Réponses de pédiatre
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Réponses de pédiatre

  1. 204 pages
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Réponses de pédiatre

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À propos de ce livre

Le pédiatre, on le rencontre, le plus souvent, dans l'angoisse que suscite une maladie. On ne pense donc pas toujours à lui poser ces questions d'apparence futile et cependant essentielles dans la vie de tous les jours: dois-je laver les premières dents de mon bébé? Dois-je le sortir tous les jours? Est-il normal que j'aie si peur qu'il meure? Que faire quand il mord ses petits camarades? La tristesse ou la nervosité du bébé, la préparation à la garde ou à la crèche, la promenade, les vaccins, l'absence du père, l'homéopathie, les antibiotiques, les prématurés, les jumeaux, l'adoption, les caprices, les jouets, les vitamines, etc.: sur tous ces thèmes, on trouvera ici le mot d'Aldo Naouri, pour aider chacun à accompagner et éduquer au mieux son enfant. Aldo Naouri est pédiatre. Il est notamment l'auteur des Filles et leurs mères, du Couple et l'enfant et de L'Enfant bien portant.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2000
ISBN
9782738174178
Sous-sujet
Pédiatrie
TROISIÈME PARTIE
il construit sa santé


Les garçons sont-ils plus fragiles que les filles ?

Cette question a un grand intérêt, car elle soulève celle de la différence des sexes, que l’on a de plus en plus de difficulté à admettre et à mettre, comme on le devrait, au centre névralgique de nos raisonnements… Les garçons, c’est un constat statistique, sont en effet plus fragiles que les filles. Ainsi, on s’aperçoit que pendant les trois premières années de la vie, sur 100 enfants malades, 70 sont des garçons et 30 sont des filles. Et l’on constate que pour les maladies graves, en particulier en cancérologie, les garçons sont plus souvent atteints que les filles. Par ailleurs, une leucémie est considérée d’emblée comme plus grave chez un garçon que chez une fille.
La mortalité, quant à elle, frappe davantage les petits garçons et ce phénomène se poursuit tout au long de la vie. Pour 100 décès de petites filles de moins d’un an, il y en a 133 de petits garçons, 136 de un à quatre ans, 142 de cinq à neuf ans, etc. Ce qui fait que les garçons, qui naissent en plus grand nombre que les filles (105 environ pour 100 filles), deviennent peu à peu moins nombreux qu’elles.
Peut-on trouver des raisons à ce constat ? Pour ce faire, il est intéressant de prendre en compte de récentes études.
Ainsi, des éthologues français ont étudié la façon dont les mères touchaient le corps de leur bébé pendant leur séjour à la maternité. Ils se sont aperçus qu’elles touchaient beaucoup plus souvent le corps de leur enfant lorsqu’elles avaient une fille que lorsqu’elles avaient un garçon. Ce qui est, somme toute, compréhensible : elles sont plus à l’aise avec un corps pareil au leur alors qu’elles manifestent à l’égard du garçon une retenue suscitée par « l’étrangeté » du corps masculin. Une autre étude, réalisée en Angleterre, a montré que les bébés filles supportaient moins bien d’être séparées de leur mère que les bébés garçons, ceux-ci ne manifestant leur détresse qu’après une trentaine d’heures de séparation, alors que leurs petites sœurs la manifestaient après dix heures seulement.
Il y a un lien d’une nature singulière entre mère et fille, mis en évidence par ces études qui signent l’étroitesse de leur relation. D’un point de vue physique, on a pensé aussi que les filles ont deux chromosomes X dans leur capital génétique et que les garçons ont un X et un Y et que le « Y », étant moins important en volume, serait la cause de ce handicap relatif… Mais ce n’est qu’une hypothèse d’école et rien n’est prouvé dans ce sens. Du point de vue psychologique, on peut aussi souligner que, contrairement à ce que l’on dit d’habitude sur les garçons et leur mère, la séparation ultérieure entre mère et fille, plus sourde, plus souterraine, est autrement problématique qu’entre mère et fils. On a en tête le schéma du petit garçon fixé à sa mère et de la mère abusive parce qu’on pense que les garçons doivent aller vers les garçons et les filles vers les filles, et que ce qui entrave ce schéma est mauvais. On oublie l’intensité du lien mère-fille, établi sur la similitude, plus interactif, plus conflictuel mais aussi plus complice.
Pour ma part — et ce n’est qu’une hypothèse personnelle —, je pense que les filles sont plus résistantes parce qu’à l’encontre des idées reçues, elles se sentent précocement plus investies par leur mère et plus soudées à elle — la mère percevant sa fille comme une autre elle-même qu’elle pourrait modeler à sa propre image. Cette proximité sans mot entre mère et fille doit beaucoup aider le nourrisson dans son petit âge. En revanche, à l’âge où la fille doit se séparer de sa mère et plus tard encore, cette coupure se révèle problématique et se fait moins facilement qu’avec le garçon. À chaque sexe son originalité et son parcours, distincts dès la naissance…
Comment savoir si mon bébé a froid ou trop chaud ?

Il faut d’abord réaliser que la régulation thermique d’un bébé ne se fait pas comme la nôtre. Sa surface corporelle par rapport à son poids est beaucoup plus grande ; il irradie et absorbe davantage à travers sa peau, ce qui le rend plus sensible aux variations de température. Les mères peuvent utiliser une forme naturelle d’appréciation adaptée à leur fréquente propension à s’inquiéter : « Quand j’ai froid, peuvent-elles se dire, mon bébé a très froid, quand j’ai chaud, mon bébé a très chaud. Et je le couvre ou le découvre d’une épaisseur en plus ou en moins de celles que j’ai moi-même endossées. » Mais, objectera-t-on, une maman frileuse rendra son enfant frileux. Peut-être, et pourquoi pas ? C’est une transmission comme une autre, qui marque nos différences personnelles.
Parfois, on a voulu aguerrir les enfants au froid. Dans les collectivités japonaises, les tout-petits sont pieds nus dans la neige, sans apparemment en souffrir. Cela montre combien les enfants sont adaptables, mais l’endurcissement peut être affaire d’idéologie. Dans la réalité du pôle Nord, en revanche, les Esquimaux adaptent leurs vêtements et leur alimentation au climat !
Attention cependant : la lutte contre le froid menée par beaucoup de mères est une manière subtile de rappeler à l’enfant combien il était au chaud et protégé avant de naître… La mère doit donc faire attention à ne pas trop le couver. Lui couvrir à tout prix la tête, par exemple. On croit souvent qu’un bonnet ou une cagoule protègent des otites. Or, il n’en est rien. Celles-ci se développent à partir d’une infection des fosses nasales et non, comme on le croit trop souvent, par une arrivée d’air froid dans les conduits auditifs. Les bébés naissent chauves ou presque et s’adaptent spontanément à leur environnement. Et comme nous, par vent glacial, ils apprécient évidemment d’être protégés.
Le froid enrhume-t-il ? Oui et non. Il intervient dans les défenses immunologiques. Pasteur l’a montré : une poule n’attrape naturellement pas le charbon, maladie des moutons, mais si on lui trempe les pattes dans l’eau froide, elle finit par l’attraper. Et nous aussi, quand nous sommes transis, nous dépensons notre énergie à lutter contre le froid au lieu de nous défendre contre les germes qui prennent plus aisément le dessus.
Cependant, notre humeur intervient et notre énergie est foncièrement liée à nos états d’âme. Un enfant qui joue n’a pas besoin d’être trop couvert, même si sa mère s’ennuie (et se gèle) en l’attendant sur un banc. Le bon sens est de règle : l’enfant a besoin d’être protégé, sans être engoncé.
Les mains ou les pieds froids n’indiquent pas forcément que le bébé a froid. Il peut même avoir de la fièvre et utiliser un apport sanguin vasculaire important aux seuls endroits où les germes l’agressent ; si bien que certaines zones de son corps demeurent froides — ce qui n’a pas de signification péjorative.
On sait qu’un enfant a trop chaud lorsqu’il transpire. On le découvre alors. Mais il ne faut pas le faire trop ni trop vite, car l’évaporation brutale de sa sueur risquerait de provoquer un choc thermique. Il faut auparavant prendre la précaution de l’essuyer et de le changer si ses sous-vêtements sont humides. Même conduite quand il a de la fièvre. Dans ce cas, on peut également l’aider avec un bain, mais pas trop contrasté : à deux degrés de moins que la température du bébé (un bain à 38° pour une fièvre à 40°, à 37°5 pour une fièvre à 39°5 par exemple) mais pas davantage.
En somme, les réponses adaptées améliorent ou évitent l’inconfort, tout en douceur, sans prendre de risques. Encore une fois, comme toujours, c’est la mesure qui doit primer !
Et si quelque chose n’allait pas ?

Est-il vraiment malade ? Se développe-t-il normalement ? À quels signes prêter attention ?
Une mère est très attentive à la manière dont son tout-petit grandit, dont il utilise son entourage, son environnement, pour happer tout ce qui est nécessaire à sa croissance. Dans ce tableau du comportement du bébé — sa manière de boire, de digérer, de pleurer, de bouger… —, elle repère immédiatement un indice inhabituel : quelque chose ne la satisfait pas. Et le pédiatre doit alors prêter l’oreille à ses propos, car c’est elle qui vit dans l’intimité de cet enfant et elle le sait par cœur.
Et cela est encore plus vrai quand l’enfant grandit, car elle recueille avec facilité des symptômes plus apparents : il ne joue plus, il est trop calme ou au contraire surexcité. Il y a aussi des symptômes physiques qui crèvent les yeux : il est rouge, il a les yeux gonflés, il a de la fièvre…
Je n’ai jamais reçu une mère avec une inquiétude grave dont je n’ai pas eu à vérifier qu’elle était fondée. Je me rappelle une mère venue me dire : « Je tenais le bébé dans les bras et il a eu un sursaut bizarre. » À l’examen, ce bébé allait très bien. Je l’ai revu plusieurs fois dans la semaine et il m’a fallu tout ce temps pour déceler les tout premiers symptômes d’une forme d’épilepsie, dont le traitement précoce est capital.
La mère, d’un milieu très simple, avait senti une anomalie dès la première manifestation. Quels que soient son niveau de connaissances médicales, sa culture, son éducation, une mère sent son enfant. Ce sont les mères qui dépistent, très tôt, les surdités profondes, les défauts de la vue… C’est une mère qui vient dire en amenant un superbe bébé de trois ou quatre mois : « quelque chose ne va pas » et vous remarquez, en effet, que le regard de ce petit est absent, en dehors de toute pathologie organique, si bien que vous en arrivez à vous demander s’il n’est pas autiste.
Je ne dis pas cependant que toute inquiétude maternelle est nécessairement fondée par rapport au symptôme allégué. Quelque chose peut parfois ne pas aller tout à fait bien dans la relation, par exemple, dans l’histoire de cette femme, ou dans la manière qu’elle a de vivre sa maternité. Une inquiétude peut se vérifier ou ne pas se vérifier, elle est cependant toujours porteuse d’un message informulé qui doit être mis à plat. Je dirais donc aux mères : faites-vous confiance, dites vos inquiétudes. Nous, praticiens, nous avons besoin des indices que vous recueillez.
Il existe d’autres inquiétudes maternelles, très différentes, par rapport à une norme imaginaire : il ne grossit pas assez, il ne mange pas assez… Et là, mon message serait : « Faites confiance à votre enfant ! » C’est une leçon apprise de deux mères qui m’ont rendu, par leur agressivité, grand service. Pour la première, il s’agissait d’une petite fille de quinze mois dont la croissance était trop lente à mon avis. J’ai demandé à la mère de faire faire un bilan approfondi. Elle a refusé, furieuse : « Ma fille se porte très bien ! Je mesure 1 m 54 et ma fille a le droit de me ressembler. » Même histoire avec un bébé de quelques mois, petit poids petite taille, qui était l’enfant de parents particulièrement charpentés. En fait, le contraste entre ce corps de mère volumineux et ce « petit bout » me dérangeait. Comme cette mère vivait avec ce bébé une histoire d’amour particulièrement intense, j’en venais à des schémas du genre : elle le prend pour un petit bout d’elle-même. Bref, je délirais ! J’ai là aussi proposé un bilan complet. La mère m’a dit : « Quelle idée ridicule, elle va très bien ! » Ces deux mères avaient raison, leurs enfants se sont magnifiquement développés par la suite, à leur rythme.
La génétique a ses règles, il ne faut pas l’oublier.
Que faire quand il a de la fièvre ?

D’abord ne pas s’alarmer. Chez le tout-petit, la fièvre est une cloche qui signale l’agression, quelle que soit la nocivité de l’assaillant.
Heureusement, les agressions bénignes sont les plus nombreuses et il ne faut pas penser au pire, même avec 40°. Car l’enfant est riche de forces neuves qu’il utilise sans compter. Pas gratuitement, cependant ! Avec la fièvre, il met en place un mécanisme qui opère pour ramener la température du corps à 37° en accélérant le rythme cardiaque et donc le flux sanguin. Celui-ci amène, mieux et plus vite, à pied d’œuvre ses cellules combattantes qui vont tuer l’agresseur et fabriquer contre lui des anticorps susceptibles de le neutraliser immédiatement s’il lui prenait la mauvaise idée de revenir.
Si on fait baisser la fièvre en se précipitant sur les antithermiques, ce précieux mécanisme est neutralisé. Les mères, hélas travaillées par leur angoisse, ne peuvent pas se défendre d’utiliser des médicaments faciles d’emploi et mis par les fabricants à portée de toutes les mains…
Cette angoisse vient de loin. Elle remonte aux siècles passés où les petits enfants étaient couramment emportés par les maladies — ce qui n’est heureusement plus le cas. Elle tient aussi à la crainte de la survenue possible de convulsions. Mais celles-ci sont rarissimes, leur dangerosité statistiquement infime et elles surviennent surtout chez des enfants qui ont un « terrain » familial. On peut donc attendre une éventuelle première fois pour agir spécifiquement.
La fièvre n’a pas en soi des significations péjoratives et les précautions trop lourdes nuisent à la défense de l’organisme. Je suis persuadé que l’affaiblissement des réactions à la maladie des tout-petits est dû, pour une grande part, à l’abus des antithermiques.
Si l’enfant a 40° et paraît par ailleurs normal, on ne perd rien à laisser évoluer sa fièvre un jour ou deux. L’enfant s’aguerrit et fabrique des premières armes qu’il retrouvera à sa disposition une autre fois.
S’il est triste, dolent ou abattu, c’est une autre affaire. Il faut le soulager et l’on peut alors lui donner des antithermiques. Si au bout d’une heure ou deux, il paraît toujours abattu, il faut appeler le médecin.
Poussés par l’inquiétude, quelques parents font des prises fréquentes de température avec un thermomètre anal, ce qui risque de provoquer des lésions ennuyeuses. On n’a plus besoin comme au siècle dernier de connaître le degré exact pour suivre l’évolution d’une maladie, il y a d’autres moyens de diagnostic et les thermomètres frontaux par exemple — pour ne pas parler de tous ceux qui sont sur le marché — donnent des indications suffisantes.
En cas de fièvre, et quelle qu’en soit l’origine, la plupart des médecins prescrivent des antithermiques. Ils savent que c’est peine perdue de faire autrement et que beaucoup de mères, tant elles sont enfermées dans leur angoisse, sont incapables d’entendre un message d’une autre teneur.
Pourtant, en souhaitant supprimer la fièvre tout de suite, la mère veut surtout agir sur un symptôme utile qu’elle ne supporte pas. « Tu es ma chose, dit-elle ainsi à son enfant, et hors de moi point de salut ! Je fais ce que je crois devoir faire pour supporter cette situation. »
En lui laissant du temps pour se défendre, elle lui dit au contraire : « Tu es solide, je te fais confiance. Mais je suis avec toi et si ça ne va pas, je le verrai et je t’aiderai »… Ce qui est quand même plus rassurant.
Comment réagir quand il est malade ?

Il faut toujours réagir positivement. Car on a toutes les raisons de faire confiance à l’enfant, quelle que soit la gravité de l’atteinte. Son corps est étonnamment solide. Il ne fonctionne pas avec la circonspection du corps adulte qui, par exemple, démarre une fièvre lentement, en économisant ses moyens pour ne pas épuiser ses réserves. Le corps d’un bébé, devant n’importe quelle maladie, se défend avec l’intégralité de ses forces toutes neuves. Et il en a beaucoup. Il peut donc s’offrir un 41° de fièvre, là où nous faisons chichement un 37,5°. Il souffrira et pleurera, là où nous sentons seulement une gêne… Un parent est impressionné par ces symptômes parce qu’il les pense proportionnels à ce qui se passe en lui et pour lui, ce qui est faux.
Devant un enfant malade, la première idée à garder dans sa tête est donc celle de cette force et de cette solidité du tout-petit et ne pas s’inquiéter. Car en s’inquiétant, on lui délivre malgré soi un message très perturbant puisqu’il revient à lui dire : « Je n’ai pas confiance dans tes forces de vie....

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Du même auteur chez Odile Jacob
  4. Copyright
  5. Sommaire
  6. Préface
  7. PREMIÈRE PARTIE - tout petit petit
  8. DEUXIÈME PARTIE - il grandit
  9. TROISIÈME PARTIE - il construit sa santé
  10. QUATRIÈME PARTIE - question éducation