La Fabrique des idées
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La Fabrique des idées

  1. 256 pages
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La Fabrique des idées

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À propos de ce livre

Par l'un des grands physiologistes français, voici une vie de recherches sur le cerveau et l'esprit, où Marc Jeannerod raconte ses premiers travaux, fait le point sur ses théories concernant l'action et la volonté, retrace ce que fut la révolution cognitive en France et s'explique aussi sur ses échanges constants avec la philosophie ou encore ses rapports avec la psychanalyse.« Un recul d'une cinquantaine d'années donne une profondeur de champ suffisante pour évaluer la cohérence d'une démarche scientifique. Comme souvent en science, le but ne devient clair qu'a posteriori; il se dégage d'une évolution qui n'était pas prévisible au départ, qui fait qu'on n'a finalement pas trouvé ce qu'on croyait chercher. »La science en train de se faire à travers de grandes figures du monde scientifique français. Une excellente introduction à ce qu'a été la montée des recherches sur le cerveau et la cognition en France ces dernières décennies. Marc Jeannerod est professeur émérite de physiologie à l'université Claude-Bernard de Lyon et fondateur de l'Institut des sciences cognitives. Il est membre de l'Académie des sciences. Il a publié notamment Le Cerveau intime, Le Cerveau volontaire et La Nature de l'esprit.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2011
ISBN
9782738195067
Chapitre 1
Combats pour une nouvelle discipline :
la neuropsychologie
Ma formation initiale de clinicien et, comme on le verra plus loin, mon intérêt refoulé pour la maladie mentale m’orientaient inévitablement vers l’étude des fondements neurologiques des fonctions cognitives. Mais à qui s’adresser ? À la fin des années 1960, la recherche dans ce secteur de la neurologie était principalement d’ordre spéculatif : au-delà de la description fine des déficits du patient, dans laquelle excellaient les grands cliniciens parisiens qu’étaient Garcin ou Lhermitte, on ne disposait alors que de l’autopsie pour réaliser la fameuse confrontation anatomo-clinique prônée par l’école de Jean-Martin Charcot à la fin du siècle précédent (le scanner X ne fit son apparition qu’au cours des années 1970), et pour en tirer des conclusions sur la localisation de la fonction atteinte. La signification de cette démarche pour comprendre le fonctionnement cognitif normal restait toutefois au second plan, faute d’une méthodologie adaptée. La neuropsychologie, la discipline qui allait bientôt combler ce vide, n’en était qu’à ses tout débuts, mal individualisée de la neurologie, boudée par la psychologie qui avait sa méthodologie propre et ne s’intéressait que de très loin aux sciences du cerveau.
La solution de mon problème s’est imposée de manière fortuite. En 1968, suite aux événements que l’on sait, j’étais devenu, par élection, membre d’une commission scientifique d’un organisme de recherche, l’Inserm. Cette commission, spécialisée dans la physiologie et la pathologie du système nerveux, comprenait une trentaine de membres, jeunes et moins jeunes : parmi ces derniers, Henry Hécaen, à côté de qui j’avais été placé par les hasards de l’ordre alphabétique. Hécaen était un homme paradoxal. Alors que, du fait de son âge et de sa notoriété, il aurait dû faire partie des membres influents de la commission, il adoptait au contraire une attitude détachée et quelque peu désinvolte qui le rapprochait des membres plus jeunes. C’est à ce comportement, je l’ai compris plus tard, qu’il devait son isolement par rapport à la communauté parisienne de neurologie ; isolement dont il jouait avec délectation pour marquer ses distances avec ses collègues français et mettre en avant ses contacts avec la communauté internationale. Cette liberté d’attitude m’avait d’autant plus impressionné que j’étais à l’époque pétri de la lecture du livre dont il était l’un des auteurs, Le Cortex cérébral. Pour les gens de ma génération, c’était la référence principale pour la neurologie des fonctions cérébrales dites « supérieures1 ». Lorsque, dès la deuxième réunion de la commission, Hécaen m’avait proposé de participer à un congrès qu’il organisait pendant l’été suivant, j’avais accepté avec empressement.
À son contact, j’avais vite appris à décoder la situation qui régnait alors en France, c’est-à-dire à Paris. La chaire de clinique des maladies du système nerveux de la Salpêtrière, héritée de Charcot, était aux mains des neurologues, de Jules Déjerine à Pierre Marie et plus récemment de T. Alajouanine à Paul Castaigne, le titulaire de l’époque. Ces noms sont évidemment associés aux études des fonctions corticales, dans une perspective qui sera reprise par la suite par une partie de la neuropsychologie ; mais il s’agissait alors d’études cliniques, visant surtout à la définition de nouveaux signes ou de nouveaux syndromes. C’est à la Salpêtrière, en effet, que se concentraient les malades présentant des troubles neurologiques consécutifs à des lésions d’origine vasculaire, une pathologie grande pourvoyeuse d’atteintes du cortex cérébral, et c’est donc là également que se localisait le savoir-faire de l’époque en matière d’étude des fonctions nerveuses supérieures, du langage à la mémoire, de la perception à l’action. Qui n’était pas membre de cette école se trouvait par le fait même privé de la possibilité d’étudier systématiquement ce type de pathologie.
Un bref historique me paraît ici nécessaire pour situer le rôle d’Henry Hécaen dans la période qui a précédé mes propres débuts dans ce nouveau domaine. Il se considérait lui-même comme le véritable fils de Jean Lhermitte2, l’un des pionniers de la recherche en neurologie. Ce dernier, pourtant élève de Pierre Marie, était parmi ceux qui n’avaient pu trouver place à la Salpêtrière. Il avait dû passer par un poste de psychiatrie, pour se retrouver finalement chef de travaux dans un laboratoire d’anatomie pathologique de la faculté, et médecin de l’hospice Paul-Brousse, poste qu’il gardera jusqu’à sa retraite en 1947. Il donnera à la neuropathologie, en collaboration avec Pierre Marie et Gustave Roussy, d’importantes contributions, dont la plus marquante est la description des lésions de la chorée de Huntington. Son intérêt principal était ailleurs. En lisant son livre sur Les Mécanismes du cerveau publié en 19383, on voit se dessiner son programme de recherche : l’étude des symptômes à expression psychiatrique provoqués par des affections focales du système nerveux. Parmi ses plus proches élèves se trouvaient les deux personnalités atypiques qu’étaient Julian de Ajuriaguerra et surtout Henry Hécaen. De leur collaboration avec celui qu’ils appelaient leur maître et de leur collaboration mutuelle est issue, entre 1940 et 1960, une série de monographies devenues classiques, et qui toutes traduisent un esprit interdisciplinaire entièrement nouveau pour l’époque, dont le fameux Cortex cérébral que j’ai déjà mentionné. Le caractère atypique des deux auteurs est illustré par leurs carrières respectives. J. de Ajuriaguerra (Ajuria pour ses collègues), républicain espagnol émigré en France, dirigera un laboratoire d’anatomie pathologique à l’hôpital Sainte-Anne avant de devenir professeur de psychiatrie à Genève en 1952, puis professeur au Collège de France en 1975 dans une chaire intitulée « Neuropsychologie du développement ». Henry Hécaen, d’abord médecin militaire, puis neurologue dans un service de neurochirurgie, effectuera un séjour au Montreal Neurological Institute. À son retour en France, il continuera ses activités au sein du service de neurochirurgie à l’hôpital Sainte-Anne, avant de devenir directeur à l’École pratique des hautes études et de fonder une unité de recherche en neuropsychologie.
La nouveauté de l’approche d’Hécaen et Ajuriaguerra se situait dans la recherche d’un cadre suffisamment large pour pouvoir englober dans une même réflexion neurologie et psychiatrie. Cette approche, directement inspirée de l’enseignement de Jean Lhermitte, prolongeait en fait une ligne de pensée inaugurée par Charcot lui-même et qui, en France, passe par Pierre Janet pour aboutir à Henri Ey, l’héritier de la tradition clinique en psychiatrie. Au-delà de nos frontières, les auteurs les plus représentatifs en avaient été Hughlings Jackson, puis von Monakow et, dans un sens un peu différent, Kurt Goldstein. J’analyse ici, comme illustration de cette ligne de pensée, le rapport écrit par Ajuriaguerra et Hécaen intitulé « Dissolution générale et dissolution locale des fonctions nerveuses4 ». Ce rapport fait partie d’un débat entre les deux auteurs et Henri Ey, qui eut lieu en septembre 1943 à l’hôpital psychiatrique de Bonneval et qui fut publié en 1947 par Henri Ey sous le titre Les Rapports de la neurologie et de la psychiatrie5. Le texte d’Ajuriaguerra et Hécaen, bien qu’oublié aujourd’hui, reste une contribution fondamentale préfigurant la neuropsychologie.
La question que posaient les auteurs était d’ordre méthodologique : doit-on séparer les symptômes focalisés, ceux qui résultent de la dissolution d’une fonction élémentaire, des troubles globaux, ceux qui résultent d’une dissolution générale des fonctions nerveuses ? La démence, par exemple, résulte-t-elle de l’addition de troubles des fonctions élémentaires (le syndrome aphasie-apraxie-agnosie) ou bien relève-t-elle au contraire de l’atteinte d’un système plus global assurant la synthèse des fonctions élémentaires ? La réponse qu’Ajuriaguerra et Hécaen donnaient à ces questions était que les deux processus étaient indissociables l’un de l’autre. C’est la clinique classique, pensaient-ils, qui, en s’intéressant aux symptômes et à la lésion qui les produit, a créé des fonctions arbitraires. Or les fonctions nerveuses ne sont pas statiques, elles sont coordonnées entre elles de manière dynamique, si bien qu’une lésion ne désorganise pas seulement une fonction autonome qui dépendrait de la zone lésée, mais le fonctionnement de l’ensemble : la localisation de la lésion ne correspond pas à celle de la fonction.
Les arguments d’Ajuriaguerra et Hécaen pour réfuter toute séparation entre fonctions élémentaires et fonctions globales empruntaient à la fois à la notion de niveaux d’intégration de Jackson et à celle de dissociation entre « forme » et « fond » héritée de la psychologie gestaltiste, reprise par Kurt Goldstein. Si on admet en effet que les fonctions sensori-motrices élémentaires et les fonctions psychiques assurant la synthèse des fonctions élémentaires correspondent à deux plans différents, comment concilier leur nécessaire intégration au cours du développement ? S’il est logique de penser que les fonctions élémentaires se développent les premières, assurant des réponses mécaniques à des stimuli grossiers, puis que les systèmes de synthèse apparaissent ensuite pour coordonner l’ensemble, comment ces derniers acquièrent-ils leur fonction de contrôle ? Surviennent-ils, selon les termes mêmes des auteurs, « à un moment donné, brusquement, comme un dictateur après un coup d’État » ? En séparant les fonctions élémentaires des mécanismes assurant la synthèse, on donnerait à ces derniers une valeur « animiste ». En fait, concluaient-ils, le neurologique et le psychiatrique vont de pair. Il n’existe pas de séparation entre les systèmes opérant à différents niveaux. « Par le fait même que les systèmes paraissent s’intégrer les uns aux autres ils perdent leur caractère d’autonomie. Une fois intégrés, ils font partie du tout. Avant un certain niveau d’intégration, il y avait un “tout”, une fois intégré à un autre niveau, il y a un autre “tout6”. »
Dans sa réponse au rapport, Henri Ey ne cachait pas sa déception devant ce qu’il appelait un « effacement à peu près total de toute différence de “plan” ou de “structure” entre la neurologie et la psychiatrie7 ». Il reprochait aux auteurs de céder à la facilité d’une explication du supérieur par l’inférieur, en se référant à une localisation plus ou moins élevée du trouble dans le système nerveux, la neurologie allant jusqu’au diencéphale et le champ de la psychiatrie se confondant avec celui du cortex cérébral. « Ce qui définit le plus exactement leur position, affirmait Henri Ey, me paraît être moins le souci manifeste de concevoir le phénomène neurologique comme un trouble global que la tendance réelle à “ramener” le trouble psychiatrique au trouble neurologique8. »
Henry Hécaen et la structuration de la neuropsychologie
À Montréal, Hécaen avait rencontré certains des personnages clés de la neuropsychologie naissante, le neurologue Herbert Jasper, le neurochirurgien Wilder Penfield et la psychologue Brenda Milner. La pratique du séjour en Amérique du Nord, avant de devenir un passage obligé pour tout jeune chercheur, était encore très peu répandue dans le milieu médical français de l’époque. Cette expérience allait avoir de lourdes conséquences pour la suite de la carrière d’Hécaen puisque, comme on l’a vu, elle lui conférait une indiscutable dimension internationale tout en le marginalisant durablement par rapport à la communauté des neurologues parisiens9.
Hécaen n’avait toutefois pas attendu son séjour au Canada pour rechercher des contacts au-delà des frontières et pour mettre en œuvre sa vision de la neuropsychologie. En marge du Congrès international de neurologie et psychiatrie, qui se tenait à Paris en 1950, il avait réuni quelques collègues et leur avait proposé l’organisation d’une rencontre de travail annuelle sur des thèmes à la frontière de la neurologie, de la psychologie et de la psychiatrie, utilisant pour définir ce domaine le vocable de « neuropsychopathologie », terme qui apparaissait déjà comme sous-titre de la première édition du Cortex cérébral en 1949. La première rencontre de ce nouveau groupe avait eu lieu dès 1951, en Autriche. Ces rencontres sont rapidement devenues une institution (International Neuropsychological Symposium, INS) dont la seule activité était la réunion annuelle pendant la dernière semaine du mois de juin. Son prestige reposait pour une bonne part sur son caractère confidentiel et quelque peu « aristocratique » : il fallait en effet appartenir à la garde rapprochée d’un des membres fondateurs pour être invité à y participer. Les réunions de l’INS à ses débuts rassemblaient uniquement des participants européens, mais Hécaen chercha rapidement à y intégrer des Américains. Le premier à apparaître dans la liste des participants fut Hans Lukas Teuber, directeur depuis 1960 d’un département du Massachusetts Institute of Technology (MIT), intitulé « Department of Psychology and Brain Science », sur lequel je reviendrai longuement dans un autre chapitre.
images
Participants à la réunion de l’International Neuropsychological Symposium (INS) à Constance au mois de juin 1973. Henry Hécaen est au centre, avec à sa gauche, Ennio de Renzi. À l’extrémité droite de la photo, on reconnaît Oliver Zangwill à côté de Brenda Milner, à la droite de laquelle se tient Hans Lukas Teuber (cravate). Au fond à droite, Emilio Bizzi (cravate) : à sa gauche, Richard Held (veste sur l’épaule) ; à sa droite, Athanase Tzavaras, Marc Jeannerod.
Hécaen avait séjourné dans le nouveau département de Teuber dès le printemps de 1961 : c’est au cours de ce séjour que fut prise la décision de créer un journal international destiné à affirmer le statut scientifique de la neuropsychologie et à lui donner un moyen d’expression à la hauteur de ses ambitions. L’histoire de la création de ce journal, dont je devais plus tard assurer la direction scientifique pendant une dizaine d’années, vaut d’être racontée en détail. L’idée en avait germé au fil des rencontres de l’INS, à partir de discussions entre Hécaen, Teuber, et d’autres participants dont Oliver Zangwill, professeur de psychologie à Cambridge et Richard Jung, professeur de neurologie à Fribourg-en-Brisgau. Dès le début du mois de mai 1961, une intense correspondance épistolaire orchestrée par Hécaen depuis Paris s’était établie entre ces quatre protagonistes10. La composition du comité éditorial initialement proposée par Hécaen et Teuber était fondée sur la parité entre l’Europe (trois membres, Hécaen, Jung et Zangwill) et l’Amérique (deux Nord-Américains, Teuber et Derek Denny-Brown, et le Mexicain Raul Hernandez-Peon). Du côté européen, Jung préférera se désister en faveur de Clemens Faust ; du côté américain, Hernandez-Peon sera vite récusé par Denny-Brown au prétexte du caractère « nébuleux » de ses travaux. Au début de 1962, sur proposition de Teuber et Zangwill, une demande sera adressée à Alexander Luria, qui acceptera immédiatement. Un septième membre sera finalement ajouté en juin 1962, à la suite de l’inquiétude exprimée par plusieurs chercheurs, dont Mortimer Mishkin, de ne pas voir figurer les recherches sur l’animal parmi les priorités du journal. Le nom de Karl Pribram sera retenu, malgré les réticences de Teuber qui le trouvait « plus adonné à la philosophie qu’au travail de laboratoire ». Quant à la composition du comité d’éditeurs associés, il donnera lieu à de subtils dosages en fonction des pays et des disciplines. Le dossier de correspondance contient des réponses positives de la plupart des sommités de l’époque : R. Granit,...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Préface
  5. Prologue - La Fabrique des idées
  6. Chapitre 1 - Combats pour une nouvelle discipline : la neuropsychologie
  7. Chapitre 2 - Le cerveau modifiable
  8. Chapitre 3 - Façons de voir
  9. Chapitre 4 - Au commencement était l’action
  10. Chapitre 5 - Ma révolution cognitive
  11. Chapitre 6 - Le philosophe dans le laboratoire
  12. Chapitre 7 - Comment j’ai échappé à la psychanalyse
  13. Épilogue
  14. Appendice 1 - De l’action à l’interaction Entretien avec Shaun Gallagher
  15. Appendice 2 - Entretien avec Germain Busto, Anthony Feneuil et Pierre Saint-Germier
  16. Remerciements
  17. Références
  18. Du même auteur chez Odile Jacob