Comprendre ses rêves pour mieux se connaître
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Comprendre ses rêves pour mieux se connaître

  1. 224 pages
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Comprendre ses rêves pour mieux se connaître

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À propos de ce livre

Difficiles à déchiffrer, nos rêves? Pas si sûr. Jacques Montangero propose une nouvelle méthode d'interprétation, rigoureuse et claire, fondée sur de nombreux exemples de rêves vécus, racontés et analysés dans le cadre de ses recherches et de sa pratique de thérapeute. Loin de plaquer sur nos rêves des interprétations simplistes ou fantaisistes qui leur feraient dire ce qu'ils ne signifient pas, cette méthode nous permet de remonter à la source de nos rêves et d'en retrouver la signification personnelle. Grâce à cette technique, le rêve devient un véritable outil thérapeutique. Bien analyser nos rêves peut en effet nous aider à développer notre connaissance de nous-mêmes, à lever des blocages, à aller mieux. Suivez le mode d'emploi pour percer enfin le mystère de vos scénarios nocturnes et tirer parti de leur extraordinaire énergie créatrice!Jacques Montangero, professeur honoraire à l'Université de Genève, est psychologue et psychothérapeute.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2007
ISBN
9782738191939
Chapitre premier
Un autre regard sur le rêve
Pourquoi faut-il une théorie du rêve différente ?
On peut légitimement se demander pourquoi l’une des trois conceptions du rêve évoquées dans l’avant-propos ne serait pas valable pour comprendre en quoi consiste le fait de rêver. Ne s’agit-il pas de visions largement répandues et acceptées depuis longtemps ? Je vais brièvement passer en revue ces points de vue et montrer les problèmes qu’ils soulèvent.
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Le rêve, un tissu d’absurdités impossible à étudier scientifiquement ?
Comparés aux productions conscientes de l’esprit éveillé, la plupart des rêves apparaissent sans cohérence ni raison d’être. Ils suscitent donc chez beaucoup de personnes indifférence ou mépris. Une gravure de Goya montre un homme assoupi sur sa table de travail tandis qu’une nuée de monstres ailés l’entoure. La légende de la gravure précise : « Le sommeil de la raison engendre des monstres. » Informes, parfois inquiétants, nos rêves ne méritent-ils pas que l’oubli ? Je dois ici faire un aveu. Tout persuadé du caractère riche et fascinant des rêves que je suis, il m’arrive au réveil, quand je retrouve le souvenir d’un rêve, de me sentir inquiet et humilié d’avoir pu produire quelque chose de si absurde à première vue. Ce matin, par exemple, juste avant mon réveil, j’ai rêvé que…
… je cachais des amis – dont l’identité était indistincte – dans la cave d’une maison. Ils étaient recherchés. J’arrive devant la maison en voiture et appuie sur un bouton du tableau de bord. Cela provoque l’ouverture de la porte de la maison qui pivote sur elle-même. J’entre et descends les escaliers qui mènent à la cave. Une partie du plafond s’est effondrée, c’est dangereux de passer par là. J’ouvre enfin la porte derrière laquelle se trouvent les amis cachés, en pensant qu’ils seront heureux de me voir. À ma surprise, c’est un nain vêtu en soldat de l’armée romaine qui sort. Il passe, sérieux et morose, sans me jeter un regard.
Peut-on imaginer récit plus absurde ! Il y a là de quoi adhérer aux théories de Crick et Mitchison1 qui ne voient dans les rêves que le déversoir du trop-plein d’informations inutiles accumulées la veille. Ou encore de donner crédit aux auteurs qui ont comparé les rêves à des productions pathologiques. Ainsi, au milieu du XIXe siècle, Maury2 voyait des similitudes entre la pensée de l’homme endormi et celle de personnes souffrant d’un déficit intellectuel ou de sénilité. Plus récemment, Hobson affirmait péremptoirement que nous sommes psychotiques quand nous rêvons. Pourtant derrière l’apparente incohérence des contenus de rêves, on peut trouver des aspects constructifs et intéressants. Par exemple, en appliquant la méthode que j’exposerai plus loin au rêve résumé ci-dessus, il m’est apparu que mon rôle dans ce rêve, celui d’une personne qui aide et protège, correspond à ma fonction de psychothérapeute. Or peu de jours avant de faire ce rêve, j’ai appris qu’il me faudrait arrêter cette activité pendant quelque temps (d’où probablement le plafond qui menace de s’écrouler sur moi dans le rêve). Du coup le nain de l’armée romaine m’est apparu comme une autodérision : je suis ce petit monsieur d’un autre âge, je me sens comme un soldat obsolète et inutile qui doit battre en retraite, quitter le champ des batailles contre les problèmes psychologiques des patients. Cette manière exagérée de représenter le fait de devoir diminuer une partie de mes activités pendant quelque temps enrichit ma compréhension des réactions que j’éprouve face à cette circonstance. Et même si je n’en avais rien tiré, n’y a-t-il pas là un joli exemple de scénario imaginatif que j’aurais eu peine à concevoir éveillé ? Les rêves méritent l’intérêt aussi parce qu’ils résultent d’un fonctionnement mental qui sans cesse crée de l’original.
Un certain nombre de chercheurs en psychologie estiment que les rêves sont impossibles à aborder de manière scientifique, non seulement parce qu’il s’agit de représentations peu cohérentes, mais aussi et surtout parce qu’ils ne peuvent être observés directement. On m’a demandé plus d’une fois si ce que racontent les personnes au réveil ne serait pas une création du moment et non une relation de l’expérience qu’ils ont faite pendant le sommeil. Curieusement, on ne fait jamais une telle hypothèse quand le sujet d’une expérience de psychologie scientifique évoque ses contenus de mémoire, ses images mentales ou ses raisonnements. Mais quand il s’agit du rêve, les hypothèses les plus invraisemblables ne sont pas écartées. Toute étude psychologique portant sur des contenus mentaux requiert une certaine dose d’introspection de la part des personnes étudiées. Et aussi du chercheur en psychologie : comment comprendre par exemple la description d’une émotion donnée par une personne si nous n’avions jamais éprouvé une émotion ? De même je ne pourrais pas comprendre de quoi parle une personne au réveil si je n’avais pas l’expérience de contenus mentaux pendant le sommeil.
Plus objectivement, qu’est-ce qui montre que les récits de rêve racontés au réveil sont la relation d’une expérience antérieure, pendant l’état de sommeil ? C’est que ces récits décrivent un contenu qui diffère de celui des productions éveillées intentionnelles. Dans une recherche non publiée effectuée au Laboratoire d’étude du rêve à l’université de Genève, un membre de l’équipe a eu l’idée de demander aux personnes ayant décrit un rêve d’en imaginer une suite. La suite différait notablement du récit de rêve par la plus faible densité des événements, leur plus grande continuité et l’inexistence de certaines bizarreries oniriques. L’esprit a donc un fonctionnement particulier pendant le sommeil qu’il est utile et nécessaire d’étudier, car rêver est une activité spontanée et fréquente – la plupart des gens passent plus de temps à produire des rêves qu’à calculer, évoquer des souvenirs ou même qu’à parler. L’étude de cette activité mentale naturelle peut révéler des lois de fonctionnement de l’esprit et ses tendances les plus spontanées. Cette étude peut être abordée dans une perspective scientifique, comme on le verra plus loin.
Au total, nous ne pouvons pas retenir la perspective qui considère les rêves comme absurdes et insignifiants, car elle nous prive de tout un pan de connaissances à propos du psychisme humain.
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Le rêve, déguisement de désirs refoulés ?
La conception freudienne du rêve3 comme un ensemble de processus destiné à déguiser des désirs refoulés dans l’inconscient ne se trouve pas seulement chez les psychanalystes : elle est adoptée par une partie du grand public. C’est pourquoi beaucoup de personnes pensent que leurs rêves peuvent révéler des choses inquiétantes sur elles-mêmes. Je me souviens d’avoir demandé à un peintre s’il accepterait de participer à une recherche que nous faisions au laboratoire d’étude du rêve sur le thème de la créativité des contenus de rêves. Il m’a répondu par la négative :
– Si je devais passer du temps à décrire mes rêves et à y réfléchir, je pourrais y découvrir des choses qui détruiraient mon fragile équilibre.
Même les psychiatres qui pratiquent la thérapie cognitivo-comportementale adhèrent souvent à la vision freudienne.
Quand j’ai été formé à cette forme de psychothérapie, il m’est apparu d’emblée que les rêves pouvaient fournir un matériau intéressant dans ce cadre. Je m’en suis ouvert à une psychiatre impliquée dans la formation des thérapeutes, ce qui m’a valu cette réponse :
– Je ne vois pas ce qu’on pourrait faire de l’inconscient en thérapie cognitive.
Pour être juste, je dois dire que quelques années plus tard, cette psychiatre à l’esprit très ouvert a manifesté un vif intérêt pour l’analyse de rêves avec la méthode DSR.
Reprenons trois points essentiels de la théorie freudienne du rêve que je propose de ne pas retenir pour deux raisons. D’abord ils ne sont pas validés par les observations et résultats de recherches sur ce phénomène, d’autre part – et c’est ce qui importe le plus ici – ces thèses limitent beaucoup ce que chacun peut tirer de ses rêves. Le premier point est le suivant : pour Freud, les particularités des rêves tiennent à ce que les processus qui les élaborent ont pour mission essentielle de déguiser les idées représentées afin qu’elles échappent à une instance de censure. Dès lors, on essaie de comprendre les processus oniriques avant tout en termes d’affects, d’instincts et de conflits. Or rêver consiste à produire des représentations, à utiliser nos processus producteurs d’images mentales, de mots ou de phrases, etc. Je propose donc d’aborder le rêve comme un phénomène de traitement de connaissances, en d’autres termes un phénomène cognitif. Cette approche fait ressortir quelques aspects qui se révèlent utiles à la compréhension des rêves. Comme on va le voir, elle montre aussi que les particularités des contenus oniriques s’expliquent par le caractère spécifique du fonctionnement cognitif pendant le rêve ou la rêverie éveillée. C’est pourquoi les déformations des idées à l’origine des contenus de rêves, les bizarreries et autres particularités des rêves apparaissent aussi quand ils représentent des épisodes de vie ou des thèmes parfaitement conscients et représentés sans détour pendant l’éveil.
Deuxièmement, pour Freud, les contenus oniriques sont des représentations déguisées de désirs refoulés en rapport avec le complexe d’Œdipe. Il y sera donc toujours question de la sexualité infantile, et pour les garçons de l’amour pour leur mère et de la crainte de castration par leur père. (Depuis une quarantaine d’années, les psychanalystes interprètent aussi souvent les rêves en termes du transfert, c’est-à-dire la relation du patient au psychanalyste ou plus précisément la projection sur ce dernier des désirs infantiles inconscients.) Or, si l’on cherche les sources des contenus de rêves avec les personnes qui les ont produits, on trouve quantité de sujets d’intérêt et de préoccupation. N’y voir que des contenus freudiens restreint terriblement la richesse des thèmes traités en rêves.
Troisièmement, comme je l’exposerai dans le chapitre de ce livre consacré à la méthode d’interprétation des rêves, la méthode freudienne de l’association libre (dire tout ce qui passe par la tête en partant du contenu du rêve) ne garantit pas de remonter aux sources du rêve et permet surtout d’y trouver ce que l’on veut bien y voir.
En résumé, il paraît utile de s’écarter de la position freudienne si l’on veut pouvoir comprendre un rêve en dehors d’une cure psychanalytique et pour cerner le phénomène onirique de manière plus complète et probablement plus pertinente.
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Rêves prémonitoires et clés des songes ?
Des clés des songes permettant d’attribuer un sens à tel ou tel élément lorsqu’il apparaît en rêve ont été rédigées dès l’Antiquité. Celle d’Artémidore de Daldis, datant du IIe siècle de notre ère, est parvenue jusqu’à nous. De nos jours encore, les éditeurs publiant une clé des songes sont assurés de trouver des lecteurs. Notons que la psychanalyse ne dédaigne pas les clés de songes puisque selon Freud, par exemple, tous les objets allongés perçus dans les rêves représentent le membre viril. Personnellement je propose d’ignorer toute « traduction » convenue d’un élément de récit de rêve, parce que mes observations m’ont révélé qu’un même contenu (lieu, objet ou personne) pouvait avoir des significations multiples selon les personnes qui rêvent. De plus, chez un même individu, la signification peut varier en fonction du temps qui passe et donc des expériences vécues.
Le recours à une clé des songes va souvent de pair avec le désir de prédire l’avenir grâce aux contenus oniriques. La croyance dans les rêves prémonitoires est à mon avis la plus vieille superstition qui persiste encore de nos jours. Lors d’une conférence donnée par Michel Jouvet dans une faculté de médecine il y a une dizaine d’années, je me souviens que le conférencier a demandé que les personnes dans la salle croyant à l’aspect prémonitoire des rêves lèvent la main. Parmi cet auditoire pas très nombreux – et constitué de personnes suivant une formation qui est en grande partie scientifique – il y eut près d’une dizaine de mains levées. Je ne discuterai pas longuement ici ce point, car il est inutile d’argumenter sur des croyances : si quelqu’un a foi dans un phénomène inobservable et impossible à valider expérimentalement, les arguments rationnels ne le convaincront pas. Voici cependant un petit exemple. Un homme dans la trentaine, qui a commencé une psychanalyse depuis quelques mois, rêve que son analyste a un grave accident de la circulation. Six mois plus tard le psychanalyste est victime d’un grave accident vasculaire cérébral – en quelque sorte un accident de circulation sanguine. S’agirait-il d’un rêve prémonitoire ? Mais si les rêves prédisent l’avenir (pour quelles raisons et par quels moyens, on n’en sait trop rien), le fait suivant paraît inexplicable : l’homme dans la trentaine a souvent rêvé que ses jeunes enfants étaient victimes d’accidents et pourtant jamais par la suite ses enfants ne subiront le moindre malheur. Pour conclure sur ce point, il est à coup sûr plus enrichissant et utile, dans une démarche de développement personnel, de voir comment sont mis en scène dans un rêve un épisode du passé, une préoccupation ou une connaissance actuelle et un espoir ou une crainte vis-à-vis du futur.
Tout ce qu’on voudrait savoir sur le rêve
Le rêve pose quantité de questions intrigantes. Depuis l’aube de l’humanité, les rêveurs à leur réveil se demandent pourquoi ces scènes inattendues se sont présentées à leur esprit, et pour quelles raisons il leur semblait vivre dans un monde réel, qui se dissipe dès que s’ouvrent les yeux. Une question probablement aussi vieille que la réflexion humaine est celle de la signification des songes. Faut-il chercher un sens à ces produits de l’imaginaire ou ne s’agirait-il que d’un amalgame incohérent, un simple « bruit » ne véhiculant pas d’information, résultat d’une excitation aléatoire de nos neurones ? Une autre question, qui devrait intriguer tous les créateurs et les psychologues, concerne la créativité onirique. Comment se peut-il que nous élaborions chaque nuit des scènes originales par leur décor, leurs personnages ou leur scénario, alors que nous serions bien en peine, une fois éveillés, de créer tant de bribes de scénarios inédits ? La psychologie des fonctions cognitives a-t-elle mis au jour les processus qui sont à l’origine de ces créations ? Nous renseigne-t-elle par ailleurs sur la parenté ou la coupure totale entre la pensée qui produit les rêves et la pensée éveillée ? On peut aussi, dans une perspective évolutionniste, se demander si la capacité de rêver est apparue et s’est fixée dans l’espèce humaine parce qu’elle joue un rôle adaptatif, favorisant la résolution de problèmes ou même la survie. Il reste enfin la question que peut se poser chacun hormis les gens en analyse et leurs analystes : est-il possible de tirer parti des rêves en dehors d’un cadre psychanalytique ? Cette liste de questions passe sous silence beaucoup d’autres interrogations plus factuelles (par exemple sur la fréquence et la forme des rêves) qui peuvent intriguer toute personne s’intéressant quelque peu à sa vie intérieure.
Où peut-on trouver les réponses à ces nombreuses questions ? Ouvrez un manuel de psychologie destiné aux étudiants. Vous risquez fort de ne pas trouver le commencement d’une réponse. Et si vous vous adressez à une personne qui professe la psychologie à l’université, il en sera de même, à de très rares exceptions près. En fait un psychologue qui vient d’obtenir ses diplômes, après au moins cinq ans d’études s’il est allé jusqu’à la maîtrise, n’a en général pas suivi le moindre cours sur le rêve ! C’est que la psychologie universitaire, loin de chercher à répondre aux questions en rapport avec les fonctions les plus importantes, s’engouffre dans d’autres sujets parce qu’ils sont faciles à observer et déjà étudiés tout autour du monde, en général avec les mêmes méthodes. Elle noircit des tonnes de papier pour publier des résultats sur des conduites d’une portée limitée, qui sont certes intéressantes à étudier, mais qui le sont aux dépens de sujets plus importants. Elle s’intéresse par exemple au pointage du doigt plutôt qu’au raisonnement, à l’aptitude à distinguer les sons « pa » et « ba » plutôt qu’aux règles de production du langage, à la capacité de rotation mentale (imaginer une forme ou une figure dans une position différente) plutôt qu’au rêve.
Les seules occ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Avant-propos
  5. Un autre regard sur le rêve
  6. Comment donner du sens aux rêves ? La méthode DSR
  7. Mieux se connaître et changer grâce à ses rêves
  8. Le rêve en thérapie cognitivo-comportementale
  9. Un bref rappel
  10. Conclusion
  11. Notes et références bibliographiques
  12. Annexes
  13. Remerciements