À chacun sa créativité
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À chacun sa créativité

Einstein, Mozart, Picasso… et nous

  1. 304 pages
  2. French
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À chacun sa créativité

Einstein, Mozart, Picasso… et nous

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À propos de ce livre

« Tout le monde peut être créatif, mais bien peu de gens le savent, et encore moins nombreux sont ceux qui le concrétisent. À côté de la créativité exceptionnelle de génies comme Einstein, Picasso ou Mozart, il y a la créativité au quotidien de chacun d'entre nous, qui se traduit dans l'art de vivre et de survivre. Pour certains, la vie est le plus bel accomplissement, même si elle n'est pas remplie d'œuvres exceptionnelles. La principale leçon de cet ouvrage est que l'ouverture d'esprit, le travail et la persévérance comptent plus que le talent ou le don. J'ai centré ce livre sur la relation du créateur avec l'œuvre et son public. J'espère que cette mise en perspective aidera chacune et chacun d'entre nous à trouver sa voie personnelle de créativité. » J. C.À partir de l'exemple des grands créateurs, dans tous les domaines des arts et des sciences, Jean Cottraux propose dans ce livre un modèle inédit permettant de mieux développer sa créativité personnelle et de trouver sa voie. Assorti de conseils et d'exercices originaux, cet ouvrage aidera chacun à faire de sa vie une création permanente. Jean Cottraux est psychiatre honoraire des hôpitaux et chargé de cours à l'université Lyon-I, membre fondateur de l'Académie de thérapie cognitive de Philadelphie et directeur scientifique de l'Institut francophone de formation et recherche en thérapie comportementale et cognitive (Ifforthecc). Il a publié de nombreux ouvrages, qui ont tous connu un grand succès, notamment La Force avec soi, La Répétition des scénarios de vie et Les Ennemis intérieurs.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2010
ISBN
9782738197764
Deuxième partie
Les motivations du créateur
Chapitre 4
D’où vient la créativité ?
« Hélas ! Rien n’annonce le génie, peut-être l’opiniâtreté serait-elle un signe. »
STENDHAL,
Vie de Henry Brulard, 1835.
Les raisons qui poussent à agir ne sont simples pour personne ; c’est encore plus vrai pour l’action créative qui ne résulte pas d’une cause unique. Du fait des caractéristiques diverses des œuvres et de leurs auteurs, il est préférable de distinguer plusieurs facteurs dont la combinaison rend possible un état instable de préparation, un chaos qui favorise l’émergence de l’action créative et d’une forme.
Un modèle biopsychosocial de l’action créative
Je prendrai en compte, dans ce modèle, sept facteurs sociaux, psychologiques et biologiques qui sont à l’origine de la créativité. Un facteur social est représenté par la motivation extrinsèque opérée par l’environnement. Quatre facteurs psychologiques sont représentés par la motivation intrinsèque, les émotions, l’intelligence, la personnalité. Deux facteurs, les dons et aptitudes biologiques, et le degré de psychopathologie se rattachent à la biologie – bien que les troubles psychiatriques dérivent aussi de facteurs psychosociaux. Le tableau ci-dessous représente la dynamique de ces facteurs selon un modèle qui permet d’étudier aussi bien la biographie des créateurs exceptionnels que la genèse des créations quotidiennes.
L’action créative proprement dite se déroule en deux temps : celui, plus au moins long, de préparation et celui de l’action. Une fois le produit créé, il va avoir un effet sur la personne et sur l’environnement qui entraînera leur réajustement (voir le tableau suivant).
Les 7 facteurs de l’action créative
images
Les sept facteurs de l’action créative
La personne créative part à la recherche de sensations, d’idées et de formes nouvelles. Mais pour les trouver, elle doit bénéficier de conditions extrinsèques et intrinsèques favorables.
1. L’environnement et la motivation extrinsèque
La motivation est le processus qui régule l’engagement dans l’action créative. La motivation peut partir de l’extérieur de l’individu : c’est la motivation extrinsèque. Deux processus sont alors en cause : l’apprentissage social par observation de modèles et l’apprentissage opérant par renforcement.
L’imitation
À l’orée de toute œuvre, il y a la fascination pour un modèle prestigieux et une phase plus ou moins longue d’imitation, puis de rejet : « Et moi aussi je serai peintre », affirme le Tintoret, élève de Titien. Mais il se refuse, au terme de son apprentissage, à copier une œuvre du maître comme le font tous les autres élèves et quitte son atelier pour suivre sa propre voie. Pour d’autres, l’incubation est souvent longue avant de trouver une voie originale. Les créateurs les plus exigeants et les plus originaux, arrivés à maturité, revisitent leurs modèles, mais en les pastichant pour faire rebondir leur propre création.
Une exposition organisée au Grand Palais, en 2009, a confronté soixante toiles de Picasso au Greco, à Vélasquez, Lautrec, Degas et d’autres grands maîtres. La toile la plus impressionnante est le détournement que fait Picasso des Ménines de Vélasquez qui a réalisé une série de variations sur ce tableau, où le peintre apparaît en miroir.
Les contingences de renforcement
L’environnement va interagir avec la personne créative en facilitant ou non la mise en pratique de ses années d’apprentissage. Le produit créé se verra attribuer soit des récompenses, c’est le renforcement positif ; soit des sanctions, c’est le renforcement négatif. Mais il peut aussi tomber dans l’indifférence : c’est l’extinction car l’action créative n’a de conséquence ni positive ni négative. En somme, le renforcement n’est jamais qu’un cas particulier de la sélection naturelle : il sélectionne des comportements qui réussissent.
Le renforcement s’avère souvent négatif. La libre compétition des idées accroît la motivation à l’action créative, mais comme la créativité met en péril les idées reçues, le conformiste de service ne manquera pas de répondre à toute idée novatrice : « On sait que cela ne marchera pas. »
Le renforcement peut être positif. « Place aux jeunes et à l’innovation, s’ils échouent tant pis, nous en pousserons d’autres à innover » : tel est le discours de l’Institut national de santé mentale (NIMH) dont le jeunisme a favorisé la carrière d’Eric Kandel. Il obtint le prix Nobel en 2000 pour ses travaux sur le conditionnement non associatif, qui résulte d’une seule rencontre avec un événement traumatique. L’origine de ses recherches était le souvenir indélébile que lui avait laissé sa fuite de Vienne, avec sa famille, en 1939, lors de la nuit de cristal (Kandel, 2006).
La censure pourrait être considérée comme un renforçateur négatif, une sanction que l’on évite par l’autocensure et que l’on subit comme un châtiment. En réalité, elle a un effet inverse sur les personnes créatives en les valorisant dans leur démarche ; par ailleurs, elle range le public de leur côté.
En France, le club des auteurs censurés est de qualité. Gustave Flaubert censuré pour Madame Bovary, Charles Baudelaire pour Les Fleurs du mal, Louis Aragon pour Le Con d’Irène, Henri Alleg censuré pour La Question qui dénonçait la torture durant la guerre d’Algérie. La haute époque du gaullisme n’a pas fait mieux : le film de Jacques Rivette La Religieuse (1966) d’après Diderot fut tout bonnement interdit. Ce qui ne manqua pas d’en faire un film culte, grâce à ceux qui n’avaient pas perçu le propos janséniste de ce beau film qui ne cherchait pas le scandale. Rivette était simplement resté fidèle au texte classique de Diderot qui dénonçait les vocations religieuses forcées et l’homosexualité obligée de certains couvents. Un an passa avant que le film ne puisse enfin sortir sur les écrans : le Général battit en retraite devant ses conseillers culturels et le film fut un succès dans les salles.
Il existe aussi une censure scientifique ; en voici un exemple. J’ai connu, en tant que coauteur, la censure du scientifique par le politique. Il s’agit du retrait en 2005, par le ministre de la santé Philippe Douste-Blazy, du rapport Inserm Trois thérapies évaluées (2004) qu’il avait pourtant approuvé un an auparavant. Ce rapport ne disait rien de plus que ce que l’on pouvait lire dans les rapports scientifiques sur le même sujet dans d’autres pays européens ou aux États-Unis. Sous la pression d’un lobby de psychanalystes qui jugeaient que ce rapport ne leur accordait pas la haute valeur qu’ils estimaient avoir, le ministre l’avait retiré du site Internet du ministère de la Santé. L’Inserm maintint ce rapport sur son site, le directeur de la Santé, William Dab, démissionna, et s’ensuivit une polémique qui dura deux ans. Elle aboutit à motiver un groupe d’auteurs dont je fis partie, à publier un ouvrage collectif, Le Livre noir de la psychanalyse (2005) qui fut un succès national et international et traduit dans plusieurs langues dont le chinois. Le rapport Trois thérapies évaluées fut aussi un best-seller pour l’Inserm. Nous pouvons donc tous remercier le censeur pour cet ascenseur vers le club très fermé des auteurs censurés.
Le renforcement peut prendre aussi la forme de l’approbation par la récupération. C’est la troisième phase de la résistance à l’innovation, décrite par l’ingénieur américain Charles Kettering (1876-1958), qui inventa un générateur électrique et le delco : « Au début, ils vous disent que vous avez tort et qu’ils peuvent le prouver. Ensuite, ils vous disent que vous avez raison, mais que c’est sans importance. Puis ils vous disent que c’est important, mais qu’ils le savaient depuis des années. »
C’est ce qui est arrivé aux thérapies comportementales et cognitives. Lors de la polémique que je viens de décrire, j’ai participé à l’émission Répliques d’Alain Finkielkraut (2005) où un psychanalyste, J.-D. Nasio, a essayé de me persuader que j’étais psychanalyste sans le savoir, et que lui-même faisait des thérapies comportementales d’orientation psychanalytique parce que c’était utile à ses patients. Il y a une idée créative dans ce paradoxe, où un psychanalyste devient « médecin malgré lui », comme dans la pièce de Molière.
2. La motivation intrinsèque : efficacité personnelle et valeurs
La motivation intrinsèque part de l’intérieur de l’individu. Deux régulateurs cognitifs intrinsèques importent pour développer la créativité : l’efficacité personnelle perçue et les valeurs.
L’efficacité personnelle perçue
Dans le domaine de la créativité, qu’elle soit exceptionnelle ou quotidienne, le renforcement peut être à très long terme. Lutter pour modifier un climat idéologique peut être l’affaire d’une vie, voire de plusieurs générations. Un livre, une œuvre peut viser délibérément les générations futures : c’est le cas de Stendhal (1783-1842) qui pensait avec raison que ses romans seraient véritablement compris vers 1880. Son ami Prosper Mérimée, l’auteur de Carmen, affirmait que ce serait le XXe siècle qui lui rendrait justice. Le temps leur a donné raison.
Ainsi, l’autodétermination et l’anticipation d’un renforcement lointain sont de puissants régulateurs pour l’action créative. Ce sont donc des processus d’autorenforcement qui sont à l’œuvre : la maîtrise d’un domaine, le plaisir de voir l’œuvre aboutir peu à peu, la satisfaction du travail bien fait deviennent en soi une récompense quotidienne.
Il s’agit donc d’un effet des attentes positives, dont l’importance a été montrée par le psychologue américain Albert Bandura (1977, 2007). Le sentiment d’efficacité personnelle correspond aux jugements sur la capacité à organiser et à réaliser des ensembles d’actions destinées à obtenir des résultats. Ces attitudes positives constituent un mécanisme central de la gestion de soi. Elles permettent de choisir les activités, les environnements, le montant des efforts, leur persistance, les pensées positives et les réactions émotionnelles adaptées aux obstacles.
Les attentes peuvent se situer à deux niveaux fonctionnels dans le processus de création :
— les attentes d’efficacité : être capable d’émettre les comportements nécessaires à l’action créative ;
— les attentes de résultat : croire que ces comportements vont apporter les résultats escomptés et feront de l’œuvre un succès – ce qui ne dépend pas entièrement de la personne, mais aussi des réponses de l’environnement à sa performance. La figure ci-dessous résume les deux types d’attentes.
Attentes d’efficacité et attentes de résultat (adapté de Bandura, 1977)
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Des études psychométriques ont montré l’importance d’une l’efficacité personnelle élevée pour la réussite universitaire, la création d’idées nouvelles et la gestion de projets novateurs de recherches qui demandent un long investissement de temps et des efforts soutenus (Bandura, 2007). Ces données confirment ce que rapportent les biographies des hommes célèbres : les personnes créatives se caractérisent par la résilience devant l’adversité et la persévérance dans l’action (Gardner, 1999). Les attentes d’efficacité les plus importantes sont celles qui s’orientent vers des buts qui structurent la vie, autrement dit les valeurs.
Les valeurs
Les valeurs sont des buts qui nous semblent plus désirables que d’autres. La psychologie positive a mis en lumière les traits positifs de personnalité que sont les vingt-quatre forces du caractère, ou valeurs en action, validées par la psychométrie. Ces forces sont regroupées en six grandes vertus : sagesse, courage, humanité, justice, modération et transcendance.
La sagesse et l’amour de la connaissance peuvent être reliés à la créativité. Le courage également peut être une vertu qui permet de franchir les obstacles à la création. Mais c’est dans la transcendance que l’on peut retrouver le plus de forces du caractère d’une personne créative. La transcendance, qu’il faut entendre comme le dépassement de soi, comprend une série de traits psychologiques parmi lesquels on trouve l’appréciation de la beauté et de l’excellence, l’espérance, l’optimisme, l’orientation vers le futur, la joie et l’humour, la recherche du sens de la vie. Ces traits peuvent s’avérer des motivateurs puissants de la créativité (Peterson, 2006 ; Cottraux, 2007).
3. Les émotions : les couleurs de la création
Les émotions sont reliées aux cognitions et à la motivation intrinsèque. Les cinq émotions primaires – joie, tristesse, colère, peur, dégoût/mépris – donnent leur coloration aux œuvres, mais reflètent aussi la motivation intrinsèque et la personnalité des créateurs.
• Bien que ce ne soit pas le seul affect qu’ils expriment, il existe une joie et une sérénité de Jean-Sébastien Bach, et une joie beethovenienne. L’addiction qu’ont certains pianistes à Jean-Sébastien Bach vient de son style répétitif qui induit le sentiment de planer au-dessus du monde : l’effet produit concourt à réduire l’anxiété du moment présent.
• La tristesse et la nostalgie de la Pologne s’expriment dans les mazurkas et les valses de Chopin. Le créateur préfère à la réalité quotidienne un passé reconstruit et indéfiniment réévocable à tout moment. Ce qui est perdu est donc paré de toutes les vertus imaginables et devient un jouet manipulé par le créateur. Si la nostalgie est une des sources les plus fécondes de la création, c’est que le pays quitté ou la personne perdue se conforme aux désirs et humeurs du moment. L’art est à la fois la tristesse et son remède. Puisqu’un acte de création va transformer un départ, une perte ou un adieu en un objet d’art indéfiniment présent.
• La colère peut se retrouver aussi chez Chopin dans son étude révolutionnaire, ou chez Victor Hugo flagellant Napoléon III dans Les Châtiments. Mais elle peut se retrouver dans toute la littérature et la filmographie récente issue de la théorie du complot. C’est un thème littéraire constant depuis Balzac et sa Duchesse de Langeais (1834), adaptée à l’écran par Jacques Rivette sous le premier titre que lui avait initialement donné son auteur et qui est digne d’un polar : Ne touchez pas à la hache (2007). Ce roman, construit sur un flash-back, maintient la tension dramatique et explore l’ambivalence amour/haine. Le général Armand de Montriveau, comploteur paranoïaque et membre d’une société secrète, les Treize, séduit puis persécute la coquette duchesse de Langeais, qui l’aime de tout son cœur, bien que rien de physique ne se soit passé entre eux. Elle se réfugie dans un couvent espagnol, d’où Montriveau vient l’enlever peu après sa mort. Cette belle histoire est à mettre au crédit de la duchesse de Castries, qui, en repoussant les avances de Balzac, lui a inspiré un chef-d’œuvre romantique de colère vengeresse.
• L’angoisse et la peur sont certainement, après la nostalgie, le filon émotionnel le plus exploité par le cinéma et le roman sous la forme du « thriller with a happy end ». Hitchcock rattachait sa fascination pour l’angoisse au fait que son père l’avait fait incarcérer quelques heures, alors qu’il était enfant, pour le punir de sa turbulence.
• Il est plus intéressant d’aborder le dégoût/mépris, qui est une émotion négligée. Pourtant, la haine de soi et le dégoût de la vie peuvent être une motivation à la création d’un autre soi-même. L’imitateur Patrick Sébastien a créé un personnage fictif de taulard écrivain Joseph Lubsky qui avait écrit un polar La Cellule de Zarkane (2007). ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Prélude à une vie créative
  5. Première partie - L’élan créatif
  6. Deuxième partie - Les motivations du créateur
  7. Troisième partie - La créativité au jour le jour
  8. Final - La forme ou le chaos ?
  9. Bibliographie
  10. Du même auteur chez Odile Jacob