La Dépendance amoureuse
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La Dépendance amoureuse

Quand le sexe et l'amour deviennent des drogues

  1. 208 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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La Dépendance amoureuse

Quand le sexe et l'amour deviennent des drogues

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À propos de ce livre

« Je tombe tout le temps amoureuse, mais ça ne dure jamais… » « Je fais tout pour séduire et, quand j'y arrive, je suis déçu, je cherche ailleurs… » « J'ai besoin d'être en couple pour me sentir exister… » « J'ai tellement peur qu'on me quitte que je suis prête à tout accepter… » « Je ne supporte pas de m'endormir seul, même un soir… » Ces petites phrases, et bien d'autres, évoquent une même situation: la dépendance amoureuse. Les drogués de l'amour ne se ressemblent pas tous: certains aiment maladivement la séduction, la passion, la fusion; d'autres ne peuvent pas « lâcher » leur partenaire; d'autres encore sont « accros » au sexe. Tous ont en commun de ne pouvoir vivre pleinement une histoire d'amour. Et si la dépendance amoureuse n'était pas de l'amour, mais de la dépendance? Et si, en amour aussi, il fallait grandir pour pouvoir passer de la dépendance à l'individuation?Psychiatre, psychothérapeute, directeur de l'enseignement de sexologie à l'université de Nantes, François-Xavier Poudat est spécialisé dans les thérapies de couple et le traitement des troubles sexuels. Il a déjà publié Bien vivre sa sexualité.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2005
ISBN
9782738187673
Chapitre 7
De la dépendance à l’individuation :
l’équilibre dynamique
Parler de thérapie, donc de soin, alors que nous parlons de relation amoureuse et de sexualité, serait, pour certains, verser trop vite dans la pathologie et la « psychiatrisation » de la souffrance affective et de la frustration sexuelle, alors que celles-ci font partie des expériences humaines les plus banales. Une telle position revient à nier l’incapacité de l’être humain à concevoir spontanément qu’une relation affective ou sexuelle est inévitablement une relation imparfaite. Car tel est bien notre lot. La réalité à laquelle nous devons faire face est que l’autre ne sera jamais, je dis bien jamais, l’être répondant à toutes nos attentes. La réalité est que nous ne choisirons jamais, pour construire un couple, le meilleur des hommes ou la meilleure des femmes et que nous ne vivrons jamais la meilleure des vies sexuelles. Non, nous choisissons toujours le moins mauvais des hommes, la moins mauvaise des femmes et la moins mauvaise des vies sexuelles. Nous faisons de notre mieux…
Quelqu’un qui part dans la vie avec ces postulats initiaux a toutes les chances de vivre le manque, la panne, l’erreur, le vide, la douleur comme des faits, sans entrer dans un cursus pathologique. L’acceptation des imperfections, des failles en soi et en l’autre l’aidera à supporter moins mal sa souffrance d’être humain. Sur ce point, un travail psychothérapique préventif peut être d’une grande utilité. Malheureusement, celui-ci est rarement effectué, on « préfère » en général attendre l’effondrement avant d’envisager de consulter.
La place de la thérapie
La quête permanente de plaisir, la consommation de l’autre comme « objet d’utilisation courante », et l’incapacité à supporter la frustration sont des traits de notre époque. Le manque et son contraire, le trop-plein, l’absence et son contraire, l’envahissement, la distance et son contraire, l’étouffement, sont devenus des sources de souffrance insupportable. Et c’est justement parce que nous n’acceptons plus la souffrance « normale », celle qui va avec toute relation affective et sexuelle, qu’on bascule de plus en plus souvent ou de plus en plus facilement dans la pathologie. Nos exigences tyranniques et nos attentes extrêmes nous précipitent à la recherche du parfait et de l’idéal, de l’apaisement suprême et de l’excitation jouissive immédiate. Là encore, une thérapie peut avoir son utilité, pour peu que la personne qui consulte y trouve un lieu de parole, de mise en mots de sa souffrance, d’allégement de sa culpabilité, grâce à l’alliance et l’empathie créées avec le thérapeute.
J’ai dit que la dépendance était une forme spécifique d’attachement insécurisant à un objet ou à un être, attachement qui ne supporte aucun détachement possible. Que l’objet ou la personne vienne à manquer et c’est la souffrance, la frustration douloureuse, la quête immédiate d’une compensation boulimique qui apparaissent. Tout au contraire, un attachement mature et sécurisant rendra possible l’exploration du monde environnant, tout en préservant une relation sincère à l’autre ou à l’objet du désir, respectueuse de la juste distance, tolérant la frustration et les différences qui accompagnent toute relation à deux.
De ce point de vue, la relation thérapeutique peut devenir le lieu privilégié d’une mise en scène particulière, celle d’une dépendance affective mais avec le thérapeute. Cette étape est, pour certains, obligatoire pour leur permettre de vivre le passage de la dépendance à l’autonomisation. On peut utiliser, pour mieux comprendre le processus thérapeutique de tout patient dépendant, la métaphore du « port d’attache ». Nous avons tous besoin dans notre existence d’un port d’attache – de repères, de cadres, de valeurs qui nous donnent un sentiment de sécurité. C’est là que nous rangeons notre « bateau » et un bateau doit toujours, à un moment ou à un autre, entrer à son port. Cela dit, normalement, un bateau sert aussi à partir en mer. En fonction de la confiance que nous avons en nous-même, nous quitterons notre ancrage pour nous confronter à la haute mer, c’est-à-dire à l’imprévu, au vide, qu’il fasse beau ou qu’il y ait de la tempête. Certains d’entre nous ne sortiront qu’accompagnés d’un vrai barreur, et encore faut-il qu’il fasse très beau et qu’on n’aille pas plus loin que quelques miles au large, en ayant toujours la côte comme point de repère visuel. D’autres resteront au port et n’en bougeront jamais, trop angoissés à l’idée de risquer… quoi ? : la pleine mer ?… Il y a trop d’inconnu et trop d’incontrôlable. D’autres, enfin, rechercheront le plaisir extrême qui consiste à se mesurer aux éléments naturels : pour eux, rester au port, oui, mais le moins de temps possible.
Tout individu a le droit d’opter pour la dynamique qui lui convient et de choisir l’utilisation qu’il veut faire de son bateau. Cela dit, ne rester qu’au port finit par rendre accro au port (on a alors le plaisir d’être regardé par les badauds et de ne prendre aucun risque) et ne rester qu’en mer conduit obligatoirement à la mort (les vrais marins savent bien qu’il ne faut pas provoquer les éléments naturels). Évidemment, tant qu’il n’y a pas de souffrance, il n’y a pas de problème, mais qu’on soit dépendant d’ancrage ou dépendant aux risques, on ne vit, dans un cas comme dans l’autre, que grâce au lien qu’on a créé avec sa dépendance, on ne vit pas l’autonomie, on la fuit même. Dans un cas comme dans l’autre, on a besoin de cet enfermement qui procure un apaisement immédiat, puis de la frustration, puis de la souffrance.
À la différence de la dépendance qui ne permet aucune rupture des liens d’attachement, l’autonomie, elle, permet le passage de l’attachement au détachement sans sentiment d’insécurité douloureuse et insupportable. Tout être humain a la capacité de se mettre en mouvement, depuis son port d’attache jusqu’au monde à explorer, avec retour possible à tout moment, par plaisir et non par principe. Ce mouvement représente précisément le mouvement qu’il faut faire pour passer de l’attachement à l’autonomie, pour engager ce qu’on nomme un processus d’individuation. L’autonomie ne signifie pas l’absence d’attachement ; bien au contraire, c’est parce que nous savons nous détacher que nous pouvons revenir au port et l’investir avec respect et humilité lors d’occasions spécifiques.
Le but de la thérapie, quand on est dépendant, est d’aider à vivre cette expérience d’autonomisation. Pour cela, au départ, le lien de dépendance du patient au thérapeute, comme du thérapeute au patient, est nécessaire. Le patient est « expert » dans sa plainte et dans sa souffrance ; le thérapeute est expert dans ses outils thérapeutiques : l’un ne peut rien sans l’autre. Le processus thérapeutique s’engage avec ce contrat de réciprocité. Cette dépendance thérapeutique active s’ajoute, au départ, aux autres dépendances passives que le patient a dans sa vie, à cette différence que la dépendance créée avec le thérapeute est un outil de sécurité temporaire (un port d’attache) qui s’inscrit dans un processus d’autonomisation. Du moins cela devrait-il être le cas systématiquement. Nous avons tous eu en thérapie des patients qui vivaient à travers leurs plaintes et qui étaient inquiets de voir leur symptôme disparaître, parce que cette disparition faisait naître la peur du vide. Nous connaissons tous, également, des thérapeutes qui, sous prétexte qu’ils éprouvent une grande sympathie pour leur patient ou qu’ils pratiquent des prises en charge de longue durée, deviennent dépendants de cette relation thérapeutique. Nous nous sommes tous retrouvés dans des situations où, face à une complexité de symptômes, l’association thérapeutique créait plus de problèmes qu’elle n’en résolvait. Pour un patient ou pour un thérapeute, faire un peu plus « pire » à chaque fois peut s’avérer addictif, car cela accentue et maintient en place les plaintes et le fonctionnement initial. Et ne pas changer, c’est faire « toujours de la même chose », et la répétition est parfois moins angoissante que le départ vers l’inconnu.
Tout thérapeute construit avec son patient un cadre thérapeutique, qui doit l’aider à découvrir ses propres capacités, ses valeurs, ses ressources, mais aussi l’aider à se détacher de ses ancrages addictifs. Le patient prendra le risque de sortir en pleine mer, sans s’empêcher, de temps à autre, de retourner au port, ce qui lui permettra de changer, sans se soumettre à de nouvelles dépendances ni perdre le contrôle. Certaines questions facilitent ce travail d’alliance et sont utiles pour clarifier la demande et préciser le problème. Par exemple :
  • – Quel est le problème pour lequel je pourrais vous aider ?
  • – En quoi est-ce un problème pour vous ? En quoi est-ce un problème pour votre conjoint ? Seriez-vous venu consulter si votre conjoint n’avait pas souffert du problème ? Qui a le problème ? Pour qui est-ce un problème ? Qui se plaint de quelque chose ? Qui veut changer ?
  • – Qu’est-ce qui fait que vous avez décidé de venir aujourd’hui ? À quoi vous êtes-vous rendu compte que vous aviez un problème ? À quoi votre partenaire ou votre entourage s’est-il rendu compte qu’il y avait un problème ? Comment votre partenaire vous l’a-t-il dit ? Qu’avez-vous fait quand vous vous êtes rendu compte que le problème était là ?
  • – Quelles seraient les hypothèses que vous feriez, vous, devant l’apparition de ce problème ?
Dans cette démarche de clarification du problème, une technique, en particulier, se révèle très utile pour cerner le problème et le résoudre : c’est la technique de résolution de problèmes. Son utilisation sert à la mise à distance des systèmes addictifs, initiant un processus d’autonomisation et la prise de risque. Elle obéit à un certain nombre d’étapes :
  • – Prendre le problème posé et le formuler en termes d’objectifs à atteindre ; noter toutes les solutions possibles et imaginables, même les plus farfelues.
  • – Noter, devant chaque solution, un chiffre allant de 0 à 10 et correspondant à la force de la croyance dans chacune des solutions (0 : je ne crois pas du tout à cette solution ; 10 : je crois totalement à cette solution).
  • – Noter, devant chaque solution, les arguments pour et les arguments contre, les avantages et les inconvénients.
  • – Noter, de nouveau, un chiffre allant de 0 à 10 en fonction de la croyance dans chacune des solutions.
  • – Choisir une solution, celle dont la croyance est la plus forte, la mettre en pratique et la tester ; s’exercer artificiellement au départ s’il le faut.
  • – Se demander si l’essai a amené à une résolution partielle ou totale du problème.
De la névrose chrétienne à la tyrannie du plaisir
Ce passage de la névrose chrétienne à la tyrannie du plaisir résume assez bien ce qui est en jeu aujourd’hui dans les dépendances affectives et sexuelles. L’addiction, telle qu’elle se donne à voir aujourd’hui, est, en effet, le produit d’un changement historique majeur, sociologique et culturel, qui a vu l’omniprésence de la morale religieuse, construite autour de l’interdit du plaisir, de la culpabilité face à la transgression et du refoulement des pulsions, céder le pas à l’envahissement du plaisir avec passage à l’acte immédiat, intolérance à la frustration et quête éperdue du plaisir.
Le premier système « névrosant » a amené nombre de gens à se verrouiller et se blinder pour empêcher toute culpabilité, à éviter la vie pour empêcher toute confrontation risquée au monde, déclenchant par là même de l’anxiété et de la dépression, ébranlant et fragilisant l’estime qu’on a pour soi, la confiance qu’on a en soi, l’affirmation de soi-même. L’enfermement dans un cadre de vie dicté par des instances morales peut être rassurant, sécurisant, mais il devient vite infantilisant. Comme l’est l’utilisation permanente de bouées par quelqu’un qui veut apprendre à nager. Des interdits moralisateurs ont une efficacité immédiate, ils empêchent de « couler », mais ce ne sont pas des valeurs autonomisantes permettant d’avancer. Tout carcan est une addiction et crée de la dépendance.
Le second système auquel nous faisons face actuellement est tout aussi fragilisant. Certes, ce n’est plus l’interdit moralisateur qui motive nos comportements relationnels, et c’est tant mieux, sauf que ce qui nous est donné à la place est tout aussi enfermant, puisqu’il s’agit du plaisir obligatoire comme critère de normalité avec, pour corollaire, le besoin immédiat de réponse positive par le passage à l’acte. Ce passage à l’acte permet l’apaisement immédiat des doutes, l’apaisement immédiat des tensions, il permet d’éviter la frustration et le manque insupportable.
Tout nous conduit désormais à considérer que notre besoin et notre droit d’avoir du plaisir le plus intensément possible, le plus rapidement possible et le plus facilement possible sont légitimes. Il en faut plus, toujours plus. Notre société de consommation rendant les plaisirs très accessibles, la frustration n’est désormais pas bonne du tout à supporter, elle fait souffrir et, dans notre monde actuel, la souffrance comme la douleur sont interdites, car cela fait névrosé…
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : l’interdit moralisateur et le droit au plaisir sont l’un et l’autre des nécessités vitales pour l’équilibre humain, mais, en devenant tyrannique, le « tout plaisir » devient une drogue tout aussi dangereuse que l’était, il n’y a encore pas si longtemps, le « tout interdit ». Dans cette quête du tout plaisir, certains se sont perdus, pensant savoir nager sans bouée ou préférant des bouées artificielles plutôt que l’apprentissage progressif de la natation. Cela a fait le lit des conduites addictives, tout autant que la morale et les interdits ont créé et nourri l’anxiété. Dans les deux cas, le trop de contraintes (les interdits moraux) ou le pas assez de contrôle (le plaisir avant tout) ont promu des comportements et des croyances d’enfermement en soi ou dans l’autre, au rang de la normalité. Dans ce cas, l’autre n’existe que parce qu’il nous rassure sur notre propre image et non parce qu’il existe avec sa propre image, forcément différente. Trop de contrôle tue le contrôle, trop de maîtrise tue la maîtrise, mais trop de plaisir tue aussi le plaisir et trop de lâcher-prise tue le lâcher-prise.
L’intérêt le plus net de la prise en charge psychothérapique réside dans les échanges sur ce que représentent les notions de contrôle, de maîtrise, mais aussi de perte de contrôle et de perte de maîtrise. Chez les patients vivant dans l’hypercontrôle de leurs comportements et de leurs émotions, sujets à des contraintes envahissantes et des croyances culpabilisantes, le lâcher-prise et le laisser-aller auront une connotation péjorative. Au contraire, pour les patients vivant dans la quête du plaisir et l’apaisement des tensions, ce seront l’hypercontrôle et la maîtrise qui auront cette connotation. Ces deux extrêmes, le tout interdit et le tout permissif, constituent deux formes de survie, deux bouées d’accrochage à la vie ; elles rendent compte des difficultés de l’être humain à se situer entre l’hypercontrôle total, sécurisant mais frustrant, et le lâcher-prise total, jouissif mais culpabilisant. Pourtant, même chez beaucoup d’addictifs, on retrouve, par moments, la capacité de faire autrement et de ne pas se limiter au tout ou rien. Certaines questions ciblées permettent d’ailleurs de mieux repérer les situations et les mécanismes...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Introduction
  5. Chapitre premier - De l’attachement à la dépendance
  6. Chapitre 2 - L’amour : histoire d’un conditionnement
  7. Chapitre 3 - Dépendance, addiction, compulsion : faute de mieux ?
  8. Chapitre 4 - La relation affective comme lieu de dépendance
  9. Chapitre 5 - Le sexe comme objet de dépendance
  10. Chapitre 6 - Sexe et sentiments : les raisons de l’enfermement
  11. Chapitre 7 - De la dépendance à l’individuation : l’équilibre dynamique
  12. Conclusion
  13. Annexes
  14. Ciné-addict
  15. Notes et références bibliographiques
  16. Remerciements