitimité qui le rangera rapidement parmi les décideurs des Résistances intérieure et extérieure. Son premier séjour londonien marquera de ce point de vue une rupture dans sa trajectoire. Acteur impliqué au cœur des batailles des quinze années écoulées, il aura rejoint la petite cohorte des décideurs de premier plan de la Résistance française.
Il ne peut naturellement pas être question de vouloir dresser en quelques pages un tableau politique de la France à l’heure actuelle. Le pays et le sujet sont trop complexes pour se prêter à une analyse sommaire. Ce que nous pouvons simplement essayer, c’est, répondant à la question qui nous est posée par vous, de déterminer dans quelle mesure on peut tenter de reconstruire une France nouvelle – et quelle France nouvelle on peut tenter de reconstruire.
À cet égard, il est deux exagérations dont il faut se garder. La première consisterait à croire que les partisans du retour pur et simple à l’ancien ordre des choses sont nombreux. La seconde consisterait à ne pas évaluer à leur juste importance la force des habitudes, et l’attachement de beaucoup de gens à des traditions ou à des modes de pensée dont il faudra nécessairement tenir compte.

1. Les possibilités de renouvellement

La condamnation de l’ancien ordre des choses a été unanime au lendemain du désastre de 1940. Elle a eu sa traduction officielle dans le premier vote de l’Assemblée nationale de Vichy qui, à l’unanimité, s’est prononcée pour une réforme de la constitution – vote correspondant évidemment à ce qui était le sentiment national à cette époque3. Après un effondrement comme celui dont nous avons donné le spectacle, le réflexe d’un pays est naturellement d’en accuser les institutions. L’Allemagne l’a fait en 1918. La France l’a fait en 1870. Elle l’a fait à nouveau en 1940. Cette tendance est d’ailleurs d’autant plus forte qu’elle est, dans une certaine mesure, une solution de paresse. En incriminant les institutions, on évite de s’accuser soi-même. C’est tellement plus simple ! On ne se demande pas si le désastre n’a pas été provoqué par les mœurs, le défaut général de caractère plutôt que par le régime même ; on ne se demande pas si n’importe quel régime en France n’aurait pas été vicié, en 1939, comme la IIIe République, par la généralisation de la veulerie et de l’égoïsme qui a suivi l’autre guerre ; on ne réfléchit pas que le Second Empire, régime autoritaire, a mené à Sedan exactement dans les mêmes conditions que l’anarchie de la IIIe République ; en fait la bourgeoisie comme le peuple se sont bien gardés de faire leur mea culpa profond ; ils se sont bien gardés de reconnaître que leurs plus chers désirs, en général, étaient de gagner de l’argent, de mener la bonne vie et de ne pas se faire tuer ; ils se sont bien gardés de condamner leur incurable légèreté de Français qui se fient à leur sens du débrouillage pour tout résoudre ; ils ont préféré rejeter (c’est bien « rejeter » qui est le mot exact) la faute sur les institutions. Un exemple typique de cet état d’esprit est fourni par l’un des moins mauvais « livres de guerre » parus jusqu’à présent : L’Officier sans nom de Guy des Cars. Au récit, très vivant, de la campagne vue par un officier d’infanterie, se mêle un prêche moralisateur qui condamne le bavardage, la politique, etc. L’Officier sans nom oublie seulement que, dans les dix premières pages de son livre, il nous a lui-même révélé qu’il était à la veille de la guerre un garçon de trente ans familier des bars de la Côte d’Azur, léger, ignorant tout de la chose publique, bien renté, courant après les filles plus qu’après les idées ; et il oublie que cette conception et cette pratique de la vie ont été pour autant dans notre défaite que les bavardages politiques, sinon pour plus encore. Il était plus commode de condamner le régime. Aussi le mouvement a-t-il été général. Guidé par une presse et par des factions qui, depuis longtemps, manifestaient leur vœu passionné d’abattre le régime, il a abouti à l’établissement du gouvernement de Vichy. C’est le même mouvement que les Allemands, de leur côté, ont tenté de dériver à leur profit par la création du RNP4. S’ils ont échoué, ce n’est pas parce que l’opinion s’est opposée à des innovations ; c’est parce que ces innovations étaient patronnées par l’Allemagne.
Près de deux ans maintenant ont passé depuis les événements de 1940. Les esprits ont eu le temps de reprendre leur assiette. Que reste-t-il de cette ruée de 1940 vers du nouveau ?
S’il en reste quelque chose, s’il en reste même beaucoup, ce n’est pas au gouvernement de Vichy qu’il faut en rendre grâce. Au contraire, par son impuissance, par son arbitraire, par sa soumission aux trusts, par sa servilité à l’égard des Allemands, il réalise toutes les conditions voulues pour dégoûter les Français de tout ordre nouveau et pour leur faire apparaître l’ancien régime comme un moindre mal. Gabegie pour gabegie, la majorité des Français, à l’heure actuelle, préférerait sincèrement la gabegie d’hier à celle d’aujourd’hui.
Fort heureusement, il reste en faveur d’un renouvellement profond de la vie française des éléments très sérieux.
D’abord, même avec une appréciation plus équitable des responsabilités diverses, tout le monde convient aujourd’hui comme il y a deux ans que la mécanique gouvernementale et administrative française marchait fort mal avant la guerre. Tout le monde est donc d’accord pour qu’elle soit sérieusement revue et profondément modifiée. Les uns peuvent bien dire qu’elle était paralysée par la démagogie et le bavardage, et les autres qu’elle était faussée par l’obstruction des grands intérêts capitalistes à tout progrès social : les uns et les autres ne s’en rencontrent pas moins pour demander qu’on fasse vraiment un effort de renouvellement.
Ce désir de rénovation, remarquons-le, n’est pas nouveau. Ou du moins, il n’est pas nouveau chez tout le monde. Beaucoup d’individus, beaucoup de partis mêmes, y inclinaient déjà bien avant la guerre. Mais ils étaient généralement retenus de le dire par des considérations de tactique ou de stratégie politique. C’est le cas notamment de tout le public socialiste ; sa doctrine l’opposait, en réalité, à la pratique du parlementarisme à la mode de 18755 ; mais, de crainte qu’une révision constitutionnelle ne donne l’occasion aux factions réactionnaires de reprendre le dessus, il s’accrochait au régime et le défendait en bloc. Le parti communiste lui-même en était arrivé à jouer le même jeu depuis le 6 février 1934 ; et ces deux partis révolutionnaires avaient fait la campagne de 1936, d’accord avec les radicaux et avec certains républicains, pour la défense de la Constitution de 1875.
Aujourd’hui, le saut dans l’inconnu a été accompli. Ces partis ouvriers sont donc libérés de la crainte de jouer les apprentis sorciers. Ils peuvent au contraire espérer, sur les ruines du pseudo-fascisme vichyssois, construire un État plus conforme que l’ancien à leurs aspirations profondes. Que tel soit le cas des communistes, on n’en peut douter, avec cet inconvénient que (sauf modification profonde de la tactique de la IIIe Internationale) c’est un État communiste cent pour cent qu’ils essaieront d’établir. Mais c’est aussi le cas (et le fait est très important) de la plupart des socialistes. L’un deux, qui fut ministre, nous disait peu après la défaite : « Nous avons toujours dit que le régime était pourri. Il l’était seulement beaucoup plus encore que nous le pensions. Ce n’est vraiment pas le moment de nous solidariser avec lui… » On verra, par la suite de ce rapport, que ce sentiment, très répandu dans les masses socialistes, offre des possibilités pratiques considérables. On notera d’ailleurs qu’il y a longtemps déjà, puisque c’était pendant l’autre guerre, Léon Blum, alors collaborateur de Sembat6, a publié dans La Revue de Paris, sous la signature trois étoiles, une série d’articles réunis peu après en un livre intitulé La Réforme gouvernementale et qui contient un plan très remarquable de réforme de l’exécutif et de ses rapports avec le législatif. L’auteur ne s’y place nullement au point de vue marxiste, mais seulement au point de vue d’un grand fonctionnaire, d’un ministre ou d’un chef de gouvernement, qui demande à pouvoir agir. Même aujourd’hui, l’ouvrage conserve une valeur certaine et aurait intérêt à être étudié et opposé à certains conservatismes paresseux.
En dehors même des partis dits « révolutionnaires », le choc produit par les événements de 1940 a déterminé, chez beaucoup de « républicains » d’autrefois, une liberté d’appréciation beaucoup plus grande à l’égard de la Constitution de 1875. Il est par exemple fréquent actuellement que l’on entende dire (ce qui est d’ailleurs la stricte vérité historique) par de braves gens très modérés que cette constitution était en réalité orléaniste, qu’elle avait été entièrement agencée pour empêcher l’exécutif républicain d’être fort, qu’elle avait, en somme, été conçue pour que rien ne puisse marcher et qu’à cet égard du moins, elle avait pleinement réussi – d’où la nécessité de la changer sans trop de ménagements.
Ainsi, dans les masses que l’on pouvait considérer autrefois comme les masses « de gauche », il y a aujourd’hui une grande « disponibilité » pour une rénovation de la vie publique française.
Et « à droite » ?
À droite, le problème est assez compliqué. Si par « rénovation » on entend un retour à ce qu’il y avait de plus bassement injuste et oppressif dans les régimes d’autorité passés, on trouvera dans les effectifs de la droite bien des partisans de cette rénovation. Toutes les campagnes menées dès avant la guerre contre le régime l’ont été par ces pseudo-révolutionnaires de droite, en réalité maniés par les grands intérêts financiers, et dont tout le programme se borne à une réédition de l’Ordre moral. Ce sont eux qui peuplent aujourd’hui les ministères, les journaux, les administrations et la Légion7 de Vichy. Mais ce retour pur et simple à des régimes encore plus déchus que la IIIe République pourrait difficilement être pris pour un renouvellement de la politique française. Il en est même tout l’opposé. Et ses partisans sont à exclure aussi énergiquement que les épaves mêmes du régime d’avant-guerre. Leur action a d’ailleurs été si manifestement néfaste que, par un curieux paradoxe, c’est peut-être dans les partis de droite que l’on trouverait maintenant, par une réaction spontanée, les plus fidèles défenseurs du Parlement à l’ancienne mode. M. Louis Marin8, M. Bonnevay9, M. Champetier de Ribes10 sont sûrement, à l’heure actuelle, aussi hostiles à Vichy que M. Herriot, et ils se satisferaient sans doute autant que lui du rétablissement du régime parlementaire.
Parmi les dirigeants du Parti social français eux-mêmes, l’hostilité à Vichy conduit parfois à un « libéralisme » très proche de l’ancien parlementarisme. On notera particulièrement à cet égard le soin que les dirigeants du PSF mettent aujourd’hui à répudier tout ce qu’il y a eu de « fasciste » dans leur action passée et à bien affirmer qu’ils n’ont été pour rien dans le Six février, qu’ils ont même saboté le mouvement des autres groupements ce jour-là. J’ajoute qu’au cours d’une conversation où j’avais mis en présence quelques syndicalistes et Charles Vallin (qui est le bras droit du colonel de La Rocque et qui est certainement de beaucoup l’homme le plus intelligent du PSF), j’ai été extrêmement frappé de voir que Charles Vallin était un peu scandalisé de la liberté avec laquelle ses interlocuteurs envisageaient des réformes profondes, et qu’il leur opposait des objections un peu prudhommesques, en leur disant gentiment : « Vous savez, moi, je suis au fond un vieux libéral… »
Ceci dit, et ces observations faites sur le caractère purement réactionnaire des prétendus révolutionnaires de droite ainsi que sur la réaction provoquée par leurs excès dans les partis de droite eux-mêmes, il ne reste pas douteux que, parmi ceux que l’on appelait autrefois les « modérés », il y a beaucoup de penchant vers des formules nouvelles : d’une façon assez vague, mais très générale, on souhaite une transformation qui donne à l’exécutif de la vigueur et de la stabilité, sans tomber dans la dictature policière, et qui permette au pays de combler le handicap redoutable de sa trop grande richesse, de sa trop faible natalité et de...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Introduction à la nouvelle édition. L’intelligence en action
  5. « Mussolini condamne et la monarchie et la dictature » - (8 février 1927)
  6. « Le pessimisme de notre temps » - (15 mai 1930)
  7. « Pour les moins de trente ans d’aujourd’hui » - (2-9 juillet 1933)
  8. « Le conflit italo-éthiopien : entre la guerre et la paix » - (7 septembre 1935)
  9. « Quand se posera le problème de la zone démilitarisée du Rhin » - (22 février 1936)
  10. « Un parti de Titans » - (juillet 1937)
  11. « Comment empêcher les progrès de la violence dans le monde » - (4 septembre 1937)
  12. « La montée des périls » - (6 novembre 1937)
  13. « Une joie : la paix. Une douleur : la capitulation » - (octobre 1938)
  14. « La Catalogne a succombé » - (6 février 1939)
  15. « Éloigné du micro par une intolérable brimade… » - (10 février 1939)
  16. « Le coup de théâtre du Kremlin » - (23 août 1939)
  17. « Rapport politique » - (28 avril 1942)
  18. « Saluez-les Français ! Ce sont les soutiers de la gloire » - (22 septembre 1942)
  19. « Renouveau politique en France » - (27 septembre 1942)
  20. Lettre au général de Gaulle - (2 novembre 1942)
  21. « Ce qu’ils en pensent » - (6 décembre 1942)
  22. « L’union est faite » - (17 janvier 1943)
  23. « Hommage au général de Gaulle » - (2 mars 1943)
  24. « Le geste de Vuillemin » - (1er juin 1943)
  25. « Voici l’union » - (4 juin 1943)
  26. « Le chemin à suivre » - (12 juin 1943)
  27. « Lecture recommandée » - (15 juin 1943)
  28. « Terreur sur la France » - (29 juin 1943)
  29. « L’unité de l’Empire » - (2 juillet 1943)
  30. Hommage aux morts de la France combattante - (18 juin 1943)
  31. Table