Chapitre premier. â Un entourage stimulant, une Ă©ducation europĂ©enne
1. Archives M. et F. Uzac.
2. Anita Conti Ă©voque son enfance dans LâOcĂ©an, les BĂȘtes et lâHomme (OBH, p. 110).
3. Depuis 1896.
4. Son acte de naissance, rĂ©digĂ© par lâarchimandrite des ArmĂ©niens de Paris, en 1922, nous renseigne sur sa filiation : son pĂšre est OskĂ©har Caracotchian, sa mĂšre « Mme Vassilie », nĂ©e Kazarian.
5. Les cousins et cousines dâAnita Ă©pouseront des Français.
6. Les Lebon, ingénieurs de valeur depuis plusieurs générations avaient créé les Compagnies du Gaz. TrÚs fortunés, ils possédaient des parts de fondateurs dans les sociétés de construction de chemins de fer internationaux.
7. La grand-mĂšre maternelle dâAnita Conti est Rosalie Stentz, nĂ©e Ă ChĂątenois (Bas-Rhin), le 12 juillet 1849. Elle Ă©pouse Albert Lebon quand elle a 22 ans. Celui-ci, qui en a 47, accueille sa famille, exilĂ©e au lendemain de la perte de lâAlsace Lorraine.
8. Le Front populaire les révélera à tous en 1936.
9. Le docteur Georges HĂ©bert (1875-1957), mĂ©decin de marine, avait Ă©tĂ© frappĂ© par la beautĂ© et la vigueur des peuplades rencontrĂ©es au cours de ses embarquements, et qui nâavaient dâautres moyens de mise en condition physique que la pratique de leurs activitĂ©s quotidiennes. En 1905, affectĂ© Ă lâĂ©cole des fusiliers marins de Lorient, il rĂ©volutionne lâentraĂźnement physique. Il joue un rĂŽle important dans la mise en condition physique de lâarmĂ©e de la guerre de 1914-1918. Vers 1920, il oriente son action pĂ©dagogique vers la santĂ© des femmes et des enfants. Pour lui, la recherche dâune bonne condition physique va de pair avec celle dâun Ă©quilibre moral, ce que rĂ©sume la devise : « Ătre fort pour ĂȘtre utile. » Il dĂ©nonça les abus des sports de compĂ©tition. LâhĂ©bertisme, et ses dĂ©rivĂ©s que sont les parcours en plein air ou en forĂȘt, « parcours dâaventure », a encore de nombreux adeptes aujourdâhui.
10. L. Girault-Conti (LGC) LâOcĂ©an, les BĂȘtes et lâHomme, prĂ©face, p. VII.
11. AAC.
12. Alice le met au monde tandis quâelle est en croisiĂšre.
13. OBH, p. VII.
14. La Vague, de Camille Claudel est présentée en 1902.
15. OBH, p. 109.
16. « Devant moi, quelque chose de sombre et de bruissant avait surgi de tous les cĂŽtĂ©s en mĂȘme temps et qui ne semblait pas finir, une Ă©tendue en mouvement qui me donnait le vertige⊠» (A. Quella-VillĂ©ger, Loti lâincompris.) Ces mots de Pierre Loti, se souvenant dâune enfance imprĂ©gnĂ©e par la mer, auraient pu ĂȘtre dâAnita Conti.
17. Câest Laplace, dans son TraitĂ© de mĂ©canique cĂ©leste (1779), qui identifia leur rythme.
18. OBH, p. 71.
19. G. Bachelard, LâEau et les rĂȘves. Contempler la mer ou des nuages nous mettrait en contact avec un sentiment cosmique dâappartenance au Grand Tout. Nous imaginerions la vie des choses Ă la lumiĂšre de nos sensations et perceptions immĂ©diates, agrĂ©ables ou dĂ©sagrĂ©ables, sur la base de la cĂ©nesthĂ©sie de notre corps, Ă commencer par la bonne eau douce, douce comme le lait et la mauvaise eau salĂ©e, qui nous fait faire la grimace.
20. OBH, p. 71.
21. On ne sâĂ©tonnera pas que le thĂšme du vent, insĂ©parable de celui de lâunivers maritime, soit souvent prĂ©sent dans lâĆuvre Ă©crite et photographique dâAnita Conti.
22. AAC.
23. OBH, p. 227.
24. G. Bachelard, LâEau et les rĂȘves, p. 133.
25. OBH, p. 17.
26. OBH, p. 111.
27. OBH, p. 109.
28. Glastyne restera toujours auprĂšs dâAlice et la suivra Ă Cannes, oĂč elle sâĂ©tablira au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale. Son aile tutĂ©laire enveloppera Alice, qui nâaura jamais lâoccasion de cuire un Ćuf de toute son existence â cet Ă©lĂ©ment est rĂ©vĂ©lateur du « climat » dans lequel grandit la jeune Anita (tĂ©moignage de F. et M. Uzac).
29. La station biologique a été inaugurée en 1872.
30. Les deux autres stations marines sont Ă Banyuls et Ă Villefranche-sur-Mer. Aujourdâhui, ces trois stations, dĂ©sormais observatoires de lâInstitut national des sciences de lâUnivers, sont de puissants centres de recherche du CNRS et de lâuniversitĂ© Pierre-et-Marie-Curie.
31. OBH, p. 73 et p. 85. OcĂ©anographes et marins sont des hommes de valeur dans lâimaginaire familial. Ils passent des mois Ă filtrer la mer, sur des bateaux secouĂ©s par les vents⊠« Celui qui a choisi la recherche en mer ne peut ĂȘtre tout Ă fait pareil Ă dâautres, et câest peut-ĂȘtre Ă bord quâil devient lui-mĂȘme parce que lâĂ©preuve est continue », Ă©crivit Anita.
32. En 1901, le professeur Yves Delage, zoologiste, fait installer Ă Roscoff les premiĂšres salles de travail.
33. Le laboratoire maritime dâĂ©tudes zoologiques de Concarneau fut installĂ© par le CollĂšge de France, en 1859, sous la direction du professeur Pierre Coste, crĂ©ateur de lâostrĂ©iculture en France et des premiers incubateurs pour la multiplication des salmonidĂ©s. Ce laboratoire fut le premier du genre dans le monde (OBH, p. 247).
34. Ă. Le Danois sâinterroge sur lâexistence de branches de la partie orientale du Gulf Stream, le parcours du courant nâĂ©tant pas encore clairement dĂ©limitĂ© (Revue des travaux de lâOSTPM, dĂ©cembre 1934) (AAC).
35. A. de Gerlache, explorateur polaire belge, rĂ©alise le premier hivernage en Antarctique avec la Belgica (Ă son bord, le Dr Cook). Il la vendra Ă E. Schakelton. En 1903, il embarque avec Charcot. Pour lâhistoire de la conquĂȘte du monde sous-marin, on se rĂ©fĂ©rera Ă lâouvrage de L. Laubier, Vingt Mille Vies sous la mer.
36. Le MusĂ©um national dâ...