1- Taux de change moyen annuel yuan/euro en 2000 : 1 euro = 7,6496 yuans.
2- Réalisé par Cap Gemini-Ernst and Young.
3- Taux de change moyen annuel dollar américain/euro en 2002 : 1 euro = 0,9455 yuan.
4- « Executive Briefing : Hong Kong », The Economist Intelligence Unit, p. 1, http://eb.eiu.com.
5- Baudrillard, Jean, La Société de consommation, Paris, Denoël, 1970, 1986, p. 60.
6- Bergère, Marie-Claire, L’Âge d’or de la bourgeoisie chinoise, 1911-1937, Paris, Flammarion, 1986.
7- L’individualisme de la pensée libérale démocrate et de l’économie de marché ne s’est d’ailleurs véritablement imposé en Occident comme valeur prédominante que du XVIIe au XIXe siècle, en parallèle à la montée en puissance d’une nouvelle classe urbaine de capitalistes dans la structure sociale. D’autres formes de pensée sociale plus communautaires ou plus égalitaires ont préexisté en Occident bien qu’elles fussent souvent envisagées à une échelle de population plus réduite.
8- Weber, Max, Confucianisme et taoïsme (1915), Paris, Gallimard, « Bibliothèque des Sciences humaines », 2000.
9- Joseph Needham a qualifié ce système de « matérialisme organique ». Needham, Joseph, Science and Civilization in China, vol. 1 à 4, Cambridge, Cambridge University Press, parus de 1945 à 1965. À travers l’étude des relations et des échanges de la Chine et du reste du monde au niveau scientifique, technique et industriel, Needham invite le lecteur à reconsidérer la place de la science dans la culture de la Chine antique et médiévale.
10- Ce sens des corrélations se reflète notamment dans le goût des Chinois pour les jardins miniatures qui sont le reflet du macrocosme. Un autre exemple est le fengshui (règle du vent et de l’eau) ou géomancie, récemment importé en Occident : l’habitat doit s’harmoniser au cadre naturel selon des règles précises.
La même tendance totalisante s’exprime dans le respect de la calligraphie qui ne sépare pas la valeur politique d’un texte de son expression graphique (et ce, même lorsqu’il s’agira d’une directive de Sun Yat-sen ou de Mao Zedong). Elle se retrouve encore dans l’importance des « appellations correctes » (zheng ming) : le choix d’un terme n’est pas une affaire de forme mais de fond : le terme propre est le signe d’une adéquation profonde entre un élément social et son contexte général. Par exemple, il faudra attendre un traité international en 1860 pour que les Chinois acceptent de ne plus ranger les Occidentaux dans la catégorie politique des « Barbares ».
11- Lau, D. C., Mencius, Harmondsworth, Penguin, 1970, p. 102.
12- Mencius raconte que, dans l’Antiquité, le roi Shun adolescent eut à faire face au comportement injuste, cruel et tyrannique de son père. C’est en persévérant dans son attitude filiale, malgré l’indignité de ce dernier, que Shun le contraignit à revenir à son rôle de père restaurant par là même ses droits de fils. En se tenant à son rôle, l’individu peut donc forcer les autres à remplir le leur.
13- Entretiens de Confucius, trad. fr. Cheng, Anne, Livre XIII, « De L’art de gouverner », 11 : 98, Paris, Seuil, 1981.
Confucius naquit il y a deux mille cinq cents ans à Qufu, dans la péninsule du Shandong, à l’est de la Chine. Comme toutes les grandes pensées, celle de Confucius a été utilisée et remaniée selon les besoins du moment. Dans cette perspective, on peut dire que le Confucius des Entretiens est, dans la limite des textes connus, sinon le plus authentique, du moins le plus ancien en date. De nombreux passages attestent qu’il s’agit d’une compilation effectuée longtemps après la mort du Maître, non tant par ses disciples directs que par leurs propres disciples ou arrière-disciples. Il semble d’autant plus impossible d’en établir la date de composition avec certitude que les vingt livres de la version actuelle sont d’époques et de sources extrêmement diverses.
14- Entretiens de Confucius, trad. fr. Cheng, Anne, op. cit., p. 24.
15- Liji (Traité des rites), début du chapitre 1, trad. fr. Séraphin Couvreur, Mémoire sur les bienséances et les cérémonies, rée. En 2 volumes, Paris, catahsia, 1950, t. 1, p. 6-7 ; également chez Cheng, Anne. La Pensée chinoise : 76.
16- Le comportement rituel constitue un livre des Entretiens de Confucius. Le livre X, « Du comportement rituel », se distingue nettement des autres. Il ne contient pas de dires de Confucius, mais des descriptions de ses habitudes ou de son comportement rituels. Il s’agit probablement d’un traité rituel sur la conduite idéale de l’homme de bien, qui aurait été incorporé dans les Entretiens avec quelques modifications. On peut citer à titre d’exemple :
1. Chez lui, au village de ses ancêtres, il se montre simple et effacé, comme s’il n’avait pas le don de la parole. Mais à la Cour ou dans le Grand Temple ancestral, il parle avec aisance, tout en pesant ses mots.
2. À la cour, il est ferme et cordial avec ses ministres subalternes, digne et franc avec les grands ministres. En présence du souverain, il montre une crainte respectueuse, mêlée d’une noble gravité.
3. Lorsque le souverain le charge de recevoir un invité, il change de visage et de démarche. Il s’incline et salue, à gauche et à droite, les hôtes rangés des deux côtés, sans déranger un pli de sa tunique ni devant ni derrière.
Entretiens de Confucius, Livre X, « Du comportement rituel », 1,2,3 : 81-82.
17- Entretiens de Confucius, Livre IV, « Du Ren », 19 : 45.
18- Le Livre XV, paragraphe 23, nous en donne une approche négative sous le nom de « mansuétude » : « Ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse, ne l’inflige pas aux autres », Entretiens de Confucius, Livre XV, « De L’homme de bien », 23 : 125.
19- Yang, Lien-sheng, « The ...